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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Un homme, mille visages. La vie forge son amour et ses émotions. Les coups portés lui apprennent à cicatriser. L'enseignement est essentiel. Mais parfois, un de nos visages apparaît. Nul ne le connaissait. Dès lors, comment réagir? Le méconnu attise la peur, que cela soit en soi, ou autour de soi. Cela peut venir de nombreuses choses : une blessure qui devient plaie, un silence qui passe à la colère. Si la colère ne plaît à personne, elle est d'autant plus terrible chez ceux qui ne le sont jamais. Tout est affaire d'habitude, d'équilibre. L'angoisse devant un saut dans le vide est à son paroxysme. Se contrôler se ressent comme la difficulté insurmontable. Il y a en nous tous ce potentiel à détruire malgré nous, une force inimaginable qui permet de le faire avec indifférence. Si vous avez connu la véritable colère, vous comprendrez cela : ne dit-on pas que la vérité sort d'autant mieux lorsque nous sommes énervés? En cela, un homme qui tue, la folie de cet homme qui tue, ne se résume qu'à la monstruosité libérée qui nous habite. En douter, c'est refuser notre nature. Un prédateur se veut impitoyable face à sa proie. C'est dans l'ordre des choses. Cela se substitue à un ensemble qui semble plus complexe, parce que mêlée à la notion de morale, de justice. Mais le schéma reste le même. Sauf que rares sont ceux qui tuent pour manger aujourd'hui. Ce que je souhaite dire par là, c'est qu'imposer un tel contrôle sur soi à tout le monde amène nécessairement quelques personnes à craquer. Demandait à un artiste de faire de la politique : il ne pourra pas. Et, s'il le fait, il le fera maladroitement, parce qu'il n'en a pas le choix. D'où l'idée que le devoir tend à être absurde. Elle a effectivement une valeur dans une société où doit régner paix et confiance. Il n'empêche, elle va contre ce que nous sommes, et cela devrait suffire à comprendre que ces gens-là, bien qu'ils ne soient pas en droit, sont dans leur inéluctable rôle.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Les entrailles du monde sont vides,

Et son appétit, lui, est avide.

Je me sens comme une âme livide.

Sombre obscurité! Ai pitié!

L'heure s'enfuit, leurre de l'ennui,

Allant d'un jour à l'unique nuit.

Je renais dès qu'il est minuit.

Sombre obscurité! Ai pitié!

Monstre dont j'ai doucement envie,

Monstres de qui j'envie les vies.

J'en meurs qu'elles en soient ravies.

Sombre obscurité! Ai pitié!

Plainte, toi qui ici m'a compris,

Où étais-tu quand sortit mon cri?

J'écris, las, mon amour meurtri.

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Membre, 55ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

La montagne

La montagne nous gratifie

de ses beautés, de son silence.

Nous autorise à la fouler,

et quant-on la souille

elle se déchaine pour

nous rappeler que nous ne sommes

que ses invités.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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« Qui j'étais? Son plus grand fardeau. J'avais honte, honte de tout, honte de moi. Surtout de moi. Qu'aurais-je pu faire? Qu'aurais-je dû faire?! Je n'en sais absolument rien. Il est pourtant trop tard pour regretter. Mais, comment oublier? Ces choses-là, tu les gardes en toi éternellement. C'est un peu la piqûre qui te rappelle qui tu es réellement, qui montre quel monstre sommeille en toi. Et ça, je n'y pouvais rien, et je n'y peux toujours rien. Ca me bouffe vraiment. Puis, je ne peux m'empêcher de me demander si, à la place de ce que j'étais, il y avait eu un autre moi, est-ce que la conclusion aurait été la même? Est-ce que je méritais tout ça, sachant bien à quel point j'étais faux et égoïste à la fois? Parce qu'au fond, ouai, je l'aimais, et, quelque part, je l'aimerai encore maintenant. On oublie pas sa vie comme on oublie qui ils sont. La haine reste ancrée, mais elle n'est jamais plus qu'un rocher sur le chemin. L'amour, lui, est très différent. Il est un peu la rame qu'il te faut pour avancer. L'une des deux, bien entendu. Mais l'une tout de même. Moi, j'ignorais où aller. J'avais le navire, j'avais les rames,et je ne voyais pas. J'étais perdu, incapable d'avancer. On panique souvent dans ces moments-là, quand on égare le peu de contrôle que nous avons sur le monde. Je n'avais tout simplement pas vu arriver cette vague. La vague. »

« Une question difficile, ça. Peut-être que je ne souhaitais pas le voir venir. Rien ne m'en empêchait, au fond, sinon moi-même. Cela se vérifie. Les freins sont rarement ailleurs qu'en nous. Bien sûr, il y a les problèmes, les trucs un peu comme ça qui font que tu sembles avoir un manque de bol pas possible. N'empêche qu'en réalité, le seul fautif, c'est toi. Et, quand tu saisis ça, tu sais que c'est fini, que tu n'en sortiras pas. C'est comme un cercle vicieux qui te ronge la volonté. Tu voudrais, alors que tu ne peux pas. Par exemple, tu ne t'étais jamais dit, un jour, que cette fille, là, devant toi, tu étais certain de ne pas pouvoir l'avoir? Si tu commences à penser par échec, tu ne gagnes pas. A l'époque, j'étais seul, et je ne le savais pas. Maintenant, je suis seul, et je le sais. Cela ne me change pas, et ne change rien. On ne s'étonne juste pas. C'est déjà ça. »

« Dès lors que le "pourquoi" envahit ta vie, tu connais l'aboutissement, l'unique issue. Les gens en deviennent fous quand tu en parles. Ils ont bien raison. Ce mot est une folie, et il mène à la folie. Pas celle qu'on imagine en général. Tu ne deviens pas un sociopathe en te torturant l'esprit. Mais enfin, tu deviens autre. Ni tout à fait toi, ni tout à fait lui. Une sorte de prise de conscience ultime te dévoilant à quel point la valeur de ce que tu manges, de ce que tu aimes, de ce que tu fais, est dérisoire. Malgré ça, tu t'accroches. Tu sais que la raison n'a raison que chez elle. Que sa justesse n'est que logique. Seulement, la logique, c'est toi. C'est ce qui te constitue. C'est en tous les cas ce que tu crois. Forcément, il en naît un conflit intérieur, brutal, puissant. L'autodestruction se lance, progresse. Et l'âme que tu aimes te voit couler lentement. Tu passes de l'être à un être. Tu es abandonné. Tu meurs. Si ce n'est pas de chagrin, c'est de ta main. »

La montagne

La montagne nous gratifie

de ses beautés, de son silence.

Nous autorise à la fouler,

et quant-on la souille

elle se déchaine pour

nous rappeler que nous ne sommes

que ses invités.

Tout à fait vrai, et, pas mal du tout :bo:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Que faire lorsque tout nous abandonne? Que dire face à celui qui, peu à peu, s'envole?

Je ne sais pas pourquoi je suis si impuissant, pourquoi le monde s'assombrit malgré moi. Où est ce nuage qui fait mon brouillard? Je ne peux le voir, alors qu'il est là, devant moi. A quoi bon me rappeler ma faiblesse, ma noirceur? Je sombre sans raison, m'encombre l'esprit de désillusion. C'est une sorte d'inspiration, une façon de donner vie aux mots. Mais, un texte vaut-il ce sacrifice? Suis-je en mesure d'en décider? Suis-je seulement?

Je le voyais pourtant venir. Il y a ces choses que l'on sent avant-même qu'elles ne soient. Nous ne sommes pas des êtres de raison. Non. Ce qui fait l'homme, c'est sa sensibilité. Tout le reste n'est que mensonge, idolâtrie de la fausseté. Voilà le mal de notre société : cette tendance à l'oublier.

Et puis, il y a cette musique. Ephémère et magnifique. Elle vous accompagne et vous berce le coeur. Elle soigne votre rancoeur. Et, même si vous n'allez pas mieux, vous êtes mieux. Le talent n'a rien de mathématiques. Je dirais presque qu'il touche à quelque chose de divin. L'homme de talent saura frapper votre âme, bouleverser vos idées, sans jamais vous avoir connu, et sans jamais vous connaître. Oui, je crois que c'est ça : la musique tient du langage divin.

Cela fait peu. Cela me suffit. Avant, j'écrivais pour écrire. Maintenant, en cette heure, j'écris pour m'offrir, car tout est don.

