un jour = une histoire

Cigale et fourmi

Tu es mon cher ami, mon contraire en tous points. Levé tôt le matin, tu te mets à la tâche, alors que moi, je traîne, commence quelque chose et jamais, ne l'achève. Je vais laisser le café refroidir, ce papier à remplir, tout ce qui est en cours, ne jamais le finir! Je vis toujours en rêve et prends souvent ma plume pour transcrire les pensées qui emplissent ma tête.. Toi, jamais tu t'arrêtes! Quand tu as travaillé toute la journée, tu éprouves de la peine même à te reposer. J'ai l'impression, vois-tu que tu es la fourmi et que je suis cigale! Parfois, je sens bien ton agacement, mais tu as le bon sens de ne jamais vouloir m'imposer tes idées. Tu sais bien que je ne puis supporter les contraintes, que des nuages où je vis, il n'y a pas d'échelle, aussi grande soit-elle, pour m'en faire redescendre!

Un jour, tu partiras, je connais ton envie, tu iras reconstruire ce que tu t'es promis, et moi je resterai et j'attendrai en vain que tu reviennes enfin! Malgré tout notre amour, nous sommes trop dissemblables pour passer notre vie à tenter d'oublier toutes ces différences qui, peu à peu, nous lassent. C'est écrit, j'en suis sûre, je sens déjà l'angoisse qui m'étreint quand j'y songe, mais, je ne puis hélas, changer mon attitude! et quand tu partiras, je me réfugierai tout en haut de mes nuages, et puis, j'y resterai...

l'ineffable

Tu es, chère chenille, mon passé, moi le papillon que même jean de la fontaine omet dans ses Fables, oh sûrement volontairement, pourtant qu'y a t-il de plus magique au fond des sous-bois qu'un petit papillon aux ailes multicolores issu de ce qui fut une chenille non moins mystérieuse ; chère chenille personne, pas même les humains, n'aurait misé un kopek sur mes chances de percer ta chrysalide pour pouvoir me déployer, et pourtant ce fut chose faite, à présent nous ne formons qu'un, tu es morte en moi, je bats de l'aile au raz des pâquerettes parfois, mais c'est pour mieux échapper aux filets à papillons des gosses qui tentent de me capturer, souvent, car mes ailes, qui t'auraient faite rire si tu les avais imaginées à l'époque, chenille, c'est aussi l'avenir des autres petites chenilles, tes congénères, que j'observe parfois se tortillant sur les troncs centenaires des bois et forêts dont elles essayent de s'abreuver de la sève, alors que moi je papillonne au-dessus de tout cela désormais, moi le petit papillon capable grâce à mes ailes multicolores de poursuivre le courant des rivières......

Mais non petite chenille, mes ailes ne sont point multicolores parce que je serais amoureux, d'ailleurs la nuit elles ne brillent pas davantage que le jour, mais les étoiles par contre, mais elles sont inaccessibles, comme les truites d'ailleurs, sous le lit de la rivière que je survole et dont je te narrerais les aventures si nous avions du temps, petite chenille, mais la vie d'un petit papillon est éphémère, c'est normal puisque petite chenille, j'ai été un peu toi moi aussi, l'histoire d'un papillon ne se résume point à ses ailes, tu sais, il ne s'agit que des atours dont mère nature m'a pourvu pour me récompenser d'avoir survécu aux corbeaux et à tous les autres oiseaux prédateurs des sous-bois qui voulaient me picorer lorsque j'étais moi aussi, sous la Lune blafarde, un futur petit papillon, bonne chance petite chenille, la vie j'en suis sûr sera belle pour toi aussi :)

Papillon

Papillon dont j'admire le costume d'Arlequin, la grâce et l'élégance, je ne veux surtout pas, en te regardant, croire que tu fus cette laide chenille qui ne m'inspire pas du tout. J'aime te regarder voler ici et là, aller de fleur en fleur, te fondre en mes pensées qui cherchent un endroit pour se reposer. Tu voudrais t'envoler aussi haut que l'oiseau, mais tu n'es pas assez fort pour le faire, bien que ta légèreté te fasse l'imaginer. Tu cours, tu batifoles, tu joues avec le vent qui, parfois, de son souffle t'arrête dans ton élan ou bien dévie ta route. Cette ardeur que tu mets pour t'envoler plus loin, c'est pour oublier, sans doute, que ta vie est si brève qu'il faut en profiter. Tel un prisonnier qui vient de s'évader de ton corps de chenille, tu essaies d'oublier que, d'ici quelques heures, tu seras disparu comme tu es venu. Tu incarnes la vie, telle la rose de Ronsard qui s'est épanouie pour combler nos regards, et comme elle, tu vivras l'espace d'un matin...Il en est, pour nous, un peu la même chose, parce qu'il semble bien, que les ans qui s'écoulent sont aussi peu de chose que la vie d'une rose ou celle d'un papillon...

Merci Chat 000 de m'avoir fait rencontrer ce joli papillon...

un jour je me trouvai devant la fenêtre de ma cuisine il pleuvait énormément dehors et je regardais la pluie tomber,elle ne faisait pas beaucoup de bruit cette pluie la , elle était calme et tranquille je ne savais pas pourquoi mais mon regard ne pouvais ce détacher de cette pluie j’étais comme hypnotisé,la pluie etait la elle touchait tout sans exception,se faufilait un peu partout a petite gouttes sans effort sans agitation.

Je regardais cette pluie et je me demandai pourquoi la pluie ne pouvais laver les chagrins qui souillait mon coeur et c'est en suivant le mouvement de cette pluie que mes larmes ont coulées sans bruit ...

La pluie

Moi aussi, la pluie me rend triste. Lorsque je la contemple, le nez contre la vitre, j'ai l'impression qu'elle représente les pleurs de toute l'humanité. Pourtant, sans elle, plus de fleurs, plus de fruits, de légumes, plus de blé pour nourrir ces troupeaux affamés...Comme chaque chose sur terre, la pluie a son utilité. Tous ces pays qui souffrent par leur aridité implorent souvent le ciel d'en être plus prodigue. Ne laissons donc pas notre coeur devenir triste lorsque tu apparais, pensons que dès demain les roses refleuriront et cela, grâce à toi...

Bienvenue Jikay :)

C'est une très jolie façon de voir les choses Cosette, et de dire que de l'hivers, ne nait que le printemps. D'ailleurs, en parlant de printemps...

Road Trip – Chapitre 1 : le départ

Nous sommes au printemps, en plein mois de mai. Au volant de ma Mustang à moi (une vieille R5…) je sais que la route va être bien longue. Les jours chômés qui rallongent les dimanche, de pont en pont, ont dans le sud la fâcheuse habitude de noircir significativement les autoroutes. Autoroutes par ailleurs encore plus noircies par ce racket permanant et inadmissible : les péages. Mais je ne veux pas vous raconter une histoire de péage, évidemment. Je le sais, avec ma vieille-mustang-à-moi, pour ne pas gêner trop la circulation je devrais rouler tellement à droite que la bande d’arrêt d’urgence ne suffira pas. Mais qu’importe, j’ai du temps devant moi, tout mon temps, je ne suis pas pressé… Je suis en vacances, et peut être les dernières pour un moment : je viens d’apprendre que ma candidature a été retenue pour pas moins de deux thèses. Il ne me reste que l’embarras du choix. Je vais prendre les bonnes vieilles nationales au volant de ma bonne vieille R5 qui ne bronche pas malgré son âge plus avancé encore que le mien, et me faire une bonne vieille journée entière de conduite.

L’air est ni trop frais ni trop chaud, il est parfait, le soleil brille, ça sent les embruns de la méditerranée, je suis seul, personne ne m’attend, je viens de passer une heure en compagnie d’un café sur le bord de mer, et je suis prêt. Lunette sur le front, clef en poche, le plein est fait, tout est vérifié… Narbonne, à la prochaine fois !

Il ne me manque que la musique. Voyons voir ce qui traîne dans la boite à gant… Renaud, non, les Têtes Raides, non plus, Tryo ? … Non, pas envie, Noir Désir, non, je suis heureux là, pas envie de pleurer sur le sort du monde, Brassens… Tient, pourquoi pas… Quoique… Mais non. Ah, voila une trouvaille bien meilleure, une compile ACDC, Big Soul, Aerosmith, Gun’s, Scorpion, et compagnie… Voila bien une musique de Road Trip ! …

Je m’imagine déjà, cheveux au vent dans ma mustang (oui… la R5 toujours…), au son de Highway to Hell (prononcer Aïe Waïe Tou Elle…), en train de chanter faux et à tue-tête, de traverser le désert du Nevada d’est en ouest à toute allure tout en jouant de la guitare sur mon volant. Pur bonheur. C’est décidé, ce sera ça.

Je me met au volant, démarre, cale, redémarre, et c’est parti. Musique à fond. A nous deux Bézier, puis Montpellier… Ah non, une idée… Je vais faire un petit détour par Sète, j’ai quelqu’un à y visiter.

(la suite… Bientôt)

chose vue

moi hier après-midi en m'ennuyant à mort par le bois des trinitaires, oui je sais j'en parle souvent dans mes divers poèmes et toussa, mais n'empêche ce bois me tape dans l'oeil chaque fois que je m'y rends, donc je fsais une ptite sieste, une fois n'est point coutume, allongé (ma position préférée), sur le ponton en bois surplombant la rivière, lorsqu'entre les strates des planches j'ai aperçu qui courait une ptite fourmi, isolée de sa fourmilière mais faut dire qu'à cet endroit, alors que les feuillages se reflétaient grâce à un soleil rutilant sur l'eau qui miroitait de couleurs verdâtres comme si des milliers de nénuphars la constellait -alors qu'en vrai, couic, que de la flotte, mais bon- à cet endroit donc des écureuils pourraient déféquer sur la tête des gens que ça paraîtrait normal, tant faune et flore y sont mariées à ravir, mais donc je parlais de cette petite fourmi..... j'étais en rage, en fait, un peu contraint et forcé de faire cette maudite sieste vu que chez moi en fait on va dire que y avait des travaux bruyants, ouais voila on simplifie puisque j'ai pas envie d'en parler...... de rage et aussi animé je dois dire d'une certaine curiosité, j'ai sorti mon briquet de la poche de mon jeans, en vue d'éclairer une clope, et..... brillante idée, j'ai orienté la flamme vers la fourmi..... pétard elle s'est mise à carapater, tout à coup on avait le sentiment qu'elle sentait plus ses pattes, alors je ne sais si ça possède un système nerveux, une fourmi, mais...... j'ai néanmoins décidé d'abréger ses souffrances en orientant sur elle ma flamme une seconde fois..... eh bais un cadavre de fourmi sous un soleil quasi de plomb, c'est po beau à voir, j'ai pas pleuré mais ça m'a ému tout de même, je sais pas, comme si j'avais retiré à ce ptit bois des trinitaires un ptit peu de ce qui faisait sa magie, ce qui rendait les choses vivantes et gaies..... cette fourmi, j'y pensais encore le soir venu, même si sur le tchat j'en ai causé à personne, jcrois que le prochain coup je me montrerai plus respectueux de la vie et briderai mes rognes, toujours passagères toute façon, et que l'bon dieu, bon sang de bonsoir, bénisse l'âme de cette ptite fourmi tuée par mon briquet, enfin par moi, du moins si les bestioles possèdent une âme, des fois j'espère, d'autres fois comme là hier, jpréfère point...... alors à part ça vivement l'été :)

nb :

jrappelle que hier

c'était lundi de pâques

nan parce que sinon

jglande pas tout ltemps

nan jprécise juste

d'ailleurs vais bientôt

me rendre à l'auto-école

le temps dvalider

c'message....

Ca tombe plutôt bien que tu parles d'auto école chère Chateau :D ... Enfin... en tout cas, saches qu'on a jamais douté que tu ne passais pas ton temps à glander... Tu passes ton temps ici, comme nous tous :D ... Ce qui n'est pas du tout reprochable DOnc comme promis, la suite :

Road Trip – Chapitre 2 : Brave Titine

Ma R5 et moi, ce n’est pasune histoire d’amour, certes non. Mais c’est une sacrée histoire de confiance.Avec ses 360 000km au compteur (je l’ai menée jusqu’à 480 000km à peu près avant qu’elle ne passe définitivement l’arme à gauche) on peut avoir confiance. Oui, d’accord, il faut forcer comme un taré sur le volant pour le tourner à l’arrêt, mais ça tient en forme. Les phares jaunâtres, c’est passé de mode, mais ils éclairent la route, elle ne dépasse pas les 110 et encore au prix de maints cris de douleur, mais je ne suis pas un homme pressé, elle n’a pas d’enceintes Pioneer ou Yamaha, ni de caisson de basse, mais elle fait de la musique, il faut tirer le starter pour la faire démarrer, mais au moins, elle démarre toujours quand j’ai besoin d’elle… Oui, on transpire en été, mais en en été, on transpire toujours à Marseille, oui, il faut jouer du moulinet pour ouvrir la fenêtre, et avoir un passager pour pouvoir en ouvrir deux, mais on s’y fait… Toujours, sur la route, quand je croise ces voitures derniers cri, haute technologie, bourrées de trucs qui ne servent à rien, en panne, je tapote sur le tableau de bord de ma R5 en disant avec un sourire aux lèvres ces deux même mots, à chaque fois : « Brave Titine ». Titine, c’est ma R5. Ma première voiture. Je l’ai eu à peine mon permis en poche en cadeau de mon père. Je m’étais dit alors qu’elle me tiendrait un an ou deux et que je la changerais pour plus luxueux quand je serais plus confiant au volant. Mais à l’échéance, les choses ayant bien changées, et Titine ayant été remarquable, je n’ai pas eu le cœur d’en changer. Finalement elle m’a baladé pendant 6 ou 7 ans… Brave Titine.

Et encore cette fois là, elle fut irréprochable. De Narbonne à Sète, pas un accros. Rien. Elle ronronnait tout le long le long de la route en m’écoutant brailler le Brio de Big Soul, ou Black Dog de Led Zep’. La fenêtre légèrement ouverte laissait glissé un filet d’air sur mon visage, la nature avait bien fleuri et le paysage était magnifique. Personne sur la route ne semblait trop pressé et en passant à travers les quelques villages qui bordent la côte, on pouvait voir ces caricatures Pagnolesque du Languedoc et de la Camargue jouant à perdre raison à la Belotte ou à la contrée avec un verre de pinard sur la terrasse des cafés. J’hésitais moi-même plusieurs fois à m’arrêter mais voulais atteindre Sète dans la journée : on ne rend pas visite à ses amis de nuit, même quand ils ne sont plus de ce monde.

Toutefois je veux quand même profiter pleinement de ce moment offert par la vie. Un de ces moments qu’on ne revit pas. Dont on se souvient toujours et que, le temps passant, on raconte si la vie le permet, à ses enfants, puis à ses petits enfants les dimanches ensoleillés de mai à la douce musique des cigales accompagnant à merveille un tel récit.

Sète, ce n’est pas un très joli village de ce que ma mémoire me laisse voir. Mais pour moi, c’était superbe. Il y a à Sète, par endroit tout de même, cette ambiance caractéristique de la Camargue et de la Provence. Sur les hauteurs, où habite maintenant cet ami, je me suis rendu à pied après avoir laissé Titine contempler le bord de mer, et respirer un peu le sel qui sature l’air du soir. Je pousse le petit portillon de fer du jardin, m’approche. Sur sa demeure, trône, royal, un quatrain :

Le temps aux plus belles Choses

Se plait à faire un affront

Et saura faner vos roses

Comme il a ridé mon front

La tombe de Brassens est recouverte de fleurs. Je ne suis pas son seul ami à lui avoir rendu visite ces derniers temps. Parait il d’ailleurs, qu’il ne souffre jamais du manque de visite.

Et toi, qui voulait reposer seul sous un pin parasol, là bas, sur la plage que titine contemple. Te voila bien entouré, au centre de ce cimetière. Ne te plains pas, j’ai vu certains de tes amis qui passent leur éternité au Père Lachaise, en HLM… Toi au moins, sans avoir les baigneuses dénudées à l’œil, tu restes au moins l’éternel estivant, faisant du pédalo sur la vague en rêvant… Qui passe sa mort en vacances. Mon ami poète…

Je restais un peu là. C’est étrange cette ambiance de cimetière fleuri. Comme si ses résidents étaient plus vivant que ceux des places grises et mornes des grandes villes.

En rejoignant Titine qui m’attendait sagement, en la voyant de loin, je repensais au quatrain du grand homme.

Le temps aux plus belles Choses

Se plait à faire un affront

Et saura faner vos roses

Comme il a ridé mon front

Ma chère R5 devait en avoir, des rides, maintenant. Et viendra un temps où il faudra bien l’envoyer à contre cœur au cimetière. Si seulement tu pouvais être, toi aussi, une éternelle estivante… Je suis sûr que ça te plairait… Brave Titine…

(La suite… Bientôt… :D)

Road Trip – Chapitre 3 : Heureux comme Ulysse

Je décidais de traverser la Camargue sur un rythme moins endiablé. Au son de la voix de celui qui la chantait le mieux. Brassens, que je venais de voir. Le répertoire entier a du y passer. Brave Margot, qui s’était bien sûr transformé dans un éclat de rire en « Brave Titine », Le gorille, La Supplique, … bref, à peu près tout… En arrivant à la bande originale du film qui porte le même nom « Heureux qui comme Ulysse », ce fut presque une apothéose. J’étais tout simplement Heureux comme Ulysse, rentrant chez lui à Marseille.

La nuit s’approchait dangereusement et je m’étais résolu à arriver de nuit. Tant pis, j’éclairerais de mes phare jaune ce qui restera de la route. Je ferai peut être une halte ou deux, je ne suis toujours pas pressé, je m’en contre fiche.

Le paysage défilait et rougeoyait, d’abord, donnant à la campagne des couleurs indescriptibles, une lumières que même Cézanne en personne ne saurait retranscrire. Les cigales chantaient encore, par endroit, et laisseraient bientôt la place aux grillons. L’air se rafraichissait lentement, presque imperceptiblement. J’avais jouer du moulinet pour fermer ce filet d’air et rester dans la chaleur qui restait dans la voiture. Il faisait un peu faim, maintenant, mais j’étais toujours aussi heureux.

La nuit était tombée quand abandonnais la nationale pour la dernière ligne droite : l’autoroute nord de Marseille. Cela m’avait fait un petit détour de passer par le nord, mais quand la nuit est tombée sur Marseille, rien n’est plus beau que d’arriver par l’autoroute nord, en face de la Bonne Mère illuminée, en longeant de loin le port et avec une vue sur la baie. Ca y est, on arrive !

Road Trip – Chapitre 4 (Fin) : Les Lumières de la Ville

Toutes ces lucioles multicolores agglutinées autour d’une bonne mère en étincelles et délimitées nettement par le bord de mer ont été comme un feu d’artifice parachevant ce voyage féerique que creux du seul véritable printemps que j’ai du vivre. Tous ces points lumineux me semblaient familiers, ils me parlaient, je les saluais presque, Titine ronronnait parfaitement… J’étais chez moi.

L’ambiance de Marseille vous frappe en pleine face quand vous y entrez. Comme un coup de fouet, je me sentais paradoxalement en sécurité dans ce qui doit être l’une des villes les plus « dangereuse » (parait il…). Je n’y ai jamais fermé mes portières pour ma part, et il m’y est même arrivé une anecdote assez rigolote… Ouvrons donc la parenthèse ici.

Un soir, j’arrivais avec un ami dans sa voiture près de chez moi. On garait la voiture sur une petite place que quelques coincés du dimanche (passez moi l’expression) diraient mal famée. Je l’invitais à dormir chez moi. Le lendemain matin, vers 14h (tout est relatif…) il va rentrer chez lui… Impossible de mettre la main sur la clef de la voiture ! Diable, qu’en avait il fait ?!

Dans le doute, on sort rejoindre la voiture. Un groupe de gamins du quartier que je croisais tous les jours était devant la voiture. L’un deux s’approche de moi et me dit : « Hey m’sieur, c’est la voiture de ton collègue ca non ? » … « euuuuuh, bien oui… pourquoi ? » « Parce que m’sieur, c’est sympa de nous la laisser toute ouverte, même la fenêtre !, mais bon, suis pas sûr que l’assurance elle aime bien ». « en effet… on l’a laissé ouverte ?! » « Ouais… mais t’inquiète cousin, on sait que t’es du coin, on l’a surveillée… Normalement presque rien a disparu… » « et vous auriez pas vu les clef par hasard ? … » « les clef ? Ah si, elles étaient sur le coffre. On l’a foutu au bar là » …

En effet… la clef était au bar, et les jeunes s’étaient servi pour salaire des quelques CD qui les intéressaient (on suppose) mais bon, disons qu’on les leur a offert avec plaisir :D. Fermons la parenthèse…

C’est sur cette même place que je gare ma propre voiture, mais fermée, et avec les clefs dans ma poche plutôt que sur mon coffre (c’est une étrange habitue, je sais).

En me couchant, j’avais l’impression d’avoir fait une route d’une semaine entière. Un semaine merveilleuse. Je refaisais avant de m’endormir tout le trajet, pour bien l’incruster dans ma mémoire. Je n’ai eu qu’un seul regret ce jour là : que tu n’aies pas été là pour brailler avec Titine et moi, pour poser une fleur sur la tombe de Brassens, pour te sentir heureuse comme Ulysse, pour rire et profiter de la vie, pour refaire sans cesse ce voyage une fois rentré, je n’ai qu’un seul regret : d’avoir fait tout cela tout seul… Mais je sais que tu n’étais pas loin, et que tu devais me regarder en souriant. Le lendemain, j’allais rendre visite à une amie bien plus intime. Je lui ai raconté tout ça, même si je savais qu’elle connaissait déjà ce voyage. J’avais un bouquet de fleur. Je portais une chemise grise et, à mon n’habitude, n’était pas coiffé autrement qu’en pétard. Il était midi et quart, Titne attendais dans la rue, plus loin, et moi, j’étais heureux même si…

Le temps aux plus belles Choses

Se plait à faire un affront

Et saura faner vos roses

Comme il a ridé mon front

Les souvenirs, eux, ne se rident pas.

A bientôt.

Mad_

Voyager encore...

Il fut un temps aussi où j'aimais bien partir, prendre la route sans but, histoire de voir du pays. Les belles routes de France étaient alors propices à l'évasion, sans avoir à redouter autant la rencontre des radars qui nous piègent maintenant. Toujours être à l'affût du moindre flash qui brille, se dire qu'au bout de cette route, je n'aurais peut-être plus de points! C'est un frein puissant qui me dissuade souvent de prendre le volant. Pourtant, je dois partir, sans doute au mois de juin, retrouver quelques jours un ami de toujours, mais je ne sais encore si ce sera dans mon petit coupé ou bien si le train le remplacera! Il n'y a jamais rien de parfait, je pense, toujours quelque embûche sur la route qu'on prend. On ne fait pas toujours le bon choix et ce n'est qu'au retour que la question se posera : " ai-je bien fait de partir, n'étais-je pas mieux chez moi?"...

Mad, laisse-moi te dire que j'ai beaucoup apprécié ton voyage avec "Titine" et aussi que Brassens fait partie de mes amis :)

Et, quant à toi, Chat000, n'aies pas mauvaise conscience, il y a tant de fourmis, que personne ne s'apercevra qu'il en manque une, ses congénères l'ont déja remplacée!

Et, quant à toi, Chat000, n'aies pas mauvaise conscience, il y a tant de fourmis, que personne ne s'apercevra qu'il en manque une, ses congénères l'ont déja remplacée!

Marseille en fait (parce que j'ai lu le récit de Mad -en me divertissant néanmoins à côté de ça avec de la musique, du beethov' que vous pouvez trouver sur mon profil -en passe de devenir mon musicien favori, là j'avoue l'air d'opéra, ou d'opérette, en tout cas ça swingue ^^) -Marseille donc j'ai déjà visité, enfin un ptit peu, la durée d'une journée....

Ben la cannebière... ça vaut po le bois des trinitaires... et surtout l'esplanade de la gare saint charles avec ses mendiants habituels des gares qui vous réclament sans cesse des centimes, où là encore heureux que c'est haut perché pour pouvoir disposer d'un aperçu sur comment dire ? ... la ville des mangas ? en tout cas le fait est là, Xd les soirs d'été c'est point des grillons, jusqu'à quatre/cinq heures du mat du côté de la cannebière donc... ça bouge, les rues et les ruelles justement font songer à des chenilles (en parlant des messages que chatoooo c'est à dire moi en mode ptit papillon a déposé en haut dla page précédente - mais alors les humains -comment est-ce possible- sont pires que des chenilles, et pourtant- ..... ) cela dit et c'est surtout cela qui est marquant là bas : la Mer.... ah par contre elle est fabuleuse, et ces grands oiseaux -des mouettes je crois mais point certain, en tout cas le matin de bonne heure, depuis l'esplanade de la gare saint charles, où on les aperçoit apostropher les marseillaises flaneuses- ces oiseaux donc qui semblent flotter sur les rochers -surtout lorsqu'on a un ptit coup de chaleur à force en plein été de marcher au bord du muret qui surplombe tout ça- lorsqu'ils ne fendent pas les airs de leurs ailes telles des deltaplanes-.......

Enfin bref, le Bois des Trinitaires, malgré son allure de timbre poste lorsqu'on étudie les cartes ou qu'on s'imagine du moins, à force d'y faire la sieste on parvient bien à "camper" en quelque sorte le personnage des nuages philatélistes souriant tout là haut dans le ciel bleu , pas de mouettes mais curieusement, tout de même, notons que les pigeons dont les fientes ornent le toit des voitures et le rebord des fenêtres de la ville, épargnent ce petit coin de paradis, petit sous-bois situé à proximité du parc jouvet, les deux endroits étant reliés par un ruisseau (devant couler sous la route qui les sépare) que j'appelle rivière par commodité de langage parce que de toute manière ce qui n'est que ruisseau au parc jouvet, pour les enfants en quelque sorte, devient rivière au bois des trinitaires, c'est clair, non en raison d'un éventuel élargissement du lit, mais surtout parce ça remplit toute la vue, surtout ça....

Donc j'imagine le dialogue :

ptite fourmi n°1 :

- mince, une ouvrière de moins...

(mais il s'agissait peut-être d'une soldate, après tout il s'agissait comme jdisais d'une ptite fourmi très éloignée de sa fourmilière, en tout cas si elle était sous mon nez je ne l'ai point aperçue, mais j'étais assis à ce moment-là, les jambes ballantes sur le rebord du ponton de bois)

ptite chenille n°2 :

- Sont tarées ces fourmis aussi minuscules de se balader si prés de l'eau où elles savent pas nager.....

(mais peut-être qu'elles utilisent les feuilles qui chutent des arbres parfois, comme des radeaux, afin d'aller emmerder les péquenots propriétaires du jardin de légumes visible en plein jour en face de l'autre côté, nul ne peut savoir à moins d'y rester des journées et des journées entières, ce qui n'est pas mon cas :))

- Non non (petit écureuil dissimulé à l'intérieur de quelque tronc d'arbre proche, cassant des noisettes imaginaires, en mode curiosité malsaine, en forme de voix off se diffusant comme le vent dans les feuillages qui me font parasol) ; Non non elles se débrouillent, depuis tout le temps qu'existe cet espace naturel elles se sont accoutumées à force, l'organisme des êtres vivants c'est comme les paysages, ça évolue suivant les besoins

Qu'est ce que c'est con un écureuil !

Moi qui vous le dis, d'expérience puisqu'une fois j'ai essayé de courir après l'une de ces bestioles, se carapatant entre deux arbres comme si elle avait le feu aux fesses alors que oh grand jamais je ne lui aurais voulu de mal mais donc c'est la chose fondamentale jme dis souvent qui distingue les animaux des humains, ces-derniers à cause d'un sentimentalisme hérité de je ne sais quelle opération du saint esprit se méfient moins des premiers qu'ils ne devraient, comme en quelque sorte mes messages des pages précédentes sur mon chien Dick vous l'indiquent ^^

- Attention à l'humain qui fait la sieste, c'est un psychopathe assassin de fourmis qui pourrait faire cramer le Bois tout entier s'il voulait, alors gare à lui les crapules !

c'était une réflexion dans le cervelet, ou bien le bulbe rachidien, du papillon n°1, en lequel a eu le temps durant ma sieste la petite chenille de se transformer... en papillon qui décide donc de poursuivre la rivière comme font tous les petits papillons là bas -alors que je suis en ce moment même en train de rédiger ce message- ... qui ont un peu d'intelligence......

Hier comme aujourd'hui, le Bois des trinitaires est toujours le même, dans mon esprit du moins, réellement il faudrait, non un filet à papillons, mais un microscope pour pouvoir admirer le concerto des insectes, notamment dans l'herbe verte -un peu à la façon du héros de "chérie j'ai rétréci les gosses" film passé au ciné à l'époque où j'en étais un moi aussi

Et, quant à toi, Chat000, n'aies pas mauvaise conscience, il y a tant de fourmis, que personne ne s'apercevra qu'il en manque une, ses congénères l'ont déja remplacée

enfin bon bref pour revenir à mon histoire de briquet cramant une ptite fourmi, c'était une histoire vraie, m'enfin voyons Cosette comment peut-on prétendre écrire, voire simplement aimer, les belles choses si on est parfaitement insensible à la musicalité de la nature ?

Mais bref je fais ce message alors que je reviens de l'auto-école où j'ai encore commis quelques fautes mineures surtout d'inattention en fait vu que l'exam est encore dans plus d'un mois j'ai tout le temps d'affuter encore mon regard sur les diapos, et je vous souhaite une bonne soirée tandis que je retourne à mes petits papiers en quoi consistent non seulement mon blog actuel, que je ne laisse point tomber en dépit des apparences et bien que pour l'instant l'inspiration me fasse cruellement défaut, mais aussi deux-trois trucs que mon appartement réclame, effectivement le fait de rédiger ce ptit message un peu calamiteux ne me fait point à manger, bien à vous

prochain épisode (avec votre aimable autorisation, chère Cosette) : le Bois des Trinitaires quand il fait orage

l'ineffable

Tu es, chère chenille, mon passé, moi le papillon que même jean de la fontaine omet dans ses Fables, oh sûrement volontairement, pourtant qu'y a t-il de plus magique au fond des sous-bois qu'un petit papillon aux ailes multicolores issu de ce qui fut une chenille non moins mystérieuse ; chère chenille personne, pas même les humains, n'aurait misé un kopek sur mes chances de percer ta chrysalide pour pouvoir me déployer, et pourtant ce fut chose faite, à présent nous ne formons qu'un, tu es morte en moi, je bats de l'aile au raz des pâquerettes parfois, mais c'est pour mieux échapper aux filets à papillons des gosses qui tentent de me capturer, souvent, car mes ailes, qui t'auraient faite rire si tu les avais imaginées à l'époque, chenille, c'est aussi l'avenir des autres petites chenilles, tes congénères, que j'observe parfois se tortillant sur les troncs centenaires des bois et forêts dont elles essayent de s'abreuver de la sève, alors que moi je papillonne au-dessus de tout cela désormais, moi le petit papillon capable grâce à mes ailes multicolores de poursuivre le courant des rivières......

bonjour . le joueur de flute : il était une fois , dans un joli petit village blotis au creux d ' une vallée au bord d ' un ruisseau bordé d ' une sombre forét ou il aurait été si bon de vivre et d 'aimer sans un terrible fléau qui infestait les lieux .des rats , oui des rats par centaines que dit-je par milliers ravagaient les récoltes et les provisions des malheureux habitants .tout fut essayé rien ni fit , méme les chats avaient abandonnés çe combat perdut d ' avance . puis , un jour , un homme étrange se présentat au maire du village .il lui affirmat qu ' il le débarasserait des rats à jamais contre un salair covenu à l ' avance .le maire hésitat , puis , acceptat du bout des lévres , aprés tout , que risquait il ? l ' homme sortis dans la rue et pris une jolie petite flute dans sa poche et se mit à jouer un air étrange et la , des rats sortaient par milliers de partout , l ' ètrange bonhome se mit en route vers la sortie du village suivie par tout les rats de la région , le spectacle était dantesque .puis l homme pénétra dans une grotte et disparut avec tout les rats .quel bonnheur , quel joie tous les habitants ètaient aux anges ,le fléau n ' existait plus , enfin .deux mois passére et , l ' étrange joueur de flute revint réclamer son salaire .le maire fit la sourde oreille , il n ' avait pas l ' argent tout les pretextes étaient bons pour ne pas payer malgrés sa promesse . le joueur de flute ne fit pas d ' histoire ni de menaçe , il sortit dans la rue et joua de sa flute cet air si étrange .tous les enfants du village sortirent de chez eux et ,façinés par cette musique étrange , suivirent le joueur de flute , celui-çi pénétrat dans la grotte mystérieuse suivit des enfants innocent .plus personnes ne revit le joueur de flute et les enfants non plus .bonne soirée .

Un jour, moi aussi, j'ai découvert Marseille, enfin, disons, une brève visite dont j'ai gardé le goût d'une bouillabaisse divine! C'était un jour de grève, les bâteaux dans le port étaient immobilisés et nous ne savions pas si nous pourrions rentrés. Je garde le souvenir d'une foule bruyante, d'un accent sympathique qui nous faisait sourire, et cette statue qui domine la ville est vraiment un attrait pour tous les visiteurs!" Marseille, tais-toi Marseille, tu cries trop fort...." je t'entends encore!

Je suis originaire du pays de George Sand, et les petits villages pullulent dans ce coin. J'ai maintes fois cherché la petite Fadette ou François le Champi près de la Mare au diable! Il n'y a pas de ces grandes villes qui m'étourdissent un peu. C'est mon pays que j'aime, celui où je retrouve mes souvenirs d'enfance, où, même les plus beaux paysages du monde ne peuvent rivaliser!

Chat000, pour me faire pardonner de n'avoir point compatis au meurtre de ta fourmi, si je passe par là, je déposerai des fleurs! En tout cas, par la suite regarde bien où tu mettras les pieds!

C'est avec grand plaisir que j'attends de découvrir l'orage qui gronde au-dessus de ton bois! Mais, je voudrais, quand même te présenter une requête : j'aimerais bien que tu me tutoies, parce que ton vouvoiement me met mal à l'aise...

Il y a des jours avec, et des jours sans. De ces jours où les idées fusent, où l'imagination montre son talent. De ces jour où l'on s'étonne soi-même de trouver une histoire pareille. Que ce soit des papillons ou des fourmis, des fauves ou des rats, je ne trouve aucune raison me menant à y penser.

Arrivez-vous à vous imaginer un papillon à l'âge d'une tortue, une fourmi à la cape rouge, un fauve herbivore, un rat à l'air sympathique? Etes-vous capables de vous faire à ces idioties, à comprendre ce qui vous a pris?

Moi, non. Je cherche encore à savoir. Mais il semblerait que mon cerveau souhaite s'amuser avec moi, il semblerait qu'il veuille rendre incompréhensible le fil de mes pensées.

Un bâton. Un requin. Une amie. Une chanson. Un platane.

Que je me perde dans ma propre logique! Et si rien ne parait suivre le chemin qu'il aurait dû suivre, je ne dois pas m'en faire : je finirais bien par arriver quelque part. Où? Je ne sais pas. Quand? Je ne le sais pas plus. Et ça n'a pas d'importance. Non. Au fond, ce qu'il faut, ce n'est pas tant arriver à bon port, trouver sa voie, trouver un équilibre, comprendre pour contrôler. Non. Ce qu'il faut, c'est savoir prendre la route, la parcourir, remettre sans cesse son chemin en danger, se perdre, se rassurer. C'est ça, imaginer une histoire. Et ma plus belle histoire, fut, jusqu'ici, celle qui compose ma vie.

:censored:ben quand il fait orage au bois, y a plus un chat, euh humain veux-je dire, plus que des chenilles trempées, et c'est souvent le soir que ça tonne, en Ete, comme si les nuages pissaient dans le violon de la journée ; moi jmabrite sous les feuillages et je songe aux bistrots probablement bondés, sur les boulevards en surplomb si éloignés sous le rideau de pluie emportant mon esprit.....

une fois cela dit c'est à ce moment-là que j'ai failli apercevoir un castor, mais ce n'était qu'un canard, flottant sur l'eau, comme un petit bateau, la bête aurait pu me regarder, elle s'est contentée de faire "coin coin" en écho à quelque éclair illuminant un ciel que jregardais plus

Ainsi naissent probablement les ptits papillons de nuit, vers minuit, lorsque chuis rentré chez moi :)

Elle lance un cri ensanglanté à la lune, se relève dans un voile de brume et trouve à ses pieds le braillant fruit de ses entrailles.

("histoire" en une phrase )

que d'imagination!

C'est bien vrai Jedino qu'entre rats, papillons, cigales, écureuils, et fourmis, nous sommes vraiment ce soir, dignes de faire concurrence à ce cher La Fontaine!

Je trouve vraiment très drôle et fort sympathique de nous laisser aller ainsi à toutes ces fantaisies!

Paraîtrons-nous parfois un peu simples d'esprits? N'en prenons pas ombrage, se défouler, c'est bien, cela fait oublier tant de tristesse ambiante et retrouver le charme de nos contes d'enfants!

Petite Pao, à elle seule, ta phrase nous ramène brutalement sur terre et nous fait un peu "froid dans le dos"...mais tu sais bien créer une atmosphère glauque criante de vérité!

A vous tous, ce soir, je souhaite une bonne nuit et vous dis à demain :)

ce petit éléphant...

Aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, mon regard s'attarde sur ce petit éléphant en ivoire, offert par un ami revenant d'un voyage. Il fait partie de tous mes souvenirs. Chaque objet a son histoire, me parle, me raconte un moment de ma vie. La plupart du temps, je ne les vois plus, ils sont disposés ici et là et, l'habitude aidant, restent un peu effacés. Et là, je revois ce jour où tu me l'apportais. Tu étais tout bronzé, tu étais si joyeux et aussi amoureux qu'un jeune adolescent. Tu débordais de tendresse et tu m'embrassais à m'en couper le souffle. Tu parlais, tu parlais, tu voulais me raconter tout ce que tu venais de vivre "sans moi" et me faire partager...Mais, je n'écoutais pas. Je voyais seulement, à travers tes récits, l'ombre de celle qui t'accompagnait et qui n'était "pas moi". Lorsque tu as vu mon regard se noyer, tu t'es tu soudain et tu as bien compris que tes belles paroles ne trouveraient plus d'écho dans mon coeur meurtri!

De toute notre aventure, seul, petit éléphant, tu restes là, niché au creux de mon buffet, au creux de mes pensées...Je t'avais oublié...

anecdote

les éléphants ça pourrait être les automobilistes passant sur l'autoroute longeant parc jouvet et bois des trinitaires, les deux d'affilée, de jour comme de nuit, dont les feux de route voudraient aimanter les petits points stellaires picorant le ciel sombre..... mais en fait.... nan un éléphant dans mon esprit ça reste un éléphant...., me rappelant par trop les cirques de mon enfance..... jvous ai raconté comment un de mes voisins, à l'époque, s'est retrouvé presque littéralement momifié de la tête aux pieds à la suite d'un choc avec une bagnole, presque en face de l'école du village, en face de laquelle s'était installé le chapiteau du cirque ? le soir venu la ptite visite qu'on lui a rendu dans sa chambre afin d'obtenir de ses nouvelles à la suite de son passage à l'hosto ne faisait oublier ce choc, en début de soirée avant le début du spectacle prévu ce soir-là.... choc assez violent, enfin disons que le gars on avait la sensation que la seconde d'avant il était raide, droit comme un i, et la seconde d'après tout pareil, mais couché sur le bitume, les pieds faisant comme des cale pieds à la roue avant du véhicule même pas fautif sur ce coup-là, les gamins ce soir-là étaient trop surexcités, en fait cet accident aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous..... ah civilisation, sage vieillesse ennemie.......

nb : jprécise néanmoins ; les bandages ont duré ce qu'ils ont duré, mais le gars il a pu faire la rentrée des classes tout de même, tardivement mais il l'a faite, c'était pas un accident mortel ^^