un jour = une histoire

Toujours?

Nous irons, main dans la main, faire ce bout de chemin, parce que tu m'aimes, parce que je t'aime! On se l'ai dit, du moins, et surtout, on le croit! Mais, pour combien de temps? Tu sais bien, comme le dit la chanson "la vie sépare ceux qui s'aiment, tout doucement, sans faire de bruit"...Si nous pouvions compter tous ces pas que nous faisons ensemble, nous arriverions à une somme considérable, et pourtant, qu'en restera-t-il? quelques empreintes, par ci, par là, qui, comme un château de sable, s'effaceront sous la première vague! Nous y croyons fort pourtant en notre amour, nous nous disons, c'est pour toujours. "Je t'aime, tu m'aimes". Que de fois nous nous le disons, parce que, même si les mots sont nombreux pour décrire l'amour, ils se résument seulement à conjuguer le verbe aimer. Et puis, un jour, chacun de notre côté, nous prendrons un chemin différent. Pourquoi? Souvent pour peu de choses, peut-être pour un rêve qui n'était pas le même, pour des idées qui nous auront séparés, ou par lassitude, parfois! Parce que, quoiqu'on en dise, l'amour n'est pas éternel, même si parfois, il y a de rares exceptions! Et pourtant, que d'amants y ont cru, y croivent, y croiront encore! ça ne fait rien, il ne faut pas douter, il faut croire, comme tous ceux que je croise, seule en me promenant, que ce sera pour toujours!

Me souviens à l'époque de la primaire, pas à valence où j'habite actuellement mais toujours donc dans ce ptit village que j'évoque assez souvent quand même..... et dans la période post-changement d'établissement scolaire ; y avait une fille, Jessica qu'elle s'appelait, de son prénom donc..... Celle la elle m'adorait ! c'était une plutôt grande fille, même pas "belle" au sens que pas grand monde fantasmait sur elle (et oui de la même façon que sur le net y a des e-relations, dans les classes de primaire, du moins dans le temps, à mon époque, existaient aussi des ptits fantasmes comme ça ^^), et même, les gamins avaient tendance à se moquer d'elle, car elle portait un nom particulier en fait.... je ne vous le révèlerai pas en public ni en privé car comment dire ? enfin aussi bien elle est toujours vivante la bougresse, j'en sais fichtre rien ; notons aussi que mon propre nom de famille m'a très longtemps "handicapé" dans ma jeunesse, ceux/celles qui ont accès à ma page facebook peuvent aisément imaginer les jeux de mots puérils..... En tout cas donc, cette fille m'adorait, du moins en cour de récré elle ne cessait de m'offrir des ptites choses, ça pouvait être des bonbons notamment, qu'elle partageait avec moi, et elle allait jusqu'à guetter mes anniversaires.... Moi, j'étais gamin et un peu idiot : je profitais, je profitais, mais au grand jamais il ne me serait venu à l'esprit de lui coller un bisou même sur les joues, aussi bien implicitement c'est ce qu'elle réclamait ? les filles sont des créatures spéciales dans leur genre, enfin bon..... mais moi donc, je ne parviens complètement à cerner ce "sentiment" qui a fait que je lui rendais mal ce qu'elle faisait pour moi, en tout cas je ne l'aimais et c'était au point qu'une fois, à ma grande honte, dans son dos en même temps encore heureux mais bon, je me suis moqué de son nom de famille à l'unisson avec un ptit groupe des "autres" que j'étais parvenu un matin à intégrer. A l'époque j'étais pas complexé à mort comme plus tard par la suite lorsque mes problèmes de poids, notamment au collège et au lycée, m'ont marginalisé. A l'époque j'étais peut-être vraiment "moi" , c'est à dire un suiveur, un connard influençable ? j'espère que non, mais n'empêche.......

D'un autre côté, lorsque avec d'autres gamins de mon âge, au village, nous fabriquions des cabanes avec les morceaux de bois à l'endroit où se situait le ptit ruisseau qui longeait notamment le terrain vague que j'ai déjà évoqué dans mes posts précédents ici -faudrait une carte ou du moins des photographies de l'endroit en question pour que vous visualisiez parfaitement... enfin bon ; en tout cas donc à l'époque je construisais avec les autres, ou du moins je donnais des coups de main, et la nuit parfois je sortais de ma maison qui était proche, et avant le lendemain matin, tout seul, jmamusais à tout démolir..... Je sais pas pourquoi en fait, j'arrive pas à élucider la raison en fait, jme dis que ça devait/doit faire partie de mon caractère ? ralala les souvenirs de jeunesse sont pas toujours cohérents, et pourtant en grandissant on garde la même tête, les mêmes jambes, les mêmes bras, les mêmes yeux, etc..... nan ? ...

Le premier être aimé.

Seul, sur mon petit voilier, seul je décidais où aller et à qui ouvrir mon coeur, mais le premier être aimé, c'était moi. Au fur et à mesure des années, j'ai pris soin de mon bateau cabossé, je traversais les misères et me cognais à des rochers, mais je naviguais parfois aussi dans les étoiles. Puis, un jour, au détour d'un firmament, je l'ai rencontrée et elle est devenue le deuxième être aimé. Je l'ai fait monter dans mon petit voilier et nous voguons ensemble dans les tempêtes et dans les voies lactées. Depuis cinq ans que je l'aime, j'ai compris une chose : je ne sais plus m'aimer sans elle et l'ordre n'a plus d'importance. Nous sommes comme cette alliance que je porte : deux anneaux enclavés ! Elle est mon étoile du berger, elle est la lune de tous mes firmaments...

L'amitié

Nous avions sympathisé et nous nous étions liées d'amitié. Nous nous trouvions plein d'affinités, de goûts en commun. Nous allions au ciné ensemble, nous nous passions les livres que nous avions aimés, nous riions comme deux petites folles aux blagues que nous racontions...

Ainsi passait la vie, agréable, sans aucun problème et nous pensions que cela durerait indéfiniment! Mais, il a fallu qu'un jour tu croises notre chemin pour que toutes les deux nous devenions rivales! Il a suffi de ton charme, de ton désir de nous conquérir, sans savoir vraiment laquelle te plaisait le plus! seulement, je crois, ce désir masculin de posséder l'inaccessible, de détruire peut-être notre belle amitié! Tu y es bien parvenu, parce que, comme deux gamines naïves, nous sommes tombées sous ton charme, sans nous douter que tu voulais seulement nous ajouter à ton tableau de chasse! Nous avons souffert, chacune de notre côté, sans vouloir nous l'avouer, sans vouloir en parler et, bien sûr, notre belle amitié n'a pas su résister! :D

Le premier être aimé.

Seul, sur mon petit voilier, seul je décidais où aller et à qui ouvrir mon coeur, mais le premier être aimé, c'était moi. Au fur et à mesure des années, j'ai pris soin de mon bateau cabossé, je traversais les misères et me cognais à des rochers, mais je naviguais parfois aussi dans les étoiles. Puis, un jour, au détour d'un firmament, je l'ai rencontrée et elle est devenue le deuxième être aimé. Je l'ai fait monter dans mon petit voilier et nous voguons ensemble dans les tempêtes et dans les voies lactées. Depuis cinq ans que je l'aime, j'ai compris une chose : je ne sais plus m'aimer sans elle et l'ordre n'a plus d'importance. Nous sommes comme cette alliance que je porte : deux anneaux enclavés ! Elle est mon étoile du berger, elle est la lune de tous mes firmaments...

