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Le socialisme est mort...


Invité Quasi-Modo

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Nous vivons une crise majeure des idées socialistes. Si bien que l'humanisme universaliste autour duquel il pourrait fédérer porte la marque d'une nouvelle aliénation spirituelle. Quel avenir pour le socialisme (au sens large du terme)? Je m'explique, mais faisons d'abord un points sur la situation.

Actuellement tous soumis aux lois dérégulées du marché économique mondial, le libéralisme est devenu la condition de toute politique nationale crédible, tandis que le goulot d'étranglement dans lequel s'est engouffrée l'humanité et nous étouffe devient plus étroit encore. La recherche du profit sans vergogne de notre système capitaliste permet à chacun d'espérer une promotion sociale, dans la marche d'une concurrence généralisée et d'un ultra-individualisme triomphant, ce qui provoque l'absence de valeurs fédératrices dans un projet viable. Certes, si ces valeurs républicaines sont parfois défendues honnêtement, mais dans de rares cas (égalitarisme, justice sociale, etc...), elles sont désinvesties politiquement et s'inscrivent désormais en deça du principe de réalité (mondialisation), d'où le terme d'aliénation spirituelle humaniste, dont la seule défense réactionnaire est la culpabilisation, fondée sur l'appel aux bons sentiments, la dénonciation de la corruption des élites. L'opprobre et l'insulte pour seul argument politique.

Tout ce qui entrave l'individu dans son expansivité naturelle est vécu comme une violence qui en freine l'épanouissement. Ce même épanouissement associé par les même personnes à la hauteur du salaire gagné, et donc à l'argent. Les pauvres ne veulent plus la justice ou l'égalité, mais seulement gagner plus d'argent. Le troisième terme de notre socle républicain (liberté, égalité, fraternité) n'offre plus aucun contenu, ce qui rend impossible de se fédérer dans une affirmation positive, et le socialisme condamné à l'opposition systématique sans projet porteur. Il y a un amalgame absurde et propre à notre époque entre autorité et autoritarisme, liberté et libertarisme, communauté et communautarisme.

Certes, les seigneurs de la finance devraient être détrônés, mais la libre circulation des capitaux mondiaux rend le changement possible uniquement à l'échelle mondiale, ce qui reconnaissons-le, est utopique, ne serait-ce qu'en raison du développement fulgurant de la Chine qui en plein essor, n'a aucune raison de renier le capitalisme qui l'enrichit. Ajoutons que la télévision, instrument diabolique lorsqu'il se met au service du pouvoir, ne saurait accorder la présence d'antenne qu'à un politicien suffisamment soutenu par les capitaux pour en être tributaire, et la fibre affective sur laquelle tablent les mises en scène bien travaillées empêche le recul, la réflexion, et l'intérêt pour les idées en tant que telles. Comme en témoigne la multiplication sur internet des "buzz" ou autres "clash" qu'on retrouve facilement, fruits d'une éducation faite par TF1, sans la conscience véritable des enjeux profonds.

Pourtant, il s'agit de sauver le monde de l'auto-destruction et de l'esclavage où nous sommes conduits tout droit. Le changement porté par un réveil général (mais encore faut-il élever la conscience citoyenne jusqu'à la conscience mondiale), planétaire, ou ne sera pas (Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas.) Une façon efficace serait de remettre au goût du jour les religions monothéistes en favorisant le dialogue inter-religieux, ou encore d'enseigner une certaine forme de spiritualité laïque. Nous aurons dans tous les cas un fort retour à la religion et au sacré si nous voulons survivre.

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cheezweez Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
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Actuellement tous soumis aux lois dérégulées du marché économique mondial, le libéralisme est devenu la condition de toute politique nationale crédible, tandis que le goulot d'étranglement dans lequel s'est engouffrée l'humanité et nous étouffe devient plus étroit encore.

La mondialisation de l’économie couplée au libre marché a permis l’affranchissement de plus d’un demi-milliard d’individus du statut de pauvreté à celui de classe moyenne au cours des 30 dernières années.

Que souhaitez-vous? Qu’ils réintègrent la pauvreté par solidarité?

Moi je dis : un pauvre de moins c’est un individu libre de plus dans une société. Libre d’assumer ses nouveaux choix.

La recherche du profit sans vergogne de notre système capitaliste permet à chacun d'espérer une promotion sociale,

Exact. Où est le problème? Vous êtes contre la promotion sociale? Contre l’élévation du niveau de vie. Vous en connaissez vous des individus, des peuples qui se sont affranchis de la misère uniquement par solidarité entre eux?

dans la marche d'une concurrence généralisée et d'un ultra-individualisme triomphant,

Triomphant? Franchement vous exagérez. Salutaire serait davantage approprié. Un pauvre qui quitte la misère ne réclame pas qu’on lui élève un monument à sa gloire. Il souhaite juste ne pas revenir en arrière.

ce qui provoque l'absence de valeurs fédératrices dans un projet viable.

Justement! Le socialisme n’est viable ni socialement ni économiquement. La seule chose que le socialisme a apportée aux pauvres est de leur avoir procuré énormément de compagnies.

Certes, si ces valeurs républicaines sont parfois défendues honnêtement, mais dans de rares cas (égalitarisme, justice sociale, etc...), elles sont désinvesties politiquement et s'inscrivent désormais en deça du principe de réalité (mondialisation),

Eh oui! Que voulez-vous! Grâce à la mondialisation de l’information, les pauvres savent désormais qu’on peut s’affranchir d’une condition de pauvreté par l’enrichissement individuel, le travail rémunéré et non à l’intérieur de projets collectivismes nationaux si chers aux « socialeux ».

d'où le terme d'aliénation spirituelle humaniste, dont la seule défense réactionnaire est la culpabilisation, fondée sur l'appel aux bons sentiments, la dénonciation de la corruption des élites. L'opprobre et l'insulte pour seul argument politique.

Tout socialiste convaincu dira que c’est toujours la faute des autres. Jamais il ne remet en cause son acte de foi : un pour tous et tous pareils.

Tout ce qui entrave l'individu dans son expansivité naturelle est vécu comme une violence qui en freine l'épanouissement. Ce même épanouissement associé par les même personnes à la hauteur du salaire gagné, et donc à l'argent. Les pauvres ne veulent plus la justice ou l'égalité, mais seulement gagner plus d'argent. Le troisième terme de notre socle républicain (liberté, égalité, fraternité) n'offre plus aucun contenu, ce qui rend impossible de se fédérer dans une affirmation positive, et le socialisme condamné à l'opposition systématique sans projet porteur. Il y a un amalgame absurde et propre à notre époque entre autorité et autoritarisme, liberté et libertarisme, communauté et communautarisme.

Pure abstraction de l’esprit. Très loin de l’univers quotidien de celles et ceux qui en arrachent.

Certes, les seigneurs de la finance devraient être détrônés, mais la libre circulation des capitaux mondiaux rend le changement possible uniquement à l'échelle mondiale,

Faux. Tout pays souverain peut et doit dans le politique distribuer la richesse collective, le PIB national, sans renier les principes de l’enrichissement individuel.

ce qui reconnaissons-le, est utopique, ne serait-ce qu'en raison du développement fulgurant de la Chine qui en plein essor, n'a aucune raison de renier le capitalisme qui l'enrichit. Ajoutons que la télévision, instrument diabolique lorsqu'il se met au service du pouvoir, ne saurait accorder la présence d'antenne qu'à un politicien suffisamment soutenu par les capitaux pour en être tributaire, et la fibre affective sur laquelle tablent les mises en scène bien travaillées empêche le recul, la réflexion, et l'intérêt pour les idées en tant que telles. Comme en témoigne la multiplication sur internet des "buzz" ou autres "clash" qu'on retrouve facilement, fruits d'une éducation faite par TF1, sans la conscience véritable des enjeux profonds.

