Aller au contenu

un jour = une histoire

Noter ce sujet


Invité Cosette 2

Messages recommandés

Invité Dolce1
Invités, Posté(e)
Invité Dolce1
Invité Dolce1 Invités 0 message
Posté(e)

Pour celui qui aime son beau pays...

Ose la Tunisie

Ose goûter au paradis,

Tes désirs jusque là inassouvis,

Deviennent enfin couronnés de oui,

Le soleil enveloppe ta peau brunie,

Et quand le ciel s'assombrit,

Cest pour faire place à la nuit.

Aux étoiles et flammes de bougies,

Danses sensuelles aux courbes arrondies,

De son voile envoûtant caressant à l'infini,

Mêlé à ce parfum légèrement épicé surgit,

Au rythme des vagues le souffle s'intensifie,

Les milliers de diamants scintillent dans tes yeux ébahis,

Ton coeur chavirant soulève ta poitrine durcie,

Comme le jasmin tu t'épanouis,

Libérant, le plaisir t'envahit

Printemps, été, automne, hiver, c'est comme cela la Tunisie...

Rémy Levrant

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité galaxien
Invités, Posté(e)
Invité galaxien
Invité galaxien Invités 0 message
Posté(e)

Trés, Trés beau poème...:plus: souvenirs et instants de ma jeunesse..Inoubliable Tunisie...:coeur: Hélas..les hommes qui en font son histoire sont entrain de la détruire..:( :( :(

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Déblatérer sa haine avec ferveur,

Rappeler ses peines avec rancœur,

Montrer ses humaines douleurs,

Défaire les chaînons de nos heurs,

Hurler la vie qui n'est qu'une horreur,

Raconter l'infini de notre malheur,

Prouver l'anarchie habitant nos cœurs,

Détruire l'envie de quitter nos peurs :

Car, si vivre n'est que mourir tantôt,

Pourquoi m'attarderais-je si tôt

Que je connais la vanité de mes maux

Et la vérité de ce qui est faux?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

A considérer la vie comme l'ensemble des phénomènes utiles au bon fonctionnement d'un corps, ou à la considérer, un coup comme une conscience rendant le mouvement et l'action possible, un autre comme ce qui s'oppose à la mort, jamais la vie n'existe. Pourquoi? Dans un premier temps, il faut se pencher sur la mécanique d'un corps, aussi complexe soit-il. On y verra des relations logiques et efficaces, des mouvements, des cellules s'adonnant à optimiser un travail qu'elles effectuent sans y réfléchir nullement. Et donc, ces déplacements, ces évolutions, nous les attribuons à ce que nous nommons la vie, à défaut d'avoir un terme correct et juste. Cette même vie qu'on oppose ainsi à l'inaction, au non mouvement, bref, à la mort. Par définition, ce qui est mort est ce qui ne fonctionne plus. Le fonctionnement est de ce fait, la vie. Outre l'absurdité d'une telle opposition entre la mort et la vie, puisque l'une ne va pas sans l'autre, et que l'une n'existe pas sans l'autre, la vie n'est rien, sinon un comportement inné d'entités constituées de matières, et dénuées d'une quelconque conscience, ou d'un état de conscience, ou d'un soupçon de conscience. Quand même bien on définit la conscience comme mouvement, ce n'est qu'une façon d'user le terme pour désigner ce qui se fait automatiquement, tout comme les rivières s'écoulent en un sens et sans s'arrêter un jour. Dit-on pour autant que la rivière est consciente? Non. Pour quelle raison? Parce que nous estimons la cellule différente du reste. Là est notre erreur. Mais, il y va de notre devoir de nous penser autre, de nous voir quelque chose de plus qu'une simple conséquence logique et sans vie. Cela est la conséquence même de ce que nous considérons être la conscience, ou l'esprit, ou l'âme, autrement dit, une quelconque instance métaphysique qui nous permettrait d'être à la fois en vie, de la comprendre, et de la dépasser. En effet, être conscient, c'est savoir que l'on est, c'est savoir que l'on peut être, c'est savoir comment être. De fait, cette impression de choix libre nous empoisonne la vérité qui n'est autre que, au même titre que le reste, tout ceci n'est qu'un automatisme, qu'une manière autre à la matière de s'exprimer. Notre pensée se fait tout comme les océans, par accumulation. Parfois, elle érode ce qui paraît la contenir. D'autre fois, elle permet de la fleurir. Mais jamais, elle n'est sans elle, elle n'est autre qu'elle : sa nature se veut la même que ce qu'elle engendre, à savoir qu'un enchaînement évident, ou non, des possibles de la matière.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Dolce1
Invités, Posté(e)
Invité Dolce1
Invité Dolce1 Invités 0 message
Posté(e)

