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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Métempsychose, je compatis! Je serais si triste si mon album photos avait disparu! J'aurais l'impression d'avoir perdu un peu de ma vie! Mais, tu sais, peut-être que tu le retrouveras. J'ai remarqué souvent que c'est lorsque je ne cherche plus que je retrouve un objet égaré! :)

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Membre, Dingotte à plein temps !, 94ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
94ans‚ Dingotte à plein temps !,
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Cela devait être une belle journée...

Assise plume en main, je racontais comme beaucoup de fois , ce qui est en moi, ce que je ressens, échanges de mémoires, partages d'histoires, tout me parut beau et léger, comme j'aime quand cela se passe comme ça. D'un coup, mon regard s'est arrêté, sur quelques phrases assassines, douleur au coeur m'est venue, boule au ventre et à la gorge voulaient s'échapper de mon enveloppe, pas moyen , tout y est bien ancrer, tel un nom gravé en l'arbre des jeunesses éternelles. Si encore je pouvais, recroiser l'auteur de ces mots, si encore espérer gentillesse est trop, comment pouvoir alors garder espoir d'un monde magique...

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Posté(e)

Evasive, c'est beau tout ce que tu écris! Je sens en toi cependant l'amertume qui perce au travers de tes mots! Sérénité t'est-elle donc inconnue, ou as-tu trop souffert, ou es-tu trop portée à ne te regarder que par les yeux des autres? Si tu veux vivre heureuse, pour te rasséréner, il te faut savoir oublier les outrages de ceux qui ne savent pas ce que signifie l'amitié! :)

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Membre, Dingotte à plein temps !, 94ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
94ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

oulà , ça fait beaucoup de "ou" ça ! Un peu de tout ?

Sérénité je l'aperçois parfois , mais comme moi, elle est trop fragile.

Souffrance je la connais, mais pas de quoi se plaindre.

Me voir en leurs regards, je n'y arrive pas , un jour viendra :)

Oublier oui peut être , un jour :)

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Invité Mad_World
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Invité Mad_World
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Posté(e)

Bonjour, ^^

Un événement marquant ? ... Oui, parmi d'autres ;)

J'aime bien ton sujet, on y trouve de tout, ce sont des morceaux très joli à imbriquer ^^, alors je vais rajouter une petite grosse brique si je peux me le permettre ^^

Dévorer l'ébène et le marbre.

Il pleut. En plein de mois de juillet, il pleut depuis une semaine sans interruption. Il pleut et je me demande ce qui a pu me prendre de me retrouver à attendre un bus de nuit à ... à ... je ne sais plus, je suis un peu perdu... Il faut dire que je ne comprends rien à Londres.

Il pleut et ça parle Anglais partout. Parfois, quand les regards se posent sur moi après avoir insulté de tous les noms - en Français - le plan des lignes de bus, je me sens un peu honteux. Cette fois là, visiblement, je devrais plus me sentir ridicule à en juger par les rires qui couvrent les propos haineux doucement grommelés à destination d'un poteau qui n'aurait jamais du se trouver sur mon passage... Mais le plan mouillé que j'ai dans les mains n'ayant pas été un amortisseur très efficaces, je m’inquiète plus de la bosse qui poussera dans la nuit que du rire de ces quelques « Britons » particulièrement antipathiques.

Il pleut, et ce bus n’arrivera donc jamais. Par deux fois déjà, j’ai eu le temps d’être aborder « élégamment » - une main au derrière- par des hommes aux penchants différents des miens. Oh, cela ne me choque pas, mais s’il est aisé de faire comprendre qu’on n’est pas du même bord, il est moins aisé de faire comprendre en Anglais qu’on n’est pas du même bord… Il pleut mais à travers les gouttes, s’est faufilé un mot qui a sonné comme une libération :

- Bonsoir

Me voila donc nez à nez – ou bosse à nez, comme vous voudrez – avec une Française. Oui, à en juger par l’absence totale d’accent dans la langue, ce ne peut être qu’une expatriée. Danseuse, jolie comme tout, qui rentre chez elle après une répétition. Un ange ?... Allez savoir. J’ai 18ans a peine consumés, elle en a 23 ou 24… A ses yeux je suis un gamin perdu dans une ville trop grande pour moi. Un léger accent du sud a certainement trahit mon état de provincial. Il pleut, mais j’ai oublié le bus. Peut être même est il déjà passé. Nous parlons de danse, je n’y connais rien, de peinture, je n’y connais rien, de théâtre, de cinéma, de littérature, je n’y connais rien. Je me sens vraiment bête, comme un nouvel élève devant sa nouvelle maîtresse. Il pleut, on parle musique, je n’y connais rien, on parle Piano. Ca résonne comme un coup de soleil dans ma tête. Je donnerais tout pour un piano, là maintenant. Elle me prends par la main, et me demande de la suivre.

