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Le poirier qui raconte


colchique7551

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Membre, Posté(e)
colchique7551 Membre 93 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans la cour de la petite maison, chez sa grand-mère où elle est venue en vacances, Marie s'appuie contre le poirier. La tête posée sur son bras plié comme le font les petites filles que collent, elle compte : un, deux, trois etc etc pendant que les autres fillettes se cachent.

Marie compte, Marie rêve, elle écoute le poirier qui parle.

- Sais-tu que j'ai connu ton papa quand il était petit garçon, Marie ?

- Tu as connu mon papa petit garçon ! dit Marie.

- Oui ! Et ta grand-mère et ton grand-père, je les ai vus jeunes et alertes.

- Est-ce que mon papa était sage ?

- Pas tellement ! Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que les arbres ne mentent pas. Ils ont une mémoire et recontent les événements comme ils se sont passés.

- Alors dis vite ! raconte, demande Marie.

- Et bien une fois, ton papa est grimpé tout en haut de mes branches. Il voulait récupérer son cerf-volant qui était resté accroché. Arrivé en haut, il eut soudaint très peur, il hurlait, il hurlait comme si on l'égorgeait. Pour le faire taire, j'ai secoué la branche sur laquelle il s'était agrippé.

- Oh ! C'était méchant, mon papa aurait pu tomber.

- Il est tombé !

- Méchant, méchant, je ne veux plus d'entendre.

- Ne te fâche pas Marie, il est tombé, mais je l'ai rattrapé par le fond de sa culotte. Ton papa était suspendu comme son cerf-volant et ton grand-père est venu le décrocher à l'aide d'une échelle.

- Il s'est fait grondé mon papa ?

- Oui ! Mais cela ne l'a pas empêché de faire d'autres bêtises.

- Raconte encore.

- Tu vois la mare la bas, ton papa voulait y faire plonger sa petite voisine qui avait très peur de l'eau.

- Alors !

- Alors ! Pour qu'elle n'est plus peur de l'eau il lui a dit : " Plonge et après tu n'auras plus peur". Et pour l'aider, il a poussé la petite. Elle s'est accroché à lui et plouf ! Les voilà tous les deux dans la mare. Quand je me suis rendu compte qu'il ne remontait pas, ce fut à mon tour d'avoir très peur.

- Alors ! s'inquiète Marie.

- Alors ! j'ai fait tomber une poire sur le museau de Troc, ce gros paresseux de chien qui dormait. Et j'en ai lancé une autre dans la mare. Ah ! Il est parti comme une fllèche. Il a plongé, il a été très courageux ! Le mal qu'il s'est donné pour ramener les deux imprudents ! C'est qu'il était très jeune, je le vois encore tirer la petite par sa robe et ton papa par son pantalon.

Ensuite, le Troc leur a lécher le visage, tu sais quelle vigueur il met pour lécher le Troc ! Je peux te dire qu'en trois coups de langue, les deux coquins étaient ranimés.

- Et après ? demande Marie.

- Après ! Le troc est allé tout joyeux, faire un boucan du diable dans le verger pour alerter tout le monde.

Quand les parents on vu leurs enfants ! Mon Dieu ! comme ils étaient effrayés ! Il faut dire que ton papa et la fillette étaient dans un drôle d'état. Dégouliants, couvert de vase et de terre ! Ah ! Ils n'étaient pas beaux.

- Il s'est fait gronder mon papa ?

- Oh ! Cela ne l'a pas empéché de faire d'autres bêtises.

- Et bien ! J'hésite.

- Allez ! dis !

- Et bien ! Ton papa connaissait l'histoire, ou le prince enlevait la princesse. Alors ! Comme il aimait très fort la petite voisine, un jour il a décidé de l'enlever.

- Oh ! Et comment il a fait ,

- Eh bien tu vois le vieil âne là-bas.

- Oui ! C'est jovial.

- Et bien, Jovial était déjà ici à cette époque, il était très jeune et très doux. Ce jour là, ton papa qui montait très souvent Jovial, installa sa petite voisine sur le dos de Jovial, et hop ! Ton papa enfourcha sa monture et les voilà partis à l'aventure.

Quand arriva le soir, les parents se mirent à chercher les enfants qui restaient introuvable. Les caves furent fouillées, les greniers inspectés et la mare consciencieusement sondée. Pas d'enfants evidemment !

Les voisins cherchaient, les gens du village accouraient aussi. Le soir arrivait, tout le monde se faisait beaucoup de soucis.

Le

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Membre, 43ans Posté(e)
clipper Membre 353 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
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sympa l 'histoire on peit avoir la suite?

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Membre, Posté(e)
colchique7551 Membre 93 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Dans la cour de la petite maison, chez sa grand-mère où elle est venue en vacances, Marie s'appuie contre le poirier. La tête posée sur son bras plié comme le font les petites filles que collent, elle compte : un, deux, trois etc etc pendant que les autres fillettes se cachent.

Marie compte, Marie rêve, elle écoute le poirier qui parle.

- Sais-tu que j'ai connu ton papa quand il était petit garçon, Marie ?

- Tu as connu mon papa petit garçon ! dit Marie.

- Oui ! Et ta grand-mère et ton grand-père, je les ai vus jeunes et alertes.

- Est-ce que mon papa était sage ?

- Pas tellement !

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que les arbres ne mentent pas. Ils ont une mémoire et recontent les événements comme ils se sont passés.

- Alors dis vite ! raconte, demande Marie.

- Et bien une fois, ton papa est grimpé tout en haut de mes branches. Il voulait récupérer son cerf-volant qui était resté accroché. Arrivé en haut, il eut soudain très peur, il hurlait, il hurlait comme si on l'égorgeait. Pour le faire taire, j'ai secoué la branche sur laquelle il s'était agrippé.

- Oh ! C'était méchant, mon papa aurait pu tomber.

- Il est tombé !

- Méchant, méchant, je ne veux plus d'entendre.

- Ne te fâche pas Marie, il est tombé, mais je l'ai rattrapé par le fond de sa culotte. Ton papa était suspendu comme son cerf-volant et ton grand-père est venu le décrocher à l'aide d'une échelle.

- Il s'est fait grondé mon papa ?

- Oui ! Mais cela ne l'a pas empêché de faire d'autres bêtises.

- Raconte encore.

- Tu vois la mare la bas, ton papa voulait y faire plonger sa petite voisine qui avait très peur de l'eau.

- Alors !

- Alors ! Pour qu'elle n'est plus peur de l'eau il lui a dit : " Plonge et après tu n'auras plus peur". Et pour l'aider, il a poussé la petite. Elle s'est accroché à lui et plouf ! Les voilà tous les deux dans la mare. Quand je me suis rendu compte qu'ils ne remontaient pas, ce fut à mon tour d'avoir très peur.

- Alors ! s'inquiète Marie.

- Alors ! j'ai fait tomber une poire sur le museau de Troc, ce gros paresseux de chien qui dormait. Et j'en ai lancé une autre dans la mare. Ah ! Il est parti comme une fllèche. Il a plongé, il a été très courageux ! Le mal qu'il s'est donné pour ramener les deux imprudents ! C'est qu'il était très jeune, je le vois encore tirer la petite par sa robe et ton papa par son pantalon.

Ensuite, le Troc leur a lécher le visage, tu sais quelle vigueur il met pour lécher le Troc ! Je peux te dire qu'en trois coups de langue, les deux coquins étaient ranimés.

- Et après ? demande Marie.

- Après ! Le troc est allé tout joyeux, faire un boucan du diable dans le verger pour alerter tout le monde.

Quand les parents on vu leurs enfants ! Mon Dieu ! comme ils étaient effrayés ! Il faut dire que ton papa et la fillette étaient dans un drôle d'état. Dégoulinants, couvert de vase et de terre ! Ah ! Ils n'étaient pas beaux.

- Il s'est fait gronder mon papa ?

- Oh ! Cela ne l'a pas empéché de faire d'autres bêtises.

- Allez ! dis !

- Et bien ! j'hésite !

- Dis vite, allez !

- Et bien ! Ton papa connaissait l'histoire, ou le prince enlevait sa princesse. Alors ! Comme il aimait très fort la petite voisine, un jour il a décidé de l'enlever.

- Oh ! Et comment il a fait ,

- Eh bien tu vois le vieil âne là-bas.

- Oui ! C'est jovial.

- Et bien, Jovial était déjà ici à cette époque, il était très jeune et très doux. Ce jour là, ton papa qui montait très souvent Jovial, installa sa petite voisine sur le dos de Jovial, et hop ! Ton papa enfourcha sa monture et les voilà partis à l'aventure.

Quand arriva le soir, les parents se mirent à chercher les enfants qui restaient introuvables. Les caves furent fouillées, les greniers inspectés et la mare consciencieusement sondée. Pas d'enfants evidemment !

Les voisins cherchaient, les gens du village accouraient aussi. Le soir arrivait, tout le monde se faisait beaucoup de soucis.

- Le maire avait pris la décision de prévenir la gendarmerie, quand on entendi Jovial braire de loin.

Ah ! quel soulagement ! Tout le monde couru vers l'âne en criant : " Les voilà, les voilà". Mais ! Déception l'âne était seul. Ton grand-père voulait que Jovial fasse demi-tour. Seulement ! Quand un âne a décidé de ne pas marcher, il ne marche pas.