Très beau Reath! Je te souhaite de continuer à naviguer sur ce bâteau de l'amour, sur une mer calme, en sachant éviter les écueils et les tempêtes! Je te le souhaite très sincèrement à toi et ta compagne :D

Merci beaucoup, Cosette 2 ! Aimer et écrire sont ce que je préfère dans la vie. Celle-ci est si difficile parfois mais ma moitié reste à mes côtés quoi qu'il arrive pour maintenir notre bateau à flots et protéger nos trois petits moussaillons. J'en profite aussi pour dire que j'adore tes textes qui m'apaisent et m'inspirent.

Paroles...

Tais-toi, ne parlons plus! Nous avons eu des mots tout à l'heure, des mots qui ont dépassé nos pensées. Nous n'étions pas d'accord sur je ne sais quel sujet, la politique, peut-être, qui est d'actualité, et chacun de nous voulait imposer ses idées! Il est si facile de blesser par des mots, si facile de s'emporter dans la fougue de nos convictions! Persuadés d'avoir raison, d'être dans notre bon droit, de savoir mieux que personne ce qui est juste! et voilà, au fil de notre discussion nous nous obstinons, nous ne voulons pas céder d'un pouce et prendre en considération l'avis de l'autre! Emportés par notre désir de convaincre, nous voulons imposer notre point de vue, nous en rajoutons même! Alors, laissons cette tempête se calmer, essayons de comprendre l'avis contraire au nôtre. Nous n'avons pas toujours les mêmes pensées, les mêmes points de vue, ce serait bien trop simple! Savoir écouter l'autre, se remettre soi-même en question, que c'est difficile! Nous le voyons dans tous ces débats où chacun a bien du mal à garder son calme! On le lit aussi sur ce forum où parfois percent des injures! Dans un couple, il arrive qu'une porte claque! Il vaut mieux peut-être parce que cela ne sert à rien de s'obstiner, sinon, à se faire du mal! Allez, viens, calmons-nous! Tiens, si nous mettions ce disque que nous aimons en commun? et puis, nous laisserons de côté ces querelles ridicules, je rejoindrai tes bras, et, dans la paix retrouvée, nous nous sentirons si bien...:)

Les mots dits tout haut sont bien dangereux, volatiles, légers et lourds à la fois. A haute voix ils montent puis retombent violemment au creux de l'oreille. Même chuchotés, même murmurés, ils arrivent à cogner le coeur qui bat alors plus vite et plus fort. Bien sûr, ils peuvent aussi donner le son du bonheur mais c'est contre la colère envers les autres que je me protège et contre une tristesse que je ne veux pas partager. Je fuis la violence des visages grimaçants. Je ne veux pas crier et j'ai peur quand les autres crient. Les mots, je préfère les lire, je préfère les écrire. Sur le papier, tout est atténué, les mots doux, les mots durs s'imprègnent directement dans mon esprit comme un souvenir et je peux rire ou larmoyer sans que personne ne me voie, en toute liberté, et je ne cognerai plus les murs ni ne me frapperai la poitrine. J'écrirai et je corrigerai jusqu'à ce que cela soit parfait, je lirai et relirai jusqu'à ce qu'il n'y ai plus que l'amour et l'amitié.

La clé

Quand je t'ai donné la clé de ma maison, c'était comme si je te donnais la clé de mon coeur. Elle représentait ma confiance en toi, mon amour infini. Je t'offrais mes pensées, mon passé, tout ce qui était mon être en entier. Tu pouvais aller et venir à ta guise, lire mes livres, mon journal, tout connaître de moi. Tu pillais un peu mon âme, mais cela ne me gênait pas. Tu avais pris tes habitudes, tu faisais "comme chez toi". On ne se voyait pas souvent, tu avais ta vie ailleurs, et je la respectais.Je savais me contenter de ce que tu m'apportais pendant ces quelques heures où nous faisions l'amour avec passion, avec un désir exacerbé par l'attente. Je trouvais que c'était merveilleux et je pensais que cela durerait...indéfiniment! Mais, nous n'avions pas les mêmes rêves sans doute! Peu à peu, tes passages se sont espacés. Pour quelques vagues raisons, tu as déserté et tu es disparu de ma vie! et pourtant, tu as gardé ma clé...

Je n'entends pas bien le monde. Je ne comprends pas ce qu'il me montre. Que me demande-t-il donc ? Je connais mon nom et le nom de mes parents. N'est-ce pas suffisant ? Je porte ce nom depuis trente-huit ans et le porterai toute ma vie. Ce nom, je l'ai donné à mon amie. Que veut-il de moi, ce monde aux nombreuses portes verrouillées dont je n'ai pas les clés ? Il me pose des questions et de mon mieux je réponds. Il me fait des démonstrations et sagement je réfléchis. Il me donne des ordres et poliment je refuse. Je n'entends pas bien ce monde mais il me semble que celui-ci ne m'entend pas bien non plus. Cependant ce monde m'appartient et je lui appartiens aussi. Je ne cracherai pas sur lui, ne le quitterai pas et je retournerai dans ses draps à l'heure venue, peut-être tout à l'heure... Alors, je respire fort et ne fermerai aucune porte, ni celle de mon coeur ni celle de mon esprit. J'ignore ce que je trouverai dans le lit de la mort mais aujourd'hui, j'écoute cette chanson qui dit que notre monde est merveilleux !

Un clavier

Qui es-tu, forumeur, toi qui derrière ton clavier nous livre tes pensées? Nous ne nous connaîtrons jamais, et pourtant, nous avons l'impression de n'être plus des étrangers! Selon le moment, selon le sujet, nous échangeons nos idées et parfois, nous nous trouvons des affinités! Nous t'imaginons, nous essayons de déchiffrer ta personnalité dans ce monde virtuel où nous vivons quand même! Par le biais de ton nom d'emprunt, d'un avatar un peu bizarre, de quelques confidences glanées ça et là, nous construisons ton histoire, plutôt un roman de science-fiction! Nous resterons à jamais des inconnus qui, par la magie des mots avons cru un instant faire partie de notre existence! Il suffira d'un geste, d'un petit trait pour effacer ce lien qui nous unit, un lien si ténu qu'il peut se briser net, comme un fil que l'on étire et qui casse...

Un écran

Qui es-tu toi ô Forumeuse qui dansait, virevoltait, évoluait dans mon champ de vision, hier dans le néant abyssal d'un insondable ciel bleu lorsque nous jouions sur un miroir aux alouettes, parce que souvent la vie réalité nous emporte sur des chemins tantôt ennuyeux, tantôt amers, tantôt contre notre propre volonté, mais si loin, ô si loin que nous nous y perdions et qu'il était bon alors, un temps, de faire semblant, jouer à cache-cache sur des nuages, à coup de "je t'aime moi non plus" comme les diables que nous n'étions ? L'écran est devenu blanc tel un manteau de neige ou une peau de bête, notre véritable nature de clowns se révèle au grand jour, nos mots ne sont plus des maux mais ressemblent à la moustache de charlie chaplin ou adolf hitler parce que si ce n'était une peau de chagrin, alors imaginez-vous, chère Cosette, à quoi ressemblerait le monde -réel- si les Artistes avaient le pouvoir ? A quoi ressemblerait-il je vous le demande !

Lire, écrire, être lu, cela est si agréable. Personne ne coupe la parole à l'autre et chacun écoute vraiment, réfléchit de son côté, rêve sur les mots de l'autre, navigue dans un imaginaire commun sur les feuilles de nos pensées. Il n'y a plus de vérité ultime, plus rien à défendre, juste lire, écrire et rêver autant que l'on souhaite.

Si les artistes...

Oh, cher ami, si les artistes avaient le pouvoir, j'aime à croire que le monde serait meilleur! Il n'y aurait plus que le rêve pour entretenir nos fantasmes! Nous serions loin des guerres, loin des querelles, parce que nous saurions en faire ce pays que nous imaginons dans notre douce folie où nous nous berçons d'illusions...mais, dis-toi bien que, jamais, au grand jamais, les artistes auront le pouvoir! Il faudrait pour cela atterrir sur terre et nous n'aurions pas su ajuster notre parachute!!!

:smile2: nan je me moque pas, l'Artiste va bientôt se rendre à l'auto-école, et demain va falloir aussi qu'il s'occupe de sa carte vitale, vérifier si celle-ci est bien rechargée, ensuite il a d'autres soucis un peu compliqués, sombre histoire de rsi (payer ? pas payer ? laisser tomber son idée d'auto entreprenariat, oui mais comment ? etc etc) enfin bon bref pour rester gamin dans ce monde de brutes, il en faut du Talent ma chère Cosette, ptêtre un jour nous pourrons faire l'amour, dans une autre vie, lorsque nous renaîtrons -je suis pas bouddhiste -dans les faits, la pratique-, mais certaines de leurs idées, notamment sur la réincarnation, sont séduisantes..... - bisou

une chatte

Si je pouvais me réincarner, je choisirais d'être une chatte! Je saurais me faire douce ou cruelle, me laisser caresser ou sortir mes griffes, selon mon humeur. C'est l'animal que je préfère, celui qui se dore au soleil, qui épie d'un oeil mi-clos les alentours. Toujours prêt à bondir au moindre bruit, épris de liberté, allant au gré de ses envies, sans jamais se soucier réellement de celui qui l'attend, qui l'espère, qui l'appelle! Oui, c'est bien ce félin qui me tente le plus...alors, peut-être qu'un jour, dans des millions d'années, je reviendrai sur terre, sous les traits d'un persan et je rirai sous cape, en voyant alentour, tous ces ex-humains en quête de leur identité...Mais oui, Chat000, c'est séduisant, alors, si tu te réincarnes un jour, en un beau gros matou, peut-être que....:p

La sagesse

C'est sûr, c'est certain, je ne serai jamais sage. J'ai essayé en vain. Lorsque j'étais enfant, tout le monde me disait "fais pas ci, fais pas ça". J'essayais pourtant, mais c'était plus fort que moi, je recommençais toujours les mêmes erreurs. A l'école, au lycée, les contraintes me pesaient, je n'avais que l'idée de m'évader. J'avais l'impression d'être prisonnière, de ne jamais pouvoir m'exprimer comme je le désirais. C'est pour tout ça, sans doute, que j'ai maintes et maintes fois, noirci des feuilles de papier qui se sont envolées au gré de mes pensées. Choisis-toi un métier, me disait-on plus tard, mais le seul qui me tentait et que je n'osais avouer, c'était celui de comédienne! Je n'avais qu'une envie, faire du théâtre, monter sur scène pour interpréter le rôle de tous ces personnages dont je connaissais les répliques par coeur. J'étais, tour à tour, Chimène, Roxane, Cléopâtre...Dans ma tête, point de sagesse, je croyais que tous ces rôles avaient été écrits pour moi! et quand je me suis retrouvée enfermée dans un bureau, encore cette impression qu'on m'avait volé ma liberté! Mes pensées rejoignaient trop souvent les nuages qui se profilaient derrière la fenêtre! En amour, non plus, point de sagesse jamais, toujours à la recherche d'un idéal qui n'existe que dans les rêves, et qu'il est difficile de vivre dans la banalité du quotidien...Ainsi va la vie, rarement, elle nous comble et la sagesse serait de savoir s'en contenter...

Une anecdote

Quand j'étais môme, tous ces films américains qui passaient à la télé....

Moi jpensais c'était des vrais gens ! jveux dire, jcroyais que eux pouvaient nous voir de la même façon, grâce au même système, que nous pouvions les observer..... Ouais complètement irrationnel je sais bien mais quand on y songe, la téléréalité...... j'aime parfois me dire qu'à l'époque j'avais sans le savoir prédit l'avenir de la télévision.... bon en fait j'aime pas du tout la téléréalité, à cause de ma mère, inconditionnelle téléspectatrice, j'ai été contraint de me farcir "la villa", ainsi que la star académie 2 (même elle, a fini par laisser tomber, au moment de la star academy 3, ce qui m'a soulagé moi aussi à l'époque), mais donc j'aime penser que les gens qui ont inventé ça n'ont pas du tout innové par rapport à ce que je croyais, j'en étais persuadé en fait, je vivais avec cette idée, quand j'étais môme.... par contre c'est paradoxal étant donné que j'étais intimidé chez les gens, suffit de lire certains passages de mon roman écrit à cette époque : http://fabrissou.kaz...e,a1917341.html pour se rendre compte..... (le personnage du petit Fred notamment, qui hésite beaucoup à franchir le seuil de la masure du petit Georges) ; intimidé ouais, au point même des fois, jpréférais me pisser dessus plutôt qu'utiliser leurs toilettes, aux gens.... nan nan chuis sérieux, bon ça évoque aussi dans l'histoire de l'Antiquité, un épisode déroulé à Spartes, lorsqu'un jeune spartiate qui accomplissait ce qu'on peut bien appeler son service militaire, s'est laissé dévorer les entrailles par un renard qu'il avait dissimulé sous son vêtement, ouais et qui en est mort, l'humain pas le renard, de cette affaire de pas vouloir trahir son larcin devant le fermier qui l'avait choppé dans son champ, comme un vulgaire braconnier, mais les jeunes gens de l'époque n'avaient pas le choix.... bon donc voila, ça m'est arrivé, à plus petite échelle, j'ai jamais trouvé la mort mais j'ai souvent eu la honte par contre, m'enfin ce qui nous tue pas nous rend plus fort, enfin bon en tout cas donc voila par ce message encore un petit peu de ce qui constituait ma mentalité quand j'avais entre cinq et dix ans, c'est une anecdote à laquelle m'a fait songer votre message ci-dessus

l'album de photos

J'ai retrouvé dans le fond d'un tiroir, cet album oublié depuis longtemps déjà. En tremblant d'émotion, j'ai redécouvert ces photos qui avaient peuplé mon existence passée. J'avais oublié ces cousins, ces amis qui avaient fait partie de ma vie, à un moment donné. Celle-ci était très drôle, elle me rappelait des rires et des joies, cette autre, par contre m'a fait versé une larme de regret, et, au fur à mesure que je tournais les pages, je revoyais tout plein de souvenirs que je croyais enfuis. C'était presque un film qui se déroulait là, avec des personnages qui étaient disparus, des moments privilégiés qui étaient partis à jamais! Des paysages aussi, des vacances à la neige, à la mer, une baignade en rivière, ma forêt chérie...que c'était loin tout ça, et pourtant que ce me semble près!

Allez, tout doucement, je vais refermer cet album, et vous laisser dormir, vous que j'ai réveillés rien que pour vous faire revivre, l'espace d'un instant...

En réponse à ton histoire Cosette.

A ma naissance, ma mamie a constitué un album photo de moi, années après années, avec plein de membres de la familles.

A ma majorité j'ai récupéré cet album, et ai continué de le remplir.

Des pages et des pages de moi bébé, enfant, adolescent, avec plein de membres de la famille aujourd'hui disparus.

Un jour, j'ai voulu le consulter pour me comparer à mon père au même âge, et constater que je n'ai pas hérité de sa calvitie...

Cet album photo a disparu, impossible de mettre la main dessus, après avoir retourné toute la maison.

C'est une grosse perte pour moi.

De nombreuses photos restent gravées dans ma mémoire, mais je suis sur qu'au fil du temps, j'en oublie...