Textes en vrac

Encouragée par Mad_World & Blackmesa,

Je recommence à écrire

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J'essayerai d'écrire le plus possible

Merci à vous

Aeden

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Puis-je ?

La petite fille des étoiles

(fiction ^^)

Je m'appelle Claire ; Elizabeth est le prénom de ma mère, mon père était Poète ; décédé d'un infractus du myocarde quelques jours avant que je ne souffle la sixième bougie de mon gâteau d'anniversaire. J'ai longtemps conservé ses écrits, adressés à ma mère, des sonnets, des vers, « mots versatiles » comme dit Elizabeth -ainsi que je l'appelle, plutôt que « maman », moins pour me démarquer des usages qu'en souvenir de mon père. Souffrant de ce que les médecins nomment phobie sociale, il fallut pour faire mon éducation, un précepteur à domicile, mon univers se résumait à la pièce de mon bureau, mitoyenne de ma chambre, la cuisine, style ancien, rustique, où ma mère passait beaucoup de temps, faisant mijoter les carottes et pommes de terre fumantes. Imprimés dans ma mémoire, ces hivers ont laissé dans mon coeur une sorte de nostalgie au goût sucré. Le jour de Noël nous nous retrouvions toutes les deux, Elizabeth et moi, autour d'un sapin étoilé et encore touffeteux de la neige dont nous l'avions arraché. Certains soirs je regardais le ciel morne, lourd, qui plombait les rues du village, les ombres projetées par de timides lampadaires faisant comme des tâches d'encre sur le sol.

Ce soir-là, je m'aventurai toute seule, sans ma mère malgré la nuit en dehors du village, du côté de la route départementale longeant la forêt Fontainebleau, surnommée ainsi par ma mère et moi suite au visionnage à la télévision d'un reportage sur la capitale parisienne. Un orage vibrait entre les nuages invisibles du ciel, des éclairs violacés apparaissaient au-dessus de la cime des arbres, la pluie ne tombait pas encore mais je m'étais emmitouflée dans des vêtements de laine chaude et équipée d'un parapluie aux baleines résistantes pour parer à cette éventualité. Je craignais surtout les automobilistes qui bien que rares donnaient du klaxon en passant à côté de moi, comme si je ne marchais pas exprès sur le bord de la route ; je désirais me rendre à l'endroit évoqué dans l'une des oeuvres de mon père, l'endroit où ma mère et lui avaient passé beaucoup de temps, ivres de leur liberté, des mois avant ma conception. Idée à priori saugrenue jaillie dans mon esprit à cause d'une dispute avec Elizabeth, comme nous en avions parfois, cela me permettait surtout, me disais-je, à l'âge de quinze ans, de vaincre petit à petit ma phobie des choses se situant en dehors de la maison.

Aujourd'hui alors que je couche ces mots sur le papier, je me rappelle encore non sans frisson ce choc ressenti au contact de l'éclair, tel le coup d'une épée foudroyante asséné par quelque dieu dissimulé derrière moi. Le son mat de mon parapluie chutant par terre, mon poing s'ouvrant comme pour donner la main aux brindilles d'herbe à mes pieds. Les êtres venus d'ailleurs, la planète Krypton comme je l'ai appris plus tard, allaient bouleverser mon existence.

krypton?

j'aime beaucoup, c'est tres bien ecri.

Pas mal chateau, par contre beaucoup d'erreur de syntaxe et donc de ce fait, ponctuation a revoir.

( InfArctus et pas infRactus...)

à condition que Aeden n'y voit pas d'inconvénients, je poste ceci, ce soir (vu l'heure qu'il est on est samedi là hein ^^), je verrai ce que je peux faire avec ça, c'est pas évident vu qu'au départ, déjà, j'avais pas envisagé une histoire longue, mais vu que j'en ai ras le bol des poèmes voila quoi ;

(edit : entre nous jme demande où tu les vois les erreurs de syntaxe.....)

L'Espace observable depuis l'endroit que je baptisai rapidement « la Passerelle » me laissait songeuse, nous avions dépassé la Lune depuis quelques semaines, les cratères rugueux de sa surface étaient devenus énormes au point que je croyais qu'il s'agissait de notre destination, mais avec mes deux hôtes du vaisseau nous nous tenions debout devant le plexiglas transparent de la coque et contemplions cette fois au loin un point doré qui était sûrement le Soleil. De la même couleur que ce liquide que nous ingérions à des intervalles indéterminés de temps, seulement lorsque nous en éprouvions le besoin, et qui devait contenir les nutriments essentiels pour mon organisme puisque je ne souffrais pas de faim. Mathias et Baptiste nommaient pour moi les planètes et autres corps stellaires gravitant sur le tissu spatial, dans ma langue puis la leur, les rudiments du langage des Saturniens, je le compris plus tard, entrant dans mon cerveau en grande partie au moyen de ce que j'avais interprété comme un chant.

