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Face aux limites rencontrées par le modèle républicain


El-Yahoud

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Membre, Posté(e)
El-Yahoud Membre 67 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'approche communautarienne

Communautarisme

Dans le langage socio-politique courant, le « communautarisme » évoque l'idée d'une référence quelque peu caricaturale au modèle anglo-saxon

d'organisation de la société, censé encourager les tendances au repli

communautaire, au conflit entre les cultures, au fractionnement de la société globale, voire à la priorité donnée aux droits collectifs sur les droits individuels (avec un enfermement des individus au sein de leur communauté).

Sur le plan de la philosophie politique, cette notion renvoie à un débat sur la reconnaissance des identités culturelles, impulsé depuis les années 1980 par le courant de pensée dit des « communautariens ». Or ces derniers pour la plupart, souhaitent par leurs réflexions et leurs propositions, éviter justement les dérives du communautarisme telles que nous les avons décrites.

La question de la reconnaissance

Le philosophe canadien Charles Taylor, l'un des penseurs communautariens les plus influents, a procédé à l'actualisation des idées de Hegel ou de Rousseau concernant les aspirations fondamentales des individus sur le plan moral, à bénéficier de l'estime des autres et à faire reconnaître publiquement leur valeur sociale (Ch. Taylor, 1992 et 1997).

Selon ce penseur, les conditions de réalisation de la vie commune dans les sociétés modernes ne se réduisent pas à l'intégration économique de l'ensemble des membres. Certes, le déterminant économique est une condition fondamentale de l'adhésion aux valeurs collectives. Mais pour Charles Taylor, le déni de reconnaissance culturelle peut provoquer des dégâts moraux tout aussi dévastateurs que ceux de la précarité économique, conduisant à la désocialisation ou à un repli identitaire que l'on souhaite précisément conjurer.

Plus précisément, Charles Taylor adresse deux reproches aux modèles d'intégration qui se refusent à reconnaître les différences culturelles, qu'ils soient d'inspiration libérale ou républicaine : le premier reproche, est d'imposer un moule homogène à l'ensemble des identités culturelles, ce qui revient à uniformiser les identités, à nier les spécificités de chacun, et donc à faire obstacle à la quête de reconnaissance sociale par la mise en valeur de son authenticité, notamment sur le plan culturel.

Le second reproche, plus grave encore, est de faire passer la culture dominante imposée à tous, comme neutre et même universelle face aux cultures minoritaires dites particularistes ; alors qu'il ne s'agit pour Charles Taylor, que d'une culture spécifique, la culture majoritaire devenue hégémonique, érigée en culture universelle.

http://www.simonwuhl.org/22.html

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Membre, Artisan écriveur , 58ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
58ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

C'est bien de faire un copier collé.

Mais quel est votre point de vue personnel ?

Quelle est votre question ?

De quoi voulez-vous débattre ?

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Membre, 79ans Posté(e)
alex de chasnay Membre 285 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

easy , la france est un pays laique .. donc si la republique pose un probleme inutile de venir s'installer

simple is best

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