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Deux mots d'humour

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Pierre-de-Jade

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 060 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Deux mots d'humour ? Je réfléchis...

Vous connaissez la blague à deux balles ?

Pan Pan

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  • 2 semaines après...
Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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La voiture sans chauffeur, le train sans conducteur, le supermarché sans caissières, le restaurant sans serveurs, et bientôt la mer sans îles, l'avion sans ailes et le monde sans hommes.

Une mer ne sera jamais aussi démontée qu'une belle-mère peut être remontée.

Quand on a une dent contre quelqu'un mieux vaut prendre le mal à la racine pour éviter qu'une succession d'amalgames finissent par nous plomber.

Les jeunes envieux vieillissent très mal.

En passant par Vitré 

L’autre jour je pars de chez mon ami Patrick, de Vaires sur Marne, pour me diriger vers Vitré. En passant par Verrières, j’en profite pour faire un détour par le meilleur marchand de glaces de la région situé près de la miroiterie. Car il faut bien le dire ses glaces reflètent un vrai savoir-faire et se démarquent nettement des glaces de Bry qui ne cassent rien. Je repars de Verrières et à peine ai-je eu le temps de déclamer quelques vers que j’arrive aux portes de Vitré. Juste à temps pour entamer une partie de pétanque avec des copains vitriers et là, vous me croirez si vous voulez, mais j’ai fait un carreau qui les a laissés de glace, il faut les comprendre, ils en voient tous les jours. Le maire de Vitré célèbre dans la région pour sa transparence, quoique moins connu que la mer de glace, est venu nous serrer la main. Il s’était fait connaître quelques années plus tôt en nettoyant la baie de Morlaix. On a tous finis au bar et quelques verres plus tard beaucoup avaient les yeux vitreux même Robert, une véritable armoire à glace qui d’habitude tient bien le verre. Mais c’est la tradition chez les Vitréens, tout finit toujours autour d’un verre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 406 messages
69ans‚ Voyageur,
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il y a 1 minute, Pierre-de-Jade a dit :

le monde sans hommes

Un monde sans ohm rencontre-t-il une résistance ??

 

il y a 2 minutes, Pierre-de-Jade a dit :

la mer sans îles, l'avion sans ailes

La mer sans Il et l'avion sans Elle ne pourront plus se reproduire. Plus de voyages dans les îles !

 

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Les gens partants pour tout et qui n'arrivent à rien n'ont vraiment aucun sens de l'orientation.

Le dégoût est là où la nausée abonde.

Dans la vie quand on n'a pas de pot il faut avoir du bol, sinon on boit la tasse.

Elle s'était mariée avec un bon parti et un jour il est parti pour de bon.

Les racines du boulot

Dès son plus jeune âge l’Homme est soumis à ce commandement loin d’être divin : tu devras travailler pour gagner ta vie. Une injonction traumatisante pour une espèce naturellement encline à écouter les cigales plutôt qu’à imiter les fourmis. Car il faut bien se rendre à l’évidence à défaut de se rendre à l’ennemi, beaucoup n’ont pas la bosse du travail et il y a du boulot pour les faire bosser. Alors que les plus enthousiastes ne rechignent pas à entreprendre les douze travaux d’Hercule, d’autres reculent devant un travail dans un kebab turc. Il faut dire qu’on y bosse fort. Certains parmi les plus dubitatifs face aux bienfaits présumés du travail vous diront que chercher à gagner sa vie peut parfois conduire à la perdre. D’ailleurs comme disait Coluche, s’il y a une médecine du travail c’est bien que le travail est une maladie, non ? Mais c’est un fait reconnu, on ne peut pas avoir l’argent du labeur sans le labeur, que l’on soit ou non le mari de la crémière. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, métier dont l’avenir reste toutefois incertain, mais le principal comme aimait à le rappeler Steve Jobs, c’est d’en trouver un. L’ironie du sort s’en mêlant, ne pas en trouver finit par vous travailler. Je vous laisse, le travail m’appelle.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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La vie est faite de compromis et de cons qui promettent.

Un mot de travers suffit pour se quitter en mauvais terme.

Le pire des paradoxes est que l'on puisse atteindre des sommets dans la bassesse.

Je ne supporte pas le saké, ça me donne des renvois.

Le fayot fait toujours recette

Le fayot est une espèce aussi vieille que l’Homo Sapiens dont la faculté d’expansion et la ténacité n’ont rien à envier au chiendent et à la bêtise dans son état le plus fondamental. Là où le pouvoir s’installe, le fayot se répand à la vitesse d’un pet sur une toile cirée. Tout comme l’encenseur n’a pas attendu l’arrivée de l’élévateur pour monter en charge, le lèche-botte ne recule pas devant le mocassin Weston ou l’escarpin Louboutin. Le fayot s’apparente à la mouche à merde dans sa capacité à jouer avec plus ou moins de talent le lèche-cul sans tourner autour du pot. De tous temps, le courtisan, le flagorneur, sont passés maîtres dans le maniement de la brosse à reluire, s’extasiant devant l’insignifiant, minaudant devant l’insipide, s’enthousiasmant devant le néant avec des élans dignes de ceux de l’astronome devant un trou noir. Le groupe de fayots, autrefois appelé la cour avant la disparition des concierges, est encore plus redoutable. Ses membres redoublant de mièvrerie, de ricanements complaisants et de langage sirupeux face à la concurrence féroce, transformant la table du repas en table à louanger dans l’espoir de récolter un jour le fruit de leurs flatteries. L’extinction de la secte des adorateurs n’est vraiment pas à l’ordre du jour et l’avenir de l’espèce est assurée. Pour le fayot la fin des haricots n’est pas pour demain.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Il ne faut rien laisser au hasard, il le prend tout seul.

Écoutez le silence, il vous parle sans maudire.

Difficile de se porter comme un charme quand on a trop de bouleau.

Le véritable progressiste est celui qui ne recule devant aucune avancée.

Vive les mots !

Sans mots l’Homme serait bien embêté. Pour s’en convaincre il suffit de constater la gêne de celui qui cherche ses mots. Ecrire une lettre sans mots serait aussi stupide que d’écrire un mot sans lettres, le cachet de la poste ne faisant absolument pas foi.

Finis les abus de langages, les gros mots, les mots doux, les mots de travers, les mots d’excuses, les mots plus hauts que les autres, les mots passants dans les livres et les livres de Maupassant. Larousse ne serait qu’une femme avec des points comme ce n’est pas permis et le Petit Robert ne serait au mieux qu’un petit Saint. Il nous faudrait parler sans rien dire alors que les mots nous permettent de parler pour ne rien dire, trouver d’autres voies de communication, parler avec les mains, méthode expérimentée avec un certain succès par les Italiens mais qui, si elle s’était généralisée, aurait fait passer les manchots pour des muets. La parole pourrait être remplacée par des grognements, des sifflements, des cris, autre méthode expérimentée cette fois par l’Homme de Cro-Magnon et les supporters italiens ou pas, mais reconnaissons-le dont les nuances s’éloignent sensiblement de celles des rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau. En conclusion, estimons-nous heureux d’avoir des mots, même avec le voisin, car mieux vaut être en mauvais termes que de mettre un terme aux mots. C’est le mot de la fin.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Il n'y a jamais trop d'art pour bien faire.

Si on vous met en joue à Menton, je vous déconseille de faire front.

Je ne connais aucune voyante qui cherche à passer inaperçue.

Ne dites pas à un pêcheur qu'il cherche à noyer le poisson, il va prendre la mouche.

A dada sur mon bidet

Depuis que l’Homme a décidé de ne plus avoir les deux pieds dans le même sabot, il voue une passion galopante pour la race chevaline. Il faut dire que bien avant l’arrivée d’Afflelou, lassé de sa grotte qu’il ne pouvait plus voir en peinture rupestre, il a ménagé sa monture pour voyager loin.

Sans son coursier favori, le manège de l’Histoire n’aurait pas tourné dans le même sens. Point de chevalerie et des preux chevaliers qui vont avec, tout juste aurions-nous eu droit à des histoires de cochonnerie si le porc avait remplacé le destrier, les porcs épiques supplantant les sports hippiques. Les tournois du moyen-âge auraient laissé place à des duels de perchistes ou à des joutes nautiques mais à l’époque ils n’étaient pas assez à Sète pour se contenter d’eau. La police montée serait redescendue et les cavaliers en auraient été réduits à entrer dans la danse. Une telle absence d’équidés aurait été ressentie comme une injustice et sans pur-sang il ne fait aucun doute qu’il aurait manqué quelque chose. Mais comme on dit à Vincennes, le cheval est toujours à l’arrivée et un pour tous tous bourrin !

A dada sur mon bidet, prout, prout cadet.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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C'est bien d'être un artiste engagé encore faut-il trouver du boulot.

On commence par tailler la bavette et on se retrouve à manger le morceau. On finit toujours par se mettre à table.

Il est déconseillé de se lever du pied gauche pour élever un pied-droit.

Une belle-mère à déjeuner c'est souvent la mer à boire.

Blabla car

Le langage de l’homme a beaucoup évolué depuis l’irruption de la bagnole sur les grands boulevards, et pas seulement dans le style fleuri du « Eh connard, t’avances ? » qui depuis Richelieu a peu de chances de vous conduire aux portes de l’Académie française. Le vocabulaire de tous les jours carbure beaucoup à l’essence malgré l’augmentation du prix à la pompe. Augmenter le prix des pompes n’arrangerait pas le problème mais là n’est pas la question. Un écart de conduite et vous êtes mis à l’amende, difficile de ne pas respecter les codes de la société sans tomber dans le panneau. Tout non-sens est interdit et je ne parle pas du contresens qui par définition va à l’encontre du bon sens. On croise bien quelques rentre-dedans mais mieux vaut se garer pour éviter la sortie de route. Vous arguerez que les difficultés de circulation ont largement précédé le moteur à explosion chez les cardiaques et que les bouchons sur les grandes artères ne se limitaient pas au cœur de Paris. Certes, mais ça ne m’empêchera pas d’embrayer sur les problèmes de direction qui peuvent mal tourner. Sachant que monter dans les tours conduit au surrégime, il est préférable de mettre les freins pour prévenir tout emballement. Je coupe donc le contact là-dessus

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Les gens qui mènent une vie sans histoires ne se la racontent pas.

On consomme, on consomme, mais on est loin de se trouver dans une satiété de consommation.

Le pessimiste pense que le calme précède la tempête, l'optimiste pense que la tempête précède le calme, le réaliste ne pense pas, il achète un ciré.

A force d'être rabaissé et de ne pas se sentir à la hauteur, on finit par devenir mal élevé.

Petites annonces

Spécialiste des instruments à cordes recherche morceaux de musique de chanvre.

Dentiste passionné par son métier recherche pour sa retraite palais proche de l’Isle-Adam.

Anticonformiste recherche chaussures montantes pour descendre les poubelles.

Madeleine, banquière ayant bons fonds, cherche financier pour partager durablement le gâteau.

Gérant d’un magasin de cycle dans la difficulté échangerait pignons de roue contre pignon sur rue.

Voyante extra-lucide sur son avenir propose extras pour l’assurer.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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  • 2 semaines après...
Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Il a voulu retourner l'opinion, l'opinion lui a tourné le dos.

Si ça se trouve, tout n'est pas perdu.

Je connais un type qui aime tellement l'ordre qu'il passe pour un dérangé.

J'ai essayé de discuter avec un diplomate sur la ligne Paris-Brest et bien je peux vous assurer que ce n'est pas du gâteau.

Venons-en aux fêtes

L’Homme fait la fête depuis aussi longtemps qu’il fait sa fête à ses congénères. Cette manifestation réitérée d’une joie exubérante et tapageuse aussi éphémère qu’une lueur d’humanité dans le regard d’un extrémiste religieux est-elle bien raisonnable ? Par exemple cette manie de fêter l’arrivée d’un nouveau-né qui au mieux risque d’anéantir votre sommeil, votre patience et votre compte en banque et au pire votre réputation paraît tout-à-fait inconsidérée. Et je ne vous parle pas de l’inconscience d’Alois et Klara Hitler qui ont joyeusement fêté la naissance de leur fils Adolf en buvant du schnaps, ajoutant l’indécence au mauvais goût. Fêter chaque nouvelle année et chaque nouvelle bougie sur le gâteau, revient à célébrer avec insistance les passages aux barrières de péage de l’autoroute qui mène à la mort en sombrant dans une extase hébétée confinant au coma éthylique. Et ces fêtes de mariage ou des invités ne gagnant pas à être connus vous imposent des chansons d’un ridicule côtoyant l’indigence, dont les refrains font passer Patrick Sébastien pour un chanteur à texte, et n’hésitent pas à enchainer avec des danses mêlant chenilles et canards à vous faire douter du bien-fondé de la théorie de l’évolution. On s’étonne qu’après ça, la moitié des mariés divorcent de leur moitié… Seule la fête annuelle de l’andouille trouve grâce à mes yeux en étant la seule à annoncer la couleur.

Force est de constater que d’une manière générale la fête n’élève pas l’Homme mais lui remonte le moral et le taux d’alcoolémie. Quand on sait qu’une sale défaite est l’holorime d’une salle des fêtes, la méfiance devrait néanmoins être de mise. Sur ce je vous laisse, j’ai mon anniversaire à fêter.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Entre les gens qui ne disent pas ce qu'ils pensent et ceux qui ne pensent pas ce qu'ils disent, je m'autorise à penser qu'ils feraient mieux de ne rien dire.

Les gens qui refusent de partager finissent par diviser.

Quand on manie la langue de bois, on ferait mieux de stère.

Je n'ai jamais compris l’utilisation du mot soupirant alors que le gars n'est pas encore marié.

Vins sur vins

Le Français pourrait-il vivre sans vin ? Je précise à dessein le Français et non l’Homme en général, les indigènes d’Amazonie et de l’Ile de Pâques pour ne citer qu’eux se passant très bien du Châteauneuf du Pape récoltant millésime 2016. Et se passant également très bien du Pape, de son vin de messe, et de tout ce qui peut rapidement nous saouler. Le Français se passe dans l’ensemble lui-aussi très bien du Pape mais ne renie pas une foi fervente en Saint-Emilion, Saint-Joseph ou Saint-Julien. Comme quoi dans le domaine des crus, mieux vaut s’adresser à ses saints qu’au Bon Dieu, ce dernier conservant toutes fois, pardon, toutefois, son statut de grand cru au bénéfice du nombre de ses croyants. Il est vrai que dans nos contrées les vins se sont multipliés au fil des siècles plus rapidement que les pains au point de générer des embouteillages dans les régions où les vignes se marchent sur les pieds. Hélas, cet engouement vinicole autorise certains adeptes à ne pas faire la différence entre un vin de table en cubitainer de 2018 et un Gevrey Chambertin 1er cru de 1996, soulignant un peu plus une déplorable perte de valeurs qui m’incite à m’en rejeter un derrière la cravate. Les canons au bar de Navarone ou d’ailleurs ne sortent pas tous des meilleurs fûts. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse comme le soulignait Musset qui ne crachait pas sur le Morgon quand il ne se tapait pas George Sand, peut-être mais il y a des limites. Avouons tout de même que de qualité supérieure ou de qualité à déboucher les sanitaires, l’absence de vins laisserait la gastronomie française en carafe et plongerait les œnologues dans un profond dégoût. Car pour paraphraser Pierre Dac, le vin d’ici vaudra toujours plus que l’eau de là.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Un bruit qui court c'est souvent une rumeur qui marche.

Contrairement au bourgeon le bourgeois n'est pas là pour vous faire des fleurs.

On ne peut pas se complaire à plaire aux cons.

Le deuxième regard est une façon d'y voir plus clair en voyant double.

Les congés sous un autre angle

Les congés payés sont ces moments merveilleux où le salarié est payé à ne rien faire tout en étant en bonne santé, lui permettant ainsi de goûter aux joies du farniente en se glissant le temps des vacances dans la peau d’un député européen moyen dont l’assiduité au travail n’est plus à démontrer. Malgré cet avantage indéniable on rencontrera toujours des individus qui paieraient pour éviter les congés, par peur de devoir repeindre les toilettes ou d’aménager les combles sous les injonctions d’un conjoint totalement imperméable aux dispositions du Code du Travail. Ces derniers restent néanmoins minoritaires face à tous ceux qui s’en paient pendant leurs vacances. Notez pourtant que ces congés ne sont pas sans risques. Combien n’ont pas croisé au détour d’une serviette sur une plage bondée, la peau déjà rougie à feu vif suintante de crème haute-protection du collègue de bureau plus bedonnant que bidonnant, expert en plaisanteries de corps de garde qui ne font plus rire depuis l’armistice de 1945 les soldats du 5ème régiment d’artillerie de Metz, c’est dire. Certaines promiscuités sont plus difficiles à vivre que d’autres, confirmant s’il en était besoin qu’il arrive que nos congés payés puissent nous coûter.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
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Paradoxalement, plus on nous mène en bateau, moins on arrive à bon port.

Ne rien laisser paraître de ses sentiments c'est mission impassible.

Il m'arrive de lire des textes tellement creux qu'ils n'ont aucun fond.

Mieux vaut trouver une véritable échappatoire que de s'encombrer de faux-fuyants.

Quelques lignes sur un point

Le point est un mot tellement utilisé dans le langage commun que l’on n’a pas hésité à en faire un magazine, c’est dire à quel point il marque les esprits.

A la longue faire le point peut fatiguer. On ne compte plus les navigateurs qui, lassés de le faire en permanence, se sont mis à la pêche à la ligne. Certains préfèrent en découdre avec les points, droits ou en zig-zag, plutôt que d’en découdre d’un crochet du poing droit et d’avoir recours aux points de suture.

On peut bien tenter de suspendre les points mais il en reste toujours trois. Qu’ils soient forts ou qu’ils soient faibles, on ne peut y échapper. Vous arrivez en retard on vous rappelle la ponctualité, vous êtes à l’heure vous arrivez à point nommé. Je m’arrête sur ce point pour rappeler qu’on nomme de plus en plus les ronds-points, allant jusqu’à en nommer certains rond-point Raymond Poincaré au mépris des règles les plus élémentaires de la géométrie. Non contents d’opposer quotidiennement des points de vue, nous nous cherchons des points communs pour ne pas laisser prédominer les points de divergence qui nous laissent mal en point.

Je cherchais un point marquant pour terminer en point d’orgue mais certaines chutes ne tombant pas à point, je me contenterais de citer cette mise au point de Pierre Dac : le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre. Un point c’est tout.

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Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
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La Provence ce n'est pas chantons sous la pluie mais santons sous le soleil.

Tomber sous le charme est toujours plus agréable que chuter comme un gland.

Si la conversation vous rase, coupez court.

On peut très bien faire bonne impression en n'étant pas du toner.

Livre échange

Changez une lettre aux mots vivre et libre et vous obtenez livre. Un hasard ? Je ne crois pas. Le livre a toujours été un instrument de liberté, de savoir, parfois de propagande, véhiculant toutes les émotions sans lesquelles la vie serait mortelle avant l’heure. Sans en faire des tomes, il n’est pas inutile de rappeler que le livre trouve ses racines dans l’arbre qui, bonne pâte, lui a réservé ses meilleures feuilles en laissant à l’auteur le soin de se casser le tronc. Ceci expliquant sans doute que le livre soit enraciné dans notre culture et qu’il soit impossible de ne pas réussir à dénicher un ouvrage qui nous branche. Plus l’auteur met du cœur à l’ouvrage et plus l’ouvrage nous tient à cœur. On a beau tourner la dernière page, l’histoire poursuit son chemin en laissant à notre imaginaire le soin d’y donner suite. La magie du livre c’est Huis clos qui nous ouvre des portes, les misérables qui nous enrichissent, l’étranger qui nous devient familier, c’est ne pas avoir la sensation de perdre son temps à la recherche du temps perdu, c’est croire aux fables sans passer pour un tartuffe. Son souffle c’est le souffle de la vie et ce n’est pas Frédéric Mistral qui nous démentira. Je vous le dis, on ne badine pas avec l’amour du livre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
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Il y a un temps pour tout mais on n'a plus le temps de rien.

L'avenir se conjugue à l'imparfait du futur et aux impératifs du conditionnel.

Il faut savoir peser ses mots et éviter d'en faire des tonnes.