" tout comme les rivières s'écoulent en un sens et sans s'arrêter un jour"

elle est belle cette phrase, mais ces rivières parfois s'assèchent et ne sont plus que quelques arides cailloux

qui pourra les faire revivre si la nature devient un vaste champ de détritus? :mouai:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

L'aridité de certaine contrées affame, assoiffe celui qui l'occupe,

mais jamais ils ne baissent les bras et continue le combat contre ce climat hostile !

Puis nous aurons toujours les mots pour décrire ses rivières déshydratées,

La pluie et le beau temps ne sont ils pas le sujet le plus abordé ?!

qui fait couler l'encre à flot, à défaut de l'eau qui ne s'écoule plus dans le lit des rivières .

Modifié par Sha'Do
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Douce complicité...

Sous l'oeil concupiscent qui la dévorait audacieusement

elle se déshabilla avec un certain naturel et une fausse pudeur.

Il observait le moindre de ses gestes, elle, à l'aise, s' assît sur le bord du lit,

puis se pencha légèrement en avant et saisit entre ses doigts son bas,

qu'elle fit glisser avec glamour, celui ci s'enroula avec grâce.

Elle s'attaqua au deuxième, la finesse de cet acte était un plaisir presque jouissif.

Appareil en main, l'objectif braqué sur cette délicieuse créature au corps troublant

il appuya sur le déclencheur, plusieurs clic résonnèrent dans le silence de la pièce.

Elle lui jeta un regard à la fois malicieux et espiègle puis passa

ses mains derrière son dos, dégrafa son soutien gorge et d'un léger mouvement

d'épaules fit tomber les bretelles de ce dernier le long de ses bras

laissant apparaître 2 petits seins fermes et ronds au galbe presque parfait.

Elle rejeta sa tête et bascula son buste en arrière puis se mit à rire,

et c'est avec une aisance déconcertante qu'elle fit danser son corps

devant l'objectif telle une flamme dans la cheminée.

Poitrine en avant, téton dressés et gorge offerte, elle se livra sensuellement

à un jeu de séduction que seul le regard de son complice capta délicieusement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Merde, j'aimerais te le dire,

J'aimerais pouvoir l'écrire,

Te le décrire dans mon délire!

Tu vois ce flingue dans ma main?

Tu vois ces yeux emplis des tiens?

Je n'ai pas un esprit sain,

Je ne suis pas vraiment des miens.

Mon coeur est probablement à toi.

Ma raison, elle, s'en va.

Tout ceci sonne faux,

Comme ce poème,

Lourd et blême.

Les rimes s'en vont,

Les rimes ne sont plus là.

Oh! J'y ai déjà songé, crois-moi.

Je crois même qu'un jour, j'avais la foi.

Mais la gloire est pour les lâches,

Et je suis de ceux qui sont tâches.

A vouloir me percer, tu y arriveras :

Je t'offrirai la lame, et tu le pourras.

Car si mourir, je devais maintenant,

Que cela soit de ta main, de ton faisant.

Mes mots se perdent à t'écouter,

J'en invente rien qu'à t'imaginer.

Est-ce que cela vient vraiment d'en moi,

D'en cette envie que j'ai d'être à toi?