Pourquoi ce monde souffre-t-il? Pourquoi certains s'en accommodent? Sommes-nous la main forgeant notre destin? Je l'ignore, et cela m'est pas mal égal. Je sais seulement que j'éprouve un intense plaisir, loin de ce que j'ai pu ressentir par ailleurs, à vivre la mort de mon âme. Non pas qu'elle s'en aille, mais qu'elle se brise, se libère, et s'exprime telle qu'elle est. Si je croyais un jour à l'esprit, j'ai fini par croire en ce que l'âme est meilleure, car l'esprit manque bien trop d'humanité. Je dirais même que l'esprit est un monstre, froid, calculateur, et indifférent. Sa rationalité et sa raison sont laides. Comment peut-on penser que vivre dépend de notre esprit, que vivre ne pourrait se faire sans lui? D'où nous vient cette adulation pour cette aliénation?

Ma poitrine se sert. Le doute, probablement. Le regret, aussi. Il doit y avoir également aussi une pointe d'ironie. Nous ne sommes que peu de choses, au final, et ne souhaitons pas beaucoup plus. C'est ce que je comprends lorsque j'écoute mon âme, celle qui me dit qu'aimer me suffit. Même à tort. Même mal. Pour la simple raison que l'homme n'est pas connaissance, mais amour. Je ne m'étonne plus d'apprécier davantage un coeur qu'une tête.

Vous pouvez en douter, vous pouvez remettre en question ce constat. Je ne suis pas vérité. Je suis à peine capable d'exister. Néanmoins, avant de trancher, j'aimerais grandement que vous regardiez, une seule fois, ce que vous voyez à votre fenêtre, et ce que vous dit votre corps. Et, j'aimerais que vous vous demandiez si ce que vos yeux vous disent correspond à ce que vous êtes.

Suis-je donc ce que je semble être, un ramassis de connaissances superficielles, un être sans vie et sans morale, un idiot de plus parmi cet univers de béton?

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  • 2 semaines après...
Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Naître et mourir.

Vivre et vieillir.

S'élancer et chuter.

La vie commence, l'heure tourne.

La situation se retourne.

Le pas d'un jour est le recul de l'autre.

Le combat du matin est l'acceptation du soir.

Nous sommes grands, nous sommes bons.

Mais le temps érode nos plus intimes convictions.

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Membre, 58ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Que faire lorsque tout nous abandonne? Que dire face à celui qui, peu à peu, s'envole?

Je ne sais pas pourquoi je suis si impuissant, pourquoi le monde s'assombrit malgré moi. Où est ce nuage qui fait mon brouillard? Je ne peux le voir, alors qu'il est là, devant moi. A quoi bon me rappeler ma faiblesse, ma noirceur? Je sombre sans raison, m'encombre l'esprit de désillusion. C'est une sorte d'inspiration, une façon de donner vie aux mots. Mais, un texte vaut-il ce sacrifice? Suis-je en mesure d'en décider? Suis-je seulement?

Je le voyais pourtant venir. Il y a ces choses que l'on sent avant-même qu'elles ne soient. Nous ne sommes pas des êtres de raison. Non. Ce qui fait l'homme, c'est sa sensibilité. Tout le reste n'est que mensonge, idolâtrie de la fausseté. Voilà le mal de notre société : cette tendance à l'oublier.

Et puis, il y a cette musique. Ephémère et magnifique. Elle vous accompagne et vous berce le coeur. Elle soigne votre rancoeur. Et, même si vous n'allez pas mieux, vous êtes mieux. Le talent n'a rien de mathématiques. Je dirais presque qu'il touche à quelque chose de divin. L'homme de talent saura frapper votre âme, bouleverser vos idées, sans jamais vous avoir connu, et sans jamais vous connaître. Oui, je crois que c'est ça : la musique tient du langage divin.

Cela fait peu. Cela me suffit. Avant, j'écrivais pour écrire. Maintenant, en cette heure, j'écris pour m'offrir, car tout est don.

Pourquoi ce monde souffre-t-il? Pourquoi certains s'en accommodent? Sommes-nous la main forgeant notre destin? Je l'ignore, et cela m'est pas mal égal. Je sais seulement que j'éprouve un intense plaisir, loin de ce que j'ai pu ressentir par ailleurs, à vivre la mort de mon âme. Non pas qu'elle s'en aille, mais qu'elle se brise, se libère, et s'exprime telle qu'elle est. Si je croyais un jour à l'esprit, j'ai fini par croire en ce que l'âme est meilleure, car l'esprit manque bien trop d'humanité. Je dirais même que l'esprit est un monstre, froid, calculateur, et indifférent. Sa rationalité et sa raison sont laides. Comment peut-on penser que vivre dépend de notre esprit, que vivre ne pourrait se faire sans lui? D'où nous vient cette adulation pour cette aliénation?

Ma poitrine se sert. Le doute, probablement. Le regret, aussi. Il doit y avoir également aussi une pointe d'ironie. Nous ne sommes que peu de choses, au final, et ne souhaitons pas beaucoup plus. C'est ce que je comprends lorsque j'écoute mon âme, celle qui me dit qu'aimer me suffit. Même à tort. Même mal. Pour la simple raison que l'homme n'est pas connaissance, mais amour. Je ne m'étonne plus d'apprécier davantage un coeur qu'une tête.

Vous pouvez en douter, vous pouvez remettre en question ce constat. Je ne suis pas vérité. Je suis à peine capable d'exister. Néanmoins, avant de trancher, j'aimerais grandement que vous regardiez, une seule fois, ce que vous voyez à votre fenêtre, et ce que vous dit votre corps. Et, j'aimerais que vous vous demandiez si ce que vos yeux vous disent correspond à ce que vous êtes.

Suis-je donc ce que je semble être, un ramassis de connaissances superficielles, un être sans vie et sans morale, un idiot de plus parmi cet univers de béton?

"j'aimerai grandement ... vous etes"

ouai moi j'ai pas de probleme avec ça

je le vis bien moi ça va

l'amour est le pire des aveugles disait "ducon"

et il nous entrainne

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

"j'aimerai grandement ... vous etes"

ouai moi j'ai pas de probleme avec ça

je le vis bien moi ça va

l'amour est le pire des aveugles disait "ducon"

et il nous entrainne

Vivre en symbiose avec soi-même, c'est un peu l'essentiel, je crois.

Mais, c'est un peu toujours le cas. Et, je ne crois pas me tromper.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Vivre.

Toujours avancer.

En devenir ivre.

Ne jamais vraiment s'élancer.

Il y a de l'amour.

Et puis un peu de haine.

Il y a parfois une mince touche d'humour.

Et, souvent, des hommes qui doucement meurent, s'aliènent.

Avancer.

En vivre.

Toujours devenir ivre.

Plus les mots sont nombreux, plus les choses sont complexes.

Mais la complexité n'a pas plus de sens que l'évidence.

Elle est juste plus mystérieuse, parce que moins intuitive.

Ivre.

Toujours vivre.

Avancer, en devenir.

Qu'ai-je fait?

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Membre, 58ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Vivre en symbiose avec soi-même, c'est un peu l'essentiel, je crois.

Mais, c'est un peu toujours le cas. Et, je ne crois pas me tromper.

en effet je disais que seulement avec l'amour des fois on perd un peu

pied, c'eset tout

je suis d'accord avec toi c'est sur

franchement tes textes sont super

c agréable à lire et inteligent

ça fait du bien des bonnes lectures

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

en effet je disais que seulement avec l'amour des fois on perd un peu

pied, c'eset tout

je suis d'accord avec toi c'est sur

franchement tes textes sont super

c agréable à lire et inteligent

ça fait du bien des bonnes lectures

C'est gentil... :blush:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Il paraît qu'il y a une sorte de dualité en nous. Ou, devrais-je dire,une infinité de dualités. Le corps et l'esprit, et toutes celles qui en découlent. Les instincts et l'envie, nos paradoxes apparents, etc... Bref, il y a cette histoire qui ressemble à une épreuve de force entre deux entités opposées, ou en tout cas, opposables dans les idées. Souvent, on y instaure un rapport de dominant/dominé dont la teneur varie selon la philosophie soutenue. Concrètement, l'un bouffe l'autre, mais il le fait assez subtilement pour ne pas suicider son partenaire soumis. C'est le principe du roi qui donne suffisamment pour travailler à ses sujets et trop peu pour avoir le temps de réfléchir à leur situation.

Seulement, raisonner en terme de dualité, cela revient à diviser un problème qui n'est pas, ou qui n'a au moins pas lieu d'être séparé. Par exemple, il paraît absurde de penser l'esprit indépendamment du corps qu'il habite ou qui l'habite, ou qu'importe. De même, comment séparer, en tous les cas chez l'homme dont l'idée semble assurée, l'idée de manger et la capacité à vouloir attendre encore un peu avant de se nourrir? Demandez-vous s'il est possible d'obtenir un résultat juste par rapport à l'opération donnée si vous calculez seulement avec la moitié de l'expression. Nous qui nous vantons tellement d'une rigueur mathématique, pourquoi ne l'appliquer que dans la chose la moins réelle qui soit? Le monde n'est pas mathématiques, mais elles peuvent aider à l'appréhender. Pas dans les faits. Juste dans la forme. Cela reste un outil, quand bien même il y en a qui cherchent à en faire une philosophie.

De fait, qu'avons-nous? Le corps et l'esprit sont uns. Je me permettrai de parler d'âme, plutôt, préférant ce terme pour une raison sûrement toute personnelle. En supposant que les deux existent, et en supposant un raisonnement purement rationnel, l'âme serait en notre corps, et en serait d'une certaine façon, une composante. D'où nous vient-elle n'est pas la question ici. L'essentiel consiste à voir qu'il y a une relation nécessaire entre l'un et l'autre qui va au-delà d'un simple échange. Mais même là, nous faisons une erreur. Il y persiste une séparation entre l'un et l'autre.

Voilà pourquoi je crois que nous sommes corps plutôt qu'âme. Doutez-en si vous le souhaitez : "nous" sommes soumis à notre corps, et à sa survie. Plus spécifiquement, à notre cerveau. Cela peut apparaître comme étrange sachant qu'on situe l'esprit dans celui-ci. C'est pourtant la première chose qui disparaît lorsqu'il s'agit de se protéger physiquement. Ne parlons-nous pas d'une personne inconsciente, et ne les faisons-nous pas devenir inconsciente pour leur éviter la conscience de la douleur? Ce qui ne les empêche malgré tout pas de souffrir. Paradoxal? Pas vraiment. Ce paradoxe n'est vrai que parce que nous imaginons être des êtres, donc des corps. En réalité, nous ne sommes ni notre corps, et il le montre bien dans une situation extrême, et nous ne sommes pas l'âme qui présuppose une sorte de contrôle sur le corps. Si le "je" devait être, il serait corps, c'est-à-dire à la fois le corps et l'image qu'il permet, à savoir notre âme.

Vous trouvez ça délirant? Ca ne l'est pas tant, au fond, je crois. Ne parlons-nous pas de quelque de "physique" pour justifier ce qui n'est pas facile à expliquer? Ne vivons-nous pas au gré des désirs divers qui nous habitent, et toujours plus ou moins liés à une envie du corps? Mais, la preuve la plus frappante reste probablement, et c'est presque cruel à dire, les malades dits mentaux où l'individu n'est plus maître de son âme parce que complètement soumis à ses pulsions. Et, que sont les pulsions, sinon une manifestation évidente du corps? Je ne parlerais pas ici d'un mauvais contrôle. Plutôt d'un non contrôle que le corps refuse "nous" refuse parfois. Ces malades sont donc corporels, et non mentaux. La question serait : à quoi bon? Il est possible que le corps soutienne une certaine défense face à un danger vu exagérément. Pour les cas les plus simples. Possible aussi qu'un dysfonctionnement se fait, et je n'irai pas plus loin, n'ayant pas les connaissances pour cela.

Autrement dit, "nous" n'existons que par la volonté de notre corps à nous laisser exister, ou plutôt, le croire. Ce qui est divisé dans nos idées ne fait qu'un dans la réalité. Du coup, je n'irais pas dire que "je" est un autre, puisque "je" n'est pas. Par contre, je pourrais parler de "je" bouffe un autre, tout en sachant que le "je" n'est pas toujours celui qu'on croit.

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Invité Dolce1
Invités, Posté(e)
Invité Dolce1
Invité Dolce1 Invités 0 message
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Il n'y a pas que la vie dans la vie

Il y a aussi la mort dans la vie

Mais il y a surtout l'Amour dans la vie....

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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La confiance, ça se gagne, mais surtout, ça se vend. C'est un peu comme les enfants au milieu d'un procès entre les parents. Tout est si important, quoi que le prix soit assez convaincant. A croire qu'un chiffre derrière l'autre, c'est un moyen de décider celui qui ne savait pas trop avant. Mais t'as les obstiné, ceux qui sont un peu trop emmerdants. Le genre de type qui n'abandonne pas pour un chèque. Même un vrai. Peut-être qu'une donnée vaut moins qu'une amitié, voir qu'une famille. Ca dépend du désespéré.