J'ai toujours trouvé bizarres les gens qui ne sont pas curieux.

Argent content ?

Quand on observe les dégâts causés par l’argent depuis des lustres on en vient à se demander si l’âge d’or de l’humanité ne remonterait pas à l’époque où il ne circulait pas, soit bien avant l’âge de bronze. Nul besoin de frapper la monnaie pour frapper la population au porte-monnaie, puisque toutes les formes de monnaies d’échange ont existé au cours des âges. Les Aztèques commerçaient avec des fèves de cacao, avec un nombre croissant d’acheteurs et de vendeurs à se retrouver chocolat après les transactions. Les Romains et des peuplades africaines utilisaient le sel pour saler certaines additions, donnant naissance plusieurs siècles plus tard à l’expression « toute peine mérite salière ». L’argent a pris de plus en plus de valeur au fil du temps, passant de la bourse ou la vie des bandits de grands chemins à la vie de la Bourse des magouilleurs à grande échelle. Plus les années ont passé et plus les lois de la chimie ont été mises à mal, la concentration de l’argent permettant à certains de rouler sur l’or et de se faire des couilles du même métal. De l’avare on a fait une pièce, comme s’il n’en avait pas déjà assez. Les Picsous devenant de plus en plus Dingos se sont multipliés et ont rapidement muté en Rapetous. La mécanique s’emballe et cent balles ça ne vaut plus grand-chose. A ce rythme-là, l’argent va finir par régler le compte de l’Homme. Fait-il toujours le bonheur ? On est même plus très sûrs qu’il fasse celui des riches.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
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Mieux vaut faire face à ses obligations que tourner le dos à sa liberté.

Si on vous accuse de parler comme un livre, ne laissez rien paraître.

Combien de qualités nous font défaut ?

Suivre quelqu'un les yeux fermés reste le meilleur moyen de se casser la gueule.

Bruits de box

Les vénérables et traditionnels bruits de couloirs et autres bruits de chiottes ont passé la surmultipliée depuis les réseaux sociaux et le haut débit. Même plus le temps de sortir des chiottes que le bruit a déjà fait le tour du monde. Et si l’argent n’a pas d’odeur, le bruit peut facilement sentir mauvais. Le bruit on ne le voit pas venir mais on le sent passer. L’essentiel est de faire le buzz, et le buzz c’est tout aussi bien le bruit de l’abeille qui fait son miel que celui de la mouche à merde. Contrairement au suppositoire, plus le bruit est gros, mieux il passe. Et comme au cinéma, plus les acteurs sont célèbres et plus le succès a des chances d’être au rendez-vous. Annoncer qu’un ministre a tapé dans les caisses de l’Etat se propagera beaucoup plus vite que s’il s’agissait de Robert Dupont domicilié avenue Roger Salengro à Villetaneuse pris la main dans le sac à chaparder deux canettes de bière au Carrefour de Deuil-la-Barre. Un ministre occupant un HLM à Villetaneuse pris à voler des canettes dans un Carrefour du 93 aurait peu de chances de réussite, les gens sont cons mais tout de même. Comment séparer le bon grain de l’ivraie et l’intox du dire vrai ? Commencer par tourner sept fois la souris sur le tapis avant de retweeter l’info, recouper l’info avant qu’elle ne découpe les personnages concernés, vérifier les sources avant qu’elles ne les noient. Car pour en revenir aux mouches, une fois pris dans la Toile, il est difficile de s’en sortir …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Il ne faut pas se mentir, le mensonge est partout.

Conseil canicule : si vous êtes en nage, buvez la tasse.

L'amour n'a pas de frontières mais il a des limites.

Certains dorment du sommeil du juste et d'autres veulent juste dormir.