La porte ne paye pas de mine. Je suis trempé. Voila 10 minutes qu’on courre sous la pluie. Dedans m’a-t-elle dit, il y a peut être quelques amis à elle. Des artistes, danseurs, acteurs, … Ils se sont mis à plusieurs (une vingtaine) et ont détruits toutes leur économies pour s’acheter ces quelques mètres carrés, qui leur servent de lieu convivial pour travailler, pour s’aider, se corriger les uns les autres. La présentation qu’elle m’en fait me plait déjà. Mais je suis loin de me douter de l’univers fantastique qui m’attend à l’intérieur. Il n’y avait finalement à cette heure avancée plus personne. Mais les locaux respiraient d’une âme étrange. Comme s’ils n’étaient jamais vraiment vides. Il y a des fauteuils qui ont trouvé une nouvelle vie après la décharge, des objets indescriptibles, et certainement inaptes à servir à quoi que ce soit, il y a des couleurs partout, pas d’ampoule blanche. Des guitares, un sax, quelques autres instruments, une estrade et là bas, trônant comme un roi, fier comme un gascon (Anglais, le gascon, …) élégant comme un espion anglais, imposant malgré son âge, il y a un de quart de queue. Un de ces pianos dont le grincement caractéristique de la table d’harmonie suffit à vous nouer l’estomac, dont l’usure des deux pédales et des soutiens métalliques apporte plus de charme que d’âge.

Je ne suis pas un grand pianiste,et encore moins face à une artiste qui doit en connaître de très bon. Mais j’aime le toucher agréable de ce piano, et je comble le manque de technique par un peu d’originalité. Voila bien deux semaines que je dois en rêver. Le mien me manque plus que tout. Ce soir là, il est sorti du piano une valse de Chopin, une version que je ne saurais refaire de la Comparssita, et peut être une ou deux euphories passagères dont il est impossible de se souvenir étant donné l’état de trans qui les caractérise. Il pleut, dehors, il neige, dedans. Nous y avons passé la nuit entière, je crois. J’ai évidemment fini par apprendre de la demoiselle quelques pas de danse de salon, et quelques pas d’une autre danse, que je connaissais peut être encore plus mal que les autres.

Il pleut, aujourd’hui, et ce soir je vais attendre le bus. J’aime bien attendre le bus sous la pluie, et rentrer chez moi dévorer l’ébène et le marbre, en me disant qu’un de ces jours, je trouverais peut être une danseuse perdue à qui je pourrait apprendre à mon tour quelques pas ? J’espère que le soleil ne percera pas avant demain.

A bientôt ^^

Mad_

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Bonjour Mad, contente de te compter parmi nous! C'est un grand plaisir de te lire et j'espère que tu auras encore bien d'autres briques à rajouter à notre édifice, surtout d'une telle qualité! :bo:

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Invité Cosette 2
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Carnaval

Dimanche, en me promenant j'ai rencontré le défilé scolaire des enfants qui fêtaient Carnaval! Je les ai observés avec un grand plaisir. Que de joie dans leurs rires et leurs bavardages! Ils étaient tous si fiers, les Zorro, les fées Clochette, les princesses d'un jour! Je me suis souvenue de ce jour où, faute de déguisements, nous avions fouillé dans les malles du grenier et avions déniché de vieux oripeaux datant au moins du siècle dernier... Un copain avait revêtu une veste si longue qu'elle lui arrivait aux pieds, l'autre une jupe à froufrous remontée sous les bras. Accompagnant tout ça, chapeau claque et à voilette...Pour ma part, déjà adepte des Misérables, sans doute, j'avais récupéré les guenilles de l'épouvantail qui trônait dans le jardin. Nous nous sentions les vedettes du jour et les rires des adultes en nous voyant arpenter fièrement les rues du village nous remplissaient d'orgueil. Longtemps, bien longtemps après, nous en parlions encore quand nous nous retrouvions! A l'époque, pas besoin de faire de frais, pas besoin de clinquants, nous savions nous distraire avec si peu de choses...:bo:

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Un inconnu

Nous étions dans la foule, une foule qui se pressait en attendant l'ouverture de ce magasin. Chacun s'impatientait, poussait pour être le premier! le premier pour quoi faire, d'ailleurs, mais c'est dans la tête des humains, cette envie d'être toujours le premier! Pour ma part, j'essayais seulement de "respirer"! Je ne voyais plus les deux copines qui m'accompagnaient et je commençais un peu à m'inquiéter! et puis, j'ai senti derrière moi un corps contre le mien! J'ai voulu me dégager, mais impossible de bouger, j'étais cernée, immobilisée et cette présence me dérangeait! Peu à peu, je ne sais pourquoi, je me suis sentie bien, j'avais l'impression de connaître un moment de partage avec cet inconnu dont je ne distinguais même pas le visage! Etait-il beau, était-il laid, était-il jeune, était-il vieux? j'aurais voulu que cet instant dure, que cette folie des sens exacerbés ne s'arrête jamais! J'avais l'impression que les gens autour de moi voyaient mon trouble, mon émoi...J'ai fermé les yeux un instant pour qu'on ne me voit pas, ce réflexe de petite fille qui croit qu'en fermant les yeux, on ne la verra pas! Puis, au bout d'un moment, les portes se sont ouvertes, toute cette foule agglomérée s'est soudain dispersée. J'ai voulu me retrourner...il avait disparu! J'ai éprouvé de la déception, j'aurais voulu voir au moins le visage de cet inconnu qui avait fait monter en moi ce désir insensé...

J'ai retrouvé mes amies et ne leur ai rien dit. J'avais l'impression d'avoir vécu une aventure inavouable!:o°

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Le sourd

C'était un ami de mon Papy. Il était tellement dur d'oreilles que nous étions obligés de parler très fort pour nous faire comprendre. Sa femme l'accompagnait toujours et, bavarde comme une pie, faisait un tas de commentaires sur lui à voix suffisamment basse pour qu'il ne puisse comprendre. On riait bien sûr, et nous nous moquions gentiment.

Un jour que j'étais seule avec lui, ce vieux monsieur me fit asseoir près de lui et me dit doucement :

"viens fillette que je te raconte une histoire". C'est alors qu'il me confia qu'il entendait très bien et qu'il se faisait passer pour sourd depuis plusieurs années afin d'éviter les questions de sa femme! Il me fit promettre de garder son secret, sauf, bien sûr, que je n'ai pu m'empêcher de le raconter à mon Papy. Par la suite, nous en avons eu des regards de connivence, des sourires dissimulés lorsque ce vieux "sourd" nous rendait visite! Papy m'avait dit alors, rappelles-toi, mon enfant "il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre"! Depuis, lorsque je parle avec quelqu'un qui dit ne pas entendre, je me méfie toujours! :o°

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Membre, Posté(e)
Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
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Mon regard...

Est-ce que les gens voient que je les regarde, que je les observe et que j'essaie de deviner ce qui se cache dans leurs pensées, quels sont leurs espoirs ainsi que les déceptions terrées dans leur coeur ? Bien sûr, je sondais les yeux des jolies filles afin de savoir si j'avais une chance d'une fois leur donner un baiser et de leur prendre la main. Mais je portais autant mon attention sur les garçons. Je me demandais qui ils étaient et ce qu'ils voulaient devenir, moi qui n'avait aucune idée de mon avenir. Et tous ces adultes à la mine souvent fatiguée, étaient-ils contents de leur présent ? Je voulais tant comprendre dans quel monde je vivais et qui étaient les gens. J'ai grandi ainsi. Mais aujourd'hui, je vieillis et je regarde moins les étrangers que je rencontre parce que je vois surtout le monde à travers les yeux de ma femme et de mes petites filles. Ce sont elles, à présent, qui emplissent mon regard !

Cosette 2, j'aime bien ton sujet mais l'inspiration n'est pas toujours au rendez-vous. Cependant, nous ne sommes pas toujours obligés d'écrire tous les jours de la grande littérature... ;-)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Tu as raison, Reath, et je n'ai pas la prétention d'écrire de la "grande littérature", ce serait bien trop présompteux de le penser! Seules, ces quelques idées, ces quelques réflexions font que ce topic restera vivant, au moins, quelque temps! En tout cas, merci de ta participation! :)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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(tiens Mad le poète est passé ici!)

Samedi. Je ne me souviens plus si c'était un jour au ciel triste ou joyeux. Mais je sais que grâce à lui, je vais mieux à nouveau.

Suffoquant. Tel était mon état avant ta revenue. J'avais souffert, souvent espéré, parfois même prié, qu'il ne t'arrive rien, que tu sois heureuse là où tu te trouvais. Et ceci, même si tu m'avais dit que ce n'était pas le cas. En réalité, j'ignorais avant ton départ l'intensité de mon attachement. Je ne saurais même pas expliquer comment ces quelques mois, à te parler presque incessamment, ont suffit à m'accrocher à toi par une étroite ficelle, assez fébrile pour être brisé par le vent, et assez cher pour y prêter attention jour et nuit.

Dépendant. Je l'étais, et le suis toujours, bien qu'en toi l'amour ne soit plus qu'un lointain souvenir, un cauchemar de désir dont tu ne veux même plus rêver.

Samedi. Le début d'un sourire sur mes lèvres, d'une résurrection partielle de mon existence.

Mais à présent, tu es là, et le temps ne compte plus. A présent, je peux discuter avec toi, et je ne te laisserais jamais plus. A présent, tout recommence, c'est l'aube d'une seconde chance, le moment idéal de te prouver que la vie peut réellement avoir un sens.

Espoir. Vie. Faiblesse. Folie. Souffrance. Oubli.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Que tous ces jolis mots

Font de toi un poète

Et que je suis ravie

De te lire Jedino!:)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Merci Cosette :blush:

Je m'en allais pour un long voyage que l'on confondrait presque à un pèlerinage. La route était bien difficile, et les haltes se faisaient nombreuses. Le chemin appréciait charrier le temps : il était d'autant plus rapide au départ qu'il ralentissait prêt de l'arrivée. L'attente haletante des mois ne constituait déjà plus qu'un pâle souvenir oublié. Sûr, je l'étais, maintenant : nous nous approchions grandement de ce lieu immense où nous ne représenterons tous bientôt qu'un. Ma tête confuse, mon corps anxieux. Mes pensées fusent. Comment m'en remettrais-je demain?

Nous y voilà enfin. C'était l'un de ces moments où l'on ne sait plus quoi ressentir, de peur de ne pas en profiter, ou simplement de ne pas être à la hauteur de l'événement. Comment toutes ces personnes pouvaient-elles se rassembler pour cela? Je crois qu'il y avait quelque chose de divin, un détail qui donnait tout son sens à cette belle et étrange coïncidence.

C'était alors que les rideaux tombèrent, bien qu'il n'y eut aucun voile de tissus pour cacher leurs venues. Les premières notes ébranlèrent les murs, les premiers cœurs tombaient sous l'émotion, mais tous, vivaient heureux le temps de ces heures à venir. Comment ces puissances invisibles arrivent-elles tant à nous toucher au plus profond de nous-même? C'était une question que l'on ne se posait pas. Et bien qu'ils n'étaient qu'hommes, ils savaient faire de leur art un de ces moments qui marquera l'existence de tant de vies.

(Alors, je préfère prévenir, la métaphore entre musicien et dieu n'est faite que parce que je considérais, à cette époque ci, les membres de ce groupe comme des dieux vivants)

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Invité pako
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Invité pako
Invité pako Invités 0 message
Posté(e)

un , deux , trois , quatre , cinq ...c est bon ...

un , deux , trois , quatre , cinq ...c est bon ...

un , deux , trois , quatre , cinq ...c est bon ...

un , deux , trois , quatre , cinq ...c est bon ...

on a parfois de drôles d attitudes lors des grands événements de notre vie ...

moi , j ai compté les nombres de doigts de pieds et de la main lors de la naissance de ma fille ...

avec le recul , je me demande pourquoi j ai fais ca ...le stress sans doute ...

ca restera le plus beau jour de ma vie , assurément ...

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Il est vrai Jedino que parfois nos pensées deviennent presque mystiques tant elles se rapprochent de sensations qui nous semblent divines. Cest notre imagination, notre inconscient qui nous font nous élever si haut, que, même sans y croire, nous nous trouvons transportés au-delà de la terre et plutôt près des cieux! J'ai souvent éprouvé ces moments fantastiques, soit devant un tableau, soit en lisant un livre, ou bien en écoutant un morceau de musique ou encore en regardant un paysage grandiose, aussi,( je dirai presque, surtout!) en assistant à une pièce de théâtre...Ces beautés qui nous coupent le souffle ont quelque chose de surnaturel qui nous feraient presque tomber à genoux...

Mais que c'est beau surtout Pako, que c'est émouvant de contempler son enfant! parce que donner la vie est bien ce qui ressemble le plus à un miracle!

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Reath Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
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Petite insomnie.

