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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Les Promis :cray:

Si vous saviez combien ils s'aimaient ces deux-là! Ils s'étaient toujours connus, ils étaient nés à quelques mois d'intervalle. L'un habitait le hameau voisin de l'autre. Leurs parents étaient copains et se croisaient souvent. Ils avaient donc grandi, un peu comme frère et soeur. Il s'appelait Joseph, elle s'appelait Marie. Quand ils furent en âge d'aller à l'école, Joseph rejoignait Marie et, main dans la main, ils faisaient le chemin ensemble, plus d'un km à pieds! Lorsque Marie avait du chagrin, Joseph la consolait toujours, il assumait son rôle de protecteur avec beaucoup de sérieux! Aux yeux de tous, ils avaient été promis l'un à l'autre depuis le berceau...Ils grandirent ainsi, pensant ne jamais se séparer, mais, il avait bien fallu que Marie aille à la ville pour apprendre son métier de couturière et, Joseph, lui, était resté faire le meunier au moulin du village proche. Et puis, il était parti pour faire son service militaire, et, la guerre, dans la foulée l'avait rattrapé, si bien qu'ils avaient été séparés pendant cinq longues années...Mais, jamais, la jolie Marie n'avait regardé un autre garçon, seul son Joseph comptait et, de temps à autre une carte postale lui parvenait, une carte où quelques mots d'amour lui réchauffaient le coeur!

Quand il était enfin revenu, ils s'étaient dépêchés de publier les bans! C'est qu'ils allaient avoir 25 ans et, Marie ne voulait absolument pas coiffer ste Catherine, cela aurait été pour elle une humiliation! Marie avait fait son trousseau pendant toutes ces années, des draps, des torchons, des mouchoirs brodés d'un J et d'un M entrelacés, et surtout, une magnifique robe de mariée éblouissante de blancheur avec de superbes dentelles!

Tout ça, c'est Mamie Marie qui me l'a raconté et ses yeux brillaient d'un tel bonheur que je suis sûre qu'elle avait encore 25 ans dans sa tête! :o

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Invité Cosette 2
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Un sourire

Regardez les gens autour de vous. Ils sont tous pressés, vont d'un pas rapide vers les grandes surfaces, vous bousculent au passage sans même s'excuser, et, souvent, vous claquent la porte au nez! Bref, ils ne savent plus communiquer et surtout, ne savent plus sourire! Même les enfants ont un air maussade, ils copient les grands!

Mon Papy me disait toujours que j'avais un beau sourire et que je devais en faire profiter tout le monde. Il me disait aussi "lorsque quelqu'un t'adresse un regard méchant, souris-lui gentiment et tu verras qu'il sera déconcerté".

Je l'ai fait tout à l'heure au volant de ma voiture lorsqu'un homme, énervé de me voir laisser passer un piéton, s'est mis à me klaxonner furieusement. Quand il m'a dépassée en vociférant je ne sais quelle injure, je lui ai fait mon plus beau sourire et, il s'est arrêté net, totalement ébahi! Essayez, vous verrez! éa ne coûte rien et c'est vraiment très amusant! :cray:

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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OUAIS euh moi ça m'est arrivé d'être furax, une automobiliste refusant de me laisser traverser un tronçon de rue, bien que je n'avais ni le passage piéton, ni la priorité, elle s'est tout de même excusée, vitre de sa portière baissée, et m'a envoyé un : "JE M'EXCUSE" complètement injustifié au regard du code de la route.... j'ai souri sans me retourner.... c'était un soir d'été je crois bien, en tout cas il faisait chaud hein.... et donc ouais ouais ouais.... les gens sympas et avenants existent donc..... on les reconnaît à ce genre de comportement ; à l'opposé, un gars cette fois-ci, de la même manière je ne disposais d'aucune priorité, lui par contre furax.... pourtant il roulait moins vite, et depuis que j'ai appris à l'auto-école qu'à vingt kilomètres heures y a relativement peu de chances de tuer quelqu'un, des blessures graves par contre ça oui par contre, et quand je dis peu de chances de tuer, je précise tout de même : quelqu'un en bonne santé et à condition que le choc, jpense, soit euuuuuh.... enfin disons que j'ai quand même du mal à imaginer, même à vingt kilomètres à l'heure, en même temps sur la diapositive il n'y avait qu'un pourcentage mis en comparaison avec un autre pourcentage lorsqu'on roule en ville à cinquante kilomètres heures.... des fois ces diapositives que l'on nous passe à l'apprentissage du code de la route sont amusantes, les questions tournées d'une drôle de manière, mais j'ai réfléchi et c'est assez logique quand on y songe : vu qu'on est élèves, il est normal ptêtre qu'on s'énerve contre les gens, et non par exemple contre les animaux (ah si ça la bonne femme qui nous supervise aime les animaux, même si sur certaines diapos il est complètement clair que la bête n'a aucune chance), c'est de cette manière, à force de contempler des empiaffés faisant n'importe quoi sur les chaussés que les règles de bonne conduite finissent par rentrer dans notre crâne.... je trouve personnellement cela assez détestable, bien pourtant que je ne sois pas enfant de coeur ni catholique ni musulman ni rien, un pauvre diable quoi.... mais tout de même, je trouve que ça revient un peu à nous conditionner à aimer les gens alors qu'à la base on les déteste, ou bien que moi..... enfin bon :cray:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 30ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
30ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Ce jour là, tu avais pris ta décision. Ton désir était de partir, de voguer vers l'inconnu. Tu pensais qu'en fuyant ta douleur tu finirais par t'en détacher. La vie ne t'as pas gâté, et tu n'as pas su l'affronter, lui dire que c'en est assez, que tu n'en pouvais plus. Alors, tu es partie. Envolée comme le fond trop de personnes.

Tu croyais qu'en abandonnant tout tu finirais par te libérer de tes démons de souvenirs, que ton avenir se reconstruirait au delà de Paris, ville de rêves et de fantasmes, qu'à des milliers de kilomètres, tout serait si différent. Mais en bientôt un an, tu sembles avoir compris qu'il est impossible d'échapper à notre passé, que tu es prisonnière à jamais de tes erreurs et de tes faux pas.

Depuis, je ne t'ai parlé que trois ou quatre fois, et attends à chaque fois un partage de quelques heures entre nous. Je ne saurais le décrire mieux que toi, comment t'exprimer à quel point il est jouissif pour moi de converser avec toi. Tu es la muse dont j'ai toujours rêvé dans mon esprit futile, tu es l'idéal que j'espère et que tout le monde rejette. Tu es la souffrance que je demande à tout instant, et qui me procure ce qu'on appelle communément, le bonheur.

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Partir?

Il y a ceux qui partent, il y a ceux qui restent. L'un garde ses bagages, l'autre les emporte avec lui. Lequel aura plus de chance d'oublier ses problèmes? La fuite n'est pas l'oubli, même si, loin du coeur parfois...

Il faut cependant vivre avec les regrets de ce qui a été ou de ce qui aurait pu être, sachant que, au final, au bout du chemin, l'un comme l'autre trouvera celle qui les attend, la seule victorieuse, celle que l'on nomme la grande faucheuse! :cray:

Très beau texte Jedino qui m'a inspiré ces quelques réflexions!

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Le désir

Elle était belle cette petite émigrée arrivée d'un lointain pays, échouée là sur un trottoir parisien après avoir traversé tant et tant de galères. Elle avait cru pouvoir échapper à la misère. Elle avait embarqué sur un bâteau bondé de pauvres gens, aussi désireux qu'elle de fuir leur triste vie. Elle avait beaucoup souffert lors de cette traversée, elle avait même vu mourir quelques pauvres bougres qui, pour toute sépulture, avaient été jetés à la mer! mais, elle gardait espoir, elle croyait qu'une vie meilleure l'attendait dans ce beau pays de France!

Quand elle avait débarqué, elle avait été éblouie par toutes ces lumières, elle avait senti sa tête tourner devant cette foule qui semblait l'aspirer. Mais, celui qui l'avait fait venir, sous prétexte de la guider, avait bien vu le désir qu'elle inspirait dans les yeux des hommes. Son joli minois, ses grands yeux verts étonnés, son innocence encore intacte ne lui avaient pas échappé, et, bien sûr, elle n'avait eu d'autre choix que celui d'atterrir ici, sur ce trottoit où le désir des hommes l'avait menée!

