Poésie

[a pu de poème lol]

Je vous dévoile ici une des nombreuses bêtises que j'ai écrit. C'est pas la meilleure mais ce n'est pas la pire non plus !!!

LUCIDITE

Une larme tombe de mon oeil

Triste, comme une personne en deuil

Longe furtivement la courbure de ma joue

Pour s'arrêter sur ma moustache comme un bateau qui s'échoue.

Le plus difficile est d'accepter,

D'admettre notre servilité

A une société que nous avons crées,

Qui nous prive de ce qu'elle devait nous donner.

L'homme ne parle plus de liberté

Mais de plus en plus d'égalité.

L'égalité dans la servitude ?

Servitude dans la légalité.

Dieu qu'il est loin le temps

Où nous rêvions encore enfant

De ce que nous ferions à l'age de nos parents ;

Nos projets étaient pour beaucoup trop grands.

Sourire un peu ou rire aux larmes, vivre sa vie tout feu, tout flamme...

regarder bien mais ne voir que peu,c'est le quotidien des gens heureux...

boire et déboires, c'est ma leçon, rien d'autres à voir l'horizon...

fixer les cieux, fixer ton corps, céleste ou grâcieux, selon la mort...

Et un navire venait à s'amarer, son triste avenir...serait de couler...

Car si je sombre, j'emporte avec moi, comme on emporte dans la tombe, mes amours...mes émois...

Parce que ce soir ici la poésie se déponctualise je viens me plonger dans l'écran sans toi écrire le cri qui se dessine créateur d'une peinture qui pleure sans relief appuyer sur la gachette des pauvres doigts qui s'empianotent sur le clavier hurler les sons interdits ébouriffeurs des épis manqués de ce que « sans mais alors » on serait peut-être ce soir enlacées embrassées embrasées comme ça pour dire que tout a un début et que le mot fin jamais sans la virgule ne pourra un jour exister et on oublie les guillemets¿ alors je pose les trois petits points tueurs de la courbette qui se descend sur la page à chaque ligne assassine mes parenthèses moi fille de l'accolade¿ encore trois petits points ce soir la poésie se déponctualise ils sont à toi ses vers sans rythmes ils viennent de moi ils ouvrent deux points : deux points ainsi élevés sur l'écran vide je bois ton visage j'avale tes yeux l'amour n'est pas une indigestion il est vainqueur des trois petits points un jour bientôt sur une ligne simple mes doigts paralysés viendront sculpter sur ta peau une courbe sans point ça sera ma réponse¿ trois petits points finissent ce poème car il commençait par parce que¿

Aujourd'hui je me déboulotte

Je vais rester dans ma roulotte

Ou alors marcher dans la grotte

[ça porte bonheur je crois]

Des framboises dans ma charlotte

Pour venir me faire chanter la glotte

Aujourd'hui c'est sans travail

Je vais rester dans mon soupirail

Ou alors traîner le long du rail

[faut manger du fer à ce qu'il paraît]

Du persil du sel du poivre un peu d'ail

Viendront me chatouiller les entrailles

Aujourd'hui c'est le temps du out

Je vais rester dans mon igloote

Ou alors traîner le long de la déroute

[il ne faut pas traverser en dehors des passages floodés]

Du Nutella étalé sur mon casse-croûte

Viendra alors le son gênant qui fait P....

Il est 19 h pile

Il est 19 h pile, je vois cette pochette¿

J'avais le c¿ur tranquille et puis¿cette défaite

Cette nuit les étoiles n'étaient pas aussi belles

Que toute ta morale et ce que je pense d'elle¿

Alors j'ai bricolé ces quelques bouts de phrases

Un crayon, du papier et mon cerveau d'occase¿

Je t'aurai bien donné bien plus que je ne donne,

Yeux ouverts ou fermés sans qu'il y ait maldonne¿

Sur ton plus beau sourire, j'aurai posé mes lèvres¿

Sans pour autant le pire; de n'pas pouvoir, j'en crève¿

Le parfum de ta voix enivre mes oreilles¿

Que tu dises n'importe quoi, je n'vois que des merveilles¿

J'aurai voulu t'offrir tant de journées de joie¿

Du soleil sans mentir, c'qu'il y a de mieux en moi¿

J'aurai voulu tranquille écouter tes histoires¿

Dans un coin immobile, effleurer ton regard¿

J'aurai voulu bien sûr faire briller tes yeux¿

A ton cou, un murmure, une odeur d'amoureux¿

Je pourrai dire tout ça à qui veut bien l'entendre¿

Mais ce n'est que pour toi, je n'ai plus rien à vendre¿

Quand je donne, je donne tout, le meilleur et le pire¿

Petit comme un caillou puis grand comme un empire¿

J'aurai voulu m'étendre juste tout près de toi¿

Te dire des mots tendres, sentir ton c¿ur qui bat...

¿¿¿

Mais toi ce que tu préfères je crois, c'est l'amour vache¿

Celui qui use les nerfs et puis un jour qui lâche...

¿¿¿

¿¿¿

Il est dix neuf heures pile alors moi je remballe¿

Mes feuilles, mon stylo bille et mes plus belles étoiles¿

C'est peut-être pathétique, tout au plus ridicule¿

Mais ce qui serait cynique, ce serait que je recule¿

Que je garde pour moi, enfermés dans une cage¿

Mes sentiments pour toi, et que passe l'orage¿

Fais-en ce que tu veux, fais-en des p'tites boulettes¿

Jette- les dans le feu, balance les par la f'nêtre¿

J'aurai pu dire tout ça à qui veut bien l'entendre¿

Mais je n'ai d'yeux que pour toi...

Clin d'oeil

Une pensée vers vous s'envole

Nuage azur du souvenir

Petite nymphe sans parole

Ecervelée, au doux sourire

Tente une échappée en ce lieu

Idyllique, et de douceur empreint

Tournoie, virevolte et flâne un peu

Butine gaiement quelques strophes

Opine, subjuguée sur quelques vers

Unifie, ci et là, diverses apostrophes

Jubile rêveuse, survolant cet univers

Oniriques sont les mots, ici déposés

Usufruitiers d'un noble héritage

Restes épars, d'un monde oublié

J.B

je me suis régalé!

Autant pour moi avec " Il est 19h pile"

Si avec ça elle ne comprend pas (En tout cas, moi, j'ai bien entendu )

Tout autour, les gens sont sourds...Avancent trop vite pour entendre...ne veulent pas s'arrêter...s'enferment dans leur tour...n'arrivent pas à en descendre...Et s'en mordent....euh...les pieds !

C'est vraiment regrettable!....Heu.....pour les pieds

Désolé, c'était pour la rime

Désolée, