L'oubli commandé par soi-meme

Bonjour à tous,

Je me demandeais si c'est possible de s'auto-obliger à oublier quelque chose, par exemple une honte qu'on a vécue :blush: pour ne pas y penser après.

Ce n'est pad que j'ai été traumatisé par quelque-chose mais n'est-il pas mieux d'oublier les choses que l'on veut oublier?

En bref, avez-vous déjà expérimenté avec l'oubli ?

L'hypnose je pense peu le faire, ou comme moi le temps.... Mais dans ont n'oublis jamais un évènement marquant et ceci vaut mieux. Pour ne pas commette les mêmes erreurs, dans mon cas par exemple

Il arrive effectivement qu'on occulte certaines choses traumatisantes inconsciemment.

Oui mais que après coups on veuille l'oublier je ne pense pas....

Oublier impossible, mais transformer afin d'accepter l'expérience, et pour ainsi dire "oublier le jugement négatif" que tu portes sur cette expérience, c'est possible.

Le cerveau fonctionne de manière à ce que certains événements trop difficile à gérer, les rangent dans un petit coin pour pouvoir y avoir accès un jour. C'est le déni.

ah voilà, le déni ! je cherchais le mot.

Faut pas confondre déni et amnésie post-traumatique

Le déni est "volontaire" (par exemple un fumeur qui se répète: "mais non jsuis pas dépendant, j'arrête quand je veux!" alors qu'il n'en est rien)

Dans l'amnésie post-traumatique, la personne ne se souvient de rien concernant l'expérience traumatisante. Certains disent d'ailleurs, qu'à notre naissance a lieu une amnésie post-traumatique, la naissance étant terriblement traumatisante pour le bébé, le cerveau n'enregistre rien :gurp:

heu volontaire, je ne suis pas d'accord. Si on parle par exemple du cas de déni de grossesse il n'y a rien de consciemment volontaire.

j' ai eu honte en bord de mer, une vague a baissé mon maillot montrant

mon pénis en forme de crevette, les mouettes ont ris,

maintenant je préfère passer mes vacances à la montagne.............:smile2:

heu volontaire, je ne suis pas d'accord. Si on parle par exemple du cas de déni de grossesse il n'y a rien de consciemment volontaire.

Tu as sans doute raison, je n'avais pas pensé au déni de grossesse. En tous cas, dans le cas d'un traumatisme, il s'agit bien d'une amnésie et non d'un déni :)

Il y a bien des gens qui se persuadent du contraire de ce qui a bien pu se passer -et même de leurs propres actes - et qui nient la réalité si fort qu'elles se sont elles-même convaincu du contraire.

J'en ai eu quelques exemples, une personne en particulier dont c'est le mode de fonctionnement.

Non pas qu'elle nie des évènements vis-à-vis des autres, on voit bien qu'elle en est elle même convaincue.

La mémoire est sélective pour certains, parait-il.

N'importe quoi, ça n'est pas le déni du tout. Le déni consiste à nier la réalité et à se réfugier dans une réalité interne au sujet.

Le mécanisme qui consiste à occulter un évènement traumatisant ou un fantasme, ou un affect lié à un souvenir, c'est le refoulement.

Le principe n'est pas de mettre ça dans un coin pour y avoir à nouveau accès un jour, mais de rejeter dans la partie inconsciente du moi un élément jugé trop inacceptable par lui, de façon à ne pas en souffrir. Mais bien entendu, le refoulement n'est pas un mécanisme efficace à 100% et le retour du refoulé s'opère sous des formes détournées.

Ah, si tu emploies l'expression "n'importe quoi" c'est que tu connais mieux que moi la personne que j'ai citée en exemple, c'est certain...

Ici je ne parle pas de fantasme ou bien même de traumatisme, mais bel et bien du fait de nier l'évidence, même pris la main dans le sac la personne s'énerve.... tout comme quelqu'un qui serait accusé à tort...

C'est pas à toi que je cause.

Nananère !

C'est ça?

hum ?

N'importe quoi, ça n'est pas le déni du tout. Le déni consiste à nier la réalité et à se réfugier dans une réalité interne au sujet.

Le mécanisme qui consiste à occulter un évènement traumatisant ou un fantasme, ou un affect lié à un souvenir, c'est le refoulement.

Le principe n'est pas de mettre ça dans un coin pour y avoir à nouveau accès un jour, mais de rejeter dans la partie inconsciente du moi un élément jugé trop inacceptable par lui, de façon à ne pas en souffrir. Mais bien entendu, le refoulement n'est pas un mécanisme efficace à 100% et le retour du refoulé s'opère sous des formes détournées.

Le phylosophe grecque Zénon a citer plusieurs éléments en particulier sur l'espace temps.

On appelle "effet zénon quantique" une situation ou l'on fige l'état d'une particule atomique instable en l'observant en continu.

Si l'observation est maintenue, la particule ne se désintegre pas.

Stapp propose que cet effet est précisement ce qui est produit par l'éffort conscient d'attention dont tout un chacun est capable par sa seule volonté.

L'attention consciente "maintient" en place un modèle d'activation neuronale qui s'impose a un fonctionnement automatique.

La conscience peut donc modeler les souvenirs et la disposition voulue de la personne sur son cerveau toujours dans ce principe

On appelle "effet zénon quantique" une situation ou l'on fige l'état d'une particule atomique instable en l'observant en continu.

Si l'observation est maintenue, la particule ne se désintegre pas.

Stapp propose que cet effet est précisement ce qui est produit par l'éffort conscient d'attention dont tout un chacun est capable par sa seule volonté.

... ce qui est tout à fait ridicule, vu que les expériences qui mettent en évidence l'effet zénon sont réalisé par des machines, et que les expérimentateur ne prennent connaissance des résultats qu'après coup. Le nombre de mesures effectuées est d'ailleurs bien plus grand que ce que notre conscience pourrait traité en temps réel.

L'effet zénon est en fait une conséquence (et une preuve) de la décohérence quantique. Et ce que dit la théorie de la décohérence quantique, c'est que la conscience n'a rien à voir avec l'effondrement de la fonction d'onde.

en tout cas , je me suis personnellement obliger d'oublier que j'étais fumeur et j'ai arrêter du jour au lendemain après 20 année de tabagisme et je ne m'en rappel qu'occasionnellement , comme en lisant ton sujet.

le lendemain j'avais oublié jusqu'aux petites manies des fumeurs. incroyable non.

j'ai parfois même le sentiment de n'avoir jamais fumé.

mais oublier ce n'est pas forcément effacer.

je crois même que rien ne s'efface dans le cerveaux , on ne fait qu'oublier certaine chose.