Cette nuit est blanche comme les murs de mon plafond et depuis des heures, je froisse mes pensées dans un chiffon chiffonné. Je pense à mon gros ventre qui a grossi avec les décennies et surtout depuis hier que je l'ai regardé de travers. J'ignorais qu'il était énorme de côté et j'aurais du enfiler mon pyjama sans vouloir l'admirer, maudite soit cette porte vitrée ! Mais la lune presque toute ronde n'est-elle pas belle, ce soir et les gens gourmands ne sont-ils pas des gens charmants ? Je ne regrette pas les crêpes au chocolat, les gauffres au sucre et les beignets aux pommes... Même, j'en remangerai à la première occasion ! Et de toute façon, je nage dans l'eau telle une sirène et flotte comme une madeleine !

Bonjour, Cosette 2, Jedino et Pako 12345, bonjour à tous !

Je m'en vais prendre une douche pour bien voir la petite balle de Ping tout à l'heure ! Parce que la madeleine, elle joue au tennis de table, et en compétition ! Pas au tennis, le terrain est trop grand !...

Bon dimanche ! ;-)

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Invité Cosette 2
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Gourmandise

J'ai remarqué, c'est vrai, que les personnes gourmandes sont beaucoup plus joviales et bien plus abordables que celles qui chipotent devant leur assiette! Mais si, pour vous, les hommes, un peu de bedaine n'est pas la fin du monde, pour nous, les femmes, cela tourne vite au drame. Nous nous devons toujours, du moins nous le croyons, rester sveltes et conserver cette taille de guêpe qui vous fait fantasmer! Non, ce n'est pas juste, j'aime tant, moi aussi, les crêpes au nutella, les gaufres à la chantilly et les beignets aux pommes...Rien que d'en parler, ça me fait saliver! Tais-toi, tentateur, sinon je vais craquer, et, une fois encore, aller vers le buffet...:o°

Bonne compet, Reath...ce soir, tu auras perdu...quelques grammes :)

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Invité Cosette 2
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Donner la vie

C'est bien le seul miracle auquel je crois, parce que, il est vrai que c'est le seul tangible! Graine d'amour qui a grandi dans le ventre de sa maman, déposée là par son papa, pour devenir ce poupon qui apparaît en pleurant et découvre la vie. Victor Hugo a écrit "lorsque l'enfant paraît" et je ne peux me substituer à lui pour décrire aussi bien tout ce que je ressens!

Il est à l'aube de sa vie! Ouvrons tout grand nos yeux afin de l'admirer. C'est un moment unique et nous nous extasions. Ces petites mains qui serrent déjà nos doigts, qui s'accrochent à nous comme pour nous demander de le protéger. A qui ressemble-t-il? Déjà nous croyons voir en lui notre reflet ou celui de l'être aimé. Nous ne savons pas encore de quoi son lendemain sera fait, quel destin l'attendra d'ici quelques années...Il sera ce qu'il sera, comme nous avons été, comme nous sommes devenus, un bébé, un enfant, un ado, un homme...et puis?

C'est Pako qui m'a inspiré ces quelques réflexions...un, deux, trois, quatre, cinq...:)

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Invité Cosette 2
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Le mariage

Les cloches sonnent à toute volée. Il y a foule au village. De partout sont venus parents, amis, curieux. L'église, bien trop petite n'a pu accueillir tout ce monde.

Et puis, voilà, ça y est, les portes se sont ouvertes et, bien disciplinée, la foule a laissé se former un couloir pour faire place aux mariés qui vont sortir enfin. Des enfants apparaissent, tout sages, un peu intimidés dans leurs habits de fête, un bouquet à la main. Ce sont eux qui précèdent ce beau couple ébloui par la lumière du jour, par ce soleil qui brille et veut rivaliser avec celui qui est dans le fond de leurs yeux. Ils semblent enveloppés d'une aura de sainteté. Elle est belle la mariée, toute de blanc vêtue et son sourire éclaire son visage enfantin, ses grands yeux où pointe l'émotion. Elle évince presque le marié qui, dans son costume gris, semble n'être là que pour la protéger.

Les bravos éclatent, du riz vole, jeté par des gamins qui avaient dévalisé l'épicerie du coin. Les flash des photos crépitent à qui mieux mieux. Des mains vont se serrer, chacun veut approcher comme pour essayer de toucher leur bonheur d'un peu plus prés. Beaucoup se souviennent aussi d'un jour, déjà lointain, où ils étaient les vedettes de même scénario, et nombre se demandent, avec nostalgie, ce qu'il en reste aujourd'hui!

Puis, chacun se disperse. Les mariés et tous les invités s'envolent pour faire ripaille. Il ne reste bientôt que des fleurs et le riz qui jonchent le parvis. Ce soir, ils se retrouveront sur la place du village où ils pourront danser au son de l'accordéon.

C'est très beau un mariage. Il sera temps, demain, de savoir ce qu'il en adviendra...

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