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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, 57ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

ho que c'est triste !!

j'espere que c'est pas autobiographique, parce que la ça fait sortir les mouchoirs.

les histoires d'amour il y en a beaucoup des ratés, la vrai histoire d'amour c'est celles qu'on a réussi, aussi non c'est trop facil

avec l'experience c'est ce qu'on apprend, sur le coup c'est toujours impossible, c'est toujours le dernier jour.

Mais après on comprend ça, même si une histoire raté, ne peut ne pas avoir eté raté, la c'est vrai que c'est dur,

De toutes façons ratées ou pas ratées c'est le même principe, mais le temps cicatrise toutes les blessures.

Enfin j'espère que notre super beau gosse, ne va pas se jeter d'un pont quand même. CA serait dommage!

Modifié par sylvia 12
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Oh, faut pas t'inquiéter pour ça! Maintenant, je suis plutôt heureux. Surtout si on compare ça avec ce que j'étais il y a quelques années. Et non, ce n'est pas du vécu. Pas le mien, en tout cas.

C'est gentil de me complimenter, mais à côté de lui, je ne serai jamais rien.

Une déraison raisonnée.

Victime de mon temps et de ma bêtise. Je suis l'un des fruits du passé, mais suis-je seulement ça? Un rien parmi le néant? Un néant par l'infini? Le rien d'un sombre infini? Je ne me connais pas, et ne me connaitrai jamais. D'ailleurs, ceci est nullement nécessaire. La nécessité, c'est la folie de la logique. Son contraire, celui de l'idiotie. Aurais-je le don d'amasser le n'importe quoi en peu de lignes?

Le pouvoir appartient à l'ignorant. Pas celui qui méconnait le monde, mais celui qui méconnait son monde. L'échec n'est-il pas la conséquence d'une faiblesse? Les régimes les plus autoritaires persistent toujours. Pourquoi? Le problème est si simple : il faut couper les langues avant qu'elles n'aient le besoin de parler. On appelle ça de la prévention. N'envoie-t-on pas la police alors que les gens ne viennent que manifester?

Notre mental correspond un peu à ce schéma là. Ou plutôt, le monde ressemble à notre fonctionnement, ce qui semble plus intuitif, et plus logique. Ne mettons-nous pas en oeuvre des moyens complexes de protection avant de perdre le contrôle? Au fond, nous n'inventons pas grand chose : nous nous contentons de calquer. L'idéal souvent imaginé, lui, serait celui qui voit chaque être se contrôler dans la réalité comme il le fait dans sa réalité. Cela aurait pu exister, si la conscience, cette chimère, n'avait pas intervenu, un beau jour, tel qu'on le sait.

Comment pourrais-je être digne de ce qui me précède? Mes ancêtres ont combattu, se sont acharnés au travail, ont vécu, et moi, pauvre naïf emplis de velléité, je me contente de l'inutile. Je n'invente rien, ne sers à rien. Je ne suis qu'un cinglé parmi de nombreux autres. Une étoile qu'on voit dans le parc comme on en voit mille. J'aimerais éclairer ma vie, et je me contente de la nuit. Où est passé la lumière qui donnait sens, l'aujourd'hui d'hier?

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Pour moi, à titre personnel, oui. Mais, je n'irai pas dire que je l'invente totalement.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

La déception couve toutes les folies. Qu'importe sa raison! Elle est la cause inévitable de la conséquence. C'est un fait, aujourd'hui.

Ce sentiment inextricable d'être en décalage. De l'avoir toujours été. A tort, en plus. N'est-ce pas ce qu'exprime ce mot étrange qu'est "bizarre"? C'est ce qu'expliquait le cours de sociologie à propos de ces personnes qui sont comme déphasées avec la norme. Ces mêmes personnes qui sont rappelées, d'une certaine façon, par l'entourage vis-à-vis de remarques ou signes exprimant une gêne.

Je ne regrette pas ce que je suis. Je n'aimerais pas être ainsi. Mais, que serais-je?

Il creusait son âme pour comprendre. Une recherche interminable de la vérité, de sa réalité. Jamais il ne parvenait à la saisir : dès qu'elle apparaissait, elle disparaissait si tôt. Sa vie ne fût qu'une longue course après lui-même, après le peu qu'il savait. Son temps, il le passait à réfléchir inutilement. Ses espoirs, ils les plaçaient naïvement en ce qu'il connaissait. Hier, il n'était rien. Aujourd'hui, il devait être. Demain, il ne serait plus. Le fil de son existence se tordait à chaque pas qu'il déposait faussement sur les dalles froides du monde qui, doucement, s'en allait.

Je n'ai connu ni guerre, ni difficultés. Ce que je veux, je l'ai. Ce que je devrais endurer, je le méconnais. Ainsi est conçu le bonheur. Une saturation parfaite de la facilité. Et, pourtant, cela ne suffit pas. Jamais. D'une part, parce que cela n'est que mensonge. D'autre part, parce qu'il n'y a rien d'assuré. Pour mériter ce traitement jusqu'à la fin, il faut le prouver, démontrer que nous avons tous les droits d'en profiter. Le bonheur se gagne. Il ne va pas de soi. Conception étrange que celle-ci : si nous étions réellement fait pour cela, pourquoi y aurait-il tant d'exclus et de souffrances pour enfin y arriver? Non, ce monde ne tient pas. Son socle est branlant : un jour, il va chuter. J'aimerais me nommer responsable, dire que ma bêtise est la mienne, que mon incapacité à travailler pour du vent, à apprécier là où l'essentiel est absent, à vivre quand seule la mort nous attend, tient de mon univers dépravé. Seulement, ce serait nier ce que je vois, ce que je sais. La science est une nouvelle religion. L'homme moderne, son résultat. Rationalité, folie destructrice, individus factices. Ne voyez-vous pas aussi ces êtres pas tout à fait homme, presque humain, qui, chaque matin, vont docilement là où ils sont attendus? Comment une espèce qui s'estime si logique peut-elle refuser l'évidence : elle n'a rien d'un idéal, rien d'une espèce bonne, rien de ce que l'optimisme tente vainement de lui raccrocher. Nous ne sommes pas foncièrement mauvais, au fond. Juste des abrutis. Assez pour croire en notre liberté, en notre possibilité de choisir. Moi, je ne vois qu'obligations, nécessités, et déterminations. Oui, connaître est important. Aimer aussi. Profiter, si l'on peut dire. Mais ne faisons pas de ces besoins un absolu. Ne soyons pas l'erreur qui consiste à penser qu'être homme, c'est savoir plus que l'autre, aimer mieux, et expectorer toujours davantage.

Il nous faudra faire un choix Apprendre plutôt que susurrer notre ignorance. Accepter enfin ce que nous refusons depuis si longtemps : notre véritable place qui n'est pas au-dessus, mais au sein de la nature. Cela commencera par l'idée qu'un individu n'est pas une partie d'une société, mais qu'une société est une faction raisonnée et raisonnable rassemblant un nombre déterminé de personnalités. Autrement dit, il faudra que notre apprentissage passe par ce qui est, en fait, réellement important.

Un jour. Trop tard, assurément.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Patience. L'assassinat réside dans cette simple capacité. Attendre. Le moment venu. Le bon moment. Celui qui sera à la fois décisif et sécurisant. Ce temps-ci est l'ouverture à la réflexion, à ces pensées qui inondent le crâne d'un débutant. Que faire? Quand? Vais-je réellement réussir à tirer? La première fois est toujours la plus difficile. Tout est affaire d'expérience. Les gens passent. Tu n'existes pas. Tu es le décor qui, chaque jour, ne change pas. Un banal qu'on ne remarque même pas. Ou plus. D'où la puissance de l'extraordinaire, qui est le fait de prendre l'ordinaire, et de le fracasser. Autrement dit, je suis, là, en cet instant, comme tout le monde. Je m'apprête juste à tuer. Mais cela ne se sait. Quand le coup partira, qu'il brûlera, la panique s'installera. L'extraordinaire révèle non seulement nos faiblesses, mais aussi nos peurs. Nous le craignons au moins autant que nous le rêvons. Voilà pourquoi le premier pas est si contraignant. On rechigne au début, on apprécie tellement ensuite. Par fierté, sans nul doute.

Le doigt sur la gâchette. L'oeil qui traverse le viseur. Je vois mon destin, à présent. Je dirais même que dans une minute, je vais le fusiller, lui offrir un tournant nouveau dont il ne pourra s'extirper. Nous ne pouvons pas réellement revenir en arrière. Jamais. Elle sourit. Je lui rends. Un dialogue inconnu se crée. Ce fût un jour où la mort a souri à la folie. Il en faut si peu pour tuer un homme, une âme. Il en faut tant pour en former un.