Au contraire. La télé, internet, les médias sociaux, les blogues ont permis l’émergence de la dissidence, la démocratisation des opinions divergentes, la création d’auditoires sensibilisés aux enjeux économiques et sociaux. En ce sens, ils ont un rôle éducatif et enrichissent les débats. Une critique constructive ne peut se faire sans contre-pouvoir, sans d’abord connaître, analyser l’information qui circule librement.

Pourtant, il s'agit de sauver le monde de l'auto-destruction et de l'esclavage où nous sommes conduits tout droit.

De quel esclavage parlez-vous?

Le changement porté par un réveil général (mais encore faut-il élever la conscience citoyenne jusqu'à la conscience mondiale), planétaire, ou ne sera pas (Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas.)

C’est la charrue devant les bœufs. Avant de « conscientiser » les masses, il faut d’abord qu’elles s’affranchissent de la misère. Avez-vous déjà essayé de prêcher à un ventre creux? C’est plus que pénible avec un seul. Imaginez avec des centaines de millions!

Une façon efficace serait de remettre au goût du jour les religions monothéistes en favorisant le dialogue inter-religieux, ou encore d'enseigner une certaine forme de spiritualité laïque. Nous aurons dans tous les cas un fort retour à la religion et au sacré si nous voulons survivre.

Rien de tel pour détourner un esprit critique que de créer, favoriser, construire, une voie de garage. La religion, le discours religieux, est l’outil tout désigné.

La religion, le sacré, est un discours qui devrait se manifester en sourdine. Un sujet mêlant convictions personnelles, constructions mentales, croyance ou foi, réservé aux seuls intéressés à l’intérieur d’un cercle de convertis à la chose. Je n’ai rien contre qu’une telle manifestation puisse se faire entre gens pour qui le phénomène est important dans leurs vies. Mais de là à vouloir l’imposer sur la place publique! Ce n’est ni le lieu ni le moment pour discuter avec son Dieu.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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Complètement d'accord sur le constat.

Mais pas du tout sur la conclusion, la solution proposée d'un "fort retour à la religion et au sacré".

Certe la révolution spirituelle, idéologique, est indispensable.

Mais, mis à part l'humanisme, je n'en vois aucune de légitime ou souhaitable : c'est donc dans cet humanisme, même s'il est mis à mal, que se trouve notre salut.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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La mondialisation de l’économie couplée au libre marché a permis l’affranchissement de plus d’un demi-milliard d’individus du statut de pauvreté à celui de classe moyenne au cours des 30 dernières années.

Mais a créé, entretenu et renforcé considérablement, dans le même temps, une misère et une exploitation nécessaire à son fonctionnement. De plus, sa logique nécessite également un abaissement régulier du niveau de vie de sa classe moyenne, qu'il s'agisse de protection, de qualité de consommation, ... bref de tout ce qui ne tend pas à l'accroissement de la productivité et du rendement.

Exact. Où est le problème? Vous êtes contre la promotion sociale? Contre l’élévation du niveau de vie.

Pas si elle ne concerne que ceux qui ont réussi à se hisser sur les innombrables épaules en dessous.

Vous en connaissez vous des individus, des peuples qui se sont affranchis de la misère uniquement par solidarité entre eux?

Nous. A la misère s'oppose les avancées sociales, le niveau de vie, de santé, de confort de vie, d'éducation, d'enrichissement intellectuel, de justice ... toutes ces avancées sont le résultat de lutte solidaire, et toutes prennent appui sur une démarche idéologique de société solidaire.

A l'inverse, le marché ne se préoccupe de personne, n'a pas pour but de rendre moins miséreux les populations si cela ne sert pas son intérêt. Il a juste à ménager plus ou moins quelques groupes d'individus suffisamment pour pouvoir obtenir la consommation juste nécessaire à son fonctionnement, et peut tout à fait exploiter la grande majorité. Ce système permet à certains de se positionner sur certains engrenages où ils pourront profiter plus ou moins de la mécanique .... et se retrouver sur certains engrenages nécessite évidemment un individualisme à toute épreuve.

Un pauvre qui quitte la misère ne réclame pas qu’on lui élève un monument à sa gloire. Il souhaite juste ne pas revenir en arrière.

Mais, pour la majorité dans notre pays, notre société revient justement en arrière.

Et en dehors de nos frontières, notre système promet justement à la quasi majorité des individus une misère nécessaire pour son fonctionnement.

Justement! Le socialisme n’est viable ni socialement ni économiquement. La seule chose que le socialisme a apportée aux pauvres est de leur avoir procuré énormément de compagnies.

Socialisme ? Communisme ? Stalinisme ?

Ensuite, le système actuel est forcément le plus viable "économiquement", car c'est lui qui fixe ces critères économiques de viabilité.

Mais il n'est pas du tout viable socialement, et il n'est par nature ni moral, ni juste, ni au service de l'humanité (ces valeurs n'entrent pas du tout en compte dans sa définition).

Eh oui! Que voulez-vous! Grâce à la mondialisation de l’information, les pauvres savent désormais qu’on peut s’affranchir d’une condition de pauvreté par l’enrichissement individuel, le travail rémunéré et non à l’intérieur de projets collectivismes nationaux si chers aux « socialeux ».

Sans parler de "projets collectivistes", il s'agit simplement de s'intéresser à la république, à des règles simples de respect des individus, des hommes.

Mais, en effet, notre système s'affranchirait bien de ces contraintes.

Sinon, l'enrichissement individuel n'est à la portée que de quelques uns, le travail décemment rémunéré pour tous n'est bien évidemment pas du tout compatible avec notre système. La preuve à notre échelle, la volonté omniprésente d'une baisse de la rémunération, sous toutes ses formes, pour la plus grande majorité.

Tout socialiste convaincu dira que c’est toujours la faute des autres. Jamais il ne remet en cause son acte de foi : un pour tous et tous pareils.

Ce n'est pas la faute des autres.

Simplement, il ne faut pas attendre justice, moral et respect de l'homme d'un système qui, en plus de ne pas être basé sur ces valeurs, s'y oppose pour augmenter son efficacité.

Faux. Tout pays souverain peut et doit dans le politique distribuer la richesse collective, le PIB national, sans renier les principes de l’enrichissement individuel.

Tout le monde s'accorde pourtant à affirmer l'inverse. Et la médiocrité des programmes, l'absence justement de fibres "socialeuse" chez les représentants du plus grand parti de gauche en France, l'atténuation des lignes entre la droite modéré et la gauche qui glisse irrémédiablement vers cette notion de "réalisme" très bien décrite par Quasi-Modo, ... tout cela n'en est que la plus simple expression.

Au contraire. La télé, internet, les médias sociaux, les blogues ont permis l’émergence de la dissidence, la démocratisation des opinions divergentes, la création d’auditoires sensibilisés aux enjeux économiques et sociaux. En ce sens, ils ont un rôle éducatif et enrichissent les débats. Une critique constructive ne peut se faire sans contre-pouvoir, sans d’abord connaître, analyser l’information qui circule librement.

C'est l'inverse depuis plusieurs années.

Car les médias subissent eux-aussi les règles du système, et leur intérêt n'est pas tant d'éduquer que de faire du chiffre, de vendre, d'uniformiser pour produire plus efficacement du contenu. L'analyse, la réflexion, la complexité ont bien moins d'intérêt que la caricature, la mise en scène ou le spectaculaire, plus simple à mettre en place et permettant une attractivité bien plus large et intense.

Les médias ne sont plus des organes de communication ou d'information, mais sont tombés dans le marketing, ou la communication telle que le monde de l'entreprise l'entend : non plus l'échange, neutre, désintéressé et sans arrière-pensée de contenu ou de faits, mais la transmission d'une idéologie subjective, déformée et biaisée, calibrée et formatée, escomptant un résultat bien précis pour répondre à certains desseins.

De quel esclavage parlez-vous?

L'esclavage à l'échelle mondiale. Et bien évidemment, de l'exploitation de la majorité pour répondre au système.

Un système dans lequel, par exemple, l'intérêt premier d'un producteur de bien de consommation matériel consiste à dévaluer sa qualité de fabrication afin d'être certains de ne pas asphyxier son marché. Vendre de la merde pour être sûr de vendre demain.

Ou qui consiste, encore, à surévaluer le prix d'un produit ou d'un service (en introduisant concept creux et autres vacuités intellectuelles) au détriment du consommateur, simplement pour s'enrichir davantage.

C’est la charrue devant les bœufs. Avant de « conscientiser » les masses, il faut d’abord qu’elles s’affranchissent de la misère. Avez-vous déjà essayé de prêcher à un ventre creux? C’est plus que pénible avec un seul. Imaginez avec des centaines de millions!

Sauf si la prise de conscience est nécessaire à l'affranchissement de la misère.

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Membre, Posté(e)
cheezweez Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A la misère s'oppose les avancées sociales, le niveau de vie, de santé, de confort de vie, d'éducation, d'enrichissement intellectuel, de justice ...

Et d’où viennent toutes ces avancées? Du socialisme? D’où proviennent les fonds pour l’éducation, la santé, le confort au quotidien, les pompes à eau au Sahel, les dispensaires dans la brousse, les écoles de campagnes, l’électrification rurale?

toutes ces avancées sont le résultat de lutte solidaire, et toutes prennent appui sur une démarche idéologique de société solidaire.

Vous voulez mon opinion sur ce qu’en font les millions de miséreux dans le monde de votre « démarche idéologique et solidaire »? Ils s’en torchent le derrière de votre pédagogie de pseudo révolutionnaires en mal d’auditoires. Ce que veulent les pauvres c’est des emplois, un toit, de la soupe dans leurs gamelles.

Sauf si la prise de conscience est nécessaire à l'affranchissement de la misère.

La belle affaire! Vous prenez les pauvres pour des demeurés ou quoi!

Les demi-vérités du socialisme, diffusées par des demi-imbéciles lobotomisés, ont toujours promis mer et monde à un auditoire déjà vulnérable.

En face d’un individu possédant une belle et grande maison le socialiste dira : « il est immoral de posséder autant de richesse chez une même personne ».

Le capitaliste répondra : « tous devraient posséder une pareille maison ».

Un système dans lequel, par exemple, l'intérêt premier d'un producteur de bien de consommation matériel consiste à dévaluer sa qualité de fabrication afin d'être certains de ne pas asphyxier son marché. Vendre de la merde pour être sûr de vendre demain.

Doux rêveur et piètre comptable. Du n’importe quoi!

Prenons l’exemple d’un fabricant de tapettes à mouche. Qu’elle est son plan d’affaires? Éliminer les mouches de la planète? Non (plus de mouches, plus besoin de tapette à mouche). Il veut battre la concurrence en offrant un produit de meilleure qualité et à moindre coût. Le consommateur lambda y trouvera son compte. Notre homme d’affaires également. Et vous croyez que cet homme va ruiner un marché durement conquis en diminuant la qualité de son produit? En l’inondant de camelote qui était autrefois l’apanage d’une concurrence difficilement tassée?

De l’intérieur, le capitalisme nettoie et élimine les mauvais plans d’affaires, les mauvaises décisions stratégiques, les erreurs d’études de marché. Les banques n’aiment guère les « loosers ». Vous vous êtes trompé? Il va falloir refaire vos devoirs.

Chez les « socialeux » il en va tout autrement. Je me suis trompé? Je fabrique et vends de la camelote? Mon marché s’effrite? La concurrence me colle au cul? Pas pôôôblème! Je demande, que dis-je, j’exige au nom du bien national une subvention de l’État providence.

J’ai un cousin qui fabrique des trépans diamantés pour le forage minier et sismique. Il a créé de la richesse autour de lui en embauchant 150 travailleurs, en mettant en place des bureaux de vente dans une trentaine de pays. Des emplois ici au Canada et ailleurs dans le monde. Son plan d’affaires est fort simple : « de l’or ou d’autres métaux, je m’en fou qu’ils en trouvent. Ce que je veux c’est qu’ils en cherchent encore et encore. Parce qu’un client qui a trouvé un filon quelconque, dans l'immédiat c’est un client de perdu. »

Avant de la distribuer la richesse, il faut d’abord la créer.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Doux rêveur et piètre comptable. Du n’importe quoi!

Prenons l’exemple d’un fabricant de tapettes à mouche. Qu’elle est son plan d’affaires? Éliminer les mouches de la planète? Non (plus de mouches, plus besoin de tapette à mouche). Il veut battre la concurrence en offrant un produit de meilleure qualité et à moindre coût. Le consommateur lambda y trouvera son compte. Notre homme d’affaires également. Et vous croyez que cet homme va ruiner un marché durement conquis en diminuant la qualité de son produit? En l’inondant de camelote qui était autrefois l’apanage d’une concurrence difficilement tassée?

Vous croyez encore dans cette utopie ?

Alors que nombre de marchés sont biaisés, les différents acteurs se mettant d'accord officieusement sur les prix ?

Et l'obsolescence programmée, vous connaissez ?

Alors que toutes nos productions agroalimentaires tendent vers plus de rendement et moins de qualité ?

Le schéma de la soi-disante concurrence pour favoriser le consommateur est un rêve du passé.

Aujourd'hui on a compris que l'on pouvait baratiner, mentir, "vendre" au consommateur, et que l'on pouvait s'aligner sur le marché, vers le bas. Le "potable" devient désormais du produit de luxe, pour un tout autre marché, une tout autre clientèle.

La hiérarchie des prix de de la qualité se calquent exactement sur le découpage social que l'on fait des individus.

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cheezweez Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
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Bof! Moi vous savez, les théoriciens du Grand Complot planétaire, du Catastrophisme attendu sinon souhaité, de la fin du monde en 2012, du « fonçage droit dans le mur » si cher aux propagandistes tous azimuts, du triangle des Bermudes, de la prochaine visite des Martiens, de la présence de l’Antéchrist… ils m’éblouissent tous de leurs clairvoyances et lumières.

Alors que nombre de marchés sont biaisés, les différents acteurs se mettant d'accord officieusement sur les prix ?

Et l'obsolescence programmée, vous connaissez ?

Ainsi donc, Hermès serait de connivence avec Castorama pour mettre la main sur le marché des sacs à main haut de gamme chez les peuplades de Sibérie.

La hiérarchie des prix de de la qualité se calquent exactement sur le découpage social que l'on fait des individus.

Oui et alors? Le découpage se fait sur le type de produit offert auprès d’une clientèle visée et spécifique. Rolle Royce ne fabrique pas en vue d’inonder le marché des faubourgs de Jakarta. Il est où le problème?

Plus vous avez de choix, plus vous avez d’informations, plus vous pouvez faire un choix éclairé parmi les biens offerts. Vous assumez votre libre arbitre. Rien ni personne ne vous oblige à vous procurer un bien ou produit que vous ne voulez pas, que vous ne souhaitez pas acheter.

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Membre, Posté(e)
rjv Membre 231 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bof! Moi vous savez, les théoriciens du Grand Complot planétaire, du Catastrophisme attendu sinon souhaité, de la fin du monde en 2012, du « fonçage droit dans le mur » si cher aux propagandistes tous azimuts, du triangle des Bermudes, de la prochaine visite des Martiens, de la présence de l’Antéchrist… ils m’éblouissent tous de leurs clairvoyances et lumières.

Alors que nombre de marchés sont biaisés, les différents acteurs se mettant d'accord officieusement sur les prix ?

Et l'obsolescence programmée, vous connaissez ?

Ainsi donc, Hermès serait de connivence avec Castorama pour mettre la main sur le marché des sacs à main haut de gamme chez les peuplades de Sibérie.

La hiérarchie des prix de de la qualité se calquent exactement sur le découpage social que l'on fait des individus.

Oui et alors? Le découpage se fait sur le type de produit offert auprès d’une clientèle visée et spécifique. Rolle Royce ne fabrique pas en vue d’inonder le marché des faubourgs de Jakarta. Il est où le problème?

Plus vous avez de choix, plus vous avez d’informations, plus vous pouvez faire un choix éclairé parmi les biens offerts. Vous assumez votre libre arbitre. Rien ni personne ne vous oblige à vous procurer un bien ou produit que vous ne voulez pas, que vous ne souhaitez pas acheter.

C'est ce que nous explique la République être homme et Citoyen être libre de faire de bons et de mauvais choix et de les assumer, bien sûr... L'on s'aperçoit, mais peut-il en être autrement, qu'il est bien difficile d'assumer les mauvais choix, depuis des siècles nous butons sur cette difficulté et nous essayons, enfin les idéologies du bonheur promis et jamais vu, d'amortir les conséquences des mauvais choix non assumés par un paquet d'individus qui ont compris qu'il est plus facile de prendre aux autres et de voter pour le parti qui donnera sans contre-partie...

Le socialisme est mort!!?? Mais a-t-il jamais exister...

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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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La mondialisation de l’économie couplée au libre marché a permis l’affranchissement de plus d’un demi-milliard d’individus du statut de pauvreté à celui de classe moyenne au cours des 30 dernières années.

Que souhaitez-vous? Qu’ils réintègrent la pauvreté par solidarité?

Moi je dis : un pauvre de moins c’est un individu libre de plus dans une société. Libre d’assumer ses nouveaux choix.

J'y crois pas. Vous croyez vraiment encore à l'idée des marchés auto-régulés et travaillant pour la satisfaction générale? Jeudi noir dont nous ne nous sommes remis que grâce à la seconde guerre mondiale? La crise économique, la titrisation, des milliers d'américains à la rue, ça ne vous rappelle rien? Ne parlons pas du chômage de masse que provoque cette même crise.

Le cercle vertueux de la croissance à ses limites (et nous en sommes sortis depuis longtemps) ; au bout d'un moment, les actionnaires font alliance et n'investissent plus que dans les affaires juteuses, rendant les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres.. Que dire de la communauté noire, la plus pauvre des Etats-Unis (pays partisan d'un ultra individualisme et un ultra-libéralisme sans bornes) dont l'espérance de vie est de 40 ans?

Rappelons sinon ne serait-ce que les impératifs écologiques en face desquels nous sommes.

Exact. Où est le problème? Vous êtes contre la promotion sociale? Contre l’élévation du niveau de vie. Vous en connaissez vous des individus, des peuples qui se sont affranchis de la misère uniquement par solidarité entre eux?

Non pas contre la promotion sociale, mais celle-ci permet l'espoir individuel de réussir à faire fortune au détriment des autres. C'est l'ultra-libéralisme couplé au capitalisme qui provoque la misère.

Certes, si ces valeurs républicaines sont parfois défendues honnêtement, mais dans de rares cas (égalitarisme, justice sociale, etc...), elles sont désinvesties politiquement et s'inscrivent désormais en deça du principe de réalité (mondialisation),

Eh oui! Que voulez-vous! Grâce à la mondialisation de l’information, les pauvres savent désormais qu’on peut s’affranchir d’une condition de pauvreté par l’enrichissement individuel, le travail rémunéré et non à l’intérieur de projets collectivismes nationaux si chers aux « socialeux ».

Vous plaisantez ou quoi? C'est sûr, surtout depuis la crise de 2008 permettant aux patrons de peser sur les salaires à la baisse ; si tu n'es pas satisfait (si tu es syndicaliste par exemple) dégage, il y en a 50 autres qui font le pied de grue devant la porte.

Ce qui provoque une idéologie de type "Get rich or die trying!" et une absence de valeurs, donc de fraternité. Le prolétariat est mort.

d'où le terme d'aliénation spirituelle humaniste, dont la seule défense réactionnaire est la culpabilisation, fondée sur l'appel aux bons sentiments, la dénonciation de la corruption des élites. L'opprobre et l'insulte pour seul argument politique.

Tout socialiste convaincu dira que c’est toujours la faute des autres. Jamais il ne remet en cause son acte de foi : un pour tous et tous pareils.

Si vous le dites... mais le socialisme n'est plus viable.

Tout ce qui entrave l'individu dans son expansivité naturelle est vécu comme une violence qui en freine l'épanouissement. Ce même épanouissement associé par les même personnes à la hauteur du salaire gagné, et donc à l'argent. Les pauvres ne veulent plus la justice ou l'égalité, mais seulement gagner plus d'argent. Le troisième terme de notre socle républicain (liberté, égalité, fraternité) n'offre plus aucun contenu, ce qui rend impossible de se fédérer dans une affirmation positive, et le socialisme condamné à l'opposition systématique sans projet porteur. Il y a un amalgame absurde et propre à notre époque entre autorité et autoritarisme, liberté et libertarisme, communauté et communautarisme.

Pure abstraction de l’esprit. Très loin de l’univers quotidien de celles et ceux qui en arrachent.

Bien au contraire, c'est pour cela qu'il n'y a plus de valeurs et que tout est considéré comme un dû, qu'il n'y a plus que la revendication de droits individuels ou communautaires, sans plus la volonté de faire son devoir envers autrui. Il n'y a qu'à voir les nouvelles règles dans l'éducation : faire éclore l'enfant. Cela signifie que l'humanisme n'est plus à conquérir dans l'internalisation de certains interdits sociaux, mais qu'il suffit d'être humain pour exiger le respect sans condition de ce que nous sommes, un monde où le mot "justice" n'a presque plus aucun sens. Tout se vaudrait dans un relativisme chaotique de la lutte sans fin des égos surdimensionnés, à la recherche de l'idéal du "self-made-man".

Certes, les seigneurs de la finance devraient être détrônés, mais la libre circulation des capitaux mondiaux rend le changement possible uniquement à l'échelle mondiale,

Faux. Tout pays souverain peut et doit dans le politique distribuer la richesse collective, le PIB national, sans renier les principes de l’enrichissement individuel.

Vous savez ce que les riches en font du concept de fraternité? Décidément, nous ne vivons pas dans le même monde.

Pourtant, il s'agit de sauver le monde de l'auto-destruction et de l'esclavage où nous sommes conduits tout droit.

De quel esclavage parlez-vous?

La gouvernance mondiale de multinationales ayant le monopole. Monsanto est un très bon exemple, très inquiétant. Mais pensons également au totalitarisme dénoncé par Tocqueville : Tocqueville - despotisme démocratique

Un monde où il suffirait de naître pour être condamné à vivre dans un ghetto et être exploité jusqu'à la corde. Pensons aux contrats de travail chinois dans lesquels il est stipulé de ne pas se suicider par exemple.

Le changement porté par un réveil général (mais encore faut-il élever la conscience citoyenne jusqu'à la conscience mondiale), planétaire, ou ne sera pas (Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas.)

C’est la charrue devant les bœufs. Avant de « conscientiser » les masses, il faut d’abord qu’elles s’affranchissent de la misère. Avez-vous déjà essayé de prêcher à un ventre creux? C’est plus que pénible avec un seul. Imaginez avec des centaines de millions!

Il suffirait de changer le paradigme éducatif.

Une façon efficace serait de remettre au goût du jour les religions monothéistes en favorisant le dialogue inter-religieux, ou encore d'enseigner une certaine forme de spiritualité laïque. Nous aurons dans tous les cas un fort retour à la religion et au sacré si nous voulons survivre.

Rien de tel pour détourner un esprit critique que de créer, favoriser, construire, une voie de garage. La religion, le discours religieux, est l’outil tout désigné.

La religion, le sacré, est un discours qui devrait se manifester en sourdine. Un sujet mêlant convictions personnelles, constructions mentales, croyance ou foi, réservé aux seuls intéressés à l’intérieur d’un cercle de convertis à la chose. Je n’ai rien contre qu’une telle manifestation puisse se faire entre gens pour qui le phénomène est important dans leurs vies. Mais de là à vouloir l’imposer sur la place publique! Ce n’est ni le lieu ni le moment pour discuter avec son Dieu.

Vision tout à fait partiale.

toutes ces avancées sont le résultat de lutte solidaire, et toutes prennent appui sur une démarche idéologique de société solidaire.

Vous voulez mon opinion sur ce qu’en font les millions de miséreux dans le monde de votre « démarche idéologique et solidaire »? Ils s’en torchent le derrière de votre pédagogie de pseudo révolutionnaires en mal d’auditoires. Ce que veulent les pauvres c’est des emplois, un toit, de la soupe dans leurs gamelles.

Les gens pauvres ont toujours été plus sensibles à la religion et la spiritualité que les autres. C'est la course effrénée à la consommation qui provoque un appel d'air spirituel et focalise les esprits sur l'avoir au détriment de l'être.

Avant de la distribuer la richesse, il faut d’abord la créer.

Renversement de la cause et de l'effet ; et d'où viendrait l'argent de la redistribution si l'économie ne tourne plus?

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Membre, 45ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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ça fait des années qu'on nous dit que le socialisme st mort, mais il est toujours là.

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Membre, Posté(e)
cheezweez Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
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J'y crois pas. Vous croyez vraiment encore à l'idée des marchés auto-régulés et travaillant pour la satisfaction générale?

Non. Je crois à des marchés autorégulés se satisfaisant pour eux-mêmes d’abord. Satisfaisant sa clientèle, ses actionnaires, ses fournisseurs, ses banquiers. Qu’est-ce que j’en aurais à foutre moi des quidams ne voulant point acheter ce que je fabrique? Faudrait qu’en plus je fasse leurs bonheurs matériels ou spirituels? Quoi d’autre encore? Vous pourvoyez à la satisfaction de la France tout entière vous?

Une entreprise commerciale n’est pas une œuvre de bienfaisance, une mission philanthropique.

Petite caricature du socialisme : un mendiant quémande l’aumône à un passant. Il se trouve que ce passant est un socialiste. Certainement Monsieur que je vais vous aider qu’il se dit. Et notre socialisme pige dans les poches des autres passants et remet au mendiant ce qu’il a volé. Notre socialiste passe pour un bienfaiteur de l’humanité. Chérie, aujourd’hui j’ai aidé un démuni!

La crise économique, la titrisation, des milliers d'Américains à la rue, ça ne vous rappelle rien? Ne parlons pas du chômage de masse que provoque cette même crise.

Vous ignorez totalement les causes réelles de la dernière crise financière. Une crise crée de toutes pièces par l’intervention « socialisante » de deux gouvernements républicains aux É.-U. Le tout a débuté sous le mandat de Bill Clinton et c’est poursuivi sous Barack Obama. L’État fédéral a légiféré pour forcer les banques à prêter à des individus insolvables. Pourquoi? Un rêve utopique, une vision électoralisme à court terme, de l’interventionnisme étatique défiant toute logique comptable, l’accès instantané à la propriété pour une tranche pauvre de la société américaine. Les banques eurent beaux jeux ; les prêts étant garantis par deux monstres bureaucratiques issus tout droits de la Fed, Freddy Mac et Fanny Mae. Et puis arriva Obama en changeant les règles du jeu; on va renflouer les banques mais ces dernières hériteront du parc de maisons saisies pour défaut de paiement. Avant Obama c’était Freddy et Fannie qui soutenaient ces risques de défauts de paiements. En fait, c’était toute la société américaine, riches comme pauvres, via les impôts.

Non pas contre la promotion sociale, mais celle-ci permet l'espoir individuel de réussir à faire fortune au détriment des autres.

Certaines fortunes surement (dictatures, gouvernements corrompus, socialistes despotes ou tortionnaires), mais pas la vaste majorité de celles exerçant dans les économies de libre marché. La plupart des grandes fortunes des économies libérales ont créé plus de richesse autour d’elles qu’elles en ont engrangée pour elles-mêmes.

La fortune de Bill Gates est évaluée à 67 milliards de dollars. Pour en arriver là il en aura distribué autour de lui 20 fois plus en salaires versés, en plus value chez ses actionnaires, en achat chez les fournisseurs, en dons à des hôpitaux, des écoles, des universités. Même chose chez Walt Disney, Rockefeller, Warren Buffet, Guy Laliberté (Cirque du Soleil). Des exemples parmi des centaines.

Vous savez ce que les riches en font du concept de fraternité? Décidément, nous ne vivons pas dans le même monde.

Cessez avec votre morale à deux sous la tonne! Racontez-moi plutôt vos récents gestes de fraternité envers les inondés au Myanmar, les populations déplacées au Soudan, les rescapés de Fukushima.

Les gens pauvres ont toujours été plus sensibles à la religion et la spiritualité que les autres.

Sensibles non. Conditionnés oui. Quand on vous martèle en tête que votre bonheur est ailleurs que sur Terre, que votre rédemption passe par les discours de gens tels que :

Thomas d’Aquin a vécu son enfance dans un château, au sein d’une riche famille Italienne et a fait ses études théologiques en toute quiétude, loin des soucis matériels. Mahomet est né dans un milieu marchand. Tenzin Gyatso avait 2 ans quand il fut désigné comme futur 14e dalaï-lama. Entouré d’une cohorte de serviteurs et de domestiques dès sa 6e année, il fut toute sa vie à l’abri des soucis quotidiens. Bouda Sakyamouni était prince-héritier d’un petit royaume indien. Un chapelet de mains tendues pourvoira la majeure partie de sa vie. Un astucieux système, une assurance pour subvenir à ses besoins vitaux.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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Bof! Moi vous savez, les théoriciens du Grand Complot planétaire

Qui a parlé de grand complot planétaire ??

Vous semblez penser avec naïveté que les entreprises ouvrent pour le bien du consommateur, que la concurrence est forcément au service de l'amélioration de la qualité ... tout cela uniquement par une idéologie un rien utopiste.

La réalité, c'est que le véritable intérêt des entreprises, et des actionnaires, c'est de faire du pognon. Point.

Si cela passe par enfumer le consommateur, baisser la qualité, prévoir par avance la défectuosité de ses produits ou encore passer par des deals plus ou moins officieux afin de se partager le gâteau, pourquoi s'en priver ?

Il est simpliste de vouloir refuser cet aspect des choses en pensant que l'on fantasme sur un soi disant complot planétaire alors qu'il s'agit juste d'observer les conséquences logique d'un système qui, encore une fois, n'a absolument pas pour but premier (ni secondaire) de satisfaire honnêtement ou moralement le consommateur (surtout lorsque le consommateur est le même à être exploité par le système).

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Invité merle
Invités, Posté(e)
Invité merle
Invité merle Invités 0 message
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un exemple pour illustrer

l'europe a condamné des fabricants de lessive au motif qu'ils se sont entendus pour diminuer la dose de lessive par paquet sans baisser les prix....

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Membre, 64ans Posté(e)
pilgrim Membre 1 003 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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ça fait des années qu'on nous dit que le socialisme st mort, mais il est toujours là.

François Mitterrand l'a tué et ce n'est pas avec une Martine Aubry ou DSK que le socialisme va ressucité.

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Membre, Posté(e)
rjv Membre 231 messages
Baby Forumeur‚
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Je cherche, je cherche, j'ai beau chercher et rechercher sur tout le globe les seules dictatures qui persistent: les régimes politiques socialistes et religieux...

Nos socialistes accepteront-ils d'avoir tort et de s'effacer malgré leurs échecs ou feront -ils comme tous les socialismes, persister par tous les moyens plutôt que de perdre la face, et les privilèges qu'ils se seront octroyés, ne laissant que quelques miettes au peuple soumis par le joug socialo-militaro-policier.

socialisme mort car inutile et inopérant;

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Je ne sais pas comment on peut tomber dans des insinuations qui feraient mettre le PS français dans le même sac que le USDP birman. Il faut tout de même en tenir une sacrée couche.

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Membre, Posté(e)
cheezweez Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous semblez penser avec naïveté que les entreprises ouvrent pour le bien du consommateur,

Vos lubies ne sont pas les miennes. Les consommateurs sont, pour la plupart des entreprises, leurs raisons d’être. C’est le consommateur qui fait et défait les entreprises. La vie ou la mort des entreprises, c’est moi, c’est vous qui la détenez entre vos mains. Que cela vous plaise ou non.

que la concurrence est forcément au service de l'amélioration de la qualité ... tout cela uniquement par une idéologie un rien utopiste.

Exactement. Sans concurrence une entreprise périclite. Il ne se fait plus de recherche et développement, d’améliorations du produit, de production à un coût moindre pour plus de qualités. Rappelez-vous votre tout premier portable, votre première télé, votre première auto. S’il n’y avait pas de concurrence qu’auriez-vous comme choix et comme prix aujourd’hui?

La réalité, c'est que le véritable intérêt des entreprises, et des actionnaires, c'est de faire du pognon. Point.

Et alors? En quoi cela vous dérange-t-il? C’est illégal de faire du pognon? C’est immoral d’en faire? Vous travaillez? Si oui on vous paie avec des cacahouètes ou avec du pognon? Votre poissonnier, il accepte les cacahouètes comme mode de paiement? Vous faites quoi du pognon que vous gagnez? Par solidarité vous le redistribuez à Pierre, Jean, Jacques? Vous le reversez à des ONG, à des causes humanitaires? Allez, étalez-moi votre grandeur d’âme, votre humaniste qu’on rigole un peu! 40 % de mon budget annuel provient de placements boursiers, l’autre 60 % d’un travail rémunéré. Être actionnaires c’est un travail comme un autre.

Si cela passe par enfumer le consommateur, baisser la qualité, prévoir par avance la défectuosité de ses produits ou encore passer par des deals plus ou moins officieux afin de se partager le gâteau, pourquoi s'en priver ?

Vous prenez les consommateurs pour des imbéciles heureux et vous les méprisez. Des gens incapables de discerner ce qui est bien ou non pour eux.

Il est simpliste de vouloir refuser cet aspect des choses en pensant que l'on fantasme sur un soi disant complot planétaire alors qu'il s'agit juste d'observer les conséquences logique d'un système qui, encore une fois, n'a absolument pas pour but premier (ni secondaire) de satisfaire honnêtement ou moralement le consommateur (surtout lorsque le consommateur est le même à être exploité par le système).

Nous y revoilà! C’est toujours la faute des autres, du système, de la société, des méchants capitalistes, du Grand Complot ourdi contre le consommateur.

Et ça s’achète des ordis pour venir déblatérer sur des forums de discussions, et ça s’achète des portables pour faire mille et un bla-bla sur Twitter et Facebook. Et ça s’achète des télés plasma pour voir le dernier match de foot de son équipe préférée, regarder le dernier clip du dernier tube de son dernier idole. Et ça déblatère contre le nucléaire… tout en consumant de l’électricité produite par le nucléaire (70 % de la production française). Et ça vient nous faire la morale en plus! Foutaise de curé : ne faites pas ce que je fais, faites ce que je dis.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Non. Je crois à des marchés autorégulés se satisfaisant pour eux-mêmes d’abord. Satisfaisant sa clientèle, ses actionnaires, ses fournisseurs, ses banquiers. Qu’est-ce que j’en aurais à foutre moi des quidams ne voulant point acheter ce que je fabrique? Faudrait qu’en plus je fasse leurs bonheurs matériels ou spirituels? Quoi d’autre encore? Vous pourvoyez à la satisfaction de la France tout entière vous?

Une entreprise commerciale n’est pas une œuvre de bienfaisance, une mission philanthropique.

Petite caricature du socialisme : un mendiant quémande l’aumône à un passant. Il se trouve que ce passant est un socialiste. Certainement Monsieur que je vais vous aider qu’il se dit. Et notre socialisme pige dans les poches des autres passants et remet au mendiant ce qu’il a volé. Notre socialiste passe pour un bienfaiteur de l’humanité. Chérie, aujourd’hui j’ai aidé un démuni!

Je ne dis pas le contraire, ce type de raisonnement vient même appuyer ce dont je parlais. Cette réflexion toute "légitime" qu'elle puisse paraître est criminelle, et c'est à comprendre au sens le plus pragmatique du terme. Je ne dis pas que c'est de la faute des patrons ou des riches (d'ailleurs je ne le pense pas), mais c'est tout le système qui est à repenser, dans une économie de l'interdépendance. Mais au lieu de mettre cette interdépendance au service d'une prise de conscience (visant la qualité du niveau de vie, l'entraide, et abandonner l'accumulation sans fin du capital par exemple), elle est instrumentalisée pour faire le bonheur des plus riches et maintenir le carcan de la pauvreté autour du cou de certaines tranches de la population.

Vous ignorez totalement les causes réelles de la dernière crise financière. Une crise crée de toutes pièces par l’intervention « socialisante » de deux gouvernements républicains aux É.-U. Le tout a débuté sous le mandat de Bill Clinton et c’est poursuivi sous Barack Obama. L’État fédéral a légiféré pour forcer les banques à prêter à des individus insolvables. Pourquoi? Un rêve utopique, une vision électoralisme à court terme, de l’interventionnisme étatique défiant toute logique comptable, l’accès instantané à la propriété pour une tranche pauvre de la société américaine. Les banques eurent beaux jeux ; les prêts étant garantis par deux monstres bureaucratiques issus tout droits de la Fed, Freddy Mac et Fanny Mae. Et puis arriva Obama en changeant les règles du jeu; on va renflouer les banques mais ces dernières hériteront du parc de maisons saisies pour défaut de paiement. Avant Obama c’était Freddy et Fannie qui soutenaient ces risques de défauts de paiements. En fait, c’était toute la société américaine, riches comme pauvres, via les impôts.

Je remarque juste qu'on omet de parler de la titrisation et des arnaques pyramidales à la Madoff mais peu importe. Ce qu'il importe de voir c'est non seulement que ce sont les banques qui sont responsables, mais que même le socialisme est finalement à terme également au service du capital, qu'il le veuille ou non. Le seul intérêt de voter à gauche serait l'espoir de voir dilapider moins vite les structures sociales de solidarité, mais le processus de domination mondiale par le capital n'en sera que ralenti, non arrêté.

