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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

La nuit commençait à tomber, et le soleil de se retirer derrière l'horison. Juliette n'avait pas réalisée le temps qui passait. Elle terminait de ramasser les quelques champignons qui restaient avec ses délicates mains. Et soudain, elle entendit comme un crépitement, ou une branche se birser, suivi d'un cri d'oiseau qui la saisit violament. Le coeur léger de Juliette battait la chamade, et elle se redressa aussitôt...

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Les illusions...

Je crois que nous ne vivons que d'illusions!

Un jour, nous croyons aimer et nous nous berçons de l'idée que ce sera pour la vie...

Un jour, nous avons des amis, et nous nous disons que nous pouvons tout leur confier...

Un jour, nous croyons avoir trouvé l'orientation de notre métier...

Un jour, nous pensons que vivre ici sera l'endroit rêvé...

Un jour nous avons des enfants et nous croyons qu'ils seront toujours là pour nous...

Et la vie passe ainsi, sans que jamais nous soyons satisfaits....

Elle ne laisse que regrets parce que nous ne sommes jamais contents de ce que nous avons!

La vie n'est pas faite que d'illusions!

Il faut savoir se contenter de la réalité...

Et même si elle a parfois, un goût amer, il faut l'aimer telle qu'elle est!

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Invité allez-savoir
Invités, Posté(e)
Invité allez-savoir
Invité allez-savoir Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Cosette,

Je ne suis pas trop d'accord avec ton dernier texte... cela voudrait dire qu'il faut croire en la fatalité ?

Chez les indiens, par exemple, lorsqu'un enfant nait on lui dit d'avoir un rêve, un but... de bien y réfléchir... et ensuite de ne jamais se détourner de ce but, jusqu'à ce qu'il soit atteint ... il a bien sûr le droit de le modifier en cours de route, mais il doit toujours se tenir à ce but ...

Il y a en nous toutes les possibilités.

Tout ce que l'on voudrait être et surtout aussi.. toute l'énergie pour accomplir ce que l'on veut réaliser. A la condition d'y croire !!!

Il faut s'imaginer tel que l'on aimerait être... faisant ce que l'on aimerait faire et chaque jour avancer d'un pas vers ce but. et même si, parfois, il nous paraît trop difficile de continuer... toujours tenir bon à nos rêves.

Un beau matin, tu te réveilleras et tu découvriras que tu es devenu la personne que tu voulais être.. simplement parce que tu as eu le courage de croire en toi et en tes rêves

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

bonjour "allez savoir"...

Est-ce que rien que ton pseudo ne laisse pas planer un doute?

Le doute que, dans une vie, tout n'est que questionnements...

Laissons, bien sûr, la place aux rêves! sinon, que serait notre vie?

Mais, les désillusions nous guettent à chaque pas, à chaque détour de notre chemin!

C'est là qu'il faut être forts et ne pas se laisser couler...

Même si nous avons en nous un potentiel de chances, il n'en reste pas moins que nous sommes souvent confrontés à des situations chaotiques!

S'il suffisait de vouloir pour voir la vie plus belle, il y aurait, sans aucun doute davantage de bonheur autour de nous!

Mais le verbe pouvoir a aussi son mot à dire...et il a une grande importance ce mot là!

N'empêche que j'aime croire en la vie, au bonheur, à l'amour et me bercer toujours d'illusions...;)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

le tournant d'une vie...

Sur la route, elle allait sans but, sans se retourner, sans savoir où la mènerait ce chemin!

Depuis le matin, elle marchait et ne sentait même pas la fatigue ni la douleur de ses pieds écorchés!

Que fuyait-elle ainsi? et pourquoi fuyait-elle?

Dans sa tête résonnaient encore les hurlements de son père, les pleurs de sa mère!

C'était pour quoi au juste cette querelle? une de plus, une de trop avait-elle décidé!

Et sans réfléchir davantage, elle avait claqué la porte et décidé de ne plus jamais revenir!

Elle était majeure depuis quelques jours seulement et cela, au moins, lui permettait de choisir son destin!

Un routier qui s'arrête! une opportunité de fuir un peu plus vite et de se reposer!

Il va où? en direction de Paris? allez c'est le destin qui décide pour elle!

Qu'adviendra-t-il d'elle? Elle n'en sait rien et s'en moque! Demain sera un autre jour!

En partageant le sandwich du routier, elle sent ses forces revenir, un désir immense de vivre, une sensation de liberté enfin...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Encore une histoire sans début ni fin. Encore des idées qui n'aboutiront à rien. Dis, ça me mènera à quoi, tout ça?

Cette après-midi, ne sachant que faire, je me suis à explorer ici et là des endroits, des détails insignifiants au sein même de la maison où je vis. Sait-on jamais ce qu'on peut trouver? La bibliothèque, les chambres, le grenier. Tout y passe. Et j'en découvre, des choses. Je n'aurais pas même pensé avoir un livre ayant pour sujet l'Asie du sud-est.

Après, il y a aussi les curiosités, telles que l'encyclopédie de la médecine, ou les éditions de mon tonton. Il y a les dictionnaires et l'encyclopédie. Autant de chose que j'ai déjà parcouru pour une raison, ou une autre. Autant de trucs que je veux savoir et qui n'auront sans doute aucune utilité. Autant de domaines que je découvrirai sans jamais m'y jeter vraiment pour le connaitre mieux que ceux que j'aurais mis de côté.

Mais pourquoi exclure ceci ou cela si on peut tous les apprendre?

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

curiosités

Nous passons souvent à côté de tant de choses intéressantes! des choses qui nous paraissent banales et que nous laissons de côté!

Puis, un jour, le hasard fait que nous redécouvrons ces objets entassés, restés là, comme s'ils attendaient un regard!

Combien de fois, aussi, ai-je été surprise de découvrir des merveilles dont je ne me souvenais aucunement de l'existence!

Peut-être que les jours qui passent nous font voir différemment certains attraits perdus un temps et puis revenus!

C'est que nous nous intéressons à tant de choses qu'il faut bien faire un tri et ce n'est pas toujours le bon!

Alors, tels ces enfants qui délaissent leurs jouets et puis qui les retrouvent avec émerveillement, nous nous mettons à trier suivant nos centres d'intérêt "du moment"!

Parce que la vie est courte, qu'elle est tellement remplie, que nous avons bien du mal à réaliser tout ce que nous entreprenons!

Dommage, bien souvent, de laisser de côtés des trésors qui auraient pu faire s'épanouir différemment notre personnalité!

Mais, après tout, peut-être qu'ils resteront là, oubliés par certains, et seront découverts un jour par quelqu'un d'autre que nous...

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

sur l'autre rive...

La rivière est profonde

Et l'orage qui gronde

M'empêche de traverser!

Est-ce un rêve brisé

Qui m'appelle là-bas

Où le ciel ne pleure pas?

L'autre rive paraît

Etre l'endroit parfait

Pour retrouver

Le bonheur et la paix!

Mirages, belles images

Qui empêchent d'être sage,

De voir autour de soi

Tout ce qui fait nos joies...

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Viens...

Viens là et dis moi,

toutes ces choses que l'on tait,

jour après jour, pour ne pas devoir,

s'en expliquer.

Viens là , parle enfin ,

de tout ce qui te ronge,

te consume , t'affaiblis,

maintenant , tu peux y aller.

Viens là, j'attends un signe,

un relâchement sincère,

même si ça doit faire mal,

tout peut se réparer.

Viens là, tu le peux,

prête à tout, je ne dirai rien,

seulement être , sans paraître,

c'est maintenant ou jamais....

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Aucun horizon nouveau de visible. Où était donc ce ciel si beau qui accompagnait mes journées? Où étais-tu, petite étoile timide? Sans réfléchir, je m'étais donc lancé à sa recherche. Derrière l'armoire, derrière la maison, au-delà des montagnes : tant d'endroit que j'avais fouillé de mon regard pour n'aboutir qu'à des échecs. Qu'allais-je faire? J'étais à court d'idées. Et si elle ne revenait jamais? Déçu, j'étais donc rentré. Demain serait surement le théâtre d'une autre tentative désespérée Rêver m'offrirait des solutions auxquelles je n'aurais pas pensé.

Cependant, alors que je marchais d'un pas pressant, je l'entrevis, au loin, à revenir pour un certain temps, bien loin derrière le relief imposant. Ravi, je m'étais assis à ses côtés pour partager encore avec elle ce nouvel instant. Et nous avions passés la journée à ce défier d'un œil complice. Ceci, jusqu'à son départ précipité. Le merveilleux idylle des amants hébétés.

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Un matin , comme un autre et pourtant , je me dis que cela pourrait peut-être changer, j'ai choisis ce jour pour qu'il se passe quelque chose, quoi , j'en sais rien, comment, non plus, mais il doit se passer quelque chose.

Comment provoquer cela, comment faire pour en avoir l'air de rien, comment m'assurer qu'après cela sera bien, suffit de tourner une page, faut préserver ce qui est déjà fait.

Bon on va dire que déjà ça commence à changer, la journée suivra ce commencement.