C'est pourtant agréable pour une femme de se sentir désirée! mais ce ne peut être un sentiment isolé et s'il n'est pas accompagné de tendresse, d'amour et de respect, il est tout bonnement bestial et avilissant... :cray:

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un espoir

La vie ne l'avait pas épargné ce garçon. Il avait vécu partout et nulle part, ne se souvenait pas d'avoir eu un toit. Seulement quelques squats par ci, par là, quelques connaissances de passage sans lendemain. Et puis, un jour, il avait eu cette opportunité de trouver un boulot, une vraie bouée de secours pour lui. Il avait entrevu l'espoir d'avoir un peu d'argent, de pouvoir enfin manger à sa faim, se trouver une chambre meublée où il pourrait dormir dans un vrai lit. Il rêvait, rêvait...en se rendant à son entretien d'embauche! mais voilà, le rêve n'est pas la réalité et, lorsqu'il s'est trouvé devant la feuille qu'il lui fallait remplir, il s'est soudain rappelé qu'il ne savait ni lire ni écrire! que son avenir s'était arrêté devant cette porte d'école qu'il n'avait jamais franchie!

Cette histoire, je l'ai imaginée, et j'espère qu'elle n'existe pas, mais, avec tant d'illettrés, pourquoi pas, hélàs! :cray:

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La surprise

Il devait avoir 20 ans et moi, j'en avais 16. Je l'admirais beaucoup et j'étais fière devant les copines qu'un gars de la Fac s'intéresse à moi. Quand il venait m'attendre à la sortie du lycée et que je montais derrière lui, sur son scooter, je voyais bien le regard d'envie des autres et ça flattait mon ego. Ce jour-là, entre deux baisers, il m'avait murmuré "j'ai une surprise pour toi!" et, curieuse, je me demandais quel cadeau il allait me faire. Nous nous étions assis à la terrasse d'un café et, tout en sirotant mon jus d'orange, je le regardais du coin de l'oeil, attendant toujours! Des copains à lui avaient fait irruption, si bien que je commençais à m'impatienter. J'essayais tout de même de faire bonne figure et j'écoutais leurs propos dont je ne comprenais pas toujours le sens. Mes 16 ans étaient encore teintés d'innocence, et, il m'arrivait de rire simplement pour les imiter! Je n'aimais pas ça du tout et ça me complexait, mais, bon, il avait tant de charme! Je ne devais pas trop tarder pour rentrer afin de faire croire que j'avais pris le bus! Comme d'habitude, nous avions fait une halte dans une ruelle, à l'abri des regards et, là, encore ses baisers m'avaient troublée... Au moment de nous quitter, il enleva son blouson et me dit "regarde"! Et là, absolument ébahie, je vis qu'il s'était fait tatouer mon prénom sur son bras. C'était ça la surprise! Oh, elle était de taille, mais cela me parut si drôle que je fus prise d'un fou rire incontrôlable. Le pauvre, il avait cru sans doute me donner une preuve d'amour et moi, je trouvais ça d'une stupidité inouïe. Il a été vexé et pour moi, il est tombé de son piédestal! Sous je ne sais quel prétexte, j'ai évité nos rencontres. Ce fut la fin de notre belle histoire d'amour. Lorsque j'y repense, je me dis que je ne suis certainement plus dans son coeur, mais toujours sur son bras... Pas drôle pour ses autres conquêtes! :cray:

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
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La beauté

J'ai lu le sujet d'un topic tout à l'heure "vous trouvez-vous beau"? Cela m'a inspiré ces quelques réflexions, liées à ma propre expérience, et je vous les livre!

C'est quoi la beauté physique? Une image éphémère qui n'est qu'un pâle reflet de ce que nous sommes réellement!

Ma mère était très belle, mais d'une beauté froide, une beauté que je qualifierai "sans âme". Elle n'a pas su m'aimer et n'a pas aimé les hommes, non plus. Trop consciente de sa beauté, elle était fière, hautaine, agressive. Pour moi, c'est une beauté qui se rapproche davantage de la laideur. Mes grands-parents avaient cette beauté de l'âme sous leurs visages ridés. Ils étaient beaux, bons, merveilleux, c'est ça la beauté! Et moi, dans tout ça, me suis-je demandée? Enfant, j'étais cette sauvageonne, portant des robes plus ou moins déchirées (malgré les efforts de ma pauvre mamie!), avec de grands yeux bruns rieurs et des cheveux longs et noirs toujours emmêlés, (l'élastique qui devait les retenir se cassait tout le temps!). Ado, toujours un peu effarouchée, je n'avais guère conscience de ma beauté et, c'est plus tard, en regardant des photos que j'ai réalisé! mais, je devais avoir si peur de ressembler à ma mère que je voulais absolument l' occulter...De toutes façons, le temps passe, les années effacent petit à petit ce reflet de nous-mêmes et, dites-vous que beaux, belles, ou pas, chacun possède en lui des trésors qui sont la véritable beauté! :cray:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 30ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
30ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Trésor, que tu sois de velours ou de soie, d'or ou de diamant, je te prie de ne jamais me rencontrer. Je n'aime pas l'argent, et encore moins en posséder, parce qu'elle assombrit les cœurs et corromps les âmes, car je pense que nous ne sommes riches que des autres, de ce qu'ils nous apportent, et surtout, de ce que nous faisons pour eux. Que valent des capitaux à côté d'un remerciement sincère? Que valent des dollars à côté d'un sourire? Ne réfléchissez plus, n'hésitez plus. Le choix, nous ne l'avons pas. Il vous faudra de toute manière brasser l'argent, à vous étouffer sous la dette et l'anxiété de ne pas pouvoir rembourser à la fin du mois. Il vous faudra oublier ce que vous êtes : un humain, sensible, vivant, nait pour donner, et non pour se faire prendre, afin de ne pas nuire au système transformant doucement l'être en machine.

Modifié par Jedino
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Invité Cosette 2
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La nature

J'aime toujours autant me promener dans la forêt! Ce n'est plus celle de mon enfance, mais elle est belle aussi! J'aime ce silence qui m'enveloppe et que, seuls, quelques cris d'oiseaux viennent troubler, le bruit du vent qui fait trembler les feuilles comme sous la caresse d'un amant...Lorsque je m'assieds au pied d'un arbre, j'aime observer ces petits insectes qui s'affairent, on dirait des ménagères qui vont faire leurs courses! Elle vit la forêt, elle recèle des tas de trésors. Il suffit de savoir regarder, écouter, imaginer! Combien de contes sont nés dans ces lieux, de Blanche-Neige à Robin des Bois! C'est une richesse qui n'est pas palpable mais qui apporte une paix intérieure, loin des tracas du quotidien! Il y a bien souvent une forêt dans les parages, alors, prenez la peine d'y emmener vos enfants. Laissez de côté quelques instants leurs jeux vidéo et la télé, apprenez-leur à découvrir la nature. Ils verront la vie d'un autre oeil et, vous aussi, peut-être! :cray:

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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aujourd'hui

Je n'ai pas trop le temps, aujourd'hui, de vous raconter une histoire, seulement quelques réflexions que m'inspirent certains posts! Il y en a qui m'attristent, ils sont trop négatifs! Vous ne voyez donc pas que "la vie est belle" pour ceux qui ont la chance de ne pas souffrir dans leur corps? Les blessures du coeur, il est vrai, comptent beaucoup dans la vie, mais il faut relativiser, passer à autre chose, essayer de dédramatiser, et surtout se dire que le temps qui passe est le meilleur des remèdes pour apporter l'oubli! Bien sûr, il apporte aussi des rides, mais peut-être un peu plus de sagesse, et ça, je crois que beaucoup en ont besoin! Bonne journée à tous et, à bientôt pour une autre histoire, si je ne vous ennuie pas trop, bien sûr? :cray:

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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là tout de suite

y a plein de messages sur ce topic que je quoterais aussi, mais malheureusement je ne dispose pas d'une imprimante chez moi qui me permettrait de lire les feuillets que je lirais alors en marchant, enfin ptêtre pas l'après-midi lorsque je me rends à l'auto-école, mais certains soirs plutôt quand je parviens à me décider à bouger ma viande jusqu'au petit bois des trinitaires, quasi en face de ma rue, jme dis alors, une lecture de cosette serait plus marrante qu'une lecture de stephen king, et d'ailleurs c'est quand je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à le lire, stephen king, que j'ai arrêté en fait, il était devenu trop populaire le gars...... enfin bon bref.......

