un jour = une histoire

lundi femme qui s'ennuie tire les rois c'est une reine

mardi femme au logis est une fée elle s'occupe de son mari

mercredi femme en a marre elle chante c'est une sirène

jeudi femme est joueuse c'est une onirique ondine

vendredi la dame rend son tablier, elle devient lutine

samedi femme est un peu comme toutes les femmes, ce qui n'est pas plus mal

dimanche femmes liront ces mots en ayant envie d'étriper leur auteur, un auteur du dimanche....

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Tous ces petits ennuis

Ne peuvent me pourrir la vie!

Et je reviens ici

Parce que vous êtes mes amis!

Alors, nous finirons ensemble

D'écrire ces pages qui ressemblent

A nos vies, nos ennuis,

Mais à nos joies aussi...

Et il faut laisser au grenier

Tous ce qui nous encombrait!

Oust à l'année 2011, et,

Bienvenue à l'année

Deux mille douze demain

Pour tracer un nouveau chemin...

Peu importe, finalement, combien de temps on s'entendra avec cet ami, combien de temps on s'aimera pour la vie, combien de temps on restera à vivre ici. Peu importe, oui, toutes ces durées qui nous bousculent l'esprit, à nous en rendre malade. Est-ce tellement plus fade d'aimer un jour plutôt que mille? Est-ce si grave de voir dix fois plutôt que cent, des paysages qui, partout, se ressemblent? Le raisonnement est bête et futile, mais il permet de mettre en lumière une chose : l'importance de quelque chose ne dépend pas de la quantité de temps dont on arrivera à le garder. Non, la seule chose qui va importer restera le rêve, le plaisir, le sourire, qu'on tirera à l'avoir vécu, possédé, ou ressenti. Être heureux, ce n'est certainement pas se cloîtrer dans une situation, idéalement équilibrée et stable : c'est, et ça peut paraître idiot pour nous qui sommes habitués à vouloir conserver ce que nous avons, inventer, et réinventer, chaque seconde, heure ou minute, la banalité de notre existence, afin de lui donner un goût moins morne et usé. Voilà l'unique moyen de mourir serein, sans craindre nullement d'avoir oublié de s'abandonner à une découverte, aussi infime soit-elle.

Tous ces premiers Janvier

Me font encore penser

A ceux de mon enfance!

Tous ces voeux d'espérance,

De bonheur, bonne santé,

Qu'à tous les voisins, il fallait

Aller souhaiter...

Et chacun nous donnait

Piécette ou sucrerie

Avec un air ravi!

C'était notre village!

Il y avait partage entre les âges!

Nous aimions nos voisins

Ils savaient faire le bien,

Faisaient partie de nos vies!

Ils étaient des amis...

Nous étions respectueux

En leur faisant nos voeux!!!

L'affreux

Il était petit et laid,

Mais il se croyait

Le plus talentueux

Des amoureux...

De par le monde, il naviguait,

Et les donzelles il culbutait!

Mais un jour, il rencontra

Une qui le laissa béat,

Pas moyen de la faire céder,

De marbre, elle semblait!

Il tenta tout en vain,

Lui offrit diamants et ors fins!

Et depuis ce jour,

Il erre en mal d'amour...

A croire que parfois,

Il existe une juste Loi...

Il tenta tout en vain

l'océan en guise de pansement

la croûte terrestre, son sang...

Mademoiselle la Terre rangée

Ordonnée ! Dans l'univers, santé!

A celui -moi- qui l'aime si loin!

Et proche à la fois, au contraire d'Atlas

Ce gros porc! Démystifié l'imposteur groin

Par la race des scientifiques comme Newton!

Il enviait la force de Hercule...

Sans vouloir se soumettre aux douze travaux!

Mademoiselle la Terre... ne recule...

Ni ne rejette tel le plancton...

Celui qui la couronne de ces vers oh!

Planète nourricière...

Qu'une petite mort je n'attend...

Six pieds sous la terre l'extase n'est que plus belle!

