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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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anecdote

les éléphants ça pourrait être les automobilistes passant sur l'autoroute longeant parc jouvet et bois des trinitaires, les deux d'affilée, de jour comme de nuit, dont les feux de route voudraient aimanter les petits points stellaires picorant le ciel sombre..... mais en fait.... nan un éléphant dans mon esprit ça reste un éléphant...., me rappelant par trop les cirques de mon enfance..... jvous ai raconté comment un de mes voisins, à l'époque, s'est retrouvé presque littéralement momifié de la tête aux pieds à la suite d'un choc avec une bagnole, presque en face de l'école du village, en face de laquelle s'était installé le chapiteau du cirque ? le soir venu la ptite visite qu'on lui a rendu dans sa chambre afin d'obtenir de ses nouvelles à la suite de son passage à l'hosto ne faisait oublier ce choc, en début de soirée avant le début du spectacle prévu ce soir-là.... choc assez violent, enfin disons que le gars on avait la sensation que la seconde d'avant il était raide, droit comme un i, et la seconde d'après tout pareil, mais couché sur le bitume, les pieds faisant comme des cale pieds à la roue avant du véhicule même pas fautif sur ce coup-là, les gamins ce soir-là étaient trop surexcités, en fait cet accident aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous..... ah civilisation, sage vieillesse ennemie.......

bonjour .la mouche : nous somme en 1960 dans une salle de classe .l ' instituteur est en train de dicter à ces éléves un cour ; la production de charbon , en allemagne en 1920 , était de 50 MILLIONS de tonnes , point à la ligne .en 193O , elle est de 60 millions de tonnes .les éléves , studieux ,et trés attentifs ,écoute l' instituteur çe puit de science et de savoir , mais celui-çi n ' est pas dupe , il sait trés bien que parmis ces chers tétes blondes , dont le cerveau est encore en friche et méme en jachére ,certains se fichent comme de leurs premiéres chaussettes de la production de charbon en allemagne en 1930 .mais , comme le paysan qui séme , il sait que certaines germerons et d ' autre seront perdues .l ' instituteur , le brave homme , à fait un trie sélectif parmis ses éléves .au premier rang , les meilleurs , au second les moins bons et au dernier rang , au font de la classe , les ...cancres , enfin , un seul , toto .le maitre à renonçé à inculquer son savoir à toto qui semble allergique à tout sauf aux réveries .mais toto lui , est trés fiére d ' étre au fond de la classe , il croit méme que c' est un effet de la bontée du maitre car , il est tout prés de la sortie et , quand sonne la récréation ,il est le premier dehors évitant ainsi la ruée sauvage des autres éléves qui se précipite dans la cour comme un troupeau de bisons en folie . oh ! faut pas croire , toto à beaucoup de travail , cela fait trois jours qu ' il réfléchit pour mettre au point la prochaine bétise qu ' il va faire .une fenétre de la classe est entr-ouverte , pour aérer , pour éviter la surchauffe des jeunes cerveaux qui cogite sur la production de charbon en allemagne .soudain ,une grosse mouche pénetre dans la classe le vombrisement de ses ails disipe les éléves .la mouche , la drolesse , qu 'halla la maudisse , vient se poser sur le nez de l ' instituteur ? celui-çi , d ' une claque magistralsur so nez , la loupe .elle revient sur le nez du pauvre homme .deuxiéme claque , encore loupé ,les éléves , les petits maraud rient à gorges déployées .le maitre est vexé et puis , il arréte de frapper son nez qui commençe à prendre une drole de couleur , surtout , quand sa femme le verra rentrer le soir , le visage tuméfié , elle pensera qu 'il à été passé à tabac par une bande de voyoux .soudain , toto léve la main le doigt tendut .le maitre n ' en croit pas ses yeux , çe n ' est pas possible , toto , çe cancre notoire aurais une remarque à faire sur la production de charbon en allemagne ? soudain , la mouche qui le nez du maitre et aprés un virage digne de la patrouille de france se dirige vers toto et se pose sur son doigt dressé .toto l ' ècrase avec un air béat et plein de maliçe .tout les éléves applaudissent .alors toto ,trés fiére de lui , se voit comme un consul romain rentrant à rome à la téte de ses légions sa vourant son triomphe , les rois prisonniers , sous le jougue , enchainés devant son char de guerre un esclave tenant au dessus de sa téte une couronne de lauriers et répétant sans saisse " rappéle toi que tu n est qu ' un mortel . le maitre intéronpe sa réverie .comment à tu fait toto ? toto est trés étonné , comment , le maitre , ce puit de science , ne saurait pas attirer et tuer une vulgaire mouche ? il se cécide à révéler son secret : j ' ai mit mon doigt dans mon derriere et c ' est tout .tout les éléves pleurent de rire .comment çe dit le maitre ? çe petit paltoquer , ce cancre notoire , sait-il que des générations d ' ètudiants on plancher pour décrocher leurs diplomes de chimie , ont étés ambauchés dans les labos de grosses sociétées qui ont dépensées des millions d ' euros pour mettre au point un produit pour tuer les mouches ,mais qui ont intoxités des milliers d ' utilisateurs , er çe petit marreau , avec une méthode trés peut ragoutante , mais d ' une redoutale efficaçitée .toto n ' est pas dupe , il sait que sa méthode ne sera pas divulguée , car elle méttrait en périle l ' industrie chimique internationnal .bonne journée :dort:

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Bonjour le Merle. Je présume que de là vient l'appellation de mouche à m :censored: ? Ton ami Toto devait avoir un QI important, sans doute encore un surdoué ignoré? lol :)

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonjour le Merle. Je présume que de là vient l'appellation de mouche à m :censored: ? Ton ami Toto devait avoir un QI important, sans doute encore un surdoué ignoré? lol :)

bonjour . je doit dire qu " le joueur de flute " est tiré d ' une légende que je me suis remémorée . j ' ai écrit " la mouche il y à longtemps , je viens de la retrouver dans mes tiroir . l ' histoire est plus longue et , j ' ai supprimé des effets humoristiques pour comprimer le texte car trop long à racconter sur le forum .j ' en ai d ' autres dont une un peut grivoise que je posterai peut-étre ? bonne journée . :gurp:

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Il me semble bien, en effet, que le joueur de flûte est tiré d'un conte de Grimm, légende allemande, très ancienne! Pour ce qui est de tes contes grivois, reste quand même dans les bonnes manières (lol) :o° Bonne journée à toi :)

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Membre, Posté(e)
Jainala Membre 7 messages
Baby Forumeur‚
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Un matin, sans raison aucune, le soleil brillait plus fort qu'à l'accoutumée. Un matin, je l'ai croisé. Ce n'était pas vraiment lui, seulement ses écrits. Et le soleil s'est mis a réchauffer mon corps engourdi. Plus je le lisais et plus il me semblait que l'obscurité s'éloignait. L'espoir m'est apparu et la peur a disparue.

J'ai vécu, a travers ses yeux, des aventures magnifiques et perçu des sentiments depuis longtemps oubliés... Sans le savoir, il m'a permis de croire en demain.

Chaque demain ou je lis chacun de ses mots...

Alors je lui dis simplement merci...

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Il me semble bien, en effet, que le joueur de flûte est tiré d'un conte de Grimm, légende allemande, très ancienne! Pour ce qui est de tes contes grivois, reste quand même dans les bonnes manières (lol) :o° Bonne journée à toi :)

bonjour .non , je n ' ai pas l ' intention de la raconter , tu à raison .bonne soirée .

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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La nausée. Elle avait commencé un jour de printemps. Je ne l'avais pas remarqué. Il faut dire que je ne m'y attendais pas. Pour dire vrai, je ne pensais pas ça possible. Je savais seulement qu'elle était là, maintenant.

J'avais pris, un matin, alors que je me plongeais dans une écriture niaise, ma plume en main, comme il était normal de le faire. Je réfléchissais peu, ce que je voulais écrire était déjà là, dans ma tête, prêt à se déverser sur le papier encore neuf et blanc.

Alors que je déposais les premiers mots de mon poème, la plume m'interrompit : "N'as-tu pas finis de me faire souffrir autant?"

Abasourdi, étonné, voir même choqué, je m'étais arrêté un instant. "Ma plume me parlait", me répétais-je plusieurs fois à moi-même.

Je n'avais pourtant pris aucun hallucinogène, ni aucune autre drogue ou médicament. Devenais-je fou?

Nul ne le saura, et ceci, pour toujours. J'ai depuis cessé d'écrire, par compassion, et surtout, par peur. Peur de comprendre, peur de savoir, peur de me faire peur, peur de la faire souffrir une fois de plus, elle qui m'avait offert son corps pour en être son esprit.