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 30ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
30ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Ne sachant que faire de mes mains fébriles, je les posais sur mon front. Un acte que l'on aurait presque confondu si je n'effectuais pas une pression de mes faibles forces, comme si cela me permettait de diminuer un peu la douleur qui me brûlait la tête. Impuissance, pourquoi était-elle avec moi? Je ne savais que faire contre ce démon venu de l'intérieur. Devais-je frapper, me frapper?

Devais-je me détruire pour, le temps d'un court instant, oublier ce mal qui me tue et me tient pour prisonnier? Ca n'avait aucune importance car, pour le moment, j'étais parfaitement incapable de réfléchir, ou même penser, et ne pouvais me retenir de me flanquer quelques torgnoles mal placées.

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Les mains

Quelle force, elles peuvent avoir, mais quelle douceur aussi. Serrent-elles les mains d'un ami, c'est le signe de la sympathie! Caressent-elles son partenaire, c'est le prélude de l'amour! Elles peuvent également faire du mal, tuer dans les cas extrêmes, mais surtout, protéger, soigner, réparer! Elles sont longues, douces, fines ou rustiques, marquées par de durs labeurs! J'aime observer les mains des personnes que je croise, je trouve qu'elles révèlent leur personnalité... :cray:

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Membre, Posté(e)
Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
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Je n'ai lu que les trois premières pages et la dernière mais j'adore ton sujet, Cosette 2, et je ne manquerai pas de lire plus tard tous les autres posts avec plaisir.

Aujourd'hui, avec mes mains, du bout de mes doigts, j'écris. J'écris à droite, j'écris à gauche, je projette mes mots sur les écrans, sur les papiers, sur les murs et je lance même toutes ces phrases au plafond. J'ai peut-être une araignée qui ne tisse pas rond dans l'esprit. Hier, c'était pareil, il y a une semaine ou un mois, idem ! Et demain, j'espère que cela ira mieux.

Bonne soirée, à tous !

Modifié par Reath
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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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:cray:

Comme j'aimerais, et c'est un doux rêve, un jour pouvoir mettre mon nez enivré de ses parfums, de son plaisir..... tout contre un sexe féminin, dont je ne dispose pour l'instant que de l'image..... enfin bon bref ne confondons point les torchons et les serviettes, ici c'est un topic conçu pour raconter des histoires..... le hic c'est que je ne dispose de beaucoup d'imagination...... enfin.......

ah l'imagination...... me souviens quand j'étais gamin, des fois à l'oral je racontais des histoires, dans la cour de récréation évidemment.... et j'avais bien compris, déjà à cette époque-là, que les bonnes histoires sont celles qui s'ancrent dans le REEL qui ne sont pas invraisemblables, et mais donc par contre j'avais aussi à l'esprit qu'il fallait faire dans l'originalité, sans quoi ça lassait l'auditoire..... alors ce matin-là.....

oui ce matin-là, aux blaireaux (nan les belettes, intelligentes, avaient parfaitement compris que c'était une fiction, donc elles s'intéressaient point à moi), aux blaireaux donc j'avais fait croire que je possédais des pièces d'or chez moi.... autour de ça j'avais brodé une histoire abracadabrantesque, même pas de pirates donc en fait ouais jme rappelle plus la fiction en question donc ça devait pas être si original que ça en fin de compte, enfin bon bref.... CE MATIN-LA donc j'ignorais que ma nuit allait être peuplée de cauchemars divers..... en effet j'avais imaginé, plutôt que leur montrer les véritables pièces d'or, leur offrir des pièces en chocolat, si si on en trouvait à la boulangerie de mon village (et c'était plus à l'école du village que j'allais, mais celui de la ville, ce coup-ci, donc ce que je vous raconte là est à situer dans la frise chronologique de ma vie au moment suivant mon changement d'établissement scolaire), des sucreries avec un emballage doré, et ouais car je leur avais promis les preuves de mon histoire, comprenons-nous bien je ne voulais passer pour un menteur, un raconteur d'histoires vraies de vrai quoi ; et donc LA poisse s'il en est : le soir le "taxi" (comme j'appelais cette voiture) qui nous ramenait était en retard, et déposé sur la place du village il était alors bien trop tard pour moi, boulangerie fermée, et le lendemain matin LA encore, la poisse ne m'a pas quitté, sonnerie du réveil trop tardive, ficelle pour pas être en retard à l'école -et ouais la voiture-taxi passait qu'une fois, pas deux), et en plus je crois bien que ma tante n'avait pas emporté son porte-monnaie sur elle, donc vraiment LA boule d'angoisse par excellence...... et je note d'ailleurs, j'ai perdu complètement le souvenir de la façon dont je me suis rattrapé, si même j'y suis parvenu, à les convaincre que si si bien sûr j'étais un milliardaire qui s'ignorait avec des pièces d'or, ou bien ptêtre même carrément personne ne s'est approché de moi pour avoir la suite de l'histoire, je ne sais plus..... (la mémoire humaine est sélective je note parfois, c'est incroyable)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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3 louis d'or

Eh bien moi, Chat000, je t'assure que c'est vrai, je les ai gardées dans une petite boîte ces pièces d'or! Elles me viennent de ma grand-mère qui les tenait de sa mère! Ces louis d'or, elle les avait cachés contre sa poitrine en partant en exode pendant la guerre de 14...T'imagines la valeur que ça représentait pour la pauvre femme! Pour moi, ce n'est que sentimental, mais j'y tiens énormément! J'ai toujours pensé m'en faire monter une en bague, et puis, je ne l'ai jamais fait! un jour, peut-être, qui sait? mais, quelle importance! les choses n'ont de valeur que celle qu'on leur donne! :cray:

Modifié par Cosette 2
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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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:cray:

une fois au champ de mars face au lycée, lorsque j'étais ado, chuis tombé, en mangeant mon casse croute (je mangeais pas à la cantine, jfaisais pas comme la plupart), sur un vieux qui m'a raconté sa vie en long et en large lui aussi, ah mais j'étais captivé, bien que je ne pouvais en placer une ni même décrocher mon regard, en fait je savais pas trop comment fallait me comporter, à l'époque je ne possédais encore l'expérience des rapports humains..... et donc retard en cours.....

une autre fois, en me promenant à pieds du côté de st georges les bains, un autre village, mais euh pas si loin que ça de valence, situé un peu en montagne (depuis cette époque, à vélo j'ai souvent roulé par là bas), chuis encore une fois tombé sur un ptit vieux..... cuila, une voiture toute cabossée était garée à côté du flanc de colline, et je sais pas..... on dirait que les gens, plus ça devient vieux, plus ça devient...... en tout cas il parlait de cette voiture avec une telle émotion dans la voix..... enfin c'est grâce à ce "personnage" (ouais jdis ça parce que comment dire ? les gens qui appartiennent à notre passé, j'ai remarqué, on les met dans une case, on les catégorise, et lorsqu'il y a des points communs entre eux, sans que ça soit des jumeaux hein, je parle d'autres points communs c'est évident m'enfin, eh bien donc on a tendance à en parler comme si c'était des personnages, et pourtant ils cohabitent encore sur la même planète Terre que nous, jusqu'à preuve du contraire, à moins qu'il ne s'agisse de véritables extraterrestres retournés sur leur planète après nous avoir laissé un peu d'eux, à la croisée des chemins ici bas, on sait pas, la Vie est mystérieuse je trouve......)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 30ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
30ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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La vie n'est-elle pas ce chemin tortueux, ce chemin rencontrant ici et là des collines? Ne devons-nous pas chaque jour buter face à elle, et trouver le courage d'affronter sa pente pour arriver en haut? Car si difficultés est son ascension, plus belle est sa descente. Mais parfois s'offre à nous de véritables montagnes, à ces airs si insurmontables, que l'on préfère souvent laisser tomber. Et c'est ainsi que s'inscrit tout l'intérêt de s'associer aux autres, afin de trouver le col qui nous mènera au-delà. C'est ainsi que je vois la vie : une longue et éternelle promenade, parfois épuisante, d'autre fois distrayante, mais suffisamment chaotique pour ne pas être ennuyeuse.

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