l'homme se forme par la peine

bonjour, je suis en terminale je voudrais de l'aide pour ce sujet svp " L'homme se forme par la peine " la question c'est : "que pensez vous de ce qu'affirme l'auteur ?" voici le texte en question http://philia.online.fr/txt/alai_032.php

Je ne lis pas le texte mais je réagi juste a la phrase.. je pense que cela veut exprimer que ceux qui s'impliquent se définissent en existence et l'expérience apporte les résolutions face aux situations posées..

merci venus ca m'aide beaucoup

J'ai pas le temps de lire le texte non plus, mais je pense que ça n'est qu'une partie de la vérité.

C'est vrai, les peines nous font évoluer (et encore, quand elles nous font évoluer... quelqu'un qui reste enfermé dedans, j'ai pas vraiment l'impression qu'il se forme en quoi que ce soit).

é la base, la souffrance est un signal. le signal que quelque chose ne va pas. ça implique que notre corps (même s'il s'agit d'une souffrance psychologique) indique qu'il y a un truc à changer dans notre position (ou notre point de vu sur le monde)

Je dirais que la peine est surtout le signal qui nous pousse à évoluer, à changer. le "top départ", pas réellement ce qui nous forme.

Je pense qu'on est formé par ce qu'on vit avant tout. La peine peut être simplement le déclencheur qui va nous pousser à vivre un peu plus. (On vit plus, même si c'est douloureux, quand on a de la peine. c'est une sensation forte. C'est d'ailleurs une des cause possible de l'enfermement dans la peine.)

Mais je pense qu'on se forme par toutes nos expériences vécus. Agréable comme désagréables.

C'est seulement qu'on remarque mieux ces évolutions quand on souffre. (puisque c'est un signal qui nous pousse à nous interroger sur "qu'est-ce qu'il ne va pas".)

Alors que nos joies, si elles nous forment aussi on le remarque moins, parce qu'on est prit dedans.

(exemple, devenir papa ^^ ou maman ^^, bien que ceux là soient des changement assez fort et radical pour être clairement visible :D donc c'est un mauvais exemple bien qu'il s'agisse d'un bon contre-exemple pour la thèse "seul la peine nous forme". )

Tiens d'ailleurs, ça me fait penser qu'il faut faire attention ! "l'homme se forme par la peine" n'est pas la même chose que "seul la peine nous forme".

La première thèse peut donc être vraie, même si on peut faire remarquer que c'est pas la seule manière. (c'est pas dis dedans que ça serait la seule manière)

L'anti-thèse n'est donc pas : on peut se former par la joie, puisque ça ne contredit pas directement "l'homme se forme par la peine".

L'anti-thèse, qui contredit réellement la phrase donnée serait plutôt : la peine nous enferme, ou nous empêche d'évoluer. Nous détruit, ou détruit et amoindrie notre personnalité. Nos rends caricatural, tous identiques (dans la peine, on se ressemble tous. on ne peut donc pas dire que ça forme notre personnalité.) Ce genre de choses.

Ce que je disais au début, que la peine peut être le déclencheur, (ou un inhibiteur) mais que c'est autre chose qui nous forme, (la vie. Nos expériences ) ça serait plutôt la synthèse ^^

Ps : prend pas tout ce que je dis comme argent comptant... j'ai pas lu le texte.

Mais si ça peut te donner des idées.