Il n'y a pas de fracture

mais juste une rupture.

Quelques mots déplacés

qui vont heurter.

Un geste maladroit

et se sera l'effroi.

Des regards suppliciés

qui donnent envie d' hurler.

Les ruptures sont des déchirures

Que seul le temps rature!

Il faut laisser s'écouler les jours

Pour croire encore en l'amour...

Ou alors remplacer le verbe aimer

Par celui peut-être de détester?

Tout dépend simplement

Du mal que tu ressens!

Il est si difficile d'oublier

Et même de pardonner...

Alors, contrôlons nos pensées,

Ne nous laissons pas dépasser!

Colère est mauvaise conseillère, dit-on!

Allez, allez, positivons...

cache - cache...

Combien de fois j'ai joué à ce jeu! Et sans doute, vous aussi...

Il fallait se cacher dans un endroit où il serait très difficile de vous trouver!

Et, la copine (ou le copain'!) comptait jusqu'à 100 en se cachant les yeux!

Après, le coeur battant par la peur d'être découvert, nous retenions notre souffle...

J'ai gardé de ces jeux d'enfants un souvenir attendri!

Je viens de le faire découvrir à mon petit bout'de chou, et ses rires résonnent encore

dans mes oreilles...

Et ce temps qui passe,

Ne jamais nous lasse,

Des mêmes recommencements,

Des mêmes embrasements...

Jeux de mains, jeux de mots,

Jeux d'amour, Jeux de sots...

Tout dans les saisons de la vie

N'est que perpétuelle envie...

Dis-moi, que chanteras-tu, ce jour là? Oui, que feras-tu réellement quand tu sauras ce qui est arrivé? Pleureras-tu? Regretteras-tu? Comprendras-tu, peut-être? Moi-même je ne pourrais dire comment tu réagirais. Mais, je te souhaite de souffrir. De vraiment souffrir. Je ne te parle pas d'avoir une douleur ridicule ici ou là. Non, je te parle de quelque chose de mauvais. Ouai, de puissant, et de mauvais. L'image même du marteau fracassant ton crâne est une fantaisie à côté. Parce que moi, je te souhaite d'avoir la cervelle complètement écrabouillé par tes propres ressentis, par le propre poids de tes erreurs. Bien sûr, tu t'en sortiras sans nul doute. D'ailleurs, c'est d'autant mieux. Plus longtemps tu vivras avec, plus longtemps je jouirais d'une sourde satisfaction. Bien dommage que je ne puisse pas voir ça de mon vivant. Mais on fera avec. Enfin, je veux dire que je ferai avec. Toi, tu ignoreras tout ça, et tu chercheras naïvement des réponses à des questions qui n'ont pas lieu d'être. Tu tenteras vainement d'expliquer rationnellement ce qui, chez moi, n'est que pure folie. Tu oublieras que, plus tôt, c'est toi qui me disait de ne pas tant me torturer l'esprit à ces questionnements sans le moindre intérêts. Bref, promets-moi de mourir intérieurement, afin de ne pas douter de mon désir de jouer avec les sens et les mots. Promets-moi de ne pas te défaire de cette idée voulant que l'illusion est chemin vers la désillusion. Comment cela ne pourrait-il pas l'être? L'inverse n'est pas possible, imaginable, sensé. Mais je crois que dans l'histoire, ce qui me semble le plus difficile à accepter, donc à vivre, d'une certaine manière, c'est bien l'indifférence apparente, et je n'en doute pas, réelle, dont tu fais part à mon égard. Quoi qu'il en soit, je m'en moque, au moins autant que toi. Ce n'est rien d'autre qu'une distraction. Une distraction qui, à force de temps, devient finalement quelque chose d'important. Un peu à l'image du papillon qu'on ne voit pas, et qui, malgré tout, vient de passer sous notre nez. Là, c'est pareil : tu es ce petit papillon bien affirmé qui passe devant moi, et qui finira par partir comme il est venu. Je sais que ce n'est pas parce que tu as trouvé mieux, ou une toute autre raison aussi peu valable : c'est simplement ta nature. Avancer, reculer, voler, résister au vent, aussi fort soit-il. Je ne peux pas aller contre ça. Néanmoins, sache que ton passage, sous mes yeux, s'inscrira dans mes meilleurs souvenirs, ceux qu'on garde bien en soi, et auxquels on pense généralement, juste avant de fermer les paupières pour une dernière fois. Ne t'en fais pas, je te ferai part, un jour, de ce voyage qui m'est inconnu. Je te dirai si, là-bas, il y a quelque chose qui, ici, ne t'égalerait pas. Dis-moi, calmement, sans même y penser, que je n'existe pas. Je ne t'en demande pas plus pour me motiver à faire ce qui, dans les moeurs, la dite morale, ne faudrait pas faire, comme t'aimer, et l'espérer en retour.

Et effectivement Cosette, le cache-cache, avec le loup, sont des jeux qu'on appréciait, et apprécie peut-être encore

Jeux de mots

Jeux de démons..

Les merveilles ne sont un jeu..

Ou alors celui de leur présence

Ou de leur absence en ces lieux

Membres + Membres alchimistes!

Suscitent haine, amour, tendresse!

Je dis "Membres +" c'est métaphorique!

Créateurs de mots, anfractuosités féériques

De leurs troncs, ombragés de verts feuillages

Quand j' me promène..

En forêt....

Et non enfoirées d' caillasses telles des galets

Sans âge!

D'une plage confortable au bord de l'océan...

Jeux de mots...

Jeux de démons...

Mélodie si douce

Des maux dont on

Lit entre les lignes comme on gravit!

Un chemin ou une route de campagne....

Je ne suis que le petit papillon de nuit...

Sans nuire dont les mots ailés vous ont fait rêver

Durant cette lecture!

Ou quand taper dans un caillou dans un petit bois prés d' chez soi déclenche une douleur physique contre laquelle (quand on est douillet) luttent avec peine les puissantes et intenses métaphores... d' nos terminaisons nerveuses...

Insomnie...

Elle est bel et bien là, pas moyen d'y résister, pas moyen de sombrer, elle me tient.... Pourquoi est elle là ? Je n'en sais rien, encore une accumulation de je ne sais quoi , mais c'est sûr qu'elle ne repartira pas comme ça. Plante pourrait m'aider, passiflore, valériane... ben non, toujours pas, belle fleurs ne peuvent rien pour moi, plus fort pourrait me montrer le chemin de morphée, ben non, toujours rien, reste plus qu'à attendre de tomber, patienter que cela vienne et tomber en une espèce de cure dont on a du mal en s'en sortir....

Insomnie, belle insomnie, celle qui te tient éveillée par mille pensées, celle qui jusqu'au petit matin te fait prendre résolution , celle qui après avoir épuisé ta nuit te met dans un état de lourdeur en journée....

Ma belle Evasive, si ta nuit

Te donne des soucis

Il faut que tu fermes les yeux

En ne pensant qu'à des moments joyeux!

Les pensées qui sont tristes

Sont les mauvaises pistes

Pour trouver le sommeil...

Il te faut respirer à fond

Essayer de ne pas tourner en rond!

Visualiser une belle image,

Plutôt, une pas sage...:blush:

Te souvenir qu'alors,

C'était un amour fort...

Qu'il fait bon dans ses bras

Même s'il est loin, là-bas...

Là bas cosette, en son monde, en son esprit, en son être, là bas, comme cela me paraît si loin, trop loin, trop tout d'ailleurs ou trop rien, on ne sait plus bien, on est là et puis plus....

Là bas, partir , ne pas revenir, là c'est une belle image , là bas, se reconstruire, se bâtir, petit à petit, même mourir ne serait pas anodin, du moment que c'est là bas, en tout ce qui pourrait être en lui....

Comme un dessin aux aquarelles, tu égaye mon âme. Ton sourire est un coucher de soleil, tes larmes sont comme des gouttes de sang d'une guerrière en chasse. Tu es la nuit de mes espoirs, et ma rousse lune qui éclaire mon esprit. Nul ne peut prétendre te connaître, même pas le poête malade.

aujourd'hui ici

et demain partis...

ce ne sont qu'adieux

aux rêves heureux!

et la nuit qui descend

nous laisse tout tremblants

devant un gouffre noir

où règne le désespoir...

vivre pour mourir?

il faut pourtant en rire

sinon que serait cette vie

s'il n'existait l'oubli....

Profanation,

Vivre pour mourir,

Pourquoi en frémir,

Si la fin est dictée,

Pourquoi la renier.

Le sort du sot est tracé,

Comme un jet de fumée,

Qui ne laisse que du feu,

Tout ne serait qu'un jeu.

Mourir pour vivre dis-je ?

Tel un phoenix amoureux...

Je renaitrai de mes cendres.

Emmanuel est mon nom.

Vivre en ne pensant qu'à mourir

Me semble être le pire!

Peut-être pour celui

Qui croit en une autre vie

Au-delà de l'éternité?

Peut-être, je ne sais!

Mais, moi, je n'ai que l'envie

De voir ceux qui me sourient,

De ne penser qu'aux bonheurs,

Aux petits riens, sans peur!

De trouver ces heures belles,

D'oublier que rien n'est éternel...

Parfois, ça me prend, cette envie de vociférer toutes les horreurs qui pullulent dans ma tête. Ca me ferait un bien fou, vraiment. Mais je ne le peux pas, au risque de m’attirer des regards emplis d’incompréhension. Et puis, si même je trouvais un endroit qui me le permettrait, je ne suis pas sûr que cela sortirait. La bête préférerait rester au chaud, à attendre l’instant idéal pour me bouffer complètement. Un charognard à l’affût, d’une faim inassouvissable et constamment accrue.

Bien sûr, il existe des moyens, disons radicaux, de se défaire de cette emprise. Seulement, je ne crois pas avoir suffisamment de volonté, ou de courage, pour y parvenir. Alors, je fuis souvent, je cours de temps à autre, juste pour distancer d’un pas, voir d’une moitié de pas, l’obscurité grandissante qui me ronge de l’intérieur. Malheureusement, ce n’est rien de plus qu’un retard pris par rapport à l’échéance : un saut aussi direct que majestueux dans la folie, le désespoir, et la mort.

Mais pour l’heure, je dois résister, afin d’affronter mes propres démons, et ceux qu’on impose à toutes personnes ayant le désir de garder sa place en cette société. Une place bien ridicule, puisque je ne suis qu’un insecte minable pouvant être écrasé au moment le plus opportun par les puissances qui me surpassent, autant qu’elles me dépassent. Autrement dit, j’ai une arme braquée sur ma tempe, chaque jour, minute, ou seconde. La moindre erreur me propulserait vers l’abattoir, celui dont personne ne parle, et que tout le monde connaît, inconsciemment : la mise à l’écart, l’oubli, la misère. De cette dérive sort d’ailleurs quelques élus heureux apprenant de cette cruauté acceptée, ou pire, défendue.

C'est là le début d'une histoire que je n'achèverai assurément pas, parce que trop maladroite, trop comme les autres, trop différente de mon ressenti du lendemain.

L'espoir est plus fort que l'acquis. Il est comme un puissant aimant qui guide nos pouvoirs et module notre univers mental. Je croque ce qui est une pomme pour un autre, mais je déguste en moi un trésor fabriqué de main de déesse qui est un cadeau adressé exclisivement à moi. J'ai dérobé le feu et l'ai offert à l'homme, traversé les montagnes et éduqués les peuplades sauvages. Celui qui regarde les étoiles ne me voit pas, mais celui qui cherche au fond de son coeur entre dans mon esprit dans toute sa nudité.