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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Invité morphee_
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Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
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:dort:Un quai de gare

quand elle était petite, son grand-père lui racontait des histoires de science-fiction ; alors qu'au fond d'elle, tout ce qu'elle souhaitait : de l'affection, des sentiments ; mais son grand-père qui était écrivain dans sa jeunesse nourrissait une haine féroce à l'égard des maisons d'édition qui avaient refusé de publier ses livres ; aussi il voulait, bien que lui-même charpentier (ils vivaient en campagne), la réussite au moins pour sa petite fille, dont les parents étaient enseignants à l'école de la grande ville ; en instance de divorce de surcroît ; bien fait, se disait secrètement le vieil homme, pour des gens qui avaient préféré enseigner l'Histoire du pays à des écoliers parfaits inconnus, et non écrire des livres pour faire rêver.....

jeune adulte, elle ne se séparait jamais de son stylo lorsqu'elle sortait, afin de prendre des notes "en live" , pour en nourrir les poèmes qu'elle aurait mille fois préféré adresser à son prince charmant plutôt que briguer un contrat pour la maison d'édition "le chien de fusil".....

les badauds ainsi que le personnel de la gare où elle se rendait souvent parce que, trouvait-elle, c'était l'endroit où elle pouvait assister à plus de choses insolites, les gens donc l'appelaient "la femme de la gare" ; quelques personnes seulement étaient dans la confidence de ce qu'elle faisait réellement

J'ai eu personnellement le privilège un jour de lui parler ; elle m'a raconté une partie de l'histoire de sa vie devant un café que nous avons bu.....

Et puis un jour je ne l'ai plus revue ; au fond de moi, elle sera toujours "ma fée"......

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 017 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Je roule vite. Les pneus crissent à en faire hurler le bitume. Le moteur trouve tant bien que mal le souffle qui lui est nécessaire. Je roule si vite que le paysage semble avoir perdue ses formes et ses courbes, bien qu'en réalité, je n'y fais aucunement attention. Je me concentre uniquement sur la parcelle de route qui va suivre, sur le prochain virage qui pourrait très bien être le dernier qu'il me faudrait affronter.

Le temps s'arrête quand l'encéphale surchauffe et que le cœur s'emballe.

Toujours plus vite, toujours plus extrême. Les trajectoires s'allongent, le moteur s'étouffe un peu plus. Et pourtant, il y a ce sentiment de puissance, ce sentiment d'invulnérabilité. Il y a cette confiance qui fait les plus grands. La voiture parait ne plus toucher le sol : son envol se prépare.

Personne n'est à l'abri d'une perte de contrôle, de la force de son destin. Personne, pas même les dieux.

A cet instant est atteins le paroxysme de mon pouvoir sur la machine. Elle n'est plus à moi, elle est mienne, elle est moi. Une étrange fusion qui amène à la déchéance. Il n'a fallu qu'un virage pour tout changer. Il fallait s'y attendre, c'en était presque une triste nécessité : je venais de renverser un cycliste qui venait sur l'autre voie.

(J'écoutais driven under de seether à ce moment là)

Modifié par Jedino
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 017 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je veux bien croire que mes textes soient pleins d'humours, ouai.

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:Une avenue

La vie vaut la peine d'être vécue.

On disait de lui qu'il avait une araignée au plafond.

En fait, le temps que dura mon existence, je n'ai jamais oublié ses titres, ses textes, ses chansons, ses poèmes, d'après une partie de ses fans inspirés par l'araignée qu'il avait donc au plafond.

Il fumait de l'herbe, d'après les journalistes chargés de l'interviewer.

En effet, c'était tout complètement incompréhensible par le commun des mortels, et surtout des mortelles à son grand dam.

Une veuve noire (l'araignée) puisqu'il aimait cette idée (le fait d'en avoir une au plafond), siphonné du carafon aurait pu dire son épouse s'il en avait eu une.

Il avait une prédilection pour les jolies filles ; enfin plutôt leur image pour être exact, puisqu'il avait plus tendance à leur courir après que les rattraper.

Les critiques de ses textes avaient la fâcheuse habitude de lui répondre par d'autres textes de leur propre composition, il ne leur serait jamais venu à l'esprit de lui avouer qu'ils bavaient devant son talent.

Il avait une araignée au plafond, et une paire de boules quelque part en un endroit que ses fans féminines n'osaient toucher, pour son grand malheur, de peur de ne lui ôter l'inspiration pour ses textes de génie.

Tout le temps que dura mon existence, je pus contempler sa figure dans la glace chaque matin. Une sale gueule, aurait pu dire une esthéticienne. Un radin, aurait pu se plaindre les coiffeurs chez qui il ne se rendait que rarement.