Merci titsta ca m'aide beaucoup j'ai deja une idée de comment commencer mon analyse

bonjour, je suis en terminale je voudrais de l'aide pour ce sujet svp " L'homme se forme par la peine " la question c'est : "que pensez vous de ce qu'affirme l'auteur ?" voici le texte en question http://philia.online.fr/txt/alai_032.php

L'apprentissage se fait dans l'effort et la concentration... Le jeu est une forme d'apprentissage naturel chez l'enfant mais il nécessite des efforts : écoute, concentration, mémorisation... Le jeu n'est que cela... Il est naturel chez l'enfant... Tout est jeu mais tout est peine aussi... Tout est effort... Répéter encore et encore un geste, un mot... L'enfant essaie le geste, le répète à qui mieux mieux et finit par le maitriser... La journée d'un enfant qui joue n'est qu'une suite de petits apprentissages, de micro-travaux, de micro-peines,... L'enfant apprend à marcher, tombe et retente un essai... Il le fait jusqu'à le maitriser parfaitement... L'enfant ne ménage pas sa peine quoiqu'en dise Alain... Il joue mais il apprend... Il a le sens de l'effort et sa seule récompense, c'est lui qui se la donne en réussissant cet exploit qui est pour lui marcher, parler, comprendre le monde...

Je rejoins Alain sur le fait qu'il ne faut pas mâcher le travail, que l'enfant doit apprendre beaucoup par lui-même, que le sens de l'effort rend le résultat plus beau, plus plaisant... Il faut pourtant savoir donner le coup de pouce ou éveiller la curiosité de certains enfants... Il est bon toutefois pour certains de faciliter un temps la quête du savoir pour que l'enfant ne se décourage pas... Le mettre sur la voie pour qu'il sente que cela est à sa portée...

Une journée d'enfant serait exténuante pour un adulte... Rien que le nombre de pas et gestes qu'il fait nous mettrait sur les rotules... Tout est neuf et il engrange tout...

Oh non, il ne ménage pas sa peine et mérite une bonne nuit de sommeil... Et là, sans faire d'effort, en dormant, son cerveau fait le tri, mémorise, synthétise, classe les infos et sera capable de les retrouver...

Et puis, il y a peine et peine... Celle qui s'apparente au chagrin est formatrice aussi pour le coeur... Grandir, c'est connaitre et maitriser des frustrations, des chagrins, des deuils,...

La vie n'est que cela mouvements et apprentissages...

L'adulte est là pour veiller au grain et amener l'enfant à prendre son indépendance... Il faut parfois tendre la main un temps et dans des circonstances spéciales pour que l'enfant progressivement devienne indépendant... Nous ne sommes là que pour faire d'eux des êtres à part de nous... Des êtres complets... Et nous ne devons pas leurs gâcher la joie de l'effort, de la découverte... Ce plaisir là, nous devons leurs laisser... :p

Quel plaisir que t'entendre un enfant dire "moi qui fait !" ou "moi je sais !"...

Nous devons mettre un peu en scène par moment mais les acteurs se sont eux... Nous devons souvent nous cantonner à un rôle de spectateurs sauf quand il y a des difficultés trop importantes... C'est notre regard attentif mais pas intrusif qui doit les aider à apprendre en confiance et en toute sécurité... :D

Excellent sujet de philosophie, surtout au vu de l'époque contemporaine!

Pour rebondir sur l'intervention de mimisoleil, c'est un des difficultés d'être parents, je crois, de comprendre que c'est bien plus la souffrance de l'enfant que nos conseils avisés qui seront formateurs. Il y a grande importance à laisser l'enfant vivre ses propres expériences, et finalement le seul rôle que devrait s'octroyer l'éducation devrait être d'éviter des souffrances inutiles ou la mort. Par exemple il est important d'exiger dogmatiquement et absolument que l'enfant traverse sur le passage pour piétons et vérifie qu'il n'y a pas de voiture avant. Il y a déjà moins d'intérêt à faire la même chose pour prévenir de ne pas se brûler à l'eau chaude du robinet qui vient d'être réouvert. Toute la difficulté d'une éducation éclairée serait, à mon sens, d'établir la nature véritable de ce qui mènerait à une souffrance inutile, voire pire. Au fond, cela me laisse l'impression qu'un être humain se fait toujours seul, en regard d'un calcul individuel relatif aux gains et aux pertes, et à la lumière des souffrances éprouvées au creux de soi. Ou alors il faut remplacer la douleur de l'épreuve par la souffrance de la réprimande.