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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, Sorciere bien aimée , Posté(e)
c'pamoi Membre 4 677 messages
Sorciere bien aimée ,
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Un divorce, heureux pour les enfants, ca existe !

Ce jour là, j'avais 9ans. Nous étions assis là autour de la table de la cuisine, il y avait mes parents, mes 2 grands frères et moi. Mes parents nous ont annoncés leur séparation, on le savait mais ils nous l'ont annoncés officiellement, j'avais envie de sourire mais je me suis contenue, je voulais leurs sauter dans les bras tellement j'étais soulagé de me dire que plus jamais j'entendrais ces cris qui me perturbais tant, on pourrait se dire qu'elle enfant égoïste de penser qu'à son bien être, et c'est vrai, ceci a fait du mal à mon père mais je ne le voyais pas. J'étais peut être trop jeune, ou simplement égoïste ? Au jour d'aujourd'hui je n'ai toujours pas la réponse. Ils nous avaient donc réunis autour de cette table, sur laquelle il nous arrivait de jouer de temps en temps au ping-pong avec mes frères, parce que le juge voulait savoir qui aurait la garde de qui. Mon grand frère, le plus jeune des deux à répondu en premier, pour dire qu'il voulait habiter avec notre mère, je l'ai suivi en disant aussi que je voulais vivre avec notre mère, mon frère le plus grand à ensuite pris la parole pour dire qu'il voulait vivre avec notre père, lui ce qu'il ne voulait pas c'était laisser notre père seul dans cette grande maison puis il ne s'entendait pas spécialement bien avec ma mère, c'est lui qui s'occupait de moi quand j'étais bébé tandis que ma mère était parti se promener profitant du sommeil de mon père qui travaillait la nuit.

Quelques mois ce sont écoulé entre cette annonce et leurs séparation, le temps qu'il a fallu à ma mère pour trouver un logement. Les choses étaient précises, malgré les histoires de "gardes" on resterait libre d'aller chez qui on voulait, quand on le voulait, on avait tous une place chez l'un et l'autre (et qu'est ce que j'en ai profité pendant ma près adolescence, l'age con la près adolescence). Ma mère a donc fini par trouver un petit appartement, petit mais assez grand pour nous tous, dans un HLM à 15 min à pied de la maison de notre enfance.

Le jour du déménagement arrivait, nous faisions quelques cartons, je prenais bien soins de laisser quelques affaires et jeux chez mon père.

Ce jour là (le jour du déménagement) a été la dernière fois que je voyais ensemble mon père et mon beau père, enfin futur beau père car il ne l'était pas encore, je ne pense pas, enfin je ne sais pas, seul ma mère et lui le savent, ils étaient souvent tous les deux il faut l'avoué. Ce futur beau père en question était le meilleur ami de mon père, était en faite un très bon ami à mes parents, on le voyait souvent à la maison, lui seul ou avec sa femme de l'époque. Je les aimais bien, je me souvient de ce jour où ils étaient venu pour mon anniversaire avec un cadeau, qu'est ce que j'étais heureuse. Donc le jour de ce déménagement mon père et mon (futur) beau père étaient toujours très amis, à cette époque il n'était pas question qu'il devienne un jour notre beau père. Ils portaient tous les deux les meubles pour les apporter au 3ème étages de cette cage d'escalier, dans ce grand HLM. Il y avait bien sûr d'autres personnes venu donner un coup de main, parmi eux mon oncle et son beau frère.

Cette journée était tellement belle, je me souviens de ce magnifique soleil qu'il y avait ce jour là, tout été si parfait.

Nous nous sommes installé dans cet appartement, où mon (futur) beau père, à présent divorcé lui aussi, venait de plus en plus souvent. Au départ il venait prendre l'apéro, puis il resté manger, puis dormir, jusqu'au jour où ma mère nous a demandé si ca nous gêné qu'il s'installe à la maison. Moi ca ne me dérangé pas, je l'aimais bien, je voyais bien que ca dérangé un peu mon frère mais je ne comprenais pas pourquoi, du haut de mes 10 ans je ne voyais pas la même chose que mon frère qui avait 15 ans, c'est normal je suppose. Vous comprendrez qu'à cette époque mon père avait remplacé la poignée de main qu'il faisait à cette homme (mon beau père) par un regard loin d'être aimable. L'amitié avait cassé, il se sentait trahi.

Avait il raison ? Peut être. Mais pourtant l'amour n'a pas de raison, on tombe amoureux sans savoir pourquoi. Mais l'amitié, passe t-elle après l'amour ?

Il y a des jours quand j'y pense, je me demande si ce beau père était déjà mon beau père avant la séparation de mes parents. Puis rapidement je me dis qu'à l'époque ceci ne me regardais pas et ne me regarde toujours pas. Ais je raison ? Ais je tord ? Maintenant que le mal est fait, pourquoi est ce que je m'en occuperais...

:cray:

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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L'amitié et l'amour ; deux petits cailloux avec lesquels seuls les enfants peuvent jouer, en les lançant au Ciel en criant bien haut et fort : Dieu est mort ! à la façon de Nietszhe avant que de n'étudier celui-ci au lycée, en terminale après le lavage de cerveau que leur impose la scolarité.

Enfin je ne sais point, c'est quelque chose que j'ai trouvé écrit un jour sur un bout de papier dissimulé sous l'écorce d'un peuplier, en me promenant au bord du rhône, un jour de pluie......

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Mon Papy

Aujourd'hui, je voudrais rendre hommage à mon Papy! Il m'est apparu en rêve cette nuit, sans doute parce que je vis beaucoup dans mes souvenirs, ces temps-ci! mais, étrange, tout de même, lorsque j'ai regardé quel jour on était, j'ai vu que c'était le 23 mars, jour de son anniversaire! Les dates et moi ne faisons pas bon ménage, mais ce jour-là reste bien gravé dans ma mémoire, et je me revois lui apporter le petit bouquet de jonquilles que j'étais allée lui cueillir avec amour! il était toujours très ému par ce geste! Que d'hisoires il m'a raconté! j'adorais me blottir sur ses genoux et lui poser un tas de questions auxquelles il répondait sans jamais se lasser!

Il n'était pas très instruit, il n'avait eu que son certificat d'études et avait du travailler dès l'âge de 14 ans! Combien de fois m'a-t-il raconté que sa maman était morte quand il avait 9 ans et que, lorsque son père s'était remarié, il n'avait plus jamais été heureux! Il avait fait la guerre aussi, mais de ça, il ne voulait pas parler, il disait seulement que les hommes sont des fous et que s'ils voulaient se donner la main, tout pourrait être résolu!!!

Il avait un grand sens moral, et toujours il prenait le parti des plus faibles! Je crois que toutes ces valeurs m'ont marquée à jamais et, bien souvent, lorsque je me trouve devant une décision à prendre, je me demande ce qu'il aurait fait à ma place! Je crois que j'ai eu de la chance, en définitive, que mes parents se soient séparés, cela m'a permis de vivre beaucoup plus de temps avec mon Papy! :cray:

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Invité chat_ooo
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Un jour dans ce village de mon enfance, pour me sentir exister, un soir, alors que mon oncle et ma tante prenaient la camionnette pour se rendre chez leur comptable -ils possédaient une petite entreprise- je me suis dissimulé, ce qu'ils ne savaient pas encore en prenant le véhicule, à l'arrière sous un tas de couvertures. J'aurais pu m'enfuir à travers champs, il y en avait beaucoup autour de ce village, mais non moi je ne voulais pas vraiment fuguer, juste disparaître. Aussi je suis resté longtemps là. Parfaitement invisible. Puis au bout d'un moment je me suis ennuyé. Alors je suis sorti, ouvrant la portière du van, pour me retrouver sur le parking où ils s'étaient garés. Là j'ai découvert qu'il y avait plein de gamins comme moi réunis ce soir-là. Mieux encore : des camarades de ma classe à l'école. Alors avant de me recevoir une engueulade du siècle à cause de la frayeur causée à ma famille -qui m'avait recherché longtemps avant de laisser tomber, mais non sans inquiétude, puisque la comptable les attendait- je me suis défoulé sur eux, en jouant les caïds. Je me sentais fort. Avant le lendemain matin de me recevoir une autre raclée, par les vrais caïds qui eux aussi attendaient, dans la cour de récré de l'école. J'en conçus pour la vie une leçon qui vaut ce qu'elle vaut : quand on décide de devenir invisible, autant le rester, sinon gare aux représailles. :cray:

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Je n'ai jamais eu envie de fuguer lorsque j'étais enfant, parce que je me sentais trop bien auprès de mes grands-parents, surtout! mais, plus tard, lorsque je me suis mariée, combien de fois j'ai eu envie de me barrer!!! c'est beau l'amour, mais que de contraintes, que de compromis il faut faire! et ce fut dur pour la sauvageonne que j'étais de me sentir prisonnière, tel un oiseau en cage! la première fois, je n'ai pas résisté longtemps, et puis, la seconde, je l'ai mieux vécue! j'avais acquis de la sagesse au fil des années! si c'était à refaire, je crois que je vivrais séparément avec mon ami! ce doit être bien de se retrouver en amoureux sans avoir à partager toutes les contraintes de la vie quotidienne, toutes ces habitudes qui tuent l'amour à petit feu! mais, bon, pas possible de revenir en arrière! c'est la vie! :cray:

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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C'est encore l'histoire d'un de mes chiens -wolf ce coup-ci, désolé lassydon :cray:

alors ce chien fallait surtout pas le lâcher lorsqu'on le promenait, sinon il se barrait..... et il revenait, systématiquement..... cette "manie" de fuguer lorsqu'on le laissait en liberté provenait sans doute du fait que longtemps on l'avait maintenu chez nous à la maison des robins (le village), prés de la nature....... attaché certes, mais à côté du jardin derrière la maison, où poussaient donc nos légumes......