Jovial fila vers l'abreuvoir. Il buvait ! buvait ! Il n'en finissait pas. A croire qu'il le faisait exprès. Ensuite il voulu son avoine, ton grand-père lui en servit une bonne ration. Jovial mangea, but encore et se coucha.

Certaines personnes voulaient frapper l'âne, le forner à se lever, à les conduire vers les enfants qui étaient peut-être en danger. Ton grand-père du se facher, et interdire que l'on touche à son âne. Il lui parla, le flatta, l'encouragea pendant que les gens se moquaient en disant qu'il préférait son âne aux enfants.

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Invité château
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Invité château
Invité château Invités 0 message
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sympa l 'histoire on peit avoir la suite?

en fait j'ai l'impression qu'il s'agit d'une micronouvelle, genre littéraire intéressant (je n'exclus pas moi aussi d'en faire une un jour)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Micronouvelle

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Invité nicolette94
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Invité nicolette94
Invité nicolette94 Invités 0 message
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Elle est mignonne ton histoire mais un âne n'est pas un chien policier. J'espère quand même qu'il va permettre de retrouver les enfants

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colchique7551 Membre 93 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Malgrè l'envie qu'il avait de renvoyer tout le monde, ton grand-père n'en fit rien. Il comprenait la colère des gens. Cependant, il connaissait bien son âne et savait que se n'était pas la peine de le forcer, pour qu'il tombe d'épuisement en chemin. Jovial etait très jeune et très intelligent. Ton grand-père avait décidé de lui faire confiance. De plus, Troc était introuvable, ton grand-père en avait dédui que le chien était avec les enfants.

Au bout d'une heure peut-être, Jovial s'est levé. Il était temps, les gens devenaient vraiment méchants. Pourtant les gendarmes continuaient leur recherche.

Ton grand-père attela la petite carriole que tu connais, et il partit avec le papa de la petite voisine qui s'était muni d'une couverture et d'une lampe torche. Pour ne pas fatiguer l'âne et mieux surveiller la route, les deux hommes marchèrent à côté de la carriole.

Comme je ne pouvais pas les suivre, j'ai demandé à la chouette de me rendre se service. Elle bougonnait, hououou ! il faut que j'aille chasser, enfin ! Elle a bien voulu jeter un coup d'oeil sur la carriole.

- Où étaient ils ? demandait Marie

- Attends ! C'est que... il s'était mis à pleuvoir et les deux hommes étaient vraiment très tristes, ils ne disaient rien et serraient les lèvres pour ne pas faire voir leur grosse peine.

Le chemin était long et boueux. Les deux hommes se demandaient si Jovial savait vraiemnt ce qu'il faisait ! Parce que....Ils ont été retrouvés à six km du village ces coquins de momes. Ils étaient endormis dans le foin d'une vieille grange avec Troc à côté d'eux et qui dormait aussi comme d'habitude.

En fait, ça lui a fait ving quatre km dans la journée au Jovial, c'est beaucoup de chemin pour un tout jeune âne, j'ai compris pourquoi il avait voulu se restaurer et se reposer.

- Il n'était pas mouillé mon papa ?

- Mais non ! les deux hommes les ont déposés dans la carriole, sur un lit de foin et emballés dans la couverture, ils ne se sont même pas réveillés. Et tu ne sais pas le plus beau ?

- Non ! dis vite.

- Les deux hommes ont rentré la carriole dans l'étable, il n'y faisait pas froid, il y avait des vache avant.

- Ils n'ont pas passé la nuit dans la carriole quand-mème !

- Et si ! Le pépé avait tout compris, et il voulait que leur conte de fée soit parfait.

- Et la petite fille, qui c'était ?

- Devine.

- Je la connais ?

- Oh ! oui ! Et tu l'aimes très fort.

- Maman, c'était maman ?

- Eh ! Oui ! C'était ta maman.

- Alors ! ils ont toujours été amoureux !

- A ça ! Tu peux le dire.

- Marie, on t'attends qu'est-ce que tu fais ? criaient ses camarades.

- Oui ! j'arrive.

Et comme ses parents passaient au même moment, Marie leur demanda.

- Est-que je pourrais mois aussi dormir dans le foin ?

Le papa et la maman se regardèrent, se mirent à rire et décidèrent tous les deux en même temps.

- Oui ! Mais quand tu auras choisi ton amoureux ma chérie.

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colchique7551 Membre 93 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En fait ce sont des contes que j'ai écrit, j'en ai plusieurs, mais je ne sais où les présenter. Je suis venue vers vous tous, tout en sachant que mes petits écrits ne vont pas dans la rebrique

"litéraire" mais où les caser ? lol, car je voudrais que vous me disiez ce que vous en pensez, ce qui manque, ce qui ne va pas, ce qui vous a dérangé, ce qui aurait fallu, ce qui vous a plus ou déplus. Bon, merci à+

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