un jour = une histoire

colère

un jour que je m'étais faite gronder par mon père pour avoir fait une réflexion qui n'était pas de son goût, j'ai été prise d'une rage sans bornes, une envie de me rebeller à la gifle reçue...et, je n'ai pas brisé de vase, mais j'ai pris ce qui se trouvait près de moi, un grand bol de lait chaud qui m'attendait sur la table pour déjeuner!

j'ai failli, j'ai même eu la soudaine et terrible envie, de l'envoyer à la face de mon père...mais, j'ai tout de même fait dévier mon geste et le bol s'est éclaté sur le mur d'en face...

je me souviens encore...du lait partout sur la tapisserie, mon beau bol éclaté en mille morceaux...

la honte avait fait place à ma colère, et devant la stupeur de mon père, je me suis enfuie dans ma chambre où je me suis enfermée à double tours...

à l'encontre de ce que je croyais, je n'ai pas eu de brimades d'aucune sorte, mes grands-parents aussitôt avertis, sont venus me chercher! mais il me reste encore un peu de regrets d'avoir eu un tel geste de colère...

Profitons...

Ces rayons de soleil sur les feuilles dorées

Semblent les illuminer...

C'est presque Noël qui les enguirlande

De toutes ses offrandes!

Et dans cette douceur,

Oublions notre peur

D'avoir bientôt si froid!

Promenons-nous dans les bois...

Et dans ce beau chemin

Où tu prenais ma main

Continuons d'admirer

Ces couleurs mordorées

Dont les peintres s'acharneront

A reproduire les tons...

Comprendra qui pourra.

La chanson, le clip. C'est juste magnifique. Comme pas mal d'autres chansons tout aussi engagées que celle-ci. Ce groupe me passionne, me rend admiratif. Et en même temps, me fait souffrir. Souffrir de ne pouvoir faire comme eux, ou de faire mieux qu'eux. Souffrir de part un constat affligeant, de ne pouvoir agir.

:D

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_des_Longs_Couteaux

:D

le vieux chêne

Un parterre de fleurs,

Un parterre d'odeurs,

Autour de ce vieux chêne

Qui veut que l'on promène

Sur lui un regard extasié...

Il se veut le roi de la forêt!

Mais qu'a-t-il donc de beau?

Tout chez lui sonne faux!

Il est là tout ridé

Prêt à être déraciné!

Un jour viendra

Où Eole soufflera!

Une tempête enfin

En verra bien la fin...

Que d'illusions...

Encore une fois j'y ai cru, au plus profond de moi même, j'ai osé espérer, je l'ai soutenu, accompagné, aidé, marterné, non pas de jour en jour, faut pas abuser, je ne suis pas sa maman, mais simplement être là, en toutes circonstances, attendre un geste d'espoir, une lueur en ses yeux, une parole réconfortante, j'attends encore...

Ou plutôt , je n'attends plus, je jette l'éponge, en un week-end tout à basculé, encore une fois, une fois de plus, quelle déception, que d'amertumes , promesses envolées, remèdes à la poubelle, la dernière chance annulée, le compte à rebours peut commencer.

Les pleurs sont là, impossible de refouler ça, réaction du corps, tristesse et rage s'accumulent en mon être.

La haine est maintenant passée, ne reste plus qu' indifférence qui commence à s'installer, comme peut-être en aura t'on des regrets, je n'en sais rien, il faudra encore faire avec ce qui se présente, j'espère seulement être sensible à sa douleur, sa souffrance , car bien sûr ! calvaire et agonie feront surface, le temps le dira...

12-12-2012 ----- 12 h 12

J'y suis. Un an, un mois, un jour, 1 heure, 1 minute bientôt.

J'y suis. Le moteur ronronne encore, les cliquetis de la voiture, apaisés par l'arrêt paraissent presque vouloir m'endormir.

Sur la face de la vallée, les bois semblent enneigés.

C'est le gel. Tardif pour cette fin de matinée. Le soleil pourtant ose des impertinences de printemps.

On m'avait dit : "tu verras, ça passera". Ca n'est pas passé, c'était une gangrène.

On m'avait dit : "sort, vois des gens, il ne faut pas rester chez toi à ressasser" Je suis sortie. J'ai contemplé les autres, avec dans les tripes des envies de vomir.

On m'avait dit : "il faut compter un an". J'ai compté chaque jour, chaque heure, chaque minute. Chacune des secondes de ce temps là. Chacune des secondes qui me parlait de toi encore et encore.

On m'avait dit... On m'a mentit... J'ai mal. Tellement plus à chaque instant. Tellement trop sans toi.

Sur la face de la vallée, les arbres semblent pleurer. Ils savent, ils m'attendent.

J'ai essayé. J'ai usé, à travers mes larmes, toute l'eau de mon corps. Depuis, mon âme a sèchée.

J'ai essayé je te le jure, de ne plus penser à tes mains sur moi. Comme une brûlure.

J'ai essayé d'entendre ma voix simuler le rire. Un jet acre d'acide sur mon coeur.

J'ai essayé de lire le regard des autres. Leurs yeux feulent ton absence en longues échardes de détresse.

J'ai collé ma voiture sur la carcasse déjà rouillée de la tienne. Dans l'habitacle, la barrière de sécurité en bois, a pulvérisé le tableau de bord, le pare-brise, le moteur et mes cotes.

Je n'ai pas mal. Je n'ai pas peur. Je suis venue te rejoindre.

Sur la face de la vallée, les arbres n'ont plus de feuilles.

:cool:

larmes sont telles les phrases

lames des mots laminés

double sens de ces choses rase

l'être de celle qui écrit doré

et l'air de celui qui lit et ne lasse

âme écrivaine non paraphrasée

amitiés, ne sont que mots d'ânes lettrés....