Bref, il paraît que faire confiance, c'est déjà crever, ou dit plus gentiment, se faire trahir. J'irai pas dire que l'homme est un enfoiré, même s'il l'est. Mais, tout de même, j'ai pu constater que la confiance, ça existe comme existe un bananier. Paraît qu'on a que ce que l'on mérite? Jamais assez, sans aucun doute.

Non, sérieusement, c'est imbécile que de parler d'une fausseté de ce qui est essentiel. L'ensemble de nos petits gestes sont faits de confiance, soit en nous, soit en les autres. Quand je mange, je fais confiance en la nourriture que j'ai eu l'occasion d'acheter dans un magasin où j'ai échangé en toute confiance un papier contre un biscuit qui se veut non mortel. J'aurais très bien pu me faire intoxiquer. L'exemple peut paraître idiot, il n'empêche, on a tendance à l'oublier.

Bien sûr, on parle de nos amis, de nos "best friends", chose que je n'ai réellement appréhendé qu'après avoir fumé, c'est-à-dire, pas du tout. Je ne comprends pas le concept de "best", mais je crois en le "friend". Quoi que le problème se situe souvent dans l'attente mise derrière le mot "confiance" : il y a une telle dimension qu'une seule personne a parfois du mal à incarner ce que l'autre s'imagine, soit parce qu'il ne le peut pas, soit parce qu'il ne l'est pas. Pourtant, la confiance n'est pas une chose complexe, absolue, et intense. Elle peut être très simple, minime et intense, malgré tout. Pas besoin de long discours où notre vie s'expose au gré de notre ennui pour être ami. Il faut la recentrer dans le présent, non dans nos passés. Et, surtout, ne pas refuser l'idée que la confiance, ce n'est pas celui qui saura ne jamais nous décevoir, mais celui qui saura nous apprendre qui nous sommes avant même d'avoir su qui nous serions. L'erreur n'est pas exempte de ce monde. Il faut faire avec.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Tu ne sais pas quoi faire, et tu t'en fous.

Rien ne bouge dans ta vie, et tu t'en fous.

On te dit que ce sera dur, et tu t'en fous.

Le risque, c'était d'y sombrer, et tu y es.

Tu paraissais bizarre, et maintenant, tu l'es.

Tu pensais qu'apprendre était une tare , et maintenant, ça l'est.

Il y aurait toute une réflexion à faire autour de toi-même. Une remise en question, en quelque sorte, de la précédente. Mais il est plus facile de sortir de ces belles idées que d'y rentrer. Tu as beau te démener, la simple conscience te marque à jamais. Tu crois que tout est terminé. Fatalisme nihiliste inutile à n'en pas pleurer. T'as mieux à faire de tes journées.

Souvent, on s'imagine que la solution est ailleurs. Par ailleurs, on entend chez l'autre. Difficile de ne pas y voir l'amour, ici. Peut-être. Je ne sais pas. Les américains sont bien venus régler un problème qui ne semblait pas vraiment les concerner. Certes, il y a toujours intérêt. Mais, le fait est là.

Estime anéantie. Etat d'esprit noirci. Volonté proscrite. Bêtise de la redite.

Quand tu regardes les autres, tu les envies. On te raconte pourtant que par ici, c'est pas plus joli. N'empêche, c'est ainsi. Le fait est là : tu te sens cinglé, en décalage, et complètement paumé. Non que tu ne saches pas où tu es, mais plutôt, où tu vas, ou tu seras. Non, je doute que ce soit partout le même pré.

Parfois, je me dis qu'il y en a qui sont là pour mener la vie, et les autres, pour la subir. Une sorte de loterie de qui n'aura pas de bol. Toi t'es là, comme un con, à rêver d'une belle gueule, d'une belle estime, d'un peu d'intelligence pour te montrer qu'au fond, la faute n'est qu'en toi. Que, si changer n'est pas possible, tu peux toujours te contenter d'évoluer. Paraît que plus t'accumules, plus tu en as. C'est la loi de l'addition. Logique.

Enfin voilà. T'as fait des erreurs. Des conneries, aussi. T'as même pété les plombs. Tu essaies, tu essaies, et tu n'arrives pas. Au fond, les choses t'ennuient si vite que tu ne sais pas. Probable que la répétition, tu n'aimes pas. Et, les journées qui se suivent, c'est carrément ça. Quoi qu'il est encore plus certain que le problème réel n'est pas temps d'y être que d'y être, en théorie, pour ça. Ah! L'avenir. Ca doit être ça : tu ne le supportes pas.

