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Les premiers hommes auraient quitté l'Afrique beaucoup plus tôt qu'on ne le pensait


CmoiC

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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Quand l'humain mettra son grain de sable dans la génétique si ce n'est maintenant on n'en reparlera plus.

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Membre, 73ans Posté(e)
gravellegg Membre 24 565 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
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Les hominidés sont de toute évidence apparus en Afrique et dans tous les cas ils n'ont pas pu apparaître de manière totalement indépendante sur différents continents.

Deuxièmement tu ignore ce que je t'ai expliqué dans mon précédent message, lorsque le genre Homo a quité l'Afrique la première fois il a selon toute vraisemblance colonisé l'Eurasie et là-bas évolué vers différentes formes tel que Homo Neanderthalensis en Europe et une forme particulière d'Homo erectus en Asie orientale. Pendant ce temps les représentant du genre Homo resté en Afrique ont continué d'évolué de leur côté et donné naissance à Homo sapiens sapiens. Lorsque Homo sapiens sapiens a à son tour quitté l'Afrique en plusieurs vagues de migrations, il se serait mélangé au moyen orient et en Eurasie en général avec les hominidés eurasiatiques y compris Homo neanderthalensis, mais donc Homo sapiens sapiens c'est-à-dire l'homme moderne n'est pas issu de ces mélange, il existait déjà avant. Comme le savons nous? Par la génétique, par exemple les mélanges probabel entre Homo sapiens sapiens et l'homme de Néanderthal ont été observé chez les européens et les asiatiques mais pas chez les africains échantillonnées pourtant tu ne niras pas le fait que les africains sont des Homo sapiens tout comme toi n'est-il pas?

Par ailleurs la diversité génétique est plus importante en Afrique qu'en Eurasie et donc indique une origine africaine pour l'espèce humaine qui en tant que telle ne serait donc pas issu d'un mélange quand bien même elle garde en elle pour certaine de ses populations au moins les trace de mélanges avec d'autres populations humaines aujourd'hui disparues.

merci pour cette belle explication uno

je me suis intéressé au sujet,il y a déja un bout de temps

les explications qui en découlent,se sont des possibilités,rien que des possibilités

quant tu veux des explications,sur nos origines véritables,il y a toujours,a un moment donné des mélanges inexpliqués,et la solution nous ne l,aurons jamais,pour moi :o:cray:

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Invité Gallium
Invités, Posté(e)
Invité Gallium
Invité Gallium Invités 0 message
Posté(e)
Ouaich enfin nonch et ouaich en même temps.

La nomenclature voulant que dans le terme Homo sapiens sapiens, le terme Homo désigne le genre, le premier terme sapiens désigne l'espèce et le deuxième terme sapiens désigne la sous-espèce.

comme l'homme de Néanderthal a été pendant longtemps considéré comme étant un sous-espèce de la notre on parlait effectivement d'Homo sapiens neanderthalensis d'où sa distinction de l'homme moderne alors nommé Homo sapiens sapiens. Aujourd'hui on définit généralement l'homme de Néanderthal comme espèce à part entière Homo neanderthalensis. Cependant sachant que l'homme moderne s'est peut-être (probablement) métissé avec Homo neanderthalensis ne devrait-on pas parlé à nouveau d'Homo sapiens neanderthalensis? Certains pourraient dire qu'il y a une part non-négligeable d'arbitraire là-dedans sachant que la Nature ne nous facilite pas toujours à tracer des limites nettes entre les espèces évolution oblige.

Mais donc même en classant l'homme de Néanderthal comme espèce distincte de la nôtre à savoir Homo neanderthalensis et même si l'appellation Homo sapiens tout court suffit à différencier nominalement ces deux représentant du genre Homo rendant l'appellation Homo sapiens sapiens superficielle, cette dernière reste correct dans le sens que les populations actuelles sont toujours classé dans la même espèce et la même sous-espèce.