Tout se répète car jamais rien ne s'arrête :

La chanson est la même, elle est en fête.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

L'âme s'élève comme se lèverait un homme de son sommeil. Elle regarde d'abord alentour, quand bien même elle ne risque rien, avant de se lancer dans la traversée, longue et difficile, de l'autre côté de la rue. Il ne faut pas oublier que chaque effort oublié par habitude reste un effort, et que chaque effort a un coût. Mais l'énergie du corps, c'est un peu le stock d'une entreprise : un potentiel de gain à venir. On ne bouge que pour plus y gagner. De même qu'on vend pour en sous-tirer un bénéfice. Après la métaphore de l'ordinateur, voilà celle de l'entreprise. Deleuze s'était déjà fait plaisir de ce côté-là. Moi, à vrai dire, j'ai l'impression d'en utiliser pas mal, des métaphores. Mais, plus j'y songe, et plus je trouve le concept idiot. Cela amène à des conjectures, à des comparaisons qui ternissent la beauté de l'un, ou de l'autre, pour un effet de style, ou par un souci de clarté. Parce qu'un type comprendra mieux le fonctionnement du cerveau si tu lui parles d'un disque dur et d'une carte mémoire, si tu lui dis que ses désirs, c'est un peu une industrie. En plus de montrer notre frustration face à ce qui nous échappe, cela en détruit toute l'essence complexe et singulière. Non, il n'avait pas tort, mon professeur, quand il parlait d'une société de l'approximation. Il ne se doutait simplement pas que cela s'applique au-delà de son domaine et des français. L'approximation d'un combat contre l'approximation. Mais, comment lui en vouloir? Comment lui reprocher d'ignorer que nous sommes des conjectures? Un amas de milliers de conjectures. Quand je parle d'amour, je parle de quelque chose qui s'en approche, qui est trop proche de ce que j'imagine, et trop loin de ce que c'est. Quand je parle d'un visage, je parle trop de ce que je vois, et pas assez de ce que je ne vois pas. Pourquoi? Parce que, justement, tout ceci n'est pas visible à mes yeux. Une vie n'est viable qu'au sein d'une approximation fade et bâtarde du monde. Entre ce que nous voyons, ce que nous aimerions voir, et ce que nous devrions voir. Comment nous en vouloir?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Juste une question ?

L'intitulé de ce fil n'était pas de relater un évènement marquant de VOTRE existence ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Ta remarque est légitime, mais cela fait bien longtemps que celui-ci a dérivé sur des textes et des poèmes de toutes sortes.

Je sais qu'à mon arrivée en tout cas, le but était avant tout de s'exprimer. Que ce soit sa vie, ou autre chose.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Il est curieux de remarquer que la chose la plus abstraite et irréelle permet de décrire et de faire fonctionner ce qui nous entoure. La logique, ou les mathématiques (je ne différencie pas vraiment les deux idées ici), sont l'outil rendant possible la conceptualisation et la description de la nature, de nous-mêmes. Sans parler de notre capacité à raisonner qui se veut structurée. La question est, du coup, de savoir comment il est consciemment sensé de considérer la logique comme apte à expliquer? Evidemment, elle s'adapte presque parfaitement aux relations de cause à effet. On oublie que cette idée est déjà une idée voulue par la logique.

En réalité, ce qui est logique ne l'est que d'apparence. Un phénomène se répètera en effet sous les mêmes conditions et selon les mêmes conséquences. Ceci donne lieu à une loi finalement évidente. Seulement, c'est faire là le raisonnement inverse de ce qu'il serait raisonnable de faire. Jamais un phénomène ne se fera selon la logique, mais la logique voudra que ce phénomène se fasse selon la loi tirée par supposition d'universalité. De même, une démonstration, qu'importe comment, ne démontre rien de plus que la cohérence de l'explication logique au phénomène, et non l'inverse.

Autrement dit, c'est faire erreur que de considérer le savoir humain comme la description des choses. Il n'est, au contraire, qu'une représentation logique portée sur lui, adaptée à notre fonctionnement et nos vies.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Dolce1
Invités, Posté(e)
Invité Dolce1
Invité Dolce1 Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, Je trouve que Cosette manque sur ces pages! Si seulement elle pouvait revenir! :sleep:

Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,

Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?

Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,

Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Lamartine

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

En effet, elle manque.

Ce sentiment qui t'envahit,

Celui-là qui perce ta vie,

Jamais vraiment il ne t'oublie.

Il te bouffe doucement l'âme,

Ronge ce que parfois tu clames,

Jusqu'à prendre ton seul sésame.

Debout, tu t'en vas en rampant,

Tu marches vers ce champ d'argent

Où les morts prennent le vivant.

J'ai aperçu un soir ce beau monsieur

Qui descendait tout droit du haut des cieux.

Sa mine était défaite, il était vieux,

Et dans son regard, je n'y trouvais d'yeux.

Pourtant, je me sentais comme percé,

Dénudé face à son air déplacé

Empli d'une sorte de vérité.

Je fuyais vers ma seule lâcheté.

J'en cherchais, malheureux, son consciencieux,

Mais n'y trouvait bien que le sentencieux.

Son ton paraissait des plus pernicieux :

Je souffrais ainsi de voir ce monsieur.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Jouer avec les mots c'est se jouer des maux.

Rien n'est véritablement suffisant, ni tout à fait nécessaire. Tout se perd et peu se transforme. Nous ne sommes pas matière, sinon dans la forme. Mais que faire contre ce qui fait notre coeur? A trop attendre nos pleurs, notre esprit se déforme. Oh non, il ne se tort pas comme se tordrait une chose élastique. Il n'est pas difforme sous l'effet de la chaleur, car il faut davantage un coup de couteau qu'une pression en toute heure. Vous savez, ce petit truc dans notre tête, ou dans notre corps, ou ailleurs, je l'ignore, n'a pas les coudes fébriles et la vie pour sort. Il est un jour, se meut le lendemain, et meurt indubitablement ensuite. Il n'y a, bien sûr, aucune norme, en cela que le temps d'un seul peut être celui de deux. De même que sa mortalité est si incertaine que l'admettre serait s'éloigner du vrai. Néanmoins, la vérité a cela de particulier qu'elle est à la fois tout, et ce qu'il est bon d'oublier. Avoir raison est pure déraison. Quoi que, de toute façon, les maillons de la réalité nous sont si intimement proches que les déceler tient de ce qu'on appellerait un don, parce qu'il n'y a rien de plus difficile que de se défaire de ses perceptions, sinon peut-être nos jugements. Voilà pourquoi il est bon d'être dément : jamais on ne ment vraiment, et jamais on ne sent normalement. La vérité n'est-elle pas là où il y a originalité? Non, en effet. N'empêche qu'un esprit en forme, et j'entends ici à la fois sain et en capacité, est incapable de penser ce qui, pourtant, saute aux yeux d'un autre plein de folie, ou disons plutôt, de créativité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Dolce1
Invités, Posté(e)
Invité Dolce1
Invité Dolce1 Invités 0 message
Posté(e)

Jouons nous des maux

Ne pensons qu'au présent

Il sera temps demain...

De voir s'enfuir au loin

Nos rêves les plus beaux

Et revenir sur terre...:sleep:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

