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L'ordre du discours et la fin du langage


babrius

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

De Breton à Derrida, en passant par Ionesco et Becket, le langage au 20e siècle a subit une déconstruction importante.

Qu'il s'agisse du langage poétique ou théâtral et donc de la valeur du sens mis en jeu dans les échanges courant, dans la viduité du sens de l'existence marqué à travers une pantomime de mots répétés, de phrases creuses mille fois entendu, d'articulations logiques instrumentalisées pour satisfaire des intérêts et finalement, comme le nihilisme le remarque "pour que finissent les corps, pourris sur le charnier des champs de bataille.."

Qu'il s'agisse de l'absurdité des situations, de la valeur donnée par mille petits mots convenus à une vie petite bourgeoise et à la nature même des choses qui font tenir le sens comme dans le "rhinoceros", "la leçon" ou "En attendant Godot"

Qu'il s'agisse des mots de la science et du pouvoir que Foucault dans "les mots et les choses" et "l'archéologie du savoir", Bourdieu dans "ce que parler veut dire" ou encore Chomsky dans ses nombreuses analyses sur les médias et la fabrique de l'opinion explorent et déconstruisent

Les dernières analyses en dates ne sont-elles pas alors conclusives de l'état de la langue après ce parcours de désossement ?

"La barbarie douce", "La politique de l'oxymore" etc...

Peut-être l'élévation du niveau global d'éducation en occident et la psychanalyse et l'effondrement individualiste sur soi a-t-il participer de cet état de la langue, souvent jouée maintenant, objectivité comme un outil, un moyen technique pour se jouer des autres.

La langage n'a-t-elle pas, aujourd'hui, plus qu'hier, une fonction de manipulation, de dérision quasi permanente par opposition à des actes qui s'en détachent de plus en plus ?

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Membre, 68ans Posté(e)
danielfr40 Membre 1 719 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
Posté(e)

Vous parlez du langage comme d'un patrimoine monument historique en ruine

Mais le langage n'est pas fossilisé, il évolue, et quoiqu'en dise les académiciens de tous temps qui prennent des mines dégoûtées devant les néologismes, ce sont les néologismes d'hier qui sont considérés aujourd'hui comme la richesse d'aujourd'hui.

Il faudrait comptabiliser le nombre de mots utilisés dans les différentes sphères, plèbe, littérature, etc pour en estimer la richesse et voir si au fil du temps, le langage s'est appauvri ou enrichi.

Je n'ai pas l'impression qu'il se soit appauvri.

Certains mots sont morts, d'autres sont nés, c'est la vie.

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Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Je ne parle aucunement des mots en eux-mêmes, ni des néologismes.. Ce n'est pas le sujet.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
De Breton à Derrida, en passant par Ionesco et Becket, le langage au 20e siècle a subit une déconstruction importante.

Qu'il s'agisse du langage poétique ou théâtral et donc de la valeur du sens mis en jeu dans les échanges courant, dans la viduité du sens de l'existence marqué à travers une pantomime de mots répétés, de phrases creuses mille fois entendu, d'articulations logiques instrumentalisées pour satisfaire des intérêts et finalement, comme le nihilisme le remarque "pour que finissent les corps, pourris sur le charnier des champs de bataille.."

Qu'il s'agisse de l'absurdité des situations, de la valeur donnée par mille petits mots convenus à une vie petite bourgeoise et à la nature même des choses qui font tenir le sens comme dans le "rhinoceros", "la leçon" ou "En attendant Godot"

Qu'il s'agisse des mots de la science et du pouvoir que Foucault dans "les mots et les choses" et "l'archéologie du savoir", Bourdieu dans "ce que parler veut dire" ou encore Chomsky dans ses nombreuses analyses sur les médias et la fabrique de l'opinion explorent et déconstruisent

Les dernières analyses en dates ne sont-elles pas alors conclusives de l'état de la langue après ce parcours de désossement ?

"La barbarie douce", "La politique de l'oxymore" etc...

Peut-être l'élévation du niveau global d'éducation en occident et la psychanalyse et l'effondrement individualiste sur soi a-t-il participer de cet état de la langue, souvent jouée maintenant, objectivité comme un outil, un moyen technique pour se jouer des autres.

La langage n'a-t-elle pas, aujourd'hui, plus qu'hier, une fonction de manipulation, de dérision quasi permanente par opposition à des actes qui s'en détachent de plus en plus ?

bonjour . le langage èvolut , obligè , il à toujours èvoluè au cours des siècles . notre èpoque est " spèciale " par ce que de nouvelles choses sont apparues , il à fallut leurs donner un nom . beaucoup de choses beaucoup de nom . les expressions suivent , certaines , ne sont plus utilisèes , pourquoi ? elles ne sont peut-ètre plus adaptèes à la conversation courante ? d ' ailleur , le langage des salons n ' est pas le mème que celui des gens dans la vie courante . la littèrature gardera , certainement , le langage de voltaire et des grands littèraires de tout temps . cela fait partis de notre patrimoine . bonne journèe .

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