«La systématique établit des genres, des espèces et des sous-espèces et tous les anthropologues sont d'accord pour placer toutes les populations actuelles dans une seule unité taxonomique, la plus petite. Elles appartiennent toutes à la même sous-espèce, Homo sapiens sapiens

Bernard Vandermeersch (2005), Origine et évolution des populations humaines, éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques 2005

Ensuite encore une fois l'appellation Homo sapiens peut certes suffire sachant justement que l'on a plus besoin d'y distinguer différentes sous-espèces.

Je te suis totalement. Cependant, je parlais d'écriture "préconisée", autrement les deux sont justes mais l'on préfère généralement l'une à l'autre. Aujourd'hui dans les programmes du secondaire, les enseignants qui font de la phylogénie préfèrent l'appellation d'Homo sapiens et d'Homo neanderthalensis. L'autre écriture est souvent reléguée au rang d'"ancienne écriture".

Elle reste néanmoins juste comme tu l'as souligné.

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Membre, 73ans Posté(e)
gravellegg Membre 24 565 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

<H2 align=center>Homo sapiens (sapiens)</H2>Plusieurs auteurs distinguent les sous-espèces sapiens (300,000 à 150,000 ans) et sapiens sapiens (50,000 ans).

Selon la thèse de P.Lieberman, p.754,756, les premiers crânes retrouvés ayant une configuration définitivement moderne (voir La descente du larynx) remonteraient à 50,000 ans (Homo Sapiens Sapiens) et possiblement, au plus tôt à 100,000 ans. évidemment, il faut comprendre qu'il parle d'un larynx complètement abaissé. On peut admettre avec Lieberman que cette évolution était achevée à cette époque. La question est plutôt de savoir si ce larynx «moderne» est apparu subitement ou progressivement à partir d' Homo Erectus, comme plusieurs le croient.

La controverse néanderthalienne: Or, chez Homo Sapiens, on retrouve deux sous-types distincts : cro-magnon et néanderthal. Ce dernier, affligé de crêtes orbitales prononcés et d'une mâchoire carrée, a toujours fait figure de repoussoir, malgré sa boîte cranienne plus importante! On lui opposait cro-magnon, plus « beau », avec lequel nous partageons plus de caractéristiques physiques.

nenderthal.JPG

CD Aux origines de l'homme

Selon Y.Coppens (pp. 71-72), néanderthal aurait été coupé des siens pendant plusieurs milliers d'années par des lacs immenses résultant de périodes de dégel et il aurait évolué indépendamment, d'où les différences physiques. L'homme de Néanderthal est aujourd'hui admis au salon (c'est le cousin dont parlait l'article en introduction). Il était aussi évolué culturellement et socialement que cro-magnon et on a récemment découvert des ossements de ce qui serait un hybride cro-magnon-néanderthal, ce qui laisse croire à des échanges étroits entre les deux groupes. Les caractéristiques physiques de l'Homo Sapiens moderne laissent croire que nous descendons plutôt de cro-magnon que de néanderthal.

cromagnon.JPG

CD Aux origines de l'homme

P. Lieberman est à l'origine d'une controverse opposant les deux groupes sapiens. Selon ses reconstitutions, le crâne de l'Homme de Néandertal aurait été, un peu comme les primates, mieux adapté à la nutrition et à la respiration qu'à la communication verbale. Selon Lieberman, il devait avoir un système de communication rudimentaire probablement inférieur à celui de cro-magnon, qui lui a survécu. Cette hypothèse est très controversée. Il est diffcile de croire que l'Homme de Néandertal, produisant des outils sophistiqués, enterrant ses morts et produisant des ¿uvres d'art, ne communiquait pas ou peu verbalement. Certains croient que le crâne néandertalien à partir duquel Lieberman a travaillé n'était pas vraiment représentatif. L'article en introduction semble leur donner raison.

« On a pu aussi préciser l'évolution des organes périphériques de la parole, étudiée par les mêmes spécialistes que nous avons déjà rencontrés au chapitre intitulé : " Anatomie et neurologie comparées ". La thèse de LIEBERMAN, suivant laquelle les Néanderthaliens auraient été remplacés par les sapiens sapiens à cause de leur langage déficient, du fait de leur larynx encore mal descendu (1983 :101-2), a été ruinée par la nouvelle reconstitution du crâne de La Chapelle-aux--Saints (HEIM, 1985): ce Néanderthalien avait une base crâ-nienne parfaitement moderne, contrairement à ce qu'avait pu faire croire l'ancienne reconstitution de l'assistant de BOULE, sur laquelle LIEBERMAN avait bâti toute son argumentation. » De Grolier, Les origines p.218

« Lorsque je lis, de Philip Lieberman et Edmond Crelin, dont je connais et respecte la compétence, ces passages écrits en 1971 "L'Homme de Néandertal n'avait pas les équipements anatomiques nécessaires pour produire la gamme complète du langage humain [...]. Il n'était pas si bien équipé pour le langage que l'Homme moderne ; son aptitude était cependant plus avancée que celle des primates non humains d'aujourd'hui et son cer-veau a dû être suffisamment bien développé pour avoir établi un langage basé sur des signaux sonores.", je ne parviens vraiment pas à les croire. Je ne parviens pas à imaginer qu'un Homme de 50 000 années (celui dont ils parlent), qui maîtrise la pierre de manière si admirable, qui collectionne fossiles et minéraux, s'orne le corps de bracelets, colliers, chevillières, enterre certains de ses morts qu'il entoure de multiples attentions, ne soit pas en possession d'un langage tout aussi élaboré que le nôtre. J'ai vraiment l'impression de la perpétuation d'une réputation plus forte que la rigueur d'une interprétation- sans que la qualité de l'analyse n'en soit affectée. » Coppens, p.109 (Rondal) Une question activement débattue concerne la lignée néandertalienne. Les Néandertaliens confrontés au problème de la survie sur des territoires bordant les glaciers qui couvraient, à l' époque, une grande partie de l'Europe et de l' Asie, se sont adaptés en réduisant leur taille tout, en augmentant leur volume corporel de façon à mieux conserver la chaleur. Ils ont appris à se tailler des peaux et à s'arranger des fourrures d'animaux de façon à couvrir leur corps. Il est possible que Neandertal ne soit pas l'ancêtre direct de Sapiens sapiens.

[Rondal expose le point de vue de Tattersall, un paléontologue convaincu de la spécificité de Sapiens Sapiens]: Le scénario proposé par Tattersall, dans son ouvrage de 1998, est celui d'un remplacement graduel de Neandertal, dominant en Asie, en Europe, et peut-être dans d'autres régions du monde, pendant cent mille ans, par Sapiens sapiens. L'auteur américain précise que Sapiens sapiens n'est pas "simplement" une version améliorée de ses antécédents. C'est un "nouveau concept humain", qualitativement différent des précédents et qui " arrive complètement équipé avec les comportements modernes ". Tattersall en voit une preuve dans ce qu'il nomme "l'explosion créative" chez Cro-Magnon, bien exemplifiée dans le remarquable art rupestre de la culture Magdalénienne vers -18,000 ans, déjà annoncé dans les productions artistiques des Aurignaciens vers -37.000 ans. Les Magdaléniens ont mis en oeuvre tout un arsenal de moyens techniques pour réaliser, dans les grottes de Lascaux, Altamira et Niaux, des représentations picturales multicolores d'animaux (cheval, bison, etc.), et peut-être de bêtes "mythologiques". Certaines de ces représentations étant disposées de façon à suggérer une perspective et rendre l' animal plus imposant encore. Pour Tattersall, ces humains modernes vivaient déjà dans un univers largement gouverné par leurs propres créations symboliques et technologiques. En attestent, les outils et les instruments domestiques et de chasse de Sapiens sapiens qui sont davantage sophistiqués et efficients que ceux de Neandertal. Ils se perfectionnent sur quelques dizaines de milliers d' années durant le paléolithique supérieur (entre -40.000 et -10.000 ans) alors que les instruments de chasse de Neandertal restent largement inchangés sur toute la durée du paléolithique moyen. Les sépultures de Sapiens sapiens reflètent clairement des préoccupations spirituelles (croyance en une vie post-mortem, des biens divers étaient ensevelis avec le défunt) tandis que les sépultures des Néandertaliens, lorsqu'elles existent occasionnellement, sont caractérisées par une absence de rituels et de symboles.

Tattersall (1998, 2000) postule un lien causal entre l'existence du langage chez Sapiens sapiens, dès les débuts, et les capacités cognitives mentionnées. Il ne s'agit plus, selon lui, d'une communication rudimentaire de type Neandertal, mais bien d'un langage syntaxique proche de celui observé aujourd'hui.

Il est concevable que, dans son zèle linéariste, Tattersall (1998) minimise les réalisations et les capacités cognitives de Neandertal. D'autres rapports sont moins négatifs. Noble & Davidson (1996) n'excluent pas la possibilité de l'utilisation de symboles réalisés avec ou sur des matériaux durables chez les Neandertaliens et même chez leurs prédécesseurs Sapiens archaïques (jugés d'après leurs activités journalières en Afrique du Sud).

Anati (1999) fournit de nombreuses indications qui suggèrent l'existence d'un culte des morts (également Jaubert, 1999) -lequel, selon Anati (1999, p. 147), serait une "invention" de Neandertal (attestant d'un sens, au moins primitif, de l'existence d'un au-delà, ainsi qu'en témoignent les dépôts ritualisés, dans les sépultures, d'ustensiles ménagers et de noueerritures à l'intention du défunt -aussi Anonyme, 1999), d'une certaine religiosité, dès Neandertal, et de l'utilisation de symboles (par exemple, des coupelles creusées dans la pierre recouvrant une sépul- ture, des marques en croix et des séries de lignes parallèles ou en zigzag décorant des lieux de vie ou de sépulture), peut-être même antérieure- ment à Neandertal.

Anati (1999) est partisan d'une continuité entre Neandertal et Sapiens sapiens quant aux formes primitives d'art visuel, de religion et de langage (au point de vue sémantique), dont il affirme qu'elles ont les mêmes origines et bases conceptuelles. A suivre les conclusions de certains travaux récents en paléoanthropologie (Patou-Mathis, 2000, pour une synthèse), Neandertal pourrait être également l'inventeur du cannibalisme rituel (à distinguer du cannibalisme alimentaire, beaucoup plus ancien; -800.000 ans pour les ossements humains les plus anciens connus en Europe, et sans doute bien davantage) dont les motivations profondément sociales correspondent à l'actualisation par le groupe de mythes et de croyances concernant la nature de la mort, les représentations du monde des ancêtres, et s'insèrent dans des schémas symboliques relatifs à la conception de la personne et sa régénérescence (Leroy-Gourhan, 1986).

L'application de la technique de thermoluminescence aux silex brûlés a permis de dater les vestiges de Sapiens sapiens et de Neandertal dans certaines grottes en Israël. Les datations indiquent la présence de Neandertal au Proche-Orient, il y a 60.000 ans, et celle de Sapiens sapiens, il y a 90.000 ans (Wintle, 1998). On ignore quand Neandertal est arrivé au Proche-Orient. Neandertal et Sapiens sapiens ont-ils vraiment coexisté dans cette région du monde? Rien pour l'instant n'indique qu'ils ont eu des échanges culturels, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils étaient impliqués dans la même industrie du silex.

:cray:

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Membre, 37ans Posté(e)
Ozmaestro Membre 413 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Les différences de raffinement est indéniable. Aujourd'hui le problème, c'est qu'aucun reste humain (néander ou sapiens) n'a été retrouvé pendant la transition Paleo moyen/paleo sup en Europe. Ce qui restreint vite les interprétations du passage de néandertal à sapiens malgré une plus ou moins bonne connaissance des industries lithiques transitionnelles. What happened ? :cray:

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Membre, 73ans Posté(e)
gravellegg Membre 24 565 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

mais les mouvements humains ne datent que depuis environs un million d,années

a cette époque,il y avait bien longtemps que les continants,s,étaient séparés

par contre ,ce qui a aidé au voyage,étaient les glaciations,ce qui a formé des ponts pour aller d,un continant a un autre

les premiers humains,poussé par la fin,ont suivi les troupeaux,qui eux aussi cherchaient a manger,ceci explique cela :cray:

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