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Du goût de l'antique au XVIIIe siècle


CmoiC

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Du goût de l'antique au XVIIIe siècle


Lundi 10 janvier - 20:54

"L'Antiquité rêvée. Innovations et résistances au XVIIIe siècle". Musée du Louvre, hall Napoléon.



Il va falloir réviser nos histoires de l'art. Jusqu'alors, la cause était entendue : la France de la fin du XVIIIe siècle s'était redécouvert un goût pour l'antique, et, Révolution aidant, les vertus de la Rome républicaine. Un mouvement initié et propagé par notamment David (1748-1825), son Bélisaire peint en 1781 et surtout son Serment des Horaces de 1784-1785. Une exposition très dense (cent cinquante oeuvres) au Musée du Louvre, conçue par Guillaume Faroult pour les peintures, Christophe Léribault pour les arts graphiques et Guilhem Scherf pour la sculpture, sous la direction d'Henri Loyrette, et préfacée d'un important texte, érudit et fouillé, de l'académicien Marc Fumaroli, démontre que ce n'est pas si simple.

La redécouverte de l'antiquité est d'abord bien antérieure à ce que l'on croyait. D'un bon demi-siècle au moins. Dès 1730 en effet, soit une dizaine d'années avant les premières fouilles d'Herculanum et de Pompéi, dont les découvertes vont ravir l'Europe entière. Et elle se serait faite pour des raisons idéologiques : "Les cercles officiels des arts royaux ont pris une conscience alarmée du déséquilibre qui s'était introduit (...) aux dépens de l'image du roi et de l'Etat. Peu apte à la grandeur royale et au calme de l'ordre public, le (STYLE)rocaille ne servait bien que les goûts privés et capricieux", écrit Marc Fumaroli.


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Source: Le Monde
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