Si t'avais pu penser ta place en un autre endroit, tu sais aujourd'hui qu'on a sa place que là où elle est. Tu ne rêves pas d'un autrement. Tu rêves à peine d'un commencement. Commencer, ça suppose arrêter. C'est pas que tu crains la fin. Juste que tu ne vois pas l'intérêt. Pour quelqu'un qui ne rêve pas, tu aimes bien en rêver.

Cinglé, tu es cinglé. Quoi que c'est une façon de parler. L'herbe est toujours plus chaotique à côté. Sans rire, moi j'en dis que, si la vie est effectivement une folie, l'amour en est sa raison.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Un.

Tu gardes espoir. Tu grandis. Des choses partent. D'autres apparaissent.

Deux.

La conscience se gonfle, prend de la place. Tu sais qui tu es, mais tu ne sais plus qui je suis. Tu deviens quelqu'un.

Trois.

L'espace est occupé. Bien trop. Tu passes de un à deux. De deux à trois. Tout s'enchaîne, et rien ne peut aller contre. Ton impuissance est réelle. Tu préfères te laisser aller. Peut-être qu'un jour, tu échoueras non loin d'une berge.

Quatre.

Elle éclate. Cela devait arriver. Ce qui est trop haut ou trop gros finit toujours par rétrécir. Tôt ou tard. La nature a horreur des envahisseurs. Elle préfère de loin le vide. Quoi qu'il paraît que la phrase parle du contraire. Peu importe.

Cinq.

Tu es fou, et tu sais ne pas l'être. Tu aimerais, c'est déjà suffisant. Etre comme, c'est déjà presque être. Quoi qu'apparemment une image n'existe pas vraiment. Elle n'est qu'un reflet, vous voyez? Moi, j'en doute.

Six.

Maintenant, tu es perdu, paumé, largué, et tu l'as souhaité. Tu refuses ta responsabilité. Toi, t'as jamais voulu être taré. Juste cinglé. C'est la même chose. Tu préfères le nier. Tu cherches de l'aide. Tu te rends compte que t'es abandonné. On ne s'entend qu'avec nos semblables, vous voyez?

Sept.

Tu apprends à vivre avec tes idées, ton délire, et ta bêtise. T'es ridicule, tu n'es rien, mais tu t'y fais. Les autres étaient cons, le sont toujours, et tu t'en fous complètement, dès à présent. Les choses ne t'importent plus, sinon en apparence. Tu préfères te satisfaire de petits trucs qui te semblaient inutiles et chiants avant. C'est un peu la conscience inversée. La vraie, en quelque sorte.

Huit.

Cette étape n'existe pas. Pas en toi. Toi, tu n'es que sept. C'est déjà pas mal. Ca aurait pu être moins. Arrivé ici, tu es bloqué. Il faut attendre l'autre. Celui ou celle qui sait. Qui saura t'aider. A quoi? Simplement à recommencer. Tu renaîtras, tu souffriras, tu sombreras, pour finalement, y retourner. Le problème des chemins, c'est qu'en plus de tous se ressembler, ils sont tous pareils : ils mènent à un endroit, toujours le même, bien qu'ailleurs. C'est beau, la vie, n'est-ce pas?

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Membre, 58ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

qui sait l'autre peut ne pas être loin,

qui sait l'amour, ne montre jamais sa carte.

C'est ça qui est traitre en faits avec l'amour, mais je crois que je me complique trop la vie,

tu as raison on fait des chemins pour se retrouver tout seul

ha ha ha

tu as fait l'ecole du rire.:o° :blush:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

J'ai pas l'habitude de passer pour un rigolo, mais si tu le dis, oui :D

M'enfin, je ne dirais pas que l'amour est traitre. Il est, disons, amour, quoi.

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Membre, 58ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

non mais c'est vrai que c'est difficil de trouver la perle rare,

et des fois on passe à coté sans la voir

c'est comme presque impossible quoi ,

alors comment la reconnaitre, et comment la connaitre.

c'est un casse tête de chez casse tête.

alors il faut scruter les etoiles,

pour voir si il y en a pas une qui passerait par la par hasard,

s'arreter et scruter les étoiles

c'est un art qui se perd

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