Certaines fortunes surement (dictatures, gouvernements corrompus, socialistes despotes ou tortionnaires), mais pas la vaste majorité de celles exerçant dans les économies de libre marché. La plupart des grandes fortunes des économies libérales ont créé plus de richesse autour d’elles qu’elles en ont engrangée pour elles-mêmes.

La fortune de Bill Gates est évaluée à 67 milliards de dollars. Pour en arriver là il en aura distribué autour de lui 20 fois plus en salaires versés, en plus value chez ses actionnaires, en achat chez les fournisseurs, en dons à des hôpitaux, des écoles, des universités. Même chose chez Walt Disney, Rockefeller, Warren Buffet, Guy Laliberté (Cirque du Soleil). Des exemples parmi des centaines.

Cessez avec votre morale à deux sous la tonne! Racontez-moi plutôt vos récents gestes de fraternité envers les inondés au Myanmar, les populations déplacées au Soudan, les rescapés de Fukushima.

C'est sûr que deux sous la tonne ça ne fait pas très rentable, je comprends que cela ne vous intéresse pas... :D

Dans une société juste, les plus forts devraient aider les plus faibles, mais ils ont dors et déjà choisi leur camp, et qui pourra les stopper, surtout à partir du moment où le système du pouvoir absolu des multinationales sera clos? Il est irresponsable de votre part d'ignorer volontairement les milliers de morts lentes et douloureuses qu'occasionne ce "splendide capitalisme libéral" auquel on s'accroche comme le trésor au fond de la caverne qui s'écroule. Ces même pauvres qu'on va finalement culpabiliser en prétendant qu'ils ont manqué de talent, de courage, de réactivité ou de chance, alors que tout le système est paradoxalement et précisément fait pour les maintenir dans la pauvreté!

En faisant miroiter l'opportunité d'une place ou d'une promotion, les patrons organisent des courses de mulets, postés sur les épaules du démuni, un petit contrat accroché sur la canne à pêche. Les riches ont besoin des pauvres, et ça leur fait mal de le reconnaître ; ils voudront juste bientôt leur assurer de quoi survivre, comme on maintient constamment un affamé à la limite de la malnutrition.

A l'échelle globale, ce système fonctionne exactement comme le loto ; entre le vendeur de rêve et l'arracheur de dents, les détenteurs de gros capitaux organisent le grand jeu de la concurrence internationale, et bien sûr ceux qui n'y arrivent pas seront laissés là, les ventres creux comme vous dites, et ils apprendront bientôt quel goût a le trottoir. Mais le macadam ne se mange pas. Les billets non plus.

Sensibles non. Conditionnés oui. Quand on vous martèle en tête que votre bonheur est ailleurs que sur Terre, que votre rédemption passe par les discours de gens tels que :

Thomas d’Aquin a vécu son enfance dans un château, au sein d’une riche famille Italienne et a fait ses études théologiques en toute quiétude, loin des soucis matériels. Mahomet est né dans un milieu marchand. Tenzin Gyatso avait 2 ans quand il fut désigné comme futur 14e dalaï-lama. Entouré d’une cohorte de serviteurs et de domestiques dès sa 6e année, il fut toute sa vie à l’abri des soucis quotidiens. Bouda Sakyamouni était prince-héritier d’un petit royaume indien. Un chapelet de mains tendues pourvoira la majeure partie de sa vie. Un astucieux système, une assurance pour subvenir à ses besoins vitaux.

Je ne vois pas en quoi cela tend vers le discrédit de la spiritualité qui franchement ne le mérite pas. Même les athées les plus obtus reconnaissent aujourd'hui qu'elle est un terrain à investir. C'est même en raison de ce capitalisme insensé, cette machine qui s'emballe et qu'on ne sait plus arrêter, que beaucoup de gens se tournent naturellement vers ce qui leur manque : l'être et non plus l'avoir. Le grand retour du jardin et l'intérêt pour la nature en témoigne. Le pourquoi et non plus seulement le comment.

Quoiqu'il en soit, l'Homme paiera le prix de ses errances ; c'est juste une conclusion logique. Avez-vous des enfants? Souhaitez-vous vraiment les voir grandir dans ce monde et dilapider les ressources naturelles jusqu'au bouquet final, la fameuse date de péremption de la Terre? Voulez-vous vraiment les voir évoluer dans une société de plus en plus violente, de plus en plus surveillée?

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Vos lubies ne sont pas les miennes. Les consommateurs sont, pour la plupart des entreprises, leurs raisons d’être. C’est le consommateur qui fait et défait les entreprises. La vie ou la mort des entreprises, c’est moi, c’est vous qui la détenez entre vos mains. Que cela vous plaise ou non.

Non, ils ne sont pas leur "raison d'être" (elles ne sont pas créées pour le consommateur au départ, mais avant tout pour ce qu'elles vont rapporter à l'entrepreneur ou aux investisseurs ). Le consommateur est certes nécessaire au fonctionnement de l'entreprise, mais il suffit juste de savoir comment l' "utiliser" pour fonctionner. C'est ainsi que la communication et le marketing sont devenues des secteurs phares des entreprises, afin de savoir comment vendre un produit ou un service en enfumant plus ou moins le consommateur. Je pense (j'espère) que tout le monde est plus au moins au courant de ça, non ?

Après, effectivement, ce n'est pas tout à fait la même chose pour le petit commerçant du coin que pour les multinationales. Pour les dernières, d'ailleurs, ce n'est pas tant le consommateur que la finance qui les font et les défont.

de production à un coût moindre pour plus de qualités.

Là, c'est vraiment naïf : fonctionner à moindre coût pour une qualité équivalente, serait déjà plus réaliste.

Mais, encore une fois, la solution consiste aussi à produire moins cher, pour une qualité que l'on pourra faire passer pour équivalente, même si elle ne l'est pas forcément.

Rappelez-vous votre tout premier portable, votre première télé, votre première auto. S’il n’y avait pas de concurrence qu’auriez-vous comme choix et comme prix aujourd’hui?

Et si l'aspect financier n'était pas prépondérant, quels pourraient être ces mêmes produits aujourd'hui ?

Encore une fois, je vous invite à vous pencher autour du thème de l'obsolescence programmée, par exemple en visionnant ce très bon reportage d'arte : Prêt à Jeter - http://www.youtube.c...h?v=iB8DbSE0Y90

Ensuite, pour juger de cette question sur les prix, encore faudrait-il pouvoir juger des marges réalisées par les entreprises : la concurrence abaisse t'elle réellement ces marges ? La production à moindre coup se répercute t'elle réellement sur le prix de vente au consommateur, ou permet-elle plutôt d'augmenter la marge en gardant un prix constant que le consommateur est déjà prêt à payer ?

La réalité, c'est que le véritable intérêt des entreprises, et des actionnaires, c'est de faire du pognon. Point.

Et alors? En quoi cela vous dérange-t-il? C’est illégal de faire du pognon? C’est immoral d’en faire?

Vous n'avez pas compris (voulu comprendre ?) le sens de ma remarque.

J'essaie de vous expliquer que le véritable intérêt des entreprises réside dans les bénéfices. Ca, et rien d'autre.

La moralité n'a pas sa place dans cette question, et encore moins le respect ou non du consommateur.

Bref, je mettais en avant cette naïveté qui consiste à croire que l'entreprise a pour but premier de servir le client. C'est complètement faux.

Une entreprise a pour but premier de SE servir du client. La nuance est d'importance.

Si oui on vous paie avec des cacahouètes ou avec du pognon?