Modifié par Evasive
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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Bon ben voilà........ J'ai tout bousculé jusque maintenant , j'ai tout fait pour que cela change, j'ai inversé, traqué, harmonisé, souhaité, oeuvré, que dalle , toujours pareil, en désespoir de cause, j'ai galéré, effacé, surmonté, corrigé, rien y a fait, le mur est là, pas moyen de l'abattre , arme légère , armée jusqu'aux dents, tout est à sa place.

Inutile de forcer les choses, ça je le savais déjà, rien ne déclenche, même pas en apparence, éclats assourdissants, démarche fracassante, paroles volontaires et sournoises, toujours rien, je m'en vais donc retrouver mon chemin, celui qui est apparemment tracé, celui que j'ai tant emprunté, là pas de surprise, tout est normal, pas de troubles couleurs, c'est noir ou blanc, pas de fantaisie, non surtout pas , au cas où cela me ferait mal !

Que de soupirs, que d'attente, est ce cela qui en fait le changement que je ressens, oh non ! pas encore ça....

Modifié par Evasive
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Invité allez-savoir
Invités, Posté(e)
Invité allez-savoir
Invité allez-savoir Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Evasive, bonjour tout le monde ,

Hier, aujourd'hui et demain

Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.

Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de nos soucis, de nos erreurs, de nos fautes, de nos bévues, de nos souffrances et de nos chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.

L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.

Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.

Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

MAIS À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Dis-moi...

- Dis-moi Papy, c'est quoi la vie?

- Mon enfant, c'est lorsque tu pointes ton nez hors du ventre de ta maman!

Tu jettes un grand cri d'effroi mais rapidement tu te trouves bien et tu ne demandes qu'à têter!

Ensuite, petit à petit, tu t'éveilles à tout ce qui t'entoure.

Tu reconnais très vite les visages et souvent, tu souris "aux anges" comme on dit!

Et puis, tu apprends à marcher, en tombant quelques fois, ou alors, tu t'en vas à quatre pattes comme un petit animal.

Tu commences à parler avec des "areu, areu" et puis, tu essaies maladroitement de balbutier quelques mots, souvent, ceux

de papa, maman...

Et, de jour en jour, tu grandis...Tu découvres l'école et tout ce qui s'ensuit!

Tu pleures, tu piques des colères quand on ne cède pas à tes caprices, mais tu souris et ris heureusement, aussi!

Plus tard, après tant de péripéties, tu deviens adulte et là, bien sûr, tu quittes le nid douillet qui était le tien pour partir au bras de

ton amour, ou du moins, de celui que tu crois...

Et, doucement, lentement, ainsi, tu vieillis et t'en vas vers la mort...

- Alors, Papy, dis-moi, c'est quoi, la mort?

- Là, ma petite chérie, je ne sais pas encore puisque je suis toujours en vie!

Mais, je l'imagine comme le repos éternel où l'on n'existe plus, où il n'y a plus ni joies, ni soucis, le néant en quelque sorte!

Mais, je ne suis pas triste en l'évoquant parce que je sais que tu garderas en toi, tout au fond de ton coeur ce que je t'ai

appris et l'amour que je t'ai donné tout au long de ma vie...

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

titre - virginie -

- madame reprendra-elle un peut de thé ?

- non firmin , vous pouver débarrasser

le valet se penche avec defférence et s ' exécute avec des gestes précieux .

- faite entrer mademoiselle virginie .

- certainement madame la baronne

le valet ouvre la porte et avec une légère courbette , s ' éffaçe de vant une trés jolie jeune fille à l ' allure ingénue .elle s ' avance à pas léger et fait la révérance .

- je vous ai fait venir pour un entretient qui s 'averre nescessaire reprend la baronne .

virginie rougie légèrement

c ' est au sujet de votre nouvelle connaissance , le jeune conte de la trémale

je tien à vous mettre en garde , c ' est un libertain , il collationne les jeune demoiselles et les rejette comme un bouquet de fleurs fanées apres les avoir flétrie de son inconstance et de son infidellité

virginie rougie un peut plus , sont coeur bat à tout rompre

- madame la baronne me pardonnera , car , je ne peut maitriser mes sentiments à son égare

fin de cette fiction , lol ,bonne soirée

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Le brouillard couvre tout le village, cache tout l'horizon. Il est même difficile de discerner les murs de la maison d'à côté. Une ambiance à la Stephen King, sans toutefois les monstres et les étrangetés. Mais il reste la tristesse et la pauvreté des couleurs, l'absence d'un quelconque signe de vie. Même les voitures se font discrètes. Et les gens, surtout.

Pourtant, j'aurais bien aimé voir un truc, n'importe quoi qui puisse m'occuper. A chaque son, je me retourne, comme s'il m'importait de savoir à quoi il correspond, à quoi je dois le rattacher. Comme pour me rassurer. Ou pour savoir? Toujours est-il que tout est comme mort. Peut-être est-ce l'hibernation humaine, que la simple vue du mauvais temps? Seulement, non. Je ne le vois pas, ne le sens, mais je sais qu'il y a de très nombreuses personnes, en ce moment même, qui s'en vont, ou qui sont déjà dans la sphère du travail.

M'enfin, vous ne trouvez pas, vous, qu'il fait comme avaler, le brouillard? Qu'il inhibe tout, par le simple fait de rester? Moi j'irais pas dire que ça m'exaspère, même si j'en suis pas toujours joyeux.

En réalité, il ne me dérange pas vraiment. Il est si rare chez moi qu'on le remarque pas tant. Je n'avais juste aucune autre idée, tout en ayant le souhait de ressortir un petit texte qui donnerait à ces heures sur l'ordinateur de ce matin un sens autre que tuer l'ennui. Il serait plus vrai de dire que je n'ai pas trouvé le moindre sujet plus optimiste. En voici la preuve avec ce second passage que je vais finalement également écrire. Une fois lancée, comment s'arrêter?

Ce jour là, j'étais, comme pas mal de fois dans l'année, allé au supermarché. Une bien ennuyeuse nécessité que celle-ci : je ne pouvais rien faire d'autre que gâcher mon argent durement gagné pour mon inutile survie. Bien sûr, j'aurais pu partir en campagne, posséder mon jardin et mes bêtes. Je l'aurais pu, oui, mais pas sans un prêt à la banque pour construire le plus modeste des domaines que je n'aurais de toute manière jamais finis de rembourser. Alors, je me contentais de ma situation, banale autant que suffisante pour ne pas me laisser dépérir sans m'être battu. Je me laissais emporter par cette recherche incessante d'un meilleur confort, de ce vain espoir, qui ne se réalisera que dans une autre vie. J'achetais donc tout ce qu'il y avait de plus utile. L'amusement, les petits plaisirs, ne pouvaient être tolérés.

Ce jour là, je ne l'aurais pas cru, et encore moins considéré comme possible, mais on m'avait proposé de me payer du chocolat. Certes, ce n'était pas de la haute qualité. Mais cette attention avait tout de même son effet : ça vous ravive un coeur que de tendre un peu du nôtre. Je m'étais donc mis à remercier chaleureusement cette personne, ne sachant que faire de plus pour elle. Elle me répondait, un peu gêné, un peu ennuyé, que cela lui faisait un grand bien. Je la remerciais encore. Ma journée prenait une tout autre tournure pour cet acte sans aucun doute insignifiant pour elle. Puis elle s'en alla.

Et je m'étais réveillé. Je rêvassais devant le chocolat encartonné. J'avais toujours cru, d'ailleurs, qu'on pouvait tomber sur une tablette de chocolat qui n'en contenait pas. Qu'ils auraient pu se tromper à l'usine. On ne sait jamais trop. On n'est jamais trop prudent. Toujours était-il que je me sentais bête, et que je sombrais à nouveau dans mon état de passivité et de déprime. Je ne l'avais que pensé. J'en avais mal. C'était ça, le poignard de notre existence. On croit tout beau, et on chute en constatant la réalité. Je m'en allais donc, à travers les allées, sans but et sans quête autre que de trouver le rayon surgelé.

Je n'avais pas remarqué la tablette et le billet qui se dissimulait sous le pain que j'avais déposé auparavant.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

" je ne crois pas qu'on doive tout partager. Si on fouille trop loin dans le coeur des autres, on risque de détruire l'amitié"

Dans le livre que je viens de finir, cette phrase, parmi tant d'autres aussi justes, m'a fait particulièrement réfléchir!

Je suis encore dans l'ambiance de ce livre "les chaussures italiennes" par Henning Mankel et je conseille vivement à vous tous de le lire!

Une histoire peu banale, mais qui pourrait être réelle, peut-être même, l'est-elle!

Un chirurgien commet une erreur en opérant une patiente...et de là, sa vie bascule...

Mais, revenons à cette phrase! Il ne faut pas, je crois, essayer de trop s'immiscer dans la vie de ceux que nous aimons et qui disent nous aimer! Il faut à chacun une part rien qu'à lui, une part qui ne peut être dévoilée! Pourtant, lorsque parfois, nous nous plaignons en regrettant amèrement de ne pas avoir pu partager une peine, une joie, quelques petites choses qui auraient pu, à notre avis, nous rapprocher, est-ce que nous réfléchissons assez à ce que cela implique?

Nous ne pouvons pas laisser toutes nos pensées, tous nos actes à découvert! D'autant plus que chacun n'aurait pas la même interprétation, et qu'il pourrait en résulter bien des incompréhensions!

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