Plus tard, Sartre me parla de nausée. Sartre m'avoua que cela arrivait. Oui. J'en étais rassuré. Même s'il me disait aussi que cela arrivait, mais dans la fiction.

Merci.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Ma plume

Bonsoir Jedino, ma plume à moi a été plus indulgente. J'avais dit à Pierrot "prête-moi ta plume pour écrire un mot". Elle s'est prêtée à mes folles pensées, n'a même pas crissé lorsque je pleurais ou bien que je riais. Elle m'a suivi sans bruit, fidèle comme une ombre, sans jamais critiquer le filigrane de quelques vieux papiers. Pourtant je l'avais malmenée, j'en ai honte parfois. Je lui ai fait voir le monde à l'envers, planer dans les nuages, se dorer au soleil ou courir sous la pluie. Et puis, un jour, la pauvre, usée par toutes ces phrases dénuées de bon sens, a rendu l'âme, foudroyée d'un seul coup. Il faut dire qu'elle avait perdu sa jeunesse initiale et n'arrivait plus à suivre la vie débridée que je lui imposais. Elle s'est couchée alors pour ne plus se relever en écrivant le dernier mot qui était le mot FIN...

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Membre, Posté(e)
Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
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Combien d'histoires ai-je commencées ?

Je ne m'en rappelle plus.

Je commence toujours par le titre, j'écris quelques lignes puis je me perds souvent après.

Mais ce n'est pas triste, j'adore commencer des histoires qui s'annoncent plus palpitantes les unes que les autres. Comme ce sont des rêves, il n'est pas important finalement de les terminer. Je prépare le décollage, je remplis les réservoirs de ma fusée et je vise toujours les étoiles ou le soleil. J'attends que les nuages se dissipent, et par une nuit claire à la lumière de la lune ou par un jour au ciel bleu à la lumière du soleil, j'allume la mèche et le tout s'envole, le tout décolle !

Alors peu importe, si mes vaisseaux spatiaux n'atteignent pas leur objectif, j'en lancerai autant que mon imagination me le permettra. Ils restent tous dans ma tête, ils gravitent autour de moi quand je ferme les yeux et c'est un peu plus de vie que je rajoute à mon existence.

J'aime bien avoir la tête dans le ciel et les pieds sur la terre et mon esprit vogue dans les airs.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Reath, je crois que l'on est un peu pareil, en vue de ta dernière petite histoire.

Rêveur assidu, aimant commencer, ayant du mal à finir.

Tout dans la tête, rien dans le crâne (pouf de rire, ça m'est venu comme ça, même si ça n'a pas de sens).

Bref, écrire pour imaginer, jusqu'à se faire inonder de ces idées. Qu'importe si cela se termine. L'important, c'est de rêver, se faire rêver, s'inventer des histoires que l'on se conte dans notre esprit.

Les voyageurs de l'imaginaire.

Nous sommes ces explorateurs de l'inconnu, ces faiseurs de monde, ces créateurs des formes et des couleurs. Nous sommes le pouvoir et le peuple, nous sommes les bons et les méchants. Ici, pas de paradoxe : l'irrationnel rend l'histoire que plus belle. Ici, pas de limite : nous pouvons être les plus viles personnages ou les plus téméraires. Nous sommes astronautes et et bijoutiers en même temps. Nous sommes le tout, et le rien.

Mais le plus beau n'est pas d'être, mais de se sentir être. On se sent un peu comme cela. Et puis, on fait don de savoir se faire être : l'exaltant, dans les faits, ce n'est pas se croire génie ou imbécile, aventurier ou détraqué, mais de s'imaginer évoluer ainsi.

Peut-être que l'idéal de notre imagination est de s'imaginer dans la peau d'un autre pour ne pas ressentir le besoin de faire comme lui?

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Evasion

Mes pensées, telles des prisonnières, veulent s'évader d'une étroite cellule. Elles se bousculent, se démènent pour s'enfuir et savoir laquelle sera la première à franchir la barrière. Et puis, arrivées là, elles ne savent plus parfois ce qu'elles doivent faire. Elles avaient pourtant, tant de projets en cours! elles devaient s'envoler avec ce bel oiseau qui tournait dans le ciel ou bien accompagner Alice au pays des merveilles. Voilà qu'au même moment, un beau prince charmant venait conter fleurette...ça tourne, ça tourne, c'est le manège enchanté qui veut les emporter...Comment peuvent-elles faire face à tous ces beaux projets? Alors, elles restent là, attendant que vienne les chercher quelqu'un de plus troublant qui saura les conduire tout au bout de leurs rêves...les rêves du moment!

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Le temps

Aujourd'hui, il fait gris, et ce n'est pas le moment de se laisser tenter à l'accompagner.

Laissons donc de côté ce gris qui pourrait bien vite virer au noir. Mettons une chanson, la plus gaie que nous puissions trouver, ou bien reprenons ce livre qui attend, resté là, ouvert et oublié par pure distraction! Même si notre ciel s'est recouvert de nuages, levons le nez en l'air et pensons que tout de même, ils ont beaucoup de charme. Suivons-les au travers de la vitre. Demandons-nous où ils courent si vite, s'ils s'en vont retrouver quelques rais de soleil dans un autre pays, ces rayons qui, sans doute, les chasseront ou bien même les tueront, pour nous en délivrer! Parce que, c'est ainsi, le soleil chasse les nuages dans le ciel, mais dans nos coeurs aussi...

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Membre, Posté(e)
Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai planté ma tente sur un nuage. J'ai enfoncé le piquet centrale tout droit dans l'eau blanche et attaché aux quatre coins du ciel les cordes de la toile de cotton, qui ne détonnait pas avec le reste du paysage. Puis j'ai regardé le soleil. Comme il était trop lumineux, j'ai baissé les yeux et allongé au bord du cumulus, j'ai observé tout autour de moi. Au bout de quelques minutes, j'ai vu dispersées dans les vapeurs immaculées quelques unes de mes pensées. Comme je ne les reconnaissais pas toutes, j'en ai déduit que certaines appartenaient à d'autres. Peut-être s'etaient-elles echapées d'autres têtes, comme moi, des têtes dans les nuages...

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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L'attente

Encore une semaine qui vient de s'écouler et s'ajouter au compteur de nos vies. Nous attendons toujours un lendemain meilleur qui nous apportera, peut-être, un peu plus de bonheur. Nous avons bien du mal à vivre pleinement la minute présente. Je vois écrit partout, et j'entends aussi "vivement demain" ou "vivement dimanche" ou bien "vivement le mois prochain"... Ainsi, les jours, les mois, les saisons passent sans que nous les voyions! Nous attendons toujours quelque chose de mieux. Ce n'est que bien plus tard que nous dirons qu'en ce temps-là "la vie était plus belle", en oubliant, bien sûr, que nous n'avions pas su en profiter vraiment, ne nous rappelant plus combien nous étions dans l'attente d'un lendemain meilleur. Nous sommes donc tous, d'éternels insatisfaits qui croyons que le bonheur est toujours à venir. Cette attente éternelle est toujours dans nos têtes et nous risquons bien, devant tant d'impatience, de passer à côté d'un moment privilégié! et, en définitive, qu'attendons-nous donc, si ce n'est que la fin de notre vie qui passe et, le risque de nous dire un jour "si seulement j'avais su"...

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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Une salle d'attente

Cette nuit-là je n'avais pas dormi, toujours à vomir, que ce soit dans la tente où je campais, ou bien à l'extérieur lorsque je sortais car lorsque l'odeur du vomi imprègne une tente, c'est usant ; grâce aux voisins qui possédaient une voiture, j'ai pu me rendre chez le médecin ; bien qu'au petit matin je ne vomissais plus, seule demeurait au creux de mon ventre une espèce de boule qui m'empêchait de me tordre sans douleur, je me rappelle avoir hésité, m'être dit : "bah la nuit est passée, ça va beaucoup mieux, tu vas pas emmerder les voisins avec ton histoire tout de même....." ; mais je devais avoir l'air pâlot, en tout cas y a pas eu besoin de beaucoup de mots, et donc je me retrouve dans la salle d'attente du toubib situé dans la ville proche du campement, ville inconnue puisqu'en fait les vacances, je les passais dans ce camp de naturisme, pas en ville.... donc habillé de pied en cape, dans la salle d'attente, malgré le port de mes vêtements je faisais pas autant le fier que sur le trottoir ; prostré au sol, je regardais à peine, je n'en avais pas la force ni même l'envie, tous les gens qui emplissaient cette salle d'attente ne me laissant plus de place assise décente, j'étais ptêtre le six ou septième sur la longue liste de clients du toubib ce matin-là...... faut croire que j'ai fait pitié puisque les ptits vieux m'ont permis de passer en premier, avant eux donc..... un vague "merci" avant de marcher péniblement vers l'antre du toubib... j'mallonge encore plus péniblement sur le plan de travail du médecin.... "AIE !" fallait pas appuyer là, ça fait trop mal ici, bien sûr j'ai des nausées et mal à la ceinture abdominale dans son ensemble, mais là, oui là à cet endroit c'est le coeur du problème, et verdict sans appel : appendicite sur le point de tourner en péritonite, appel rapide d'une ambulance, le professionnel de la santé ne me parle plus, déjà que je me souviens plus ce qu'il me racontait avant, les êtres humains s'éloignent de plus en plus de moi mais ça y est je suis devenu le centre de leur attention, je me sens bien, comme si un peu du Paradis flottait au-dessus de moi, je me sens entouré d'un cocon protecteur appréciable..... avant l'arrivée de l'ambulance, que j'attends sur le parking proche du cabinet médical, je ne ressens plus aucune douleur, ça y est pfffuuiiittt plus mal du tout, à peine le sentiment d'une piqûre persistante au côté droit mais très supportable, dans ma tête un tas de questions se bousculent, je suis un peu excité à vrai dire comme si j'étais envahi d'endorphines à la suite d'une intense séance de footing..... que va t-il se passer, je n'ai jamais été opéré, on va m'endormir de force, le naturisme est terminé je vais rejoindre la civilisation et encore mieux, vivre en son sein une expérience unique, car jusque là on ne m'avait traité que pour des bobos bénins comme des entorses du poignet ou des égratignures sur les tibias..... la douleur s'est évaporée, j'ai l'impression que tout ce tralala, c'est à dire le coup de fil du toubib à la clinique, l'arrivée bientôt de l'ambulance, les papiers dont on se charge à ma place, tout ce tralala donc est futil OUI j'avais simulé en fait je m'ennuyais dans le camp de vacances donc j'ai fait l'intéressant, ça ne mérite pas le déploiement de tous ces efforts pour moi, je ne suis plus malade, une simple visite de cinq minutes chez le médecin m'a complètement guéri, ça y est rideau c'est bon la journée peut reprendre son cours normal.........

le retour sur Terre

Ah c'est affreux ! tout à l'heure avant qu'on me descende au bloc, j'ai dit à un membre de ma famille présente avec moi pour affronter l'épreuve : "content de t'avoir rencontrée" ; parce que j'étais persuadé, en fait je voulais peut-être mourir pour de vrai ? ou bien j'étais devenu nostalgique tout à coup, déjà à l'âge de dix ans (à peu prés, de mémoire ^^), des moments passés avec ma famille terrienne...... ou bien c'était juste pour frimer ? des années plus tard, ce même membre de ma famille m'a confié que ça l'avait marquée, n'empêche, que je lui sorte ça juste avant de descendre au bloc opératoire de la clinique, je lui avais faite peur, ah les bonnes femmes et leur sentimentalisme.....

enfin bon donc là c'est A-F-F-R-E-U-X vraiment ! la boule dans mon ventre est pire que jamais, à se demander si on m'a vraiment opéré, oui-non je sais po..... c'est dingue, jpeux plus m'asseoir ! chuis comme un handicapé sur ce lit d'hôpital en ne pouvant que péniblement me redresser et on me dit que je ne peux point encore manger ni boire tant que je n'ai pas eu mes gaz, tant que j'ai pas pété quoi..... et à côté mon voisin de chambre lui a l'air de se porter comme un charme, lui aussi j'apprends quelques heures plus tard a subi la même opération de l'appendicite, seulement comme il est sur le point de faire ses papiers de sortie, je suis jaloux, lui n'a plus mal alors que moi ralalala et sa copine qui rigole aux blagues pourries qu'il fait en réunissant ses affaires qui sont éparpillées dans la chambre, à croire qu'il était tout seul dans cte piaule avant que je débarque, alors que moi je ne le sais pas encore mais ma solitude est très brève, aussitôt l'autre parti, me voila avant la fin de la journée affublé d'un autre voisin de chambrée, lui aussi souffrant d'appendicite, à croire que tout le monde dans ce patelin cette semaine-là devait chopper l'appendicite, se sont tous donnés le mot c'est pas possible...... comme j'aimerais ne plus avoir mal, comme j'aimerais rentrer chez moi à valence, comme j'aimerais me retrouver tout seul dans cette saloperie de chambre....... mais bon aujourd'hui alors que je rédige ce message commémoratif en quelque sorte, je me dis que c'est, en fin de compte, un bon souvenir de vacances lorsque j'avais dix ans......

Modifié par chat_ooo
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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Bonjour Chat000, que tu racontes bien!

Je n'ai jamais subi de véritable opération, mais ça m'a rappelé ce jour où je suis tombée de mon vélo. Je revenais du lycée et un copain, en mobylette, me poussait. Soudain, ma pédale se prend dans la sienne (je crois!) et vlan, me voilà par terre, au milieu de la route. J'avais les yeux fermés et je me sentais bien. Aucune envie de me relever. J'entendais bien des voix autour de moi, mais c'était très lointain. Je me sentais légère, comme sur un nuage rempli de coton. J'avais mal nulle part. Tout à coup, un son beaucoup plus fort me parvient, une voix qui tonne "il faut l'emmener à l'hôpital". Alors, là, comme mue par un ressort, je fais l'immense effort d'ouvrir les yeux. Je me demande encore si je faisais semblant ou bien si je ne pouvais vraiment pas revenir à la réalité! Je me suis mise à crier de douleur quand j'ai voulu me relever, ma cheville était bel et bien foulée! Bizarre tout de même cette sensation éprouvée, si c'est cela perdre conscience, je me dis que ceux qui s'évanouissent peuvent peut-être nous entendre? :o°

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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accident de parcours

dans le même "goût", un jour, enfin après midi, après manger quoi, mais surtout à la suite de la pause déjeuner en fait puisque j'étais un peu anorexique cette année-là donc je ne mangeais pas beaucoup, j'ai fait un "soleil" par dessus le guidon de mon vélo et mon nez s'est écrasé sur l'arête du trottoir de la rue que j'enfilais afin de me rendre de nouveau, l'après-midi, à la fac..... tout ce dont je me souviens : avoir roulé à fond, les pieds enfoncés sur les pédales de la bicyclette, tourné dans le virage comme un malade, insensible notamment au poids de mon sac à dos contenant mes affaires d'étudiant, pis avoir vu durant quelques secondes qui duraient des heures le piéton qui s'apprêtait, puis traversait réellement la chaussée, avant d'avoir l'impression de "lui rentrer dans le lard" en quelque sorte, sentiment de culpabilité, j'anticipais la morale qu'on allait me faire par rapport à ma vitesse, pis tout s'est enfui, mon imagination comme ma raison, et jme suis réveillé un masque à oxygène sur mon visage...... à la sortie de ma chambre, ou plutôt la salle de soins, à l'hôpital, je zigzaguais encore sur mes jambes mais pour autant aucun personnel ne s'est rendu compte qu'en fait, mon organisme avait une faim de loup, au retour chez moi ma volonté anorexique n'a pas résisté à un bon sandwich au jambon, j'ai récupéré le vélo tout cassé à la fourrière que m'a indiquée le commissariat où, le lendemain, jme suis renseigné, pis la vie a repris son ptit train train, c'est l'année où j'ai redoublé à la fac, ce qui constitua un électrochoc, ça m'est plus jamais arrivé....

Modifié par chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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les infirmières ces peaux de vaches

lorsqu'on m'a arraché les dents de sagesse, j'étais déjà adulte, et en fait le stomatologue m'avait donné le choix : soit je faisais plusieurs visites chez lui, s'étalant sur une longue durée, soit je faisais une brève visite à la clinique privée de la ville d'à côté de mon patelin -valence- c'est à dire la clinique Pasteur en fait..... là à la suite d'une courte interview avec la fille chargée de l'anesthésie, jme suis retrouvé un soir à plus devoir me nourrir, ni boire ni manger, alors que je n'étais plus anorexique depuis longtemps, et le lendemain après-midi, après le calvaire vécu à l'heure de midi en regardant les autres picorer dans leur assiette, sous une chaleur infernale puisque nous étions en Eté, jvois l'infirmière de ma piaule, euh chambre. J'aurais voulu lui arracher les yeux, déjà que la secrétaire médicale du rez de chaussée m'avait courtoisement informé du prix que ça coûter pour pouvoir regarder la télé...... cette infirmière donc m'apprend que j'aurais pu manger la veille, puisqu'il fallait rester à jeun seulement à partir du matin, au lever, ok..... ensuite elle me rétorque fermement que non, à présent c'est trop tard, je peux plus utiliser le distributeur de friandises situé dans le hall...... par contre je dois retourner chez moi puisque j'ai oublié mes affaires -je ne sais pourquoi, je m'étais mis dans la tronche que j'allais être opéré -qu'on allait m'arracher les quenottes de sagesse donc- en début d'après-midi pour disposer ensuite à loisir de ma soirée.... mais non donc, cela n'allait point être une petite journée puisque la nuit j'allais la passer dans la piaule que la demoiselle très sympa ne portant même pas, contrairement à ce qu'on pourrait croire en regardant les films de guerre, une toque d'infirmière, apprêtait pour moi..... donc de retour chez moi, je m'attarde, j'ai po le feu aux fesses, donc je réunis mes affaires -slip, maillot de corps, un bouquin et un magazine pour lire, une brosse à dent, gobelet en plastique, etc... - puis je passe dans la pièce d'à côté, ma cuisine, où j'aurais pu passer en coup de vent, mais le frigo m'attire comme un aimant, c'est dingue..... j'en ouvre la porte, mon oeil vise la dernière cannette de bière restante après ma beuverie de la semaine précédente..... je la vide ! ouaip, retour à la clinique avec mes affaires et 0,5 grammes (j'espère, afin de me venger de l'infirmière) d'alcool dans le sang..... en milieu d'après-midi elle me demande de me dépoiler car il ne peut rien rester sur moi avant de descendre au bloc opératoire, tant pis malgré son plan hors sec, en quelque sorte, je décide de conserver mon slip, au moins ça, après la douche..... dans la pièce adjacente à celle où on opère vraiment les gens, en attendant de passer à la casserole, c'est à dire avant de subir l'anesthésie pour que le stomatologue présent se mette à tripoter ma bouche, c'est encore une éternité à patienter... nan je sais ce coup-ci, pas comme la fois où j'ai eu l'appendicite, ce coup-ci ça ne fera pas mal, les dents une fois arrachées y a aucune raison pour que ça refasse mal n'est ce pas ? eh bais en effet, après cela, je n'ai plus senti aucune douleur, même une fois les effets de l'anesthésie disparus. En revanche jusqu'au lendemain midi inclus, et ce après une nuit à fumer clopes sur clopes à l'extérieur de la clinique, sur leur parking et après avoir demandé la permission à la veilleuse de nuit, tout de même, je n'ai cessé de cracher du sang. Leur bitume devait être orné de plusieurs tâches sanglantes, du moins j'espérais en ruminant ma haine à l'égard du personnel féminin de la clinique, et c'était po fini, même en attendant le bus à l'arrêt proche, le lendemain matin enfin à ma sortie de là, y a que mes quenottes de sagesse que je pouvais plus cracher.......

Modifié par chat_ooo
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Membre, Posté(e)
Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
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Il m'est arrivé de dormir si profondément et de me réveillé dans une lumière parfaite sans pouvoir juger de la hauteur du soleil dans le ciel que j'avais perdu toute notion du temps, ignorant si c'était le matin, l'après-midi ou le début de soirée. Cette fois-là, je n'avais pas du tout envie de me lever. J'étais bien dans mon couchage, tout détendu et reposé. Je n'avais besoin de rien et je n'éprouvais aucune envie particulière. J'avais oublié mon nom, qui j'étais et ce que je devais faire. Je me contentais de respirer doucement sans rien ressentir de particulier. J'étais un peu en apesanteur, un peu amnésique, un peu en osmose avec tout et rien dans l'infini éternel d'une existence sans vie. L'éternité s'installe quand le temps disparaît et l'on devient éternel quand on oublie tout ce qu'on doit savoir.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 987 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Un mariage plaisant. Des livres entrainants.

Et pourtant, il a suffit d'un seul instant.

Tout c'est écroulé, est devenu néant.

Pourquoi là, maintenant?

Pourquoi?

Je ne comprends pas. Ne comprends plus.

Je ne le veux plus. Je ne le veux pas.

Impuissance, déchéance.

D'où me vient toute cette démence?

Je ne puis plus l'assumer, le supporter.

Ce soir là, tu étais repartie.

Tu en avait décidé ainsi.

Mais ceci tenait seulement du destin.

Ou peut-être d'une fausse harmonie.

Modifié par Jedino
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