J'appuie. La détonation. Les hurlements. L'air qui se fend. La balle qui se loge. Parfaite. Elle l'était. Tout est fini. Je viens d'abattre son coeur, et par là même, ma vie.

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Membre, 57ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

je m'attendais a une surprise,

mais j'ai été quand même bien surprise sur la fin

quoi que je crois que je ne pourais jamais avoir de plaisir a raconter mon assassinat, l'assassinat d'un autre oui, ça c'est un peu jouissif,

mais bon, c'est pour ça que tu es Jedino

tu fais ce que les autres ne font pas

Est ce que tu gardes tout tes textes, jepense que c'est bien de les garder, pour voir dans quelques années, le chemin parcouru, garder les bons textes.

ça serait bien,

quand dis tu ?

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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J'ai hésité sur la fin, comme je le disais à Amazones, et à mon avis, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire.

Je me rends compte, néanmoins, que tu as pris ça comme un suicide. C'est intéressant, je ne voyais, mais alors pas du tout ça comme ça. Comme quoi le texte, hein.. :D

Faut-il le dire? Je ne sais pas.

En tous les cas, oui, je garde tous mes textes, et ça, depuis le début. Et, effectivement, on sent l'évolution. A long terme. Les tendances, aussi.

Donc, jediui ;)

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Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
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Jedino...

Mais alors sans une once de malice, d'ironie ou de moquerie, avec le plus grands sérieux : vas consulter!

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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La dernière fois que j'ai été, ce qui n'est pas si vieux, c'était pour comprendre que je n'avais aucun problème, tu sais. Et, c'est vrai, je n'en ai pas réellement. Sinon celui de réfléchir à des trucs inutiles et d'apprécier écrire des trucs assez sombres.

J'y peux rien si, quand je décris effectivement un assassinat d'une femme (aimée?), et que je l'entendais comme une sorte de métaphore de l'amour, on y voit le suicide :D

Cela dit, c'est pas la première fois qu'on trouve un truc bien plus sombre dans ce que j'ai écris sans que j'en ai l'intention réelle. Pour ça, je devrais consulter? :snif:

(Cela dit, t'as pas tort, mais ça ne m'a jamais rien apporté)

Modifié par Jedino
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Assieds-toi et écoute. Mais avant, regarde-moi. Vois ce que je suis, ce que je semble être. Bien. Entends-tu ce qu'il y a entendre? Non, je ne te parle pas des voitures qui circulent, des personnes qui passent et qui discutent, ou du dernier tram qui traverse la rue. Je te parle de ce qui est absent, de ce qui devrait être là.

Ce n'est pas que je n'apprécie pas la ville, les gens biens qui les occupent. Simplement, plus je regarde, plus je sens ce monde, et moins je ressens. Tout y est factice, tout y est "comme". Rien n'est vrai, rien ne se fait réellement. Chaque fois que je songe à un train, je songe à monstre. Sincèrement. Ne trouves-tu pas cet univers monstrueux, entre acier, oubli et géométrie?

Je comprends ton besoin d'exister, de travailler, et toutes ces choses. Moi aussi, j'aurais aimé être quelqu'un. Mais, l'avenir en a décidé autrement. Tu sais, le présent, ce n'est rien, mis à part le dialogue entre l'avant et l'après. Et, dans un dialogue, tu ne fais jamais de pause. Il ne cesse d'avancer, d'évoluer. A peine commencé, il est effacé. Seul son souvenir persiste. C'est ça, l'important, quand on discute. Se rappeler. Ca évite de se répéter puis, faut se l'avouer, ça évite de s'emmerder.

Oh, le dialogue me semble plus qu'un simple échange verbal. L'expression du corps, l'impression, donc, l'inexpression, la sensation, tous ces petits trucs qui sont soit chez lui, soit chez nous, font que, même avec les mêmes mots, les mêmes idées, la réception ne sera pas la même. Ca te montre en quelque sorte le fait que, en réalité, tu n'es pas un être de langage, de raison, mais bien matériel et émotionnel.

Vraiment, j'en doute. Je ne sais ni philosopher, ni réfléchir. Mais, j'aime bien divaguer, rater mes objectifs. Celine disait que dans un monde où tout le monde a raison, il fallait savoir avoir tort. Moi, j'irais plus loin, en fait : il faut savoir se tromper, et, mieux, se tromper. T'as des types, là haut, ils ont toujours raison, et en plus, ils le pensent. Rien que le mot m’écœure. Et, franchement, ça me fait peur. Peut-être que je dis ça parce que je suis juste jaloux. Si j'avais raison, ça se saurait, de toute façon.

Bref, bonne journée, ami de l'éphémère. J'ai apprécié ce moment à nous évader. On y pense trop peu souvent, de notre temps. Ou trop mal. Ne t'en fais pas! Je garde foi. Je ne suis pas un grand croyant, ce qui ne m'empêche pas, pour autant, de croire en tous ceux-là. Paraît que les meilleures recettes sont celles qu'on n'a pas encore expérimenté. Moi, pour tout te dire, je crois que la vie est une expérience. Pas juste une connaissance. Un truc spirituel et distingué d'en parler, tu vois? Genre, mon dieu. Oui, c'est un peu de ça. La vie est mon dieu, et le monde, son royaume.

Ah, une dernière chose. Si jamais tu venais à espérer, vouloir, ou que sais-je, pense-y : la solution ne se trouve pas ailleurs, mais juste là.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Hommage à ces lumières, ces mélancoliques, ces fous et ces gens de tous les jours qui, victime de la folie d'un autre, ne verront jamais la leur s'exprimer.

7h35. Je m'en vais comme tous les jours à l'école par le bus. Mes voisins viennent et s'en vont arrêt après arrêt. Aujourd'hui, j'ai eu droit à une allumée. Du genre le genre que je n'aime pas. Puis, un type pas très net et baraqué à côté duquel je me suis doucement écrasé.

7h55. Je descends du bus, commence à marcher. Je salue deux ou trois mains, histoire de pas me faire rejeter. Je suis encore ailleurs, même si bien réveillé. La journée m'ennuie déjà alors que je viens à peine de l'entamer. C'est l'école, qu'est-ce que vous voulez!

8h00. On entre en classe, chacun s'assoie là où il était. J'ai jamais trop compris pourquoi nous gardions nos places, et je saisis encore moins ce besoin de les changer. Pour ma part, je m'entends pas mal avec Ryan, un intello que j'arrive à supporter. On campe au second rang le plus à l'arrière, à gauche de la pièce, pas loin de la fenêtre. Regarder dehors, c'est là tout l'intérêt : ça permet de s'évader quand notre corps est prisonnier.

8h35. Madame machin nous parle toujours du concept truc de je ne sais pas quoi. C'est pas une journée où j'ai envie de bosser. D'ailleurs, l'avis est plutôt unanime sur ce sujet. Comme quoi, il est possible de se mettre d'accord, même à l'époque des jeunes internetisés.

8h40. Doug, devant, n'a pas l'air dans son assiette. Il ne l'est jamais, mais là, ça semble assez particulier. Il tremble carrément. Je m'en serais presque inquiété.

8h43. Doug se lève, tout le monde se met à le regarder. T'en as même, sur la droite, qui se mettent à ricaner. La prof lui demande de s'asseoir. Il ne bouge pas. Je ne vois pas son visage, mais si je le pouvais, j'y aurais vu une absence, un vide complet.

8h44. Il s'avance, la main dans le manteau qu'il porte sur ses épaules frêles. La prof hausse le ton. On sent pourtant une touche de doute. En général, Doug ne se manifeste jamais.

8h44. Il sort lentement ce qu'il tenait depuis avant. Le coup part. La prof s'effondre à terre, le ventre troué. Les cris commencent à fuser. Chacun panique, se cache, se met à pleurer. L'incompréhension des uns se confrontent à la détermination d'un autre.

8h45. Il se retourne, nous dévisage comme un bétail à tirer. Son regard est froid, sans une once d'humanité. Il fait feu. Plusieurs balles partent, se logent ici, là, partout. Les gens hurlent, les gens prient, tentent de supplier. Sa réponse ne vient, n'est pas. Sa réponse est fer, sang. Celle d'un tueur qui est né.

8h47. L'ambiance vient de se calmer. Tous, nous sommes allongés. Certains blessés, d'autres morts. D'autres encore, traumatisés. Le ton est plus bas. Les gémissements apparaissent discrètement. Il s'assoie. Observe. On aurait cru les moutons face à leur berger.

8h50. Son visage change, retrouve de sa clarté. Sûrement le retour terrible de la conscience. Ses yeux se perlent. Son coeur doit probablement se serrer. Peut-être regrette-t-il? Je ne le saurai jamais.

8h51. L'histoire se termine. Je suis sauvé, comme la moitié de mes camarades.

9h02. Je me dis que dès demain, mon destin, tel qu'il est, doit changer.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

pas mal et d"actualité .c'est vrai ,nous ne pouvont savoir çe que pense un ètre qui ne se livre à personne . et puis un jour ,il donne son verdict et la sentence qui en découle .

les victimes nous sont innocentes , mais pour lui , coupable d'on ne sait quoi .

seul , il en connait la raison ou , peut-ètre pas ?

je pense que ces personnes sont du mème état d'esprits que les suiçidaires .

car pour eux , il ni à que deux solutions apparente : le suiçide ou la destruction de ceux qui les font souffrirent à cause de leurs indifférence ou , de çe comporter façe à la réalité déçevante d'une vie morne et monotone , sans espoirs sans joie et sans atraits .

si la vie n'est pas un long fleuve tranquille ,elle bifurque souvent au grés des évennements , apportant joie et bonheur mais aussi ,déception et ranceure .

je crois que beaucoup d'ètres on étés confrontés à çe problème insoluble aux cour des siècle passés .

on dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire mais ,quand tout va bien , y à-il- quelque chose à raconter ?

bonne journée

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Nous sommes d'accords, oui.

Souvent, ils se sentent comme oppressés, pris entre l'envie de détruire et de se détruire. Enfin, je crois.

Et, quand nous sommes heureux, il n'y a rien à raconter, effectivement, mais il y a partager, ça, assurément.

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Membre, 57ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Assieds-toi et écoute. Mais avant, regarde-moi. Vois ce que je suis, ce que je semble être. Bien. Entends-tu ce qu'il y a entendre? Non, je ne te parle pas des voitures qui circulent, des personnes qui passent et qui discutent, ou du dernier tram qui traverse la rue. Je te parle de ce qui est absent, de ce qui devrait être là.

Ce n'est pas que je n'apprécie pas la ville, les gens biens qui les occupent. Simplement, plus je regarde, plus je sens ce monde, et moins je ressens. Tout y est factice, tout y est "comme". Rien n'est vrai, rien ne se fait réellement. Chaque fois que je songe à un train, je songe à monstre. Sincèrement. Ne trouves-tu pas cet univers monstrueux, entre acier, oubli et géométrie?

Je comprends ton besoin d'exister, de travailler, et toutes ces choses. Moi aussi, j'aurais aimé être quelqu'un. Mais, l'avenir en a décidé autrement. Tu sais, le présent, ce n'est rien, mis à part le dialogue entre l'avant et l'après. Et, dans un dialogue, tu ne fais jamais de pause. Il ne cesse d'avancer, d'évoluer. A peine commencé, il est effacé. Seul son souvenir persiste. C'est ça, l'important, quand on discute. Se rappeler. Ca évite de se répéter puis, faut se l'avouer, ça évite de s'emmerder.

Oh, le dialogue me semble plus qu'un simple échange verbal. L'expression du corps, l'impression, donc, l'inexpression, la sensation, tous ces petits trucs qui sont soit chez lui, soit chez nous, font que, même avec les mêmes mots, les mêmes idées, la réception ne sera pas la même. Ca te montre en quelque sorte le fait que, en réalité, tu n'es pas un être de langage, de raison, mais bien matériel et émotionnel.

Vraiment, j'en doute. Je ne sais ni philosopher, ni réfléchir. Mais, j'aime bien divaguer, rater mes objectifs. Celine disait que dans un monde où tout le monde a raison, il fallait savoir avoir tort. Moi, j'irais plus loin, en fait : il faut savoir se tromper, et, mieux, se tromper. T'as des types, là haut, ils ont toujours raison, et en plus, ils le pensent. Rien que le mot m’écœure. Et, franchement, ça me fait peur. Peut-être que je dis ça parce que je suis juste jaloux. Si j'avais raison, ça se saurait, de toute façon.