C'est un autre sujet, mais notre système de rémunération du travail est tout aussi critiquable, et n'implique plus depuis longtemps morale ou mérite. Simplement l'opportunisme et l'exploitation, véritables valeurs de notre société.

Être actionnaires c’est un travail comme un autre.

C'est une rémunération, mais aucunement un travail, et en aucun cas comparable au fait de gagner un salaire contre un travail effectif.

C'est une dépréciation de l'activité humaine, du travail, que de juger cette comparaison opportune.

A ce compte, autant considérer le pari équestre ou le poker comme des travaux comme les autres ...

Vous prenez les consommateurs pour des imbéciles heureux et vous les méprisez. Des gens incapables de discerner ce qui est bien ou non pour eux.

Vous savez quoi ? J'en suis un de consommateur. Je serais bien mal placé pour mépriser l'ensemble des consommateurs laugh.gif

Et, comme beaucoup, je sais très bien que les marques, les entreprises se foutent de ma gueule, évidemment, ou que tout du moins mon intérêt n'est pas le premier de leur soucis, mais qu'il vont chercher à l'exploiter pour répondre au leur.

Comme beaucoup de consommateurs, j' "accepte" d'être exposé au matraquage publicitaire. On trouve normal d'être assailli, en regardant un film à la télé, de réclames hypocrites et auxquelles on ne croit évidemment pas (Là encore, j'espère que vous n'allez me dire que vous prenez pour argent comptant tout ce que racontent les marchands de lessive, vous n'êtes pas si crédule tout de même ??)

Bref, je ne méprise personne, mais cela ne m'interdit aucunement de trouver notre système absurde.

Le principe même de gober de la publicité à tous les étages renseigne sur la valeur donnée à la condition humaine dans notre société.

Il est simpliste de vouloir refuser cet aspect des choses en pensant que l'on fantasme sur un soi disant complot planétaire alors qu'il s'agit juste d'observer les conséquences logique d'un système qui, encore une fois, n'a absolument pas pour but premier (ni secondaire) de satisfaire honnêtement ou moralement le consommateur (surtout lorsque le consommateur est le même à être exploité par le système).

Nous y revoilà! C’est toujours la faute des autres, du système, de la société, des méchants capitalistes, du Grand Complot ourdi contre le consommateur.

Voilà, je me suis permis de rectifier votre résumé de ma position wink1.gif

En effet, notre système est critiquable. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, car il vous satisfait et vous ne voulez peut-être pas voir au delà.

Maintenant, étant curieux, j'aimerais bien je l'avoue que vous me démontriez que je me trompe en énonçant que le système [...] n'a absolument pas pour but premier (ni secondaire) de satisfaire honnêtement ou moralement le consommateur. ... alors que tout notre système est basé sur l'exploitation du consommateur, de moi, de vous, de nous.

Et ça s’achète des ordis pour venir déblatérer sur des forums de discussions, et ça s’achète des portables pour faire mille et un bla-bla sur Twitter et Facebook. Et ça s’achète des télés plasma pour voir le dernier match de foot de son équipe préférée, regarder le dernier clip du dernier tube de son dernier idole. Et ça déblatère contre le nucléaire…

Bon alors dans l'ordre, puisque mon cas personnel vous intéresse :

- mon premier ordi date de mes 12 ans. L'informatique m'a toujours intéressé. Depuis, j'en ai récupéré et retapé des bécanes, souvent de la récup au départ. Je suis développeur, le PC est donc en plus d'un outil de loisir, un outil de travail.

- Twitter ne m'intéresse pas trop. Facebook est utile pour partager des infos avec ses proches, et se tenir au courant de certains activités artistiques.

- Non, désolé, pas de télé plasma, mon pc est multi-usage. Et le foot, non, vraiment, sans moi

- Les "tubes" et les "idoles", surtout les merdes standardisées d'aujourd'hui => très bon exemple !! Ce phénomène est en effet une parfaite illustration de notre société consumériste. L'art ou la culture ne compte plus, il faut uniformiser, formatter ... ces "tubes" et ces "idoles" sont en effet les produits naturels de notre système.

- Le nucléaire, je suis plutôt contre a fortiori. Mais je ne suis pas contre l'électricité (sûrement contre notre surconsommation, sans doute). Mais l'électricité peut-être produite autrement (ça se fait partout ailleurs), et donc il ne me paraît pas absurde de réfléchir à comment progressivement modifier notre production et nos habitudes. Je penses qu'il est tout à fait sain d'être ouvert à ce débat.

Foutaise de curé : ne faites pas ce que je fais, faites ce que je dis.

Le problème c'est que ne voyez que par l'individu et vous oubliez au passage tout le fondement de ce qui fait une société (Etes vous par exemple pour une justice rendue par chacun, ou acceptez vous que ce soit la communauté qui juge et fasse régner l'ordre ?)

Bref, tout ce que je pourrais faire personnellement ne changerait strictement rien à la société, et les critiques que je formule ne seraient pas pour autant rendues infondées.

Ma principale critique consiste justement à cette individualisation amenée par notre société au lieu de remettre au premier plan l'intérêt humain : l'important n'est pas ce que J'entreprends, mais ce que NOUS entreprenons.

Aussi, mes critiques ne concernent pas les individus (dont je fais partie) mais plutôt les comportements induits, imposés par notre système.

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Membre, Posté(e)
cheezweez Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quoiqu'il en soit, l'Homme paiera le prix de ses errances ; c'est juste une conclusion logique.

Conclusion logique? Tiens donc ! V’là qu’il se lance dans les prophéties maintenant. J’ai à faire à un devin à ce que je vois, un émule de Nostradamus.

Faut dire que tout l’argumentaire de la thérapie judéo-chrétienne contre le péché repose essentiellement sur le châtiment d’un dieu vengeur.

Avez-vous des enfants? Souhaitez-vous vraiment les voir grandir dans ce monde et dilapider les ressources naturelles jusqu'au bouquet final, la fameuse date de péremption de la Terre?

Raisonnez au lieu de résonner. « la fameuse date de péremption de la Terre? » est inscrite depuis la nuit des temps. La Terre tout comme votre existence ont une finalité. Et ce n’est pas le capitalisme qui en dicte la date. Une simple question de connaissance en astrophysique.

Voulez-vous vraiment les voir évoluer dans une société de plus en plus violente,

Vous manifestez votre inculture générale et manquez de recul historique. De mémoire d’homme, l’ère moderne est la période où la violence est la moins marquée de toute l’histoire de l’humanité. Auriez-vous préféré vivre à l’époque de la préhistoire? Sous l’égide des Romains? Sous les Croisades? Durant l’Inquisition? Durant la Terreur? Les guerres napoléoniennes? Le Goulag russe?

de plus en plus surveillée?

Révisez vos notions d’histoire des libertés individuelles et collectives. Qu’elles ont été les périodes où les citoyens étaient le plus surveillés, fichés, dénoncés? Je vous le donne en mile : sous les sociétés communistes et socialismes. Encore aujourd'hui : Cuba, Venezuela, Chine, Vietnam, Corée du Nord. Ah qu’il fait bon d’être citoyen sous ces régimes!

Regardez le printemps arabe. Que réclament les citoyens de ces régimes? La liberté d’opinion, la dignité, le droit à la dissidence, la libre expression de la concurrence économique, L’abolition des contrôles étatiques et religieux sur sa propre personne. La pensée par soi et pour soi.

Caricature entre un Américain et un Vénézuélien :

L’Américain : Moi si je veux, je peux en plein cœur de Washington crier sur la place publique que Barack Obama est un trou du cul et rien ne m’arriverait.

Le Vénézuélien : C’est la même chose pour moi. Je peux si je le veux crier en plein cœur de Caracas que Barack Obama est un trou du cul et rien ne m’arriverait.

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