J'ai entendu hier la citation d'un homme dont je ne sais rien du tout et qui disait, apparemment, que "la douleur est la coquille de l'entendement". A bien y réfléchir, ce n'est pas tout à fait faux. Ne dit-on pas que la douleur permet de se sentir exister? La douleur ne nous apprend-elle pas ce qu'est la souffrance, et donc, l'empathie? Cela paraît assez logique : comment pourrions-nous comprendre ce que nous ne connaissons pas? Cela reviendrait à dire de faire ceci ou cela parce que c'est ainsi. Mais, ce qui est ainsi n'est pour un homme que s'il le sent comme tel. Rien ne peut se faire sans le sentiment d'en saisir l'essence et le sens à la fois, un peu comme si cela nous appartenait réellement, ou comme si cela était une partie de nous. Non, vraiment, je ne pense pas qu'il soit bon de se jouer des maux, même si, et cela semble idiot à dire, ils font mal. Un coeur meurtri, c'est un autre coeur qui ne le sera pas. S'il est raisonnable, puisqu'un coeur souffrant peut être un coeur fou. Seulement, le problème est, du coup, très différent. D'ailleurs, le plus curieux est cette fuite de la douleur. C'est un peu notre quête dans la vie. Que c'en soient des petites ou des grandes, qu'importe! L'essentiel consiste à les contourner au mieux. Je n'invente rien, ma foi, en disant que nous ne cherchons pas tant à être heureux qu'à être le moins malheureux possible. Au fond, c'est déjà beaucoup. Et à la fois rien, quand on sait que ce n'est pas tout, et de très loin. D'où l'idée de se contenter de ce que l'on a. D'accepter ce qui nous vient. N'empêche qu'à mon avis, c'est un tort. Se soumettre à la vie... Non. La combattre. Voilà le truc. Pas physiquement, avec la violence et la guerre, mais subtilement, avec toute la force d'esprit et l'indifférence d'un génie. Les buts fixés pouvant être, oui, une fuite ou un rêve. Quoi que partir n'est pas toujours la meilleure des solutions. Elle reste cependant la plus belle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
Fiphi Membre 913 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

C'est la première fois que je me rends sur ce thème. J'ai lu que l'on pouvait y raconter un évènement marquant de notre vie. J'en ai d'innombrables, et paradoxalement je n'en ai aucun qui me vienne à l'esprit, à cet instant précis, où je vous écris. Terrible dilemme parce que j'ai une irrésistible petite envie d'écrire quelques mots et pourtant rien qui ne soit vraiment marquant et qui mérite d'être raconté. D'autre part, je ne souhaite pas non plus vous importuner avec quelques aléas rencontrés dans mon travail. Alors disons que le fait marquant de ce jour et de cette heure tardive est l'écriture des mots qui précèdent, pour la première fois, ici même.

En me relisant, je me suis attardé sur le terme "irrésisitible". Je me suis demandé s'il était le reflet fidèle de ma pensée. Je suis seul à la maison, les enfants sont couchés et dorment depuis quelques petites heures. J'ai regardé une émission télévisée, C dans l'air (je la cite afin que vous n'ignoriez pas ce qui peut m'interesser) ; elle est à présent terminée. J'aurais dû raisonnablement aller me coucher mais je me suis attardé sur ce site, que je n'ai pas "fréquenté" depuis plusieurs mois. Tiens donc, un autre évènement marquant !

J'ai quelques fourmillements dans les doigts et l'esprit qui s'ennuie. Ces quelques lignes sont l'objet d'une distraction, irrésistible, parce que je n'ai aucune envie de dormir et ressens une absolue necessité de m'occuper. J'aurais pu lire, mais je rentre d'un long déplacement professionnel, et mes yeux sont trop fatigués pour se concentrer sur de petits mots, sur de petites pages. Alors disons que le terme irrésistible est bien le mot qui convient.

Je tâcherai de revenir avec un vrai évènement marquant à vous raconter. Dans l'attente de mon retour, je vous livre un poème, genre littéraire que beaucoup aiment lire, si j'en crois mes dernières visites. Pas trop long, il est tard ...

D’une seule caresse

Je te fais briller de tout ton éclat.

Paul Eluard

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

En tout cas, ce que tu fais est agréable à lire. Au plaisir de te revoir :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Assis, tranquille. La mélodie du monde fait écho. Ici, l'enfer de la ville est remplacé par l'écoulement de l'eau. Voilà une magnifique journée! Nul besoin d'un chapeau, si chapeau on a chez soi. La vie semble tellement plus facile loin de l'étau du travail! On y resterait bien un jour de trop. Mais, bientôt, il faudra s'en aller, revenir d'où nous sommes tombés. Je n'ai jamais connu une chute aussi agréable. Loin s'en faut! Les oiseaux grésillent l'air tendrement. On y trouverait une certaine harmonie, en ce milieu maternel et chaud. Vraiment, tout est faux en cet univers si beau.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×