Bref, bonne journée, ami de l'éphémère. J'ai apprécié ce moment à nous évader. On y pense trop peu souvent, de notre temps. Ou trop mal. Ne t'en fais pas! Je garde foi. Je ne suis pas un grand croyant, ce qui ne m'empêche pas, pour autant, de croire en tous ceux-là. Paraît que les meilleures recettes sont celles qu'on n'a pas encore expérimenté. Moi, pour tout te dire, je crois que la vie est une expérience. Pas juste une connaissance. Un truc spirituel et distingué d'en parler, tu vois? Genre, mon dieu. Oui, c'est un peu de ça. La vie est mon dieu, et le monde, son royaume.

Ah, une dernière chose. Si jamais tu venais à espérer, vouloir, ou que sais-je, pense-y : la solution ne se trouve pas ailleurs, mais juste là.

jolie balade, on a envie de la prolonger,

peut-être dans cette rencontre que j'ai fait dernierement

quelque soit la rencontre d'ailleurs, les murs transpirent,

et les deux etres se trouvent après des errances, dans ce grand chambardement qu'est la vie.

pour moi la vie, c'est toujours pareil, il n'y a pas de chambardement

c'est toujours le même long train train quotidien

C'est pas toi qui parlait de train

monstrueux le train du train train du quotidien

peut-être une penniche, qui s'avance dans le crépuscule tombant

qui sais, la penniche déja est peut-être loin

elle la rencontrer la "une penniche", un cargo énorme

éviter la collision,

courir aux écoutilles, pour voir, voir ce qu'il y a voir

Tout ce qu'il y a voir, rester aux fenêtres,

tard le soir, attendre, qu'elle apparaisse enfin

se dire la vie est enfin un avenir, la vie est enfin elle

Elle mais qui est elle

se crever les yeux devant le hublot, attendre qu'elle se découvre

qu'elle parle qu'elle laisse paraitre

et qu'elle agisse en grandeur nature

la comme devant le cargo de la vie

un cargo qui a ses horaires, ho l'enfouaré

un cargo avec ces humeurs d'estomac

se monde qui grouille ces rumeurs, ces silence de dimanche

qui se traine a en perdre hallene

l'amour la beauté ces jours et les miens

elle parfum de femme

et femme comme une liqueur

j'aime bien comme d'hab

je me suis laissée un peu emportée

Modifié par sylvia 12
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Faut te laisser emporter.

Et, faut surtout pas t'en excuser ;)

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il parait qu'on a qu'une vie , il parait que lorsqu'on est jeune on n'a pas d'expérience pour éviter les erreurs et que lorsqu'on l'a on est trop vieux pour qu'elle serve à tout recommencer , il parait que le désir n'est jamais aussi grand que dans l'absence de l'être aimé , il parait que les conflits font partie de l'amour et que la tendresse c'est ce que l'on trouve pour remplacer le feu et l'envie qui taraudait le corps et enivrait la pensée , il parait que lorsqu'on a pas de boulot on en cherche et que lorsqu'on en a on s'en plaint

Il parait qu'on connaîtra tous le même scénario mais pas avec les mêmes détails

Il parait ...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Pas mal, saint thomas :)

Me semble que j'ai écris quelque chose d'apparent.

Au plaisir!

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

J'aime la nuit, le silence et l'ennui.

Je dois vous avouer une chose : je fonds littéralement pour les chansons qui mêlent plusieurs instruments et genres musicaux. Mais, je crois que j'aime encore plus une chanson qui varie entre la violence et le calme. Peu importe.

Ne soyez pas surpris, je ne sais pas quoi dire, ces derniers temps. C'est peut-être ça, se sentir : être là, à rien faire, à aller bien, et puis se taire. Les gens heureux sont aussi ennuyeux.

Exister.

Se repentir.

Venons-nous ici pour pêcher?

Imposer la vie, et la brider.

Comment pourrions-nous nous en sortir?

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pas mal, saint thomas :)

Me semble que j'ai écris quelque chose d'apparent.

Au plaisir!

J'ai pas ton talent mais merci de m'avoir lu

J'espère que tu as la pêche

Nul repentir pour les pêcheurs ,

Les poids sont trop légers pour mener à la culpabilité

Modifié par saint thomas
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