Globalement le vaisseau ressemblait à l'intérieur des cathédrales que je voyais à la télévision le dimanche matin dans mon ancienne vie. Elizabeth ne me manquait plus autant qu'aux premiers temps, la confiance en moi montait au fur et à mesure de mes échanges avec les êtres de la planète Saturne.

je voulais dire en fait : avec les êtres de la planète krypton (à la fin de mon post précédent)

donc suite de ce qui aurait dû constituer un seul message en fait :

La température au sein du vaisseau variait inexplicablement, certaines fois ma laine ne suffisait pas afin d'éviter les petits tremblotements de mes joues qui déformaient les mots de la langue nouvelle que j'apprenais ; d'autres fois une fournaise digne je pensais bien des flammes du soleil me faisait ôter mes vêtements terriens et je me contentais de la tenue moulante offerte par les Saturniens, sans pudeur en dehors de ma chambre. Mes ravisseurs, ainsi que je ne pouvais m'empêcher de les surnommer, présentaient un aspect presque humain, leur corps avait une taille adulte, même Mathias et Baptiste qui pourtant, d'après leurs dires, avaient un âge équivalent au mien dans leur culture. La vie n'était pas monotone notamment grâce aux nombreux livres garnissant ma chambre ; écrits dans ma langue maternelle, ils étaient conçus d'après Mathias afin que je n'oublie mes origines. J'y retrouvais notamment les mots de mon père, avec nostalgie, ainsi que des auteurs de science-fiction que je n'avais pas eu le temps de lire sur ma planète mais qui me faisaient monter aux lèvres, au sein du vaisseau extraterrestre, un sourire amusé.

En ce moment, assise au bureau de mon véritable « chez moi », je savoure ce qu'est devenue mon existence depuis cette nuit-là. Incontestablement, je peux me considérer chanceuse par rapport aux humains non encore initiés à la sagesse galactique, ce savoir qui existe depuis des milliards d'années bien avant la naissance de la race humaine et qui fournit à nos gestes, tel le fait de rédiger ces phrases sur ma feuille de papier, un caractère d'aeternum vale.

Et ça continue si vous permettez :

La planète Mercure, puis le Soleil, tels des noyaux de cerise, passèrent sous mes yeux ébahis alors que nous traversions le système solaire de part en part ; le chant tombant sur nous depuis la voûte du vaisseau devint plus perceptible à ce moment-là, comme si des interférences se produisaient entre notre environnement extérieur et notre confort intérieur ; le plancher du vaisseau vibra alors que des flammèches jaillissaient de l'Etoile au cours sans doute d'une éruption solaire comme appellent cela les astronomes de la Terre. L'infirmerie du vaisseau contenait les ustensiles familiers que ma mère utilisait lorsque je me faisais mal, mais le sang qui s'écoulait du genou de Mathias à la suite de sa blessure n'était pas écarlate comme le mien, ni vert comme j'aurais pu imaginer, plutôt comme de l'eau, l'eau minérale que nous achetions coutumièrement Elizabeth et moi en faisant nos emplettes. C'était la première fois que je voyais un Saturnien se blesser, la douleur crispait les traits de son visage comme s'il agonisait, en effet ces êtres en contrepartie de la souplesse de leurs membres possèdent un système nerveux hypersensible. Bien qu'à l'instar des humains, les Saturniens se différencient entre eux par le sexe ainsi que la voix, la singularité de mes hôtes me frappa à ce moment-là de toute sa simplicité ; je m'agenouillai afin d'aider mon ami à panser sa plaie, mais il me repoussa, préférant accomplir la chose lui-même.

Nos ombres dans cette pièce du vaisseau dépourvue de miroir ou tout autre objet réfléchissant prenaient la forme de pinceaux à nos pieds tandis que nous nous faisions face, mon regard plongé dans celui de Mathias, le sien concentré sur le soin qu'il s'apportait lui-même. En dépit de nos différences, j'éprouvais de l'empathie, imaginant et disproportionnant dans mon esprit la souffrance qu'il devait ressentir. La blessure, profonde, se referma au fur et à mesure qu'il rassemblait ses chairs au moyen d'une aiguille et de fil, ne laissant en quelques minutes plus aucune trace du choc reçu. Il se rendit compte que je l'observais et m'adressa un sourire macho comme ceux des garçons de ma planète, ce qui me fit rougir. J'éprouvai une gêne en raison de ma combinaison moulante, pas très longtemps, après tout nous étions vêtus de la même manière, mais le fait que j'avais assisté à un moment de faiblesse de la part d'un Saturnien marquait une nouvelle étape dans mes relations avec ces êtres. Nous quittâmes bientôt le système solaire, laissant derrière nous la petite planète Pluton, l'étoile Proxima Centauri devenant le nouveau repère de notre trajet spatial ; à aucun moment nous ne ralentîmes notre allure, même en passant à côté de Saturne, la planète gazeuse qui comme je l'appris plus tard avait vu la naissance de ces voyageurs.

c'est super bien ecrit, vraiment, tu ne devrait pas en faire proffiter tout le monde sur le forum mais plutot la garder pour toi pour la finir et la soumettre a un editeur parce que sinon tu risque que de te faire piquer ton idée.

mais c'est un voyage sans fin, même toi tu peux continuer l'histoire (avec la permission d'Aeden), tiens déjà une amie sur son propre forum (dont j'ai été admin, puis banni, puis redevenu simple membre, puis là récemment modo à nouveau.... ) a ajouté quelque chose, par contre comme elle est un peu timide vla quoi m'enfin

et les éditeurs, mais moi je ne suis point écrivain, chuis juriste (de formation du moins), et donc vla quoi....... jpartage