:cool:

la tristesse s'envole

telle de belles paroles...

elle va, elle vient selon le temps

emportée par le vent...

mais elle finira bien

par s'enfuir au loin,

comme l'oiseau qui passe

et qui un jour se lasse!

vis selon ton plaisir

pense au devenir

ne perds pas ton temps

à aimer désespérément!

la vie est bien trop belle

chanson éternelle...

de toutes les saisons

de toutes les déraisons...

C'était donc ça le fond,

là où l'on ne peut plus rien faire,

là où l'on tourne en rond,

mais si c'était à refaire...

Cet être aurait recommencé,

tout pareil, je ne vois que égoïsme,

point de raisons, point de regrets,

il nous entraîne en son séisme.

Incapable de comprendre la vérité,

longtemps il a vécu comme il le pensait,

s'en est éloignée la réalité,

il atteindra son sommet.

Que la porte de sa liberté s'ouvre vite,

lui, nous, ne tenons plus le coup,

qu'un ciel tranquille ne l'évite,

jouons le tout pour le tout.

Peut-on rire de tout?

Et surtout de nous?

Il faut s'y essayer

Il faut persévérer...

Là est la solution,

La fin des suspicions...

Le remède à l'ennui

Et au chagrin aussi...

Riez donc braves gens,

Moquez-vous des tourments,

Et avec un sourire

Essayez de vous dire,

Demain sera plus beau,

Demain sera plus chaud...

Et vous saurez masquer

Tout ce qui est regrets!

A ce prix là seulement

Belle est la vie du jour présent...

Que faire lorsqu'on ignore quelle choix nous plaire le plus? Que faire lorsqu'on doit se restreindre à contre-coeur? S'y forcer, ou tenter, vainement, de faire perdurer cette situation? Si le premier choix est le plus judicieux pour avancer, le second est logique quand on y est attaché. Pourquoi se défaire de ce qu'on apprécie? Pourquoi devoir sans cesse délaisser ce qui finalement nous plaît pour se spécialiser, au risque de s'y déplaire?

Parfois, je ne comprends pas. Ou que trop. L'école ne s'intéresse que très peu à notre condition de vie future. Son rôle se limite à former l'élite, celle qui succèdera à l'actuelle. Le reste n'a pour unique but que de nourrir les ambitions et souhaits de ces êtres qu'on finira par admirer, pour une raison, ou une autre.

Cela est sans rapport, mais ce matin, je me suis mis à penser que le principal problème des malades était que les autres les voient comme tels. Peut-être qu'il y aurait moins de soucis de cette nature si, à la base, nous changions notre vision des choses? Mais un médecin dépendant de ses patients, il éprouvera des difficultés à les considérer autrement que malades. Je suis persuadé que voir les malades comme s'ils n'avaient riens changeraient énormément dans leur prise en charge.

le choix...

a-t-on toujours le choix?

et, tout d'abord, le choix de quoi?

et qui te dira

que tu ne le regretteras pas?

prendre cette voie

et te demander pourquoi!

nous nous disons c'est sûr,

mais est-ce que cela dure?

les aléas de la vie

posent bien des soucis!

il suffit de si peu pour changer

le cours de notre destinée...

une rencontre, un événement,

rien n'est plus comme avant...

alors, plus de questions!

c'est de la science-fiction...

Au pied du mur,

il n'y a parfois plus de choix possible,

peut -être partir à l'aventure,

nous rendrait un peu plus accessible.

Au pied du mur,

il faut quand même continuer de vivre,

accéder peut -être à une rupture,

pour un autre chemin suivre.

Au pied du mur,

c'est parfois bien de l'être,

se lancer vers un autre futur,

sans masque , sans paraître,

briser rêves et censures.

question : pourquoi associer rêves et censure ? y a un lien entre les deux ou c'est entre le destinataire du poème et l'auteure que ça se passe ? (simple curiosité)

Briser tes rêves n'est plus rien attendre, briser la censure est encore tout à espérer.

Regarde mon ami, regarde droit devant toi.

Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas?

En marchant dans les verts pâturages de mon imaginaire,

Je me suis mis à me demander si, de cette manière,

Je ne pouvais pas m'abreuver au-delà de la barrière

Qui sépare le monde des gens de celui de mon suaire.

Regarde mon ami, regarde droit devant toi.

Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas?

Ivre, et ne sachant que faire devant l'entrée,

Je décide de m'abandonner à la lâcheté,

Délaissant ma destinée pour un retour hué

Par les pies perchées sur une potence usée.

Regarde mon ami, regarde droit devant toi.

Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas?

Viens alors le grondement du regret,

Assommant les jours de morosité,

Rendant impuissant ma velléité

Qui, à chaque fois, fait le guet.

Regarde mon ami, regarde droit devant toi.

Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas?

Pourquoi suis-je impuissant dans la connaissance?

Pourquoi ne puis-je qu'apprécier cette errance

Qui me transforme en cette créature de de méfiance

Lorsque je suis, arme à la main, face à ma chance?

Regarde mon ami, regarde droit devant toi.

Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas?

Arf... Je voulais modifier le "de" de trop, mais j'ai oublié qu'il y avait un intervalle de temps avant que les modifications ne soient plus possibles, d'où le double message..

ouais mais c'est pas mal (rapport à un air qui me trottait dans la tête depuis quelques jours ^^)

les grands esprits se rencontrent sous l'horoscope faut croire...

Disons que je voulais poursuivre ma dernière histoire, mais comme d'hab', j'ai pas pu. Du coup, je me suis rattrapé d'une autre manière. Je m'en serai sinon voulu de n'avoir pas écrit :gurp: