un jour = une histoire

Les uns avec les autres,

Nous pourrions, sans être de bons apôtres,

Vivre en bonne entente,

Nous montrer d'humeur charmante!

Ne pas vouloir blesser

Celui qui vient de poster

Une phrase, un mot

Que vous avez pris de haut...

Au lieu de cela, quelle agressivité!

J'en ressens le danger,

Et, bien souvent, je me tais

Pour ne pas apporter

De l'eau au moulin

Pour y mettre un frein...

Dommage que la liberté d'expression

Soit devenue une telle dérision...

Tu as raison Cosette, je ressens de l'agressivité dans beaucoup de discussions sur le forum. Je crois que je ne vais plus venir souvent parce que je n'en vois pas l'intérêt. Pourtant j'aime bien venir lire vos histoires. Je verrai

A quoi bon se décourager

A la première difficulté?

Les rencontres virtuelles

Sont irréelles...

Elles ne doivent pas compter

Ce sont des dés pipés!

Et bien fous ceux qui se brûlent les ailes

Aux sourires des beaux et belles,

Sans savoir qui est derrière l'ange

Aux reflets étranges...

Rêvez si vous voulez!

Mais essayez de ne pas oublier

Que bien peu de gens

Se dévoilent vraiment...

A quoi bon considérer comme virtuel ce qui l'est?

A quoi bon se satisfaire de la réalité?

Pourquoi ne pas les mêler?

Il paraît que le faire nous met en grand danger.

Mais, mis à part ce détail, qu'en est-il?

Ne peut-on pas partager, vivre, ou même aimer

A travers ces personnages qui sont personnalités?

Curieux est ce monde empli de complexité.

Chose bien inutile quand suffit la simplicité!

Les vertus ne se démarquent jamais assez.

Il paraît que je vis sur une planète de cinglés.

Pourtant, je ne crois pas en cette vérité.

Je n'accorde pas crédit à ces avis futiles

Voulant discréditer le fond de la réalité.

Nous manquons certes parfois de respect,

Par colère ou par erreur, je ne sais.

Néanmoins, j'aime rester optimiste, dans l'idée.

Oui, je crois naïvement en nos possibilités.

Des capacités. Des idées. J'aurais aimé écrire une histoire, quelque chose qui tienne sur deux pieds. Mais je ne sais comment m'y prendre pour réussir à l'achever. Ma patience serait-elle, finalement, limitée? Il est vrai que je ne suis pas d'une extrême stabilité, autant dans le comportement que dans la volonté. Je bute facilement contre les rebords de mon velléitaire courage. J'aurais tant souhaité être habité par cette rage qui font les plus grands pamphlets, ou ces poèmes magnifiques contant la souffrance pour une humaine éternité. Que de mots! Que de sens! J'en ai presque la nausée. Pas celle du ventre, mais celle du cœur, celle dont on se lève encore alors qu'elle nous écœure. N'y voyez pas ici une éventuelle déprime : je ne fais qu'exprimer ce que je sais exprimer. J'éprouve de réelles difficultés à écrire dans le beau, le positif, le parfait. Est-ce ma faute? Je l'ignore, et il est probable que je ne cesserai jamais de l'ignorer. Au fond, peut-on, un jour, se connaître? Entendre que oui n'est pas rare, même si tous s'accorde sur la difficulté à y parvenir. Voilà pourquoi je préfère ne pas continuer. Ce n'est pas une fuite. Simplement, cela ne mène nul part. Et puis, en vérité, je sais. Personne ne peut confirmer, personne ne peut le penser. Mais, moi, j'en ai la certitude. Je me connais bien. Paradoxalement. Bref, peu importe tous ces détails qui n'ont pas la moindre importance, si ce n'est décider d'un état d'esprit. D'une vie. Car, ce n'est que ça, finalement : un ensemble de petites choses qu'on colle et qu'on assemble, ou bien qu'on défait au gré du temps, ou du sang. Je traine, je traine, sans m'attarder sur ce qui devrait attiser ma curiosité. Contradiction? Peut-être. Peut-être aussi que nous sommes incapables d'en saisir, et pire, d'en expliquer, le sens. Dommage. Tout perd si vite de sa valeur quand ce quelque chose n'en possède pas vraiment. Un peu comme l'amour. La haine. La colère. Ou même, la mort.

Jedino tu as 19 ans? c'est vrai? Tu me fais peur quand je lis tes textes, ils respirent trop de pessimisme. Je crois que tu dramatises et j'espère que tu verras la vie autrement belle en vieillissant. Je n'ai pas toujours été heureuse mais je crois ne jamais avoir eu d'aussi sombres pensées.

Mes sombres pensées ne sont que "papiers". Mais, je peux très bien tourner quand il faut la situation autrement. C'est avant tout un exutoire, une manière de se défaire peut-être de mon pessimisme.

Et oui, j'ai effectivement 19 ans!

Tu me rassures Jedino. :)

Autant en emporte le vent...

Le vent a soufflé fort!

Il a eu raison de mon sort...

Ma plume s'est envolée

Si loin, trop loin pour se poser...

Elle s'est cassée

Et mon coeur s'est brisé!

Il fallait bien qu'un jour

Elle me joue ce tour...

Trop lasse pour courir après elle,

Je l'ai regardée s'enfuir à tire d'aile!

Les larmes aux yeux

Je l'ai vue partir vers d'autres cieux!

Adieu tous mes amis,

Avec elle, je m'enfuis...

Un jour une histoire...

Il y a deux semaines , j'effectuai mon jogging quotidien le long du littoral , à 200 mètres , sur la plage , une vieille femme trempait ses pieds dans l'eau avec un bâton comme appui , en me voyant , elle a eu un regard appuyé ; je me suis arrêté , on a discuté de politique entre-autre , ; sur le bord de la plage il y avait une brouette , et au milieu du passage du bois mort .. je l'ai aidé à charger son petit bois dans sa brouette , elle m'a dit que c'était excellent pour allumer le barbecue car écologiste de la première heure , elle parlait du charbon de bois en disant : "beurk..." puis j'ai vu ensuite qu'elle avait un seau , c'était en fait pour le remplir de sable pour faire "litière" pour ses chats... Elle m'a aussi parlé de son mari décédé trop tôt , en disant mon mari disait souvent : "ce jour est à toi , profite-en , demain tu sais pas..

Belle rencontre toute belle , toute simple...

La poésie.

Je ne sais si...

Mais j'aimerais...

Je t'aimerai.

L'amour.

Suis-je pour...

Mais je ne puis...

C'en est fini.

La fin.

Restant sur ma faim...

Je ne sais où donner.

C'est terminé.

C'est criant de vérité. Ne craignez-vous pas la fin de l'humanité? Je ne sais si ce que j'ai vu hier est vrai, mais à n'en pas douter... L'écosystème se meurt. Et nous avec! Des idées! Il va nous en falloir. Rapidement, et même si, au fond, notre destin est déjà scellé. La question qui persiste est l'étendue de ce cataclysme humain. "Il est trop tard pour être pessimiste." Comment peut-on se quereller encore sur des futilités économiques et politiques? Pourquoi persistons-nous à ignorer cette folie meurtrière qui habite nos habitudes? "Tout s'accélère." Quand déciderons-nous d'appuyer sur le frein? Trop tard, assurément. Nous changerons d'avis, et regretterons, quand les terres seront inondées, et les gens, noyés. Quand les terres seront difficiles à labourer, à rendre fertile. Nous pleurerons le jour où, assommés d'une chaleur épuisante, nous crèverons de faim et de soif, faute de trouver de quoi se sauver la vie. Tout ça pour quoi? Dites-le moi. J'ai honte, honte d'être humain, honte d'être moi-même, honte de participer à cette bêtise qui fait mon quotidien. Qui sommes-nous donc? J'aimerais vraiment qu'on me l'explique.

Bonne continuation/journée à vous! :)

Merci mes amis...

Ne fermez surtout pas les pages de ce livre...

Elles resteront pour moi, et pour bien d'autres, un morceau de nos vies...

Triste en passant par ici

un jour sans histoire :bad:

Pas sans histoire, mais sans personne pour les conter, surtout!