en ville, à la suite de notre déménagement, et bien que durant une période de transition, avant de l'autoriser à habiter vraiment avec nous dans l'appartement, on ait préféré le maintenir sur le lieu de travail de mes parents à l'époque, toujours à leur compte à ce moment-là. Horrible lieu, plein de produits chimiques, il faillit mourir si un ouvrier présent ce jour-là ne l'avait secouru. Donc une fois en ville, c'est à ce moment-là qu'on s'est aperçus qu'en fait ce chien était psychopathe avec les autres clebs, un vrai tueur, je ne dis point sociopathe parce qu'en fait il adorait les humains. Vraiment, un amour.

Je disais donc, il revenait toujours..... mais fallait prier, je vous ai déjà raconté l'histoire du chichon...... ^^ Et donc une fois il nous a mordu un autre clebs pile poil sous notre nez, dans la rue de la cécile où nous habitions. Cet autre clebs appartenait à un gendarme. Encore heureux, cette profession n'est pas constituée que de pourris, avec la famille de ce gendarme nous avons passé cet hiver-là nos premières vacances aux sports d'hiver, à la neige. Lorsque nous avons "remplacé" wolf par lassydon, cela nous a valu de belles photos de lassydon, notre nouveau toutou, dans des décors blancs à faire rêver......

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Membre, Sorciere bien aimée , Posté(e)
c'pamoi Membre 4 677 messages
Sorciere bien aimée ,
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Mes grands parents,

Lorsque j'étais petite ma mère m'envoyait souvent chez mes grands parents. Ils habitent pas loin de la maison de mon enfance, alors quand j'étais malade ou que mon père travaillait la nuit et que ma mère n'était pas à la maison j'allais chez eux même quand il y avait école. Quel merveilleux souvenir ! Je rentrais de l'école, ma mamie me faisais des tartines de beurre et de chocolat qu'elle me coupaient en petites bouchées dans une petite assiette marron, encore aujourd'hui il m'arrive de faire, pour des enfants à la maison ou même pour moi, des tartines de beurre et de chocolat que je coupe en petites bouchées en pensant à elle. Ensuite j'allais faire mes devoirs, je m'installais sur la table de la salle à manger et elle venait regarder ce que j'avais à faire pour m'aider à les faire, mes parents ne faisaient jamais ca, chez moi je faisais mes devoirs toute seule ils venaient juste voir si j'avais un problème. Donc vous n'aurez pas de mal à croire que j'adorais qu'elle vienne et qu'elle ouvre mon cahier de texte. J'adorais lorsque j'avais une poésie à apprendre, elle ouvrait le cahier, lisait le titre, refermait le cahier et me récitait la poésie qu'elle avait appris à l'école avant moi. Mes yeux grands ouverts, remplis d'admiration pour ma mamie, qui me récitait cette poésie comme si elle l'avait elle même écrit.

Les devoirs fini il était l'heure du bain, elle me faisait couler l'eau et vérifiant la température grâce à son thermomètre en forme de poisson. Elle m'aidait à rentrer dans le bain, car elle a ce qu'on appelle une baignoire sabot qui est donc très haut pour une petite fille. En sortant du bain elle me coiffait avec une telle douceur, une douceur que je retrouvais très rarement chez moi, j'avais les cheveux jusqu'au fesse et ils étaient très fins, donc ils s'emmêlaient facilement. Ma mamie avait une patience pour me coiffer que ma mère n'avait pas.

Ensuite j'allais aider mon grand père à mettre le table, tandis que ma mamie faisait réchauffer la soupe faite maison. J'ai moins d'affinité avec mon grand père mais je l'aime autant, "une fois (il y a environ 1 an) où j'étais en visite chez ma mère celle ci m'apprenait que mon grand père était en ce moment en train de ce faire opéré et que ma mamie attendait seule, son retour, dans la chambre d'hôpital (ma grand mère est toujours au petit soins pour tous le monde, et j'en ai hérité). Je me suis fâchée, j'ai pris ma voiture et j'ai été lui tenir compagnie. Lorsque je suis rentrée dans la chambre d'hôpital, j'ai vu ses yeux qui brillaient d'inquiétude et de plaisir de me voir (je ne préviens jamais personne lorsque je part rendre visite à ma famille, elle ne s'attendait pas à me voir ce jour là). Elle a posait son tricot, puis m'a dit bonjour, nous avons attendu le retour de mon grand père. Lorsque celui ci est arrivé, après avoir pris soins de me renseigner sur son état, je me suis doucement et discrètement éclipsé en leur offrant un petit sourire d'au revoir.Tous le monde allait leur rendre visite maintenant, autant leurs laisser du temps à eux."

Je me suis égaré dans mes souvenirs, il me faut maintenant retourner à mon enfance où j'aimais voir mon grand père travaillait le bois dans son atelier au sous sol de la maison. Sous sol très pratique où il était aisément possible de vivre.

Je vais maintenant revenir au repas que nous partagions ensemble, ma mamie servait toujours la soupe à mon grand père et à moi en premier. Car pour elle, elle la faisait chauffer un peu plus. Ma mamie aime la soupe très chaude, elle ne la mange pas plus chaude que nous mais il faut croire qu'elle aime souffler un peu plus dessus pour la refroidir. Qu'elle mamie !

Après manger, j'allais me coucher dans ce lit de plumes, enfin c'est le matelas qui est en plumes. Avez vous déjà dormi dans un lit de plumes ? On s'enfonce dedans et il y fait chaud. De temps en temps je lisais un livre avant de fermer les yeux, à 9h j'allais au lit ce qui me changeais de chez moi où on allait ce coucher à 22h30 même les veille d'école.

Le matin je me levé et il y avait sur la table des bols et des tartine de pains et de beurre préparaient par ma mamie. Seul pour mon grand père elle mettait de la confiture sur les tartines, et qu'elle tartine ! C'était une demie baguette ou flute comme elle disait. Mon chocolat chauffé sur le gaz, aujourd'hui je ne bois que du chocolat que je fais chauffer à la casserole en mélangeant le lait et le chocolat comme faisait ma mamie. "Mon arrière grand mère, que j'ai perdu à l'age de 15 ans et qui a connu tous ces arrière petits enfants, m'écrasait du chocolat en morceaux qu'elle mettait avec du lait en poudre. J'aimais aussi énormément mon arrière grand mère, qui a était enterré le jour de mon bepc que bien sûr je n'ai pas eu, j'avais la tête ailleurs."

Mes grands parents m'emmenaient souvent en vacances avec eux, j'aimais partir en vacances avec eux, même si mon grand père râlait un peu en voiture quand ma mamie n'arrivait pas à lire la carte. Une journée alors qu'on partait en vacances, on s'était arrêté sur une aire d'autoroute, il y avait un couple, du même age que mes grands parent à peu prés, et un enfant dans mes ages dans leur voiture. Ils se sont mis à discuter et la dame a dit à ma mamie qu'ils l'emmenaient en vacances parce que c'était le plus terrible, ma mamie a répliqué que eux m'emmenaient en vacances parce que j'étais la plus sage et la plus gentille. Je vous laisse imaginer ma joie lorsque cette mamie que j'admirais tant, et que j'admire toujours autant, avait prononcé ces mots.

Je vais finir sur ces mots, je pourrais encore en parler, mais j'y passerais la nuit :cray:

Modifié par c'pamoi
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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Bonjour C'pasmoi! tu m'as fait souvenir de ce matelas de plumes où je m'enfonçais avec délice quand j'étais chez mes grands-parents! je le comparais à un nuage porteur de rêves! quelle douceur! je la ressens encore en fermant les yeux! nous en avons eu de la chance, tu sais, d'avoir eu de merveilleux grands-parents pour nous accompagner dans notre enfance! ils nous ont marquées pour toujours et, je suis persuadée que, sans eux, nous ne serions pas les mêmes! :cray:

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Invité Cosette 2
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Jeannot le canard

C'est quoi pour vous un canard? une bestiole idiote qui fait coin-coin à tout bout d'champ, je suppose! juste bonne à engraisser et à manger? et pourtant, je vais vous raconter l'histoire véridique de Jeannot, mon canard!

J'ai toujours soigné les animaux dès mon jeune âge et, après les oiseaux tombés du nid, les chats et chiens blessés que je voulais ramener à la maison, ce fut ce petit canard boîteux qui s'était trouvé coincé sous sa mère. Je lui avais confectionné une petite attelle avec un morceau de bois et sa patte s'était peu à peu remise tout en restant un peu tordue, ce qui lui donnait, en plus de sa démarche de canard, évidemment, un drôle de déhanchement! Ce petit canard m'avait prise pour sa mère, je suppose, et me suivait partout, ce qui, bien sûr, faisait rire tout le monde! Je le nourrissais, le caressait (il aimait les caresses, je vous assure!) et il venait mettre son bec sous mon bras quand il était sur mes genoux. Toutes les grandes vacances de cette année-là se passèrent ainsi et je fus même obligée de me priver de certains jeux avec les copains pour rester avec mon Jeannot!

La rentrée scolaire hélàs arriva et, avec elle, notre séparation inévitable! Mon pauvre petit canard ne s'en remit pas! il se laissa mourir de faim malgré toutes les tentatives de ma grand-mère pour l'alimenter! alors, pensez-vous toujours que c'est bête un canard? :cray:

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Personnellement, tout ce qu'on m'a dit à propos de ma grand mère maternelle c'est qu'elle est morte en souffrant de Parkinson du temps où ma mère et ma tante étaient gamines ; très pieuse, ils ont eu beau la conduire à lourdes, la bénir avec de l'eau, et tout, rien n'y a fait, elle est morte quand même. A cette époque-là ma mère en était d'après elle (qui m'a raconté son enfance et son adolescence en long et en large depuis, en jouant aux dames à la table de ma salle à manger actuelle, durant les dimanches de pluie au cours desquels j'aurais préféré me cacher dans un trou de souris) très affectée, très jeune encore elle a mal supporté, notamment durant sa période à l'orphelinat, longue période de son adolescence partagée avec sa soeur -ma tante -laquelle découperait chatooo votre serviteur en petits morceaux menus si elle savait que je parle d'elles dans leur dos, bien que de leur côté ça soit leur dada de faire pareil avec moi, si si je sais, la seule différence étant qu'elles savent point se servir du net- . Dans cet orphelinat, elles n'avaient qu'un repère : leur tante soeur, comme elles continuent de l'intituler quand elles évoquent leur jeunesse, autrement dit la soeur de leur mère (ma grand-mère) qui était religieuse au sein de cette institution, orphelinat religieux, et tout comme dans les meilleurs contes, bien sûr, il s'agissait de la souffre-douleur des autres bonnes soeurs qui formaient là bas la petite communauté. Par la suite, ma mère a trouvé une parade pour y échapper : elle s'est transformée en corbeau -vous savez ces gens qui envoient des lettres de menaces et harcèlent leurs voisins, ce qui est réprimé pénalement, et l'était d'ailleurs déjà à l'époque, pour cette raison à choisir entre la maison de correction et l'hôpital psychiatrique le choix (par défaut donc) a été vite fait. Ainsi se passa la fin de son adolescence. Ma tante quant à elle se maria. D'après ses dires quelques années plus tard, il s'agissait d'un coup de foudre. Personnellement je n'en crois rien. Cette histoire de rencontre hasardeuse devant un stand d'auto-tamponneuses à la vogue de je sais plus quel ville, je n'en ai retenu que le fait que l'oncle (son actuel mari quoi), qui avait déjà sa vocation de routier, sortait lui-même d'une relation "sentimentale" douloureuse et que de son côté, bien qu'elle ait déjà rompu avec son idée initiale qui consistait à son tour à devenir religieuse, comme celles qui les avait humiliées ma mère et elle durant leur enfance, le fait donc qu'elle était embauchée à ce moment-là comme bonne à tout faire par une femme qui paraît-il était une véritable mégère (mon honnêteté intellectuelle étant donné que cette femme est morte et ne peut plus se défendre m'empêche d'en penser quoique ce soit) bref je pense donc personnellement que le hasard a bien fait les choses. Beaucoup plus tard, ma mère est sortie de l'hôpital, s'est mise à travailler, puis a rejoint sa soeur avec son mari, ils ont habité longtemps ensemble déjà à cette époque-là, puis ma mère a rencontré mon paternel, brièvement, très brièvement puisque celui-ci n'avait plus très longtemps à vivre, mais il lui a donc tout de même mis un polichinelle dans le tiroir : moi. :cray:

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Invité Cosette 2
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Querelle de voisinage

Les voisins de mon Papy, Léon et Henry, étaient fâchés à mort. Ils possédaient chacun un jardin mitoyen séparé par un grillage et l'un des deux, Léon avait un chat! et c'était ce chat le gros problème! Imaginez que ce voyou de chat se permettait de grimper par-dessus le grillage et allait faire ses besoins dans les salades d'Henry! Je pense d'ailleurs que Léon regardait agir le matou avec complaisance et même y prenait un malin plaisir!

Un matin, je fus attirée par des miaulements désespérés, et, en m'approchant je vis le chat prit dans un collet qui essayait de se dégager! chaque mouvement devait lui serrer le cou encore plus fort. Personne chez moi! n'écoutant que mon courage, j'ai foncé dans dans le petit cabanon où mon Papy mettait ses outils et j'ai pris une pince coupante. Pas facile d'escalader le grillage, mais j'ai réussi à me faufiler par une petite brèche et là, j'ai pu couper le fil de fer qui retenait le chat prisonnier. Il n'a pas demandé son reste et pendant un instant, j'ai cru qu'il allait me sauter au visage, mais, non, il est reparti chez son maître en traînant derrière lui le bout de fil de fer! J'ai raconté l'aventure à mon Papy qui a bien ri et m'a recommandé de ne pas en parler. Le fameux Henry a du se demander longtemps comment le chat avait pu couper le fil de fer! :cray:

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coucou

Te revoilà coucou avec le printemps. Tu lances ton charmant cri qui semble nous faire une farce et nous dire "cherchez-moi, je suis ici, mais non, je suis là! non, encore plus loin, cherchez, cherchez".. Quand je t'entends, je cherche machinalement une pièce dans ma poche, parce que, lorsque j'étais gamine, quelqu'un m'avait dit " si tu as une pièce dans ta poche lorsque tu entends le premier cri du coucou, tu seras riche toute l'année"! elle est amusante cette croyance. Je ne me souviens même plus qui m'avait raconté ça, mais voilà, c'est encore une fable qui est restée dans ma mémoire! Pour en revenir au charmant coucou, j'ai appris par la suite qu'il se permettait d'aller pondre ses oeufs dans le nid des autres oiseaux, un vilain squatter, en quelque sorte! alors, coucou quand même les amis :cray:

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Invité chat_ooo
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fontaine je ne boirai de ton eau : :cray:

Lors de ma semaine en Italie, une place de Rome, baptisée je ne sais plus comment tant ce souvenir n'est plus jeune ; paraît-il les touristes, ou plutôt les gens en visite doivent jeter une pièce de monnaie par dessus leur épaule en ayant mentalement le désir d'y revenir au moins un autre jour dans leur vie. Bien gentils les professeurs accompagnateurs, ne songeant une seconde à nous faire distribution de pièces jaunes pour nous faciliter la vie. Alors moi, boudeur comme à mon accoutumée, je jetai un sort à cette ville : ô grand jamais décidai-je, je ne retournerai là bas -oui je sentais encore mon âme attachée à ses racines françaises. Croyez-le ou non je m'en tamponne un peu il n'empêche que si l'Eau de cette fontaine a crié à ce moment-là, je ne l'ai point entendue. D'après les professeurs, certains coins de l'Italie sont spéciaux, ils avaient recommandé aux filles de ne point "allumer" les autochtones, sous peine de risquer de voir notre car caillassé par ces gens, souvent des pauvres au sang chaud. Puisque nous appartenions à un collège public ni bon chic bon genre ni bourgeois en apparence, j'en déduis qu'ils savaient de quoi ils parlaient. Ce qui est invérifiable puisque je n'y suis à ce jour encore retourné et puisque la route sous nos roues ne s'est transformée en chemin des dames. Point de bataille, et pourtant les filles étaient jolies. Comme j'aimerais, à présent adulte, faire mentir le Démon qui sur mon épaule gauche ou droite cet après-midi là me souffla que je ne connaîtrai jamais l'amour, ni en sa forme spirituelle ni surtout en sa forme charnelle, comme j'aimerais que mes doigts au lieu de rédiger en ce moment ce texte un peu calamiteux su mon clavier se baladent entre les cuisses écartées, seins fiers, non d'une marionnette à qui des Hommes font la loi, mais..... il ne faut jamais dire jamais...... paraît-il..... :o

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Invité Cosette 2
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c'était écrit!

Je devais avoir 15 ans puisque c'était l'année où je passais le BEPC et, avec une copine, nous avions décidé d'aller nous faire tirer les cartes. Drôle d'idée, mais essayer de savoir si nous réussirions l'examen, c'était tentant!

Ma copine avait entendu parler d'une cartomancienne qui avait la réputation de lire dans les cartes sans jamais se tromper (?). Nous étions très impressionnées en entrant dans la pièce! Une grosse dame était assise devant une table avec les fameuses cartes renfermant notre avenir! Sur un buffet, derrière elle, se trouvaient des objets insolites dont une chouette empaillée qui me fichait une frousse terrible! L'une après l'autre, nous avons tiré les cartes de la main gauche (très important!) et le verdict fut sans appel, nous allions réussir brillamment! Nous y avons si bien cru, que nous n'avons plus rien fait pendant les deux mois qui nous séparaient de l'examen. Puisque c'était écrit dans les cartes, à quoi bon se biler! et, bien sûr,nous avons échoué avec brio! Heureusement nous avions assez de points pour repasser en septembre et, après avoir passé toutes mes vacances à réviser, j'ai eu la chance de l'obtenir. Pour ma copine, hélàs, ce ne fut pas le cas, et de ce fait, nous avons été séparées pour l'entrée au lycée. Encore une bonne leçon, et, après ça, j'ai toujours eu pour principe de ne croire qu'en ce que je vois, comme un certain saint Thomas (lol). :cray:

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Invité chat_ooo
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histoire pas triste :cray:

J'étais gamin, je n'avais même point encore changé d'école aussi bien d'après mes souvenirs certes un peu flous concernant cette portion de mon enfance ; kermesse du village dans le champ faisant face à notre maison, l'oncle, la tante, la mère et moi -ma mère revenait chaque week-end de la grande ville -valence en fait que je commence à vomir sérieusement depuis ces dernières années- et ces kermesses organisées régulièrement à la même époque de l'année par le curé de ce village, donc. Plus tard, j'appris par ma mère se fiant aux ragots que ce curé faisait de la contrebande d'alcool -l'Union européenne n'existait point encore sous la forme qu'on connaît et donc voila voila. Brave curé cela dit qui mangeait quelquefois à notre table, et une fois nous a même vendu un livre qu'il avait écrit, racontant sa vie. Je me souviens la dernière messe à laquelle j'ai assisté, je n'ai eu de que des pensées négatives du début à la fin, je ne sais pourquoi, je me dis que j'étais un peu comme tous les gosses, loin d'un enfant de coeur.

Pour revenir à cette kermesse que j'évoquais donc, c'était la première fois de ma vie que je voyais des uniformes de gendarme. En vrai bien sûr puisque je regardais la télévision. Qu'est ce qui m'a pris au cours de cet après-midi là en leur adressant un superbe bras d'honneur ? Je ne sais. En tout cas, les gens qui remplissaient ces uniformes, je l'appris à mes dépens, étaient chatouilleux, ils voulurent savoir où j'habitais, qui étaient mes parents, plein d'informations qui ne les regardaient point mais me valurent une soirée mémorable au cours de laquelle je ravalai mes larmes. Dernière fois de ma vie que je bravais l'autorité, je n'étais même pas encore adolescent pourtant, en outre dans ce bled paumé je risquais fort peu de "mal tourner" comme ils disaient.... enfin bon.....

Plus tard, si vous le souhaitez, je vous raconterai comment j'ai été contraint de changer d'école en raison des violences scolaires. Comment j'ai reçu un coup de pied dans l'oeil un jour de pluie alors que le fils d'un des enseignants de cette école portait des bottes pleines de boue et donc de microbes qui ont justifié la pose sur mon oeil, avant l'hôpital, de panses désinfectantes. Peut-être vous raconterai-je comment j'ai essayé de convaincre mes parents que Dieu et le Paradis ça n'existe pas, en m'emparant d'un couteau que j'ai dirigé vers mon abdomen, avec l'intention manifeste de me planter avec, en tout cas l'infirmière qui m'a accueilli au cours de ma seconde visite du même hôpital que la première fois, en était convaincue. Peut-être.

Ou bien plutôt je vous raconterai comment par la télévision j'appris l'existence des baisers sur la bouche, et la façon dont je m'y suis pris afin de réussir encore à mon âge de n'en avoir encore collé un sur aucune lèvre.

Ou alors, je vous décrirai la terreur que ça m'inspirait, lorsque le chien qu'on avait à l'époque -dick donc comme vous l'apprennent mes messages précédents ici- parvenait à se détacher de la chaîne qui le retenait dans la zone prés de la porte du garage où se situait sa niche. Les sept morsures au total que je reçus par ses crocs, loin de la maison, en pleine cambrousse, et même une fois c'est po moi qu'il a mordu ce coup-ci mais un pote que j'avais, avec qui il m'arrivait de jouer aux billes, des fois.

Ou pourquoi pas, je pourrais aussi vous narrer les sensations fortes ressenties lorsque pour la première et unique fois de ma vie lorsque je réussis à gagner une coupe -arrivé deuxième au cours de la dernière course de bi-cross -ce sport dont je vous ai un peu causé- à laquelle je participai.

Cela dit mes souvenirs, ce n'est pas l'essentiel, ce n'est que du Vent en comparaison de la fascination qu'exerce encore sur moi la vision d'une femme nue le galbe de ses jambes fines mis en valeur par une guêpière torride.... cela m'est cependant arrivé, rarement mais tout de même..... moments précieux conservés au fond de mon coeur, je leur dois toute la tendresse dont je suis capable, car l'Histoire d'une fille, c'est un peu le coeur des hommes :o

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Cupidon, toujours!

C'était donc l'année du brevet, et, ce jour-là, au lieu de réviser, j'étais allée rejoindre un copain au jardin des plantes. Il faisait beau. Nous étions de simples copains, mais, Cupidon devait être dans les parages et, sans trop savoir comment, nos rires, nos blagues habituelles se changèrent tout d'un coup en un trouble étrange. Sa main avait pris la mienne et, sur ce banc qui semblait nous inviter à faire un arrêt, nous nous sommes assis... et puis, nos lèvres se sont unies pour un doux baiser maladroit! Quelle émotion! Nous sommes restés ainsi pendant très longtemps sans rien dire, un peu ébahis par ce qui nous arrivait. Perdus dans notre rêve, nous n'avons pas vu le temps passer et, lorsque l'heure a sonné pour annoncer la fermeture du jardin aux visiteurs, nous sommes retombés sur terre. L'engueulade qui m'attendait en rentrant à la maison était bien réelle et a bien fini de me réveiller! mais, je me souviens encore de ce moment "à nul autre pareil", un bonheur fait de rêves, de douceur, de ce désir inconnu qui s'empare de nous...lorsque Cupidon s'en mêle! :cray:

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La mer...

Ce jour-là, j'ai découvert la mer! Je ressens encore la stupeur qui m'avait envahie devant cette immensité, la peur, également en regardant ces vagues qui arrivaient à toute allure pour venir mourir doucement à mes pieds. C'était magique pour mes yeux d'enfant, et, les années ont pu passer, j'éprouve toujours cette impression de mystère quand j'ai la chance de la contempler. Je vais parfois en bâteau avec des amis et je ne me lasse pas de l'admirer!

Elle me parle, la mer, soit, elle gronde et me dit sa colère, soit, elle est calme et m'invite à venir la rejoindre.

Une fois, j'ai jeté une bouteille à la mer. J'y avais mis un message contenant mon adresse et j'ai longtemps imaginé qu'un inconnu la découvrirait un jour...Combien de missives se sont ainsi perdues dans ses flots! mais, peut-être, après tout, qu'il y en a qui sont lues...qui sait? :cray:

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Une petite maison

Je n'aime pas les maisons neuves, ces maisons qui poussent un peu partout et qui rivalisent entre elles pour avoir le plus beau portail, les plus beaux volets, la plus belle façade! Elles semblent indifférentes, sans âme, étrangères à tous sentiments.

C'est peut-être parce que j'aimais tant la petite maison de mes grands-parents, une petite maison ancienne qui avait vu naître des générations, qui avait le charme de ces vieilles gens aux souvenirs incrustés dans le creux de leurs rides. Elle avait gardé les traces des intempéries, la décrépitude des années, quelques raccords par ci, par là, mais elle représentait pour moi, la chaleur d'un foyer où vivait un couple uni depuis tant d'années! Elle symbolisait mes joies d'enfant, mes plus beaux souvenirs! Elle n'existe plus aujourd'hui! Elle est seulement toujours présente dans ma mémoire, et quand je ferme les yeux, je la revois, toujours aussi belle, et j'entends même la voix de ma grand-mère qui m'appelait pour manger la soupe, sa bonne soupe qui avait mijoté toute la journée sur le coin du fourneau...

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Pièce de vie...

Quand j'arrivais, encore toute essoufflée d'avoir couru dans la forêt, je sentais cette bonne odeur de soupe qui m'enveloppait dès que je franchissais la porte. Je revois cette pièce qui faisait office de cuisine, salle à manger, "pièce de vie", comme disait Mamie. Il y avait une cheminée, allumée au moins six mois dans l'année, un fourneau à côté où cette fameuse soupe cuisait dès le matin, une grande table au milieu, recouverte d'une toile cirée à carreaux rouges et blancs,avec les chaises autour, une horloge dans un coin qui me berçait de son tic tac lancinant et me faisait toujours sursauter quand elle sonnait les heures! Il y avait surtout une grande huche à pain dans le fond de la pièce où j'adorais me jucher pour mieux observer ce qui se passait! Il y avait aussi la machine à coudre de ma grand-mère et je la voyais souvent piquer avec soin mes tabliers et mes robes! C'est que je revenais bien souvent avec des accrocs et qu'elle ne voulait jamais me voir avec des vêtements déchirés! Au porte-manteau, la casquette de mon Papy qu'il n'oubliait jamais de mettre sur sa tête avant de sortir et un vieux gilet tout passé par le soleil, mais dont il ne voulait pas se débarrasser...Comme ils sont présents dans ma mémoire tous ces souvenirs qui ont accompagnés mon enfance, une enfance sans grand luxe, sans tous ces besoins futiles qu'ont les enfants maintenant, mais une enfance heureuse entourée par des personnes qui s'aimaient, que je n'ai jamais entendu se disputer! Je crois que j'en ai eu de la chance! :cray:

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Invité chat_ooo
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histoire un peu triste :o

un jour dans un camping situé dans mon coin, enfin presque, à quelques kilomètres tout de même, où nous passions l'été, ma mère et moi, quand j'étais vraiment tout petit, coulait -enfin coule encore d'ailleurs puisque les rivières sont immuables, on les déménage pas- une rivière au courant puissant, on eût dit à mes yeux de gamin ne sachant pas nager le croc en lame de scie du croque-mitaine qui m'effrayait l'hiver dans l'obscurité de ma chambre. Un courant froid sur lequel pouvaient ricocher non seulement les cailloux lancés, mais aussi mon regard, si hypnotisé par le cours de l'eau il se surprenait à imaginer quelque Océan en bout de course, garni de requins comme celui des Dents de la mer à la télévision. Ma mère et moi donc nous situions sur la plage de galets à côté, jouant avec des seaux et des petites pelles, avec lesquelles nous construisions dans le sable des petites formations ressemblant vaguement à des châteaux, mais nous nous n'avions autant d'imagination. A un moment donné, ces accessoires de plage neufs, que ma mère avait acheté pour moi afin que je puisse me divertir au cours de ces vacances, m'ont échappé des mains, ont chu dans le courant qui les a emportés, comme un courant d'air les objets en plastique sont passés sous mes yeux me laissant impuissant, incapable de les retenir. Comme s'il ne s'était agi que d'illusions, de trop frêles choses, alors que je me souvenais avoir si content lorsqu'elle me les avait offerts...... :cray:

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