un jour = une histoire

Suite !

Cher Cosette,

Il n'est jamais trop tard pour commencer, cela m'a pris il y a 3 ans , une jeune femme de ce forum est venue m'apprendre les bases, pour ce qui est de dessiner, j'ai toujours aimé, mais je n'ai aucune base artistique, pas grâve, je me débrouille de reproductions faites à mes gouts, à mes couleurs, en mes besoins d'expressions, faut pas être un grand peintre pour en faire ressortir de jolies choses.

Tu as eu cette envie en étant enfant, ne t'en prive donc pas , la poésie et la peinture font très bon ménage et donc pour marquer le coup , je t'offre ta première panoplie d'artiste peintre :)

Merci, chère Evasive!:)

Ton cadeau, même s'il n'est que virtuel

A cette couleur vive

De mon rêve d'enfant...

A présent, je ne suis plus celle

Qui rêvait de ce soleil couchant...

Je suis trop paresseuse,

Et je sais que je n'atteindrais jamais

L'art de celui qui peignait

Ces couleurs lumineuses...

Sombre chronique.

Un jeune garçon se balada un jour dans une sombre forêt, il aimait le côté sombre qu'avait une forêt, il pouvait s'y cacher, il pouvait se rapprocher d'un aspect de son esprit qu'il aimait. Il alla un jour par delà la forêt, cherchant un refuge pour s'abriter d'une pluie bien trop froide à son goût. Devant lui, deux choix; une grotte dont on ne discernait pas le fond, ou un sentier qui ne le conduira vers aucun but. Il choisit la grotte, elle était rassurante, et ce petit garçon aimait le noir.

Ici, sur un petit rocher, se tenait un bout de parchemin, écrit à l'encre rouge, le garçon réussit à lire ceci :

Empereur Lucifer, maître des esprits rebelles, je te prie de m'être favorable maintenant que j'appelle ton ministre, le grand Lucifuge Rofocale, car je désire signer un contrat avec toi. Je demande aussi que le prince Belzébuth puisse protéger mon entreprise. Ô Astaroth! Grand comte, sois également favorable, et fais en sorte que le grand Lucifuge m'apparaisse en forme humaine et avec force et sans odeur mauvaise, et qu'il m'accorde, par le traité que je suis prêt à signer avec lui, toutes les richesses dont j'ai besoin. Ô grand Lucifuge! Je te pris de quitter le lieu que tu habites, où qu'il puisse être et de venir ici me parler.

Il se demanda ce que cela signifiait avant de se rendre vite compte que tout ce dont il avait rêvé se trouvait devant lui à présent. Il vit une partie destinée à la signature du pacte, il avait d'original que le fait qu'il fallu le signer de son propre sang pour qu'icelui soit digne de considération.

Quel chance pour l'enfant, il avait justement une aiguille à tricoter de sa maman dans la poche de son petit pantalon apparemment raccommodé à mainte reprises. Il décida de se ponctionner l'index gauche, il se fit une entaille assez petite pour qu'elle ne lui fit grand mal mais en même temps assez large pour qu'il puisse faire affluer son sang pour s'en servir comme encre.

Il signa.

Le Génie de "ma" forêt...

Il était sorti de sa grotte pour élire domicile au fin fond de ma forêt. Il y avait construit une cabane en bois et il vivait là de pêche et de chasse. Je pense qu'il attendait sa belle pour l'aimer, loin des yeux, loin du monde. Je me demande même s'il n'était pas l'amant de Lady Chatterley... Il parlait aux oiseaux, aux renards, aux belettes et aux petits lapins. Il était un peu fou et racontait des histoires à tenir debout! J'ai souvent fait le détour pour le rencontrer, mais j'ai toujours trouvé sa porte fermée! Il était trop solitaire et ne voulait ouvrir à personne. Il avait du se réfugier là parce que le monde l'avait trop déçu, parce qu'il n'aimait pas l'odeur du bitume, les querelles ni les klaxons des voitures! Il appréciait la paix de ma belle forêt!

Si un jour je le vois, je lui raconterai une de mes histoires et nous irons tous deux, nous promener au fond des bois...Je ne signerai pas de pacte avec le diable parce que je sais que mon génie à moi ne s'appelle pas Lucifer, Belzébuth, ou je ne sais quoi...c'est seulement le charmant génie de ma forêt dont je rêve parfois...

Perdu. Dans la forêt, je me suis perdu.

Le Petit Poucet n'est pas là.

Ses cailloux non plus.

J'avance.

J'ignore où je vais. Mais je sais que je vais. Ici, ou là.

Puis, sans le savoir, on finit, sans le vouloir, par aller de l'autre côté du chemin.

Ce n'est pas tant qu'on préfère l'un ou l'autre. C'est seulement qu'on nous dit souvent que l'un est meilleur que l'autre.

Alors, on se prend pour humain, et on se laisse vagabonder jusqu'à l'autre bout.

Folie? On n'en sait rien. On apprécie seulement se sentir libre de quitter les siens.

Comment ne pas espérer, par un beau jour d'été où le ciel et sombre et en colère, aller serrer la main à Lucifer?

Salut !

Ce soir, je rentre chez moi. J'ai passé une assez bonne journée au Lycée. J'ai récité une poésie de Victor Hugo en français. Le professeur, qui interrogeait des élèves au hasard, me demande de me lever. Je m'exécute, la boule au ventre, et commence à récité la poésie. J'en arrive à la dernière strophe, quand soudain, je jette un regard distrait sur une fille qui me regarde... Peut-être n'aurais-je jamais dû... Elle est belle, silencieuse, discrète, et pourtant... Je suis immobile, sans voix... Je ne peux plus rien faire... Mes efforts pour revenir à moi sont vains... Quand je parviens à détacher mon regard, je m'aperçois que toute la classe m'observe. J'arrive à bafouiller que je ne connais pas la fin de mon texte.

Une fois chez moi, je pense... J'y repense... Comment avait-elle pu me faire un effet pareil ? Je ne m'étais jamais rendu compte... Qu'elle existait, en fait... Mais elle est si belle, elle paraît si fragile... Elle me plaît.

Je crois que... Oui. Aujourd'hui, je suis amoureux.

Bonsoir.

Je découvre ce sujet auquel je participe sur un coup de tête.

Oh! De la lumière. Je n'avais jamais vu de tels rayons de ma vie. Ils étaient flamboyants sans être aveuglants, projetant des couleurs et des géométries qui m'étaitent inconnues :tout un panoramique d'une danse extraordinaire, hors du Temps et de l'infinit Univers qui me semblat confiné par rapport à celui-ci. Ce n'est qu'après que je me suis demandé où étais-je. Autours de moi, rien d'autres que je n'ai pu rencontrer, lorsque je me rendis compte que j'étais fais prisonnier par une bulle. Oui, une bulle! Je ne la voyais pas. A vrai dire, je ne voyais rien, n'entendais rien, ne sentais rien. Pourtant la lumière et ses formes me paraissaient réèls : je la discernais mieux que jamais.

Je compris alors que j'étais mort.

Je persevais quelque chose : une image flou et...transparente dans son premier terme....il est difficile de vous expliquer cela. Elle apparaissait de plus en plus net et devint presque réèl. Elle s'animait. Je reconnaissais cette image : un souvenir.

Mes souvenirs se projetaient sur cette bulle et je pouvais les voirs toutes en même temps. Je revoyais mon enfance, cette période où la Vie ressemble à un chocolat qui fond dans la bouche. Je ne sais pas combien de temps je suis resté à revoir ces souvenirs lointains mais je sais que je suis resté plus longtemps que les autres. Ses autres souvenirs, un mélange de mes grandes peurs, de mes trop nombreuses hontes et de minuscules moments de joie.

A la fin de ses souvenirs, des questions me submergeaient : Qui a bien pu se faire du soucis pour ma mort ? Qui a pleuré ma disparition ? Pourquoi suis-je dans cette état de clairvoyance où mon univers se limitait à ce que j'ai vécu ? Comment suis-je apparus dans cette bulle ? Sortir! Ainsi commençais l'Enfer. Je ne pouvais sortir de cette bulle. Impalpable, invisible, je ne savais pas comment fuir cette maudite bulle qui ne cessait de repasser mes souvenirs, aussi bons et mauvais qu'ils puissent être.

Puis, j'ai cédé à l'abandon, j'ai cédé à l'idée que je finirais éternellement dans cette bulle me battant avec ma vie passée, que cette bulle était mon Enfer.

La bulle a éclatée! Puis s'est reformée...

Si ça intéresse quelqu'un, je veux bien faire une suite dans quelques jours car là, je suis fatigué.

Je lirais le plus de messages possible aujourd'huis. A+:)

Lovée,

Lovée en son regard impénétrable, je m'y complais, abasourdie de tant d'indifférence, cela me plait, essayer d'approfondir ce bleu océan, attraper ce ton si chatoyant, m'immiscer langoureusement , dans cette palette azure, non, ne ferme pas les yeux.....

Lovée en ses mains rugueuses, toucher paume et doigts, attendre un geste sensuelle, espérer caresse éternelle, me laisser mener en ses attentes, le regarder me surprendre, non, ne serre pas les poings....

Lovée en ses bras fuyants, enserrée d'un lien troublant, sentir chaleur soudaine, palper épaules fragiles, me poser en confiance, m'opposer à toutes réticences, non, ne me repousse pas....

Lovée contre son torse à peine homme, respirer peau délicate, entrevoir sueur salée, immergée de tant de timidité, muscles rassurants à peine développés, tourbillon de plaisir à peine réalisé, non, ne me fuis pas.....

Bonjour Ferrofluid...et Bizar. Heureuse de rencontrer deux nouveaux conteurs, et quels conteurs! L'un transporté sur la poésie de ce cher Victor Hugo, et l'autre essayant de se libérer de sa bulle...Vous nous promettez de bien beaux moments de lecture!

Quant à toi, Evasive, il me semble souvent prendre ta main amie, courir avec toi sur la grève, franchir les limites du rêve, au gré de nos mêmes folies...

Le hasard

Il est là, il se cache, il nous guette au passage. Nous marchons d'un pas léger et puis, comme ça, nous le rencontrons! Il est parfois charmant, d'autres fois, beaucoup moins! Ce jour-là, il avait pris les traits d'un gros orage et je ne savais plus où me réfugier! J'avais un rendez-vous et je cherchais le numéro dans la rue. Aveuglée par la pluie, je me suis heurtée à son parapluie! J'ai repensé alors à la chanson de Brassens "un p'tit coin de parapluie contre un coin de paradis"...mais, non, ce ne fut pas le cas, il courait bien trop vite et seuls nos regards mouillés se sont rencontrés! ç'aurait pu être le hasard d'une belle rencontre, ce fut seulement un rendez-vous manqué tellement j'étais trempée! Il en a tout de même découlé plein de contrariétés dues justement à ce contre-temps! Un rien, un orage, un coup de parapluie, un caillou sur la route, un regard, un "je ne sais quoi", et voilà...le hasard était là pour nous faire prendre un tout autre chemin...

Destin.

Autre chemin , vers on ne sait quelle aventure, doit on oser en imaginer la fin ? Pouvons -nous en faire ce que l'on veut de cette fin où doit-on la laisser en suspend , un genre romance sans aboutissement ?

Que pouvons-nous créer comme lien à partir de cette intempérie ? Oublier que c'est en ne voyant rien en cet averse qui nous aveugle, que nous pouvons exister ?

Palper une main humide qui nous libèrerait de ce néant ? Dis moi, dis-moi une fin , heureuse, elle nous comblera de bonheur, sans limite, elle nous ravira l'imagination, triste, elle n'en sera que plus belle , riche en émotion, mais dis la moi ....

Cosette,

Si folie il y a , qu'elle nous soit douce et légère, harmonieuse et décisive, transparente et palpable.....Mais qu'elle nous soit avant tout mémorable.

au gré de ma fantaisie...

Sous la pluie, il a pris ma main. Je n'ai plus senti les gouttes qui ruisselaient sur mon visage et mon corps. Il a même fermé son parapluie et nous sommes partis nous réchauffer devant une tasse de thé...nous avons bavardé comme de vieux amis, comme si nous étions au beau milieu d'un champ de blé, comme si plus rien ne comptait de ce qui nous entourait...nous avons bavardé jusquà la nuit tombée, et j'ai même oublié ce rendez-vous urgent auquel je me rendais...Ne nous réveillons pas, imaginons toujours qu'aucun de nos beaux rêves ne s'arrêtera...et même si ce n'est pas celui-là, qu'un autre nous attendra demain...au hasard d'un orage ou d'un soleil brûlant...

cette version te convient mieux, Evasive?

oui ! :blush: ( et après ?:smile2:)

Non , je blague, merci du voyage :)

Après? ce sera peut-être ce soir, lorsqu'il fera noir...mais oserai-je dire toutes les folies qui traverseront alors mon imagination...:blush: :D

Mais ose donc ! pourquoi t'en priverais tu ? L'imaginaire n'a pas de limites, n'est pas encore taxé ! :smile2:

Une fiction (malheureusement)

Un rideau de pluie nous aveugle, l'instant auparavant elle était dans sa propre "bulle", son univers lointain, calfeutrée derrière la vitrine du magasin, servant les clients au comptoir ; l'instant d'après, comme une comète, elle file droit sur moi, je manque l'aveugler avec la baleine de mon parapluie, mais elle n'appelle pas à l'aide. Elle sourit d'abord, puis son regard semble s'éclairer, elle se trouble. Ses seins ronds sous sa robe fleurie par ce jour de pluie se roidissent en frôlant mon coude, tandis qu'elle souhaite m'empêcher de faire une chute de plusieurs mètres dans la bouche souterraine sous nos pas. Non l'égout ne m'aura pas aujourd'hui, ma Sirène m'a sauvé la vie, et moi je ne sais comment la remercier, alors elle semble lire dans mes pensées, ce baiser que nous partageons est le prélude de la Nuit que nous passons à la fin de cette journée-là, nos vêtements en boule au pied du lit, emmêlés tandis que nos corps bouillissent et même si le lendemain je sors à la boulangerie nous acheter des croissants, je sais qu'elle guette le moment où je trébucherai à nouveau........

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(censuré)

tic tac... tic tac... tic tac...

le petit chat est mort, la vieille dame n'attend plus, elle fixe l'horloge murale en sachant que bientôt comme Alice elle passera "de l'autre côté", comme Linda Lemay autrefois elle chantait dans les cabarets et les bars "chauds", aujourd'hui elle s'est racornie, devenue une vieille dame à force d'émerveiller le sexe opposé.....

Le petit chat est mort, mais l'âme de jeune fille de la vieille dame, promis, subsistera, à jamais elle sera condamnée à être follement amoureuse de Chat-ooo, tout comme Evasive, tout comme toutes les geekettes jolies filles qui l'ont un peu lu ici et là, mouillant de le croiser un jour au détour de quelque carrefour où leur Désir les conduit......

Une fiction (heureusement)

Elles le détestent, leur chat-ooo, elles s'appellent feuille, marylia, noisettes (homme ou femme -penser à lui demander un jour ^^), cricket, tic tac, ninouille, ETC.....

Dehors il pleuvine, et je sais qu'elles savent que je sais qu'elles haïssent petit chat-ooo.

Les jardins fleuris des parcs sont moites en ce printemps déclinant, le soleil se réverbère sur les trottoirs pâles de cette ville malheureuse mais encore vivante, le son du passage des voitures ancre les tympans du rockeur dans notre monde REEL, tandis que ses pensées flirtent comme le pollen avec l'air humide de cette après-midi aux odeurs des paninis que les mangeurs de midi achèvent aux horaires à la con que leur permettent les employeurs calfeutrés dans les tours d'immeubles. Le printemps s'achève......

Le Soleil déclinera bientôt à son tour, faisant place à la Nuit, je repense à LA fille que ses soeurs ont oublié de mettre en garde contre petit chat-ooo, chaudasse Nuit oscillant au bout de mon imaginaire, ma Sirène travaille :)

Papillon est sorti de son cocon.

Papillon a pris son envol.

Papillon a battu des ailes.

Papillon a vécu au mieux son éphémère existence.

Papillon a tenté d'apporter sa brève action dans l'édifice du monde.

Mais papillon est mort en s'écrasant contre la fenêtre d'un gratte-ciel.

De fiction en fiction, de chenille en papillon, de châteaux (ou chat000) en Espagne, je me demande parfois si l'asile ne nous tend pas les bras...mais, ne sommes-nous pas tous un peu fous, et puisque nous nous complaisons dans toutes ces suggestions, continuons de plus belle à délirer pour notre plus grand plaisir... espérons seulement que personne ne nous passe la camisole de force....

ces journaux pas si intimes qu'on commencera jamais

pourquoi l'Espagne ? (simple curiosité)

non l'Asile oubliez ça, ou du moins je ne vous y suivrai, désolé, je me vois mal poster des vidéos à tour de bras comme un Ffr bot évadé du tchat.... non mais puisque vous vous relâchez en quelque sorte, je me suis dit je pouvais me permettre moi aussi non ? plus sérieusement, ça y est il fait Nuit par chez moi, il a plu, soufflé un peu de vent aussi, je vais peut-être me rendre au bois des trinitaires (le vrai, pas le faux), à moins que je n'aille me coucher tôt ce soir, après tout ce matin je me suis levé de bonne heure........