un jour = une histoire

attendre

j'attends que la nuit s'achève

a fin que le jour se lève

j'attends la fin de la journée

a fin de me reposer

j'attends le fin de mon repos

pour retourner au boulot

j'attends toute la semaine

pour etre en week end

j'attends le fin du weekend

pour recommencer une semaine

enfin,je t'attends

et tu ne viens pas

ça fait si longtemps

que j'attends ta venue

que je n'y crois plus

Un ami me chantait

Une chanson que j'aimais

Elle s'appelait "un jour tu verras"

Et symbolisait les desiderata

Des pauvres humains

Qui veulent croire que demain

Apportera enfin le souhait si cher

Dans lequel ils espèrent...

Il faut y croire toujours

Pour qu'enfin, un jour,

Ouvrant les yeux

Tu rencontres ceux

De celle qui par magie

Redonnera goût à ta vie...

j'ai voulu mettre ce texte d'un jeune chanteur breton anthony chaplain car il est poignant,il me tire chaque fois des larmes,et que ça parle de la vie qui n'est pas un long fleuve tranquille

la vie a mort

La mort a vie

c'est ce qu'on t'as promis

Moi j'y crois pas

Y a que les cons pour dire ça

Tout le monde y est passé près d'ton lit

Le curé, tes potes, glawdys, le p'tit chat

Mais ne crois pas que je vais tomber dans le panneau

On ne va pas me faire croire que t'es bonne pour la haut

Si c'est le cas, alors bat toi plus fort

Demande un sursis apures de ton corps

je t'aime encore

je t'aime plus fort

La mort a vie

pour toi c'est bien trop tôt

tu veut des gamins, un nouveau boulot

J'en ai marre d'entendre toutes ce blouses blanche

Te piquer ta peau comme on casse une branche

Mais ne croit pas que tu vas partir comme ça

J'prefere crever et que tu reste en bas

Si c'est le cas alors bas toi plus fort

Demande un sursis auprès de ton corps

je t'aime encore

je t'aime plus fort

La mort a vie

pour toi c'est comme un rêve

un combat de 40 ans qui s'achève

La tête haute, t'as toujours tenu bon

Devant la bataille et les réflexions

Mais ne croit pas qu'j'vais te laisser perdre tes feuilles

Une à une pour te faire un beau cercueil

Si c'est le cas alors bat toi plus fort

Demande un sursis auprès de ton corps

je t'aime encore

je t'aime plus fort

La mort a vie

je te laisse la prendre

tu part en souriant

moi je pleure en rentrant

t'as gagné mon amour et nos alliances

je perd celle que j'aime c'est une évidence

Mais ne crois pas que tu vas partir comme ça

à 80 ans je ne serai rien sans toi

C'est le cas alors prend moi dans tes bras

serres moi plus fort je part avec toi

je t'aime encore

je t'aime plus fort

je t'aime encore

je t'aime encore

je t'aime encore

Tout ceci est bien joli, très poétique, très "vivant".

Moi, je crois que je me noie. Dans les mots. Je les entends, je les vois, je les ingurgite. Le genre de poison qui vous prend aux tripes pour ne plus en sortir. Pire, il n'existe pas de remèdes. Ou plutôt, si. Mais, aucun qui ne soit inoffensif. Le mal n'est vaincu que par le mal lorsqu'il est en action. Jamais un esprit de haine ou de folie, en situation de l'exprimer, n'a cessé parce qu'on le lui demandait. En cela, le cercle vicieux se confirme. En cela, nous n'avons pas le choix. Pour respirer, il faut mourir. Que notre coeur abandonne sa course dans et pour la poésie. Sinon, il gagnera. Sinon, il nous trouvera. Voilà pourquoi les difficultés s'installent. Pourquoi mes mots se perdent. Leur nombre est si grand que je ne sais lesquels choisir. Et où les mettre. Ici! Ou bien là? Parfois, j'ai l'impression qu'ils se moquent de moi. Comme je me moque d'eux quand ils se donnent naïvement à moi.

Joli vos écris ...

Voici le récit d'un weekend inattendu ...

Week-end fou ...

Nous sommes sur le départ, les sacs sont dans le coffre de la voiture, nous sommes déjà guillerettes

et attendions ce weekend d'évasion avec impatience, nous prenons la route paisiblement, on commence

à refaire le monde, on parle de tout et de rien, on laisse nos esprits divaguer, on rit, on plaisante

comme toujours et hop un flash quoi comment grrrr un nouveau radar et non signalé de plus les salauds, la journée commence bien.... :D

Pourquoi comment, comme chaque année on fait la même bêtise, et on se plante de direction, on persiste

on signe, blonde en action et voilà encore 20 mn de perdue, on rigole, on ne changera pas c'est

indéniable. Enfin nous prenons la bonne route euphorique nous roulons direction Gap, pas trop de monde

cool, je peste un peu sur quelques abrutis qui s'imaginent toujours être seuls au monde, les bougres d'ânes,

doucement nous nous acheminons sur Gap qui s'annonce à nos yeux, youpiii plus que 30 mn est on a atteint

notre but le Lac de Serre Ponçon, on est détendue, le Lac se dessine, un vrai régale pour les yeux,

on s'arrête, on joue les touristes de bases, appareils photos en main et voilà qu'on le mitraille.

On repart mince la voiture n'accélère plus grrrr elle a chauffé ou quoi !! dans les descente ça va

en montée c'est la galère on depasse pas les 60 kmh ... Après une halte à Embrun, joli petite ville au centre ville agréable, nous nous retrouvons dans les Gorges sur une route sinueuses et là plus rien, la voiture refuse définitivement d'avancerrrrrrr, elle nous plante ou milieu de nul part, c'est la cata, galère, 10mn de tension puis tout va aller très vite, j'arrête un véhicule qui nous dit que faire car évidemment pas de réseau téléphonique....

1 km plus bas il y a une scierie, tant bien que mal nous y arrivons, il y a un cédé le passage, je ne peux pas m'arrêter, pas de voiture en vue le pied, la scierie est là j'arrête mon tacot sur le parking, y'a un hôtel, je fais le tour pour constater que sur la porte un joli panneau A VENDRE est affiché, pfff super on traverse direction la scierie, on rentre dans l'atelier youpiiii un autochtone lol on est sauvé, ma meilleure amie lui adresse la parole, il la regarde sans ciller, moi intérieurement (il est muet, il s'est coupé la langue ou quoi) je le regarde et lui demande si je peux empreinter son téléphone et un annuaire et là miracle il me sort un *Ouais* peu enthousiaste, je lui souris *il sait parler* on se dirige vers le téléphone j'ouvre l'annuaire

je cherche le garage, bon dieu le tel est recouvert d'une tonne (au moins) de sciure, on distingue pas les touches ma copine se penche est souffle dessus évidemment je me prends tout dans la gueule, là fou rire, je compose le numéro mais prise dans mon rire j'ai du mal à formuler ma demande, la secrétaire du garage doit me prendre pour une folle, elle me renseigne, selon ses indications j'appelle mon assistance et rebelotte on éclate de rire on serre les fesses, je vais me pisser dessus j'en peux plus, ma meilleure amie essaye dans le langage des signes de me donner un numéro de tel, c'est l'apothéose, je lâche tout, elle lâche tout, on se pisse dessus (ben oui ça arrive).

On remercie l'ours pour le tel, il est tellement souriant que je pense que ce mot n'a jamais dû faire parti de son vocabulaire, en tout et pour tout il a dû nous dire 3 mots, il a de la conversation la garçon

On sort de la scierie, un orage monstre il pleut comme vache qui pisse, on attend qu'il cesse, enfin l'orage s'enfuit on traverse la route, j'ouvre la voiture, je sors la bouteille de champagne et oui c'est les 40 ans de ma meilleure amie et c'est là sur le parking d'un hôtel en vente que nous allons fêter son anniversaire, on rigole, on déconne, détendues nous sommes, on attend que ça se passe, la dépanneuse arrive 45mn plus tard, elle remorque la voiture, nous on grimpe dans le camion bouteille en main et le sourire aux lèvres, l'aventure continue direction le garage 15 km plus loin, il est plus de 19h.

Allons nous trouver un toit ou dormir, quasiment collé au garage un hôtel youpiiii mon amie file voir si ils ont encore une chambre de libre pendant que moi j'attends le verdict, elle revient et me dit ils sont fermés mais accepte de nous héberger pour la nuit yeahhhh trop de la balle, on s'en voit un ptit verre de champ sur le parking du garage ou il y a de la gêne pas de plaisir, il est 19h45 le garagiste me regarde et me dit je suis obligé de la garder problème moteur, injecteur ou pompe à injection bref ça va me couter cher, le pied pas grave c'est qu'une voiture après tout, on file à l'hôtel, les hôteliers sont charmants, on prend possession de notre chambre et en prime on va dormir dans le même lit, elle est moi mhmm lol.

On se détend un moment, faut savoir que l'on est dans un bled un peu paumé, on sort à la recherche d'un ptit quelque chose à manger, là un camion de pizza sur un parking super on s'installe et on va passer en compagnie du pizzaiollo 1h sympa, on est épuisée notre journée imprévue nous a mise KO, on file se coucher, la nuit fut courte peu dormi, j'ouvre les yeux à 6h30 de diou même en vacances j'ouvre pas mes yeux à cette heure là, je me délasse dans le lit, mon amie dort, je somnole 8h30 je me lève, allée hop on va déjeuner,

incroyable les hôteliers nous on préparé un ptit déjeuner de roi waouhhh on les remercie, on l'engloutit puis on file se préparer.

Nous allons déposer nos sacs qui nous embarrassent dans un bar 500m plus loin et de là nous partons randonner direction la vallée des marmottes un site que les hôteliers nous avaient indiqué, nous allons vivre un moment magique des marmottes en veux-tu, en voilà, nous sommes 2 gosses qui vont se régaler et se repaître de ce moment inoubliable, on s'esclaffe, on adore, on mitraille, de nouveau la pluie s'invite... la journée va s'écouler entre plaisir rire, et souvenir on s'installe dans un bar, on enquille 2 apéro une salade, on discute... il est presque 15h nous avons récupéré nos sacs, on attend le taxi qui doit nous amener à Briançon ou on doit récupérer une voiture de location, 15h05 pas de taxi, 15h10 rien grrrr 15h13 j'appelle l'assistance je lui dis je suis le dossier n°,y'a plus de nom y'a plus rien on est juste un matricule on pouffe de rire ou est notre taxi, elle regarde mon dossier mince on a oublié de commander le taxi, je vous en envoie un rapidement 15h35 le taxi arrive, on embarque, je sors mon appareil photo est là le chauffeur super sympa va s'arrêter au gré de mes envies pour me laisser le temps de prendre des photos, il est cool lol ... A Briançon on récupère notre voiture il est 16h45 et hop c'est parti pour 2h30 de route dans le massif des Ecrin, magnifique, le col du Lautaret, la montagne est belle, je la respire, je suis content on a passé un weekend imprévu et inoubliable mais je rentre sans ma voiture sniffff ...

Jamais sans ma voiture, ma titine je t'aime *la salope* lol

Pour ses 40 ans j'ai fait le coup de la panne à ma meilleure amie et voici ce qu'elle m'a envoyé après notre retour ....

*10000 mercis pour ce week inoubliable pour mes 40 ans.. je t'aime fort et j'ai beaucoup de chance de t'avoir pour popine * ...............

Ca m'a touché une vraie et sincère amitié qui dure depuis 20 ans sans la moindre failles, à la vie à la mort !!

Quel week-end en effet...:smile2:

Gardes-en le bon côté!

Rire de ses misères

Et tout faire

Pour ne plus penser

Qu'aux bons moments passés!

C'est le secret du bonheur...

Et puis, cette chaleur

D'une amitié fidèle

Qui vous donne des ailes

Pour vous accompagner

Dans les difficultés...

Bonheur incomparable

Quand il devient palpable...

1er poème :

A chaque arbre que je contemple,

Je regarde avec quelque insistance,

Tellement les volutes sont amples,

Telles qu'harangues lancées en toute innocence,

Et s'usent.

Ces vagues sensibles de la nature,

A chaque ressac comble l'usure.

Naguère ces rouleaux si denses,

Qui humectaient les figures d'aisance,

Arrivaient à moi, se brisant,

M'assurant contre tous les vents.

Même moi, pauvre solitaire,

Enfin, je savais que l'océan m'était solidaire.

2ème poème :

Travail, aube des temps,

" - Laboure encore! incessamment,

Car à chaque jour suffit sa peine,

Pour vous, orphelins des Etrennes,

Vagabondant, au sein d'une conserve,

Sans cesse tirant sur la corde raide,

Qui fend le corps, épuisé,

Bousculé par les figures des airs qui l’enivrent,

Au-delà des bandes blanches infinies."

Las d'entendre tant de bruit,

Qui tambourinent et brisent,

Les fragiles tympans des jeunes enfants.

- Que le temps court, court, coule et se brise! -

De nos faiblesses projetées,

De par les ombres de stupidité,

Au plus profond du néant,

D'esprits mal armés,

Au grand dam de tous les vertueux,

En tout cas ceux qui le prétendent :

"- "Wind blow"

En chaque recoin, des corps maigres,

Des gamins, courant près leur destin,

De monde sensible, trop humain.

A ces lendemains désenchantant,

Et à eux, seulement,

Ils cèdent leur âme, absolument."

Aux illusions, le marmot à tant parlé,

Que son coeur est épuisé,

D'entendre sans cesse,

Ces bouches d'ambres jaser.

Modifié le 29 mai 2012 par VilTheory

Bienvenue nouveau poète et félicitations!

En effet, je te souhaite la bienvenue! :)

On m'a dit que j'avais perdu de ma haine. Dans mes textes. Et c'est vrai. Je me sens plus en paix. Pas en paix, mais davantage, oui. Et, je trouve, comme on me l'a dit, que pour cette raison, cela sonne creux, vide. Du bof, en gros. Une belle parlote inutile. Comme si écrire se légitime par la provocation et la violence qu'on ressent au moment de le lire. Bien sûr, ceci est loin d'être vrai. Combien on pu composer de magnifiques choses sans pour autant partir tout de suite dans la noirceur! Seulement, cela ne me correspond pas, à moi. Et, au fond, je ne suis pas certain que tout ait changé à ce point, c'est-à-dire presque radicalement. Mes idées restent sensiblement proches, mes mots ne changent pas tellement. Peut-être que l'impression donnée est différente? Car, en effet, je préfère garder les textes les plus sombres dans mon tiroir, à présent. Voilà pourquoi il n'y a pas la connaissance de ce personnage très récent dans ma tête, et déjà inachevé, à la fois naïf et haineux contre le monde, contre lui. Non, ce sentiment n'est pas mort, en moi. Il devient juste docile à l'arrivée de l'été. Sa froideur n'apprécie pas la chaleur. Sûrement reviendra-t-il à l'occasion du prochain automne. Qui sait?

Penses-tu sincèrement Jedino, que si tu as perdu de la haine dans tes propos, c'est aussi problématique que ça?

Etre en paix avec soi-même, à mon avis, ne peut être que positif!

Tu tiens donc absolument à dépeindre ta personnalité comme celle d'un individu empreint de noirceur?

Et tu trouves que ce serait valorisant?

Permets-moi de te dire que je ne ressens pas du tout la même chose!

Il est vrai que nous ne sommes pas de la même génération, mais si, à ton âge, j'ai sans doute eu des propos excessifs, je ne me souviens pas en avoir tiré une réelle satisfaction...Peut-être ai-je oublié qui j'étais à cette époque, peut-être...mais je n'aimerais pas revenir dans la peau du personnage que j'étais! Quant à toi, j'espère que le prochain automne laissera des traces de la douce chaleur que tu dégages aujourd'hui...Moi, je l'aime bien, tel qu'il est notre Jedino actuel!

Je pense bien que ça peut être difficile à comprendre. De toute façon, la haine, quelle qu'elle est, me paraît plus être une protection contre quelque chose qu'un sentiment purement destructeur. En fait, c'est la question de l'identité, l'éternelle question du "qui suis-je"!

Mais, nous verrons bien. Difficile de savoir. Surtout que pas mal de choses seront différentes, l'année scolaire suivante.

Néanmoins, parfois je me dis que je suis trop peu moi-même, pour reprendre le "tu es pour moi trop peu toi-même" d'Hermann Hesse. Toute la question réside dans le fait de savoir qui l'on est. En plus des "pourquoi l'on est", et "comment serons-nous", ou "devons-nous être". Peut-être y a-t-il un peu trop d'exigences, et de questions.

M'enfin merci^^

Modifié le 31 mai 2012 par Jedino

Le rêve. Je crois qu'il brûle, en cet instant. Il se consume. Je le pensais pourtant immuable. Il semblerait qu'il ne soit rien, rien de plus qu'un morceau de papier. Comment ne pas être déçu? La désillusion est difficile. Pas tant à avaler. Je n'y ai jamais réellement cru. Plutôt, à devoir l'avaler. J'aurais voulu y croire. Au fond, ce n'est pas avoir tort qui pose problème au moment où cela nous arrive. Et ça nous arrive. C'est simplement le fait de l'admettre, comme si reconnaître son erreur, ou la velléité de nos intentions, sont autant de choses que l'on ne peut faire sans en souffrir. Alors, forcément, au début, j'ai cherché à comprendre. Puis, à le retrouver. Trop tard. C'était déjà finis. Peut-être n'était-ce qu'un mirage? L'ultime espoir face au désespoir?

Magie du mois de Juin,

Meules de foin

Où nous allions tous deux

Nous dérouler, heureux...

Prémices de l'été

Aux si belles pensées!

L'amour donne des ailes

Nous fait voir la vie belle!

Laissons les souvenirs

Nous envahir...

Rêvons encore

A tous ces beaux trésors

Enfouis durant l'hiver

Qui renaissent d'hier...

Viens me prendre la main

Et partons, dès demain...

Bonsoir,

Eloge de la lenteur, un peu hors de notre temps (j'espère ne pas faire de HS)

pour ceux qui aiment lire ou écrire de la poésie

http://www.dailymotion.com/video/xe2bb1_rencontre-avec-yves-prie_creation#

Modifié le 2 juin 2012 par ella voyage

Modifié le 3 juin 2012 par beachboy

Quelque chose m'échappe. Quelque chose qui fait comme un décalage. J'ai pourtant l'impression de tout comprendre. Non, je comprends tout. Dans ma tête, tout est clair, tout est simple. Pourquoi pas après l'avoir écris? Je crois savoir. Je ne trouve pas ça logique. Ce n'est pas logique. Bien sûr, on me dira que parce que je suis incapable de m'élever à cette tâche, je refoule ma frustration à travers la diabolisation de cette même tâche. Il n'en est rien. Depuis que j'ai remarqué à quel point c'était absurde, je n'y arrive plus. J'ai en moi une telle fracture avec les Mathématiques que je ne peux plus les voir. En fait, je trouve cela si évident que je n'arrive à résoudre les problèmes qui y résident que grâce à une résolution similaire auparavant. Du remodelage, en gros. Comment nous sommes parvenus à presque idolâtrer un monstre pareil, je ne le comprends pas. L'accumulation des faussetés, sans doute, qui donnent au tout un apparent visage de justesse. Vraiment, j'étais déçu, ce jour là. Constater qu'on ait choisi, et choisir est le terme, un détail de telle sorte que cela puisse être possible, ça m'a énormément déçu. Je vais lâcher l'affaire. Je ne fis que broyer du vide. Nous tenons trop à cette "science" pour oser nous en séparer. Mais, maintenant, je réfléchis. Beaucoup. Parce que, si la base est branlante, comment le reste parviendrai-il à rester stable? Et si la science n'était pas dans le vrai? Si, au fond, elle ne fait que paraître, et fonctionne par un heureux hasard? C'est qu'à force d'ajouter les mensonges et les erreurs, la bonne réponse finit par tomber malgré tout. Il suffit après de la garder, bien cachée. Sincèrement, croyez-vous qu'un gamin dans mon genre puisse avoir raison en remettant en doute un savoir millénaire, un savoir façonné par autant d'esprits brillants que je possède d'idées délirantes? Ca tiendrait du délire, là aussi, parce que rien, absolument rien, n'est en mesure de me permettre de l'affirmer. Rien, mis à part les axiomes, et quelques théorèmes narguant les démonstrateurs de la folie humaine. Car il faut l'être, fou, pour croire que la nature est mathématique. Nous ne faisons que déposer un voile qui nous rassure et nous assure la compréhension de la nature. Quitte à nous tromper.

Idées si peu rationnelles

S'envolent à tire d'ailes

Se soucient peu d'être

Associées au bien-être

De rêves se nourrissent

Comme fleurs s'épanouissent

Alors quelle importance

Vivre sans souffrance

Est notre ambition

Peu importe les passions

Soyons nous

Rien que nous

Et surtout

Moquons nous de TOUT...

Les vieux démons sont les pires. Ils ont l'expérience et la patience de nous crever. On me demande pourquoi. Pourquoi je suis ainsi, alors que je n'ai rien, en réalité, pour l'être. N'est-ce pas drôle de constater que parfois, les autres ont l'air de s'imaginer qu'on aime et souhaite ça? Ca n'a rien d'un jeu. J'éprouve beaucoup de mal, et je consomme énormément de mon énergie,à me contrôler. Non, je ne suis pas dangereux. Si on me laisse en paix. Vous est-il arrivé d'avoir une sorte de pulsion de mort, tel un ordre délirant voulant détruire? Cela ne m'arrive que rarement. A ce point là, disons. Paradoxalement, c'est la vue de la violence, ou de la peine, qui me font cet effet-là. Personne ne me croirait, mais je me sens ultra-violent. Je crois même que je le suis. La tristesse d'un ou une autre peut me faire déprimer à mon tour. Sans que je ne connaisse la personne, ou ne connaisse ses raisons. Je n'ai rien d'un "combattant", d'un rebelle, d'un je ne sais quoi dont on cherche à associer notre prétendue identité. Mais, je sais qu'en moi se niche une bête que je peux maîtriser si personne ne vient à la provoquer. Je crains trop de sombrer dans la folie un jour. Voilà pourquoi même frappé, je préfère rester au maximum stoïque. Je n'ai de toute façon pas l'apparence de ce genre d'individus. Les apparences. Ce bas lieu me dégoûte parfois. Je me dégoûte souvent.