Le temps que dura mon existence, il rayonna pourtant autour de lui, c'est à dire dans son appartement F5 miteux, plein d'acariens, rêvant d'exercer la profession de ramoneur de la cheminée de ces dames. Je ne vous fais point de dessin, vous savez de quoi je veux, maladroitement, parler : MOI.

Le hic résidant dans le fait qu'à chaque fois que je couche par écrit des pans de mon Être cela modifie un petit peu, par effet cathartique pourraient dire les psys, enfin les gens qui s'y connaissent en contenu du ciboulot quoi, ma personnalité donc.

L'écriture est utile.

Surtout pour les lectrices.

La vie me fait songer à une grande avenue : je l'encule, elle me vomira un jour mais pas tout de suite.

Car elle vaut la peine d'être vécue...

Si vous souhaitez que je continue de poster parmi vous :)

Modifié par morphee_
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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)
:dort: oups j'ai confondu araignée et fourmi, en regardant l'avatar, désolé mais donc vous avez saisi l'idée quoi
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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
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partir

Il partira oui, ça je le sais , il fera sa vie, rencontrera peut-être son âme soeur, ça aussi , je le sais .....Nous ne nous retrouverons plus comme maintenant, à partager passé, vivre le présent, conter l'avenir, chaque chose à son temps , ça je le sais..... Il s'épanouira, avec ou sans moi, ça je ne le sais pas, construira son avenir petit à petit, avec mon écoute ou pas , peut-être assisterai-je à son bonheur, à tout ce que je lui souhaite tant, ça je ne le sais pas, continuerons nous un bout de chemin, ça non plus je ne le sais pas.

Ce que je sais , c'est que d'y penser me blesse.....

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Interrogation...

Est-ce que je dois me laisser aller à la tristesse, aux souvenirs qui me rendaient heureuse et que je regrette?

Ou bien, dois-je accrocher un sourire à mes lèvres, chanter, danser et m'étourdir?

Je ne sais pas encore quel sera mon état d'âme aujourd'hui...

Il sera, selon les heures qui vont suivre...selon ce que tu me diras...

Tout est affaire de pensées, d'interprétation des mots qui, parfois, ne veulent rien dire...

Il sera, parce que, les idées sont des folles qui trottent dans ma tête...et que je ne sais pas les dominer!

J'attends donc..je redoute...ou j'espère...

Eternelles interrogations qui se bousculent, qui se pressent...

Lesquelles sortiront les premières?

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Questions....

Celles que tu poseras te feront avancer, en bien ou en mal, mais tout est bon à vivre, tout est à ressentir, c'est par là que l'on sent que l'on vit, faut parfois vivre un mal pour ensuite en apprécier le meilleur, facile à dire hein, ben oui, la vie n'est faite que de ça, de beaux chemins fleuris ou de déserts crevassés , quoi qu'il arrive, sourions , la grimace est plus belles ou versons une larme, son goût nous interpellera et nous mènera vers d'autres sourires par la suite :)

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

"M'enfin...bon...voila quoi"...

Plus de sept mille messages...

Cela fait quelques pages!

Restent en ma mémoire

Tes projets, tes espoirs!

Le lieu de ton enfance,

Une ville, Valence

Ton chien, Lassydon,

Pff...une illusion...

Une école de surdoués!

Pas le succés escompté...

De cet homme égaré,

Hélàs, je connais,

A travers ses écrits,

Si peu de sa vie...

J'ai la seule impression,

Il y en a qui riront,

De perdre un ami!

J'ai tant aimé ses écrits,

Parfois déroutants

Ou bien émouvants...

Je t'imagine une bière à la main,

Invoquant ton destin,

Cherchant toujours

Le regard de l'Amour...

Chat_ooo de sable ou de carton

Qui s'effondre à l'horizon...

:dort:vous deviez l'aimer.......

on nous parle de schizophrénie

la vie est si belle à deux

je l'ai bien connu moi aussi ce petit bonhomme

ses projets et ses espoirs dites-vous ?

(curieux à moi il ne m'en a jamais parlé)

mais très joli poème, bien qu'évidemment j'ai un peu l'impression de vous manquer de respect là....

mais nous avons un ami du passé en commun.....

ah château, comme je le surnommais........

nostalgie indéfinissable.......

en tout cas les deux derniers vers je trouve résonnent bien, la rime finale en "on" ça le fait bien je trouve, notamment après le pronom relatif "qui".....

enfin bon je partage votre tristesse, évidemment, mais au passage je me fends donc de cette réflexion purement "littéraire", je mets ceci dans mon bagage de choses apprises sur ce forum si cela ne vous gêne :)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir Morphée...

Sais-tu qu'il m'était venu un doute en te lisant plus haut...en effet, il m'avait semblé reconnaître quelques unes de tes expressions!

Un Chateau qui s'est endormi dans les bras de Morphée! Je suis ravie de te retrouver, même sous une autre identité! Mais oui, tu nous manquais...

Maintenant tu n'as plus qu'à écrire 7000 nouveaux messages! Qu'en dis-tu?

Alors,re- bienvenue, et bonne continuation...:bo:

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
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Ca n'a plus de sens....

Cela a commencé quand ? par où ? comment ? Je ne me souviens plus, mais je sais que c'est là .... Qu'est ce ? ou qui ? ou quoi ? je ne sais toujours pas, mais c'est certain, c'est là....

Est ce que cela se voit ? se sent ? se touche ?s'entend ? j'en sais rien, mais tous les jours , une impression est là , un déjà vu ou entendu , une ombre de je ne sais quoi, une odeur inconnue, un souvenir enfouit.....

Quel mot lui donner ? doit on le nommer ? le qualifier ? en sachant que je connais pas ce tiraillement, cette façon de me surprendre, cette émotion si présente.....

Encore une sensation de perdue, tant que je ne l'ai pas reconnue, encore une erreur ou une vérité, planquée au sommet de mes refoulements....

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

entre l'amour et l'amitié

Amitié,

" Que ferais-tu à ma place,si je te demandais...."

"Je disparaîtrai pour qu'elle s'épanouisse,

Pour que ses rêves s'évanouissent,

Qu'elle retrouve enfin

Des jours sans chagrin

Que son coeur s'apaise

Qu'il reste seulement quelques braises

Qui peu à peu s'éteindront

Et puis, un jour, ne seront

Plus qu'un souvenir

Finissant par mourir."..

Dans un sursaut Amour

Répondit sans détour :

"Même si je la fais souffrir,

Je ne veux pas mourir

Je sais qu'elle préfère

A l' Amitié, tous les maux sur la terre"...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 017 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Il n'y a rien de plus beau que l'avenir, que l'espoir d'un jour voir la vie nous sourire.

Chaque jour est un nouvel horizon, un nouveau départ. Il faut incessamment se mettre en quête d'une occupation, d'une personne dont on ne connait pas forcément le nom, et qui saura nous faire oublier le temps qui, dans l'ennui, nous parait si long. Mais comment ne pas se sentir las à répéter éternellement nos actes, à rencontrer les mêmes odeurs, les mêmes paysages? Même les voyages au bout du monde se ressemblent : pourquoi y allons-nous, si ce n'est pour la recherche d'une découverte, de l'attraction de l'inconnu, le nouveau?

Seulement, je crois que la force de notre existence repose sur notre capacité à se défaire de ces pensées, à se satisfaire de ne simplement pas penser, ou se préoccuper de ces futilités là. Qui se rappellerait qu'il ne fait rien et comme hier s'il ne s'en souvient pas?

L'essentiel se situe donc dans le rêve, dans l'étape suivante de notre vie. Dans "l'avenir". Peut-être est-ce là l'explication du mal ressenti lors de notre vieillesse? Le doute persistant, l'incertitude face à l'existence d'une autre étape que l'on pourrait préparer dès aujourd'hui? Peut-être est-il là, le pouvoir de la religion : permettre de croire en une étape après la mort?

Malgré tout, on souffre. Du moins, quand on se voit obligé d'y songer. Pourquoi? Car on sait très bien que ce comportement est insensé, qu'on ne cessera jamais de chercher à rendre meilleure l'étape suivante. On souffre de ne pas savoir profiter. De ne pas savoir s'arrêter. Notre besoin nous force à construire, construire, et construire encore, construire toujours. Et l'on continuerait ainsi au delà du ciel si cela était possible.

Nous sommes des êtres rêveurs, des façonneurs de mondes et de songes, détenteurs d'espérances vaines et de désirs inassouvissables, que ni nos constructions, ni nos voyages n'arriveront à corriger plus longtemps qu'un instant donné.

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:la vie.....

chagrin d'amour frappe à ma porte....

sincère amitié le traite de cloporte..

car elle ne peut le regarder de profil....

un profil, c'est tel la plage au bout du fil...

sous la face visible de la Lune la nuit...

Et le Vent les emportera, s'il ne leur nuit...

j'aime penser que la vie c'est autre chose,

une épaule féminine, un soutien-gorge qui ose

subtil, aux bretelles négligemment narguées

par un chignon de cheveux soyeux qui voulait

peut-être ressembler à un nez de clown,

les sourires, les rires, se taisent, face au Désir,

la vie sans grimaces ne me ferait plus plaisir

que si nous réinventions, sous une guitoune,

non l'évasion, mais les paysages du 7e Ciel !

note de l'auteur : épaules quand même un peu noueuses ou nerveuses non ? mademoiselle évasive est bien musclée je trouve.... (bon après-midi en tout cas ^^)

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

La forêt était d'un vert sombre et froid. L'odeur des feuillage et les cris d'animaux m'engourdissaient et je resentais de la fatigue jusque dans les phalanges. Je continuais de marcher d'une allure égale à sa quête, sans faillir je chantonnais son nom pour ne pas l'oublier. S'était-il écoulé des heures, des semaines ou des années ? Soudain une idée fulgurante autant que meurtrissante me vint à l'esprit, et si elle n'eût jamais existé ? Cette seule idée me brisa les bras et me remplit les yeux de sang. Je me souvenais à présent. Elle nous avait abandonnés il y a il me semblait une éternité, pour lui.

Modifié par Frelser
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 017 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Une histoire. Une belle histoire. Une dont je me souviendrai encore pour longtemps. Mais que faire? Comment doit-elle donc être pour me marquer à ce point? Doit-elle être d'amour ou d'amitié? De magnificence et de brièveté? Ou peut-être de haine et de méchanceté? Il m'est si difficile de le savoir. Peut-être que son insignifiance sera telle qu'elle ne m'aura pas même interpellé au moment où je l'ai vécu? Qui sait si je ne fais pas erreur en cherchant à trouver de quoi m'occuper plus tard.

Arrêtons néanmoins ces futiles lamentations. Je n'en ai pas l'âge. Y en a-t-il vraiment un pour autant? Je souhaitais donc raconter une histoire. Je ne saurais dire si elle est vraie, autant pour les autres que pour moi. En vérité, je ne sais pas même encore ce qu'elle va pouvoir bien conter, si tout ceci aura le moindre sens, le moindre intérêt. Seulement, nul ne le saura si je ne l'écris pas, si je n'essaie pas de le faire comprendre. Ce qui parait tout à fait logique. En tout cas, je le crois.

Je pourrais donc introduire en décrivant au mieux cet être aussi singulier que banal, cet être qui ne sortirait aucunement d'un paysage ou d'une foule tant il est commun. Et pourtant, il est notre héros, ou du moins, le centre de notre attention, pour vous à cette lecture, et pour moi dans l'un des coins de mon encéphale. D'ailleurs, je ne vous cacherai pas qu'il apprécie la promenade et la réflexion, la poésie de la nature et des multiples visages. En effet, c'est un être capable de penser, et il lui arrive d'en avoir des étranges, comme celle de croire que, dans chaque ride, chaque parcelle de peau, chaque élément qui forme l'apparence d'une personne, il y a un récit à la lecture si complexe que rares sont ceux qui osent tenter de le décrypter. Il croit en la magie des rencontres, en la beauté de toutes choses, et surtout, en la bonté et la justesse de ce tout auquel il appartient.

Alors, il se promène, notre présent ami, là où il veut, là où il peut. Et il regarde, réfléchit et pense, il insuffle les ondes bienfaisantes de tout ce qu'il peut apercevoir. Il apprécie simplement la vie et ses cadeaux. C'est un bon vivant.

N'empêche que, malgré cela, il est dans la nécessité de faire son travail. Un travail fatiguant, de longue haleine, qui lui prend la majeure partie de son temps. Ce n'est pas qu'il n'aime pas gagner sa vie, et aider du même fait celle des autres, mais c'est un rêveur. C'est sa nature, son tempérament, et à cela, on ne peut échapper. Vous comprendrez donc sans difficultés pourquoi il se montre tous les jours si impatient à l'idée d'être enfin en soirée. C'est qu'il se sent exister uniquement lors de ces trop brefs moments. C'est un nocturne, comme le sont souvent ces gens-là.

Je ne vous le cacherai plus : ce bonhomme là, j'en ai des milliards. Il est une partie de moi, il est ce que je suis. Sans lui, je ne suis rien. Je ne peux bouger, manger, me déplacer, aimer, ou même rêver. Ce bonhomme là, il est ce auquel je tiens, il est ce que je sais, ce que je fais. Il est moi. Et je ne vous cacherai pas non plus que, toutes les nuits, il s'assure que je puisse rêver au mieux, pour inspirer ma journée à venir, et pour conclure au mieux la beauté de celle qui c'est terminé au moment où je me suis abandonné à son pouvoir.

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