Un climat un peu olé olé

Plus de doutes possibles, le climat a perdu le Nord. Cette semaine il a fait plus chaud à Paris qu’à Madrid depuis plus d’un siècle et Dieu sait que cette ville en a connu des moments chauds sur la période. Aux dernières nouvelles, la Mairie de Paris envisagerait de réactiver les arènes de Lutèce pour y organiser des corridas. Réaction des Madrilènes : ils y vont franco les Parisiens ! Reste le côté logistique à régler, l’élevage du taureau de combat dans les plaines de la Brie demeurant à ce stade aussi répandu que celui du manchot empereur dans les plaines andalouses. Les thermomètres s’envolent vers Mercure et les météorologues doivent revoir leurs instruments de mesure, une hécatombe à grande échelle ayant été constatée chez les grenouilles vertes. Bientôt les oliviers de Maubeuge seront aussi célèbres que le clair de Lune de Malaga et les citronniers de Dunkerque verront leur renommée dépasser sans coup férir celle des activités portuaires d’Alicante. On pourrait parallèlement observer dans un avenir proche que le nombre d’orangers à Paris dépasse celui des Parisiens à Orange en été. Peut-être même que dans le cas où le phénomène s’amplifierait, les Cherbourgeois (les habitants de Cherbourg, pas ceux de Neuilly sur Seine) finiraient par se passer d’un pull pour faire leur marché au mois d’août. Souhaitons que nous n’en arrivions pas à de telles extrémités…

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
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On a tort d'écouter ceux qui refusent d'entendre raison.

Les gens qui restent de glace devant une meringue, pour moi ça reste un mystère.

Etonnants tous ces gens qui évoquent leur jeune temps en parlant du bon vieux temps.

Ceux qui font la manche pour traverser l'Atlantique n'ont aucun sens de l'orientation.

Pianiste dans un piano-bar vend piano pour passer plus de temps au bar.

Banquier breton recherche poste sur la côte pour montrer son intérêt pour les embruns à long terme.

Imprimeur à la retraite recherche port pour jeter l’encre.

Capricorne échangerait corne de brume contre soleil de Capri.

Faits divers : à la Croix-Valmer un cruciverbiste s’est fait renverser à un croisement par un individu qui semble-t-il avait une case de vide. Encore sous le choc et allongé sur une grille d’aération, il ne trouvait plus ses mots.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;

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Membre, 43ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 740 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Il y a ceux qui parlent pour ne rien dire et ceux qui n'ont rien à dire et qui en parlent.

Les rides sont des traits tirés sur la jeunesse.

Le plus triste c'est le nombre d'artistes engagés qui ne trouvent pas de boulot.

Il y a des mots qui dépassent la pensée et des pensées qui aident à dépasser les maux.

L’Alsacien

L’Alsacien est fier et orgueilleux. Il faut dire qu’il a dû en combattre des envahisseurs depuis l’Antiquité, probablement attirés d’après les historiens Gault et Millau par le fumet de la Flamekuche ou du Baeckeoffe. Résister n’a pas toujours été du Kougelhopf pour lui, du gâteau devrais-je dire, contrairement à l’Alsacienne pour qui ce fut longtemps du biscuit. De ses origines alémaniques il a conservé des noms propres très chantants mais difficiles à prononcer par un bègue de Liège.

L’Alsacien a la passion du décor, il met des fleurs aux fenêtres et des cigognes sur le toit. Il ne fait pas l’inverse pour éviter d’avoir à arroser les cigognes qui sont bien assez grandes comme ça. C’est un véritable culte qui entoure ces oiseaux et les critiquer vous conduirait droit à la prise de bec. Une légende tenace née à Landau un jour où les convives avaient sérieusement biberonné au Gewurztraminer raconte que ce sont les cigognes qui apportent les bébés, légende contredite par les sages-femmes de la région, sauf par Odile qui ne crachait pas sur un petit ballon d’Alsace.

L’Alsacien est joueur. Il est capable de se faire mousser en mettant des licornes en bouteille, de vous déclencher un tour de Rhin en mettant la Bas-Rhin au-dessus du Haut-Rhin et de vous cacher une petite France dans une grande ville. Il n’hésitera pas une seconde à vous faire marcher à Noël sur l’air des lampions et le parfum mêlé du vin chaud, des épices et de la choucroute royale, dans des décors à vous redonner foi (gras de préférence) en l’existence du Père-Noël.

Allez le rencontrer dans son univers, où tout semble sorti d’un tableau de maître, et je ne parle pas de Maître Kanter, où les colombages tutoient les vignes, les enseignes vous racontent des histoires, le passé ne vieillit pas et le rêve devient réalité au détour d’une rue. Vous ne le regretterez pas.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

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