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hellrouge

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Membre, 34ans Posté(e)
hellrouge Membre 486 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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j'ai ce texte à commenter mais l'impression de pas l'avoir compris...je vais mettre mon développement dans un autre post

Il n'est pas question de nier la puissance de l'industrie qui attache l'individu à lui-même, ni même de nier la prépondérance naturelle, fixée dans notre chair, de l'instinct individuel sur l'instinct sympathique ou généreux. Mais il n'est pas question non plus de soutenir que la société, n'étant faite que d'individus, n'a de réalité que le nom qui la désigne, et que le bien public n'est jamais que le bonheur privé bien compris. Pour tenir à la fois les deux bouts de la chaîne, il faut considérer le développement réel de l'homme, par une largeur de vue que rend possible ce développement lui-même. Alors on verra que si l'homme n'a pas d'abord été capable, en raison de la très grande énergie de l'instinct qui attache l'individu à lui-même, et à ses propres vues, de comprendre ce qu'il doit à ses contemporains et à ses prédécesseurs, le développement de son intelligence lui permet désormais de saisir, comme une vérité criante, que l'individu humain n'existe pas. Car, l'individu, exemplaire de notre espèce biologique, n'est pas, comme tel, un homme, mais un animal. Ce qui fait homme l'individu, ce n'est pas l'individu lui-même, réduit à lui-même, mais le langage, la pensée, le savoir et le savoir-faire, toutes choses qui viennent non de lui-même, mais de la société de ses contemporains et de ses prédécesseurs. Dire qu'il n'existe que l'humanité, comprise comme la société passée, présente et future, et que l'idée d'individu n'est qu'une abstraction de notre intelligence, c'est proclamer une vérité si évidente, qu'on peut s'étonner qu'elle puisse passer pour un paradoxe. Auguste COMTE

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Membre, 34ans Posté(e)
hellrouge Membre 486 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Auguste Comte commence avec une négation afin d'affirmer que la « puissance » de la société nommée dans le texte «  industrie » permet de devenir un individu à qui ses pensées lui sont propres ; ainsi nous voyons apparaître une prépondérance naturelle c'est-à-dire une supériorité de l'instinct naturel (ou instinct individuel) qui peut être en lien à l'instinct animal sur l'instinct dit collectif, l'instinct de la société. Tout ceci prouve bien que l'individu est d'abord individualiste plutôt qu'altruiste. Il pense à son intérêt avant de penser à celui des autres. Cette société permet est elle alors à l'instinct naturel de prendre le pas sur l'instinct collectif ?

Cette réflexion aborde des limites : En effet, une nouvelle fois Comte appui son argumentation par une négation «  il n'est pas question » ainsi qu'un connecteur logique «  Mais ». Pour lui la société n'est pas seulement faite d'individu. La société est une réalité spécifique, elle n'est pas seulement une accumulation d'individus ce qui permet d'approcher la notion de bonheur et «  bien-être ». Le bonheur aide ainsi une adaptation à la société et permet le rapprochement des Hommes. On distingue deux sortes de bonheur : le bonheur public qui fait référence à la société et le bonheur privé qui touche l'individu. L'auteur prône le fait que le bonheur privé passe avant tout par le bonheur « collectif » et devient indispensable à la progression de l'Homme vers son individualisation.

Mais cet individualisme aborde aussi des conséquences. L'Homme doit tout à la société passée et présente : son savoir faire, son intelligence, sa culture etc. C'est ce que Comte pose comme problème. L'homme est un individu mais l'individu réduit à lui même n'est plus homme. Mais il est incapable de comprendre ce qu'il doit à sa société. Son instinct et ses pensées ont pris le dessus en voulant montrer qu'il devient ce qu'il est seulement grâce à lui et à ses choix. L'auteur contre cette idée, pour lui, l'individu fait preuve d'égoïsme envers autrui. Cet excès d'égoïsme et d'individualisme nous permet de comprendre que l'homme n'est pas seulement un individu mais reste un animal en soi. L'espèce « biologique » est encore espèce animale. L'individu ressemble toutes les caractéristiques essentielles pour devenir individu à part entière mais il est submergé par son inconscient qui pousse son instinct à faire des choix individuel qui ne vont pas aider la société à se développer.

Au travers de ce texte, Comte veut faire un rapprochement entre individu et culture. En effet, la culture rassemble les choses spécifiques à l'homme qui permet de le distinguer de l'animal. Sans culture, l'Homme serait un animal. Nous pouvons ainsi faire le rapprochement avec Malson et les enfants sauvage. Ces deux petites filles n'ont pas survécu à cette civilisation brusque. Car la culture permet d'humaniser et cette humanisation de l'individu n'est pas innée, elle s'apprend dès l'enfance. La culture aborde tous les domaines qui nous sont indispensables pour pouvoir vivre et ainsi s'intégrer à une société. Mais la culture n'est pas parfaite, malgré le fait que qu'elle permet à l'homme de progresser, elle peut avoir des conséquences sur chaque homme. Grâce à l'ethnologie nous étudions et comprenons les cultures de façon objectives afin de mieux les discerner entre elles. C'est grâce a ses études que l'on arrive à des constats : La culture aborde des coutumes qui peuvent porter atteinte à l'humanisation des Hommes. Pour ces cultures ce n'est pas si évident à admettre vu que cela fait parti de leurs coutumes depuis des siècles. L'homme apprend par sa culture mais cette culture a permis à l'homme de créer certaines choses qui ne sont pas bonnes. Il peut être capable de prôner le bien mais aussi est capable de prôner et faire le mal.

Au travers de ce texte l'auteur nous fait passer un message clair. La différence entre Homme et Individu est toujours portée sur une réflexion qui sera toujours en lien avec la Société ainsi que la Culture, car la Culture construit la société autour de points fondamentaux à l'Homme mais aussi à l'Individu afin de préserver sa survie. La société humanise l'homme mais aussi le pousse à développer des vices dangereuse pour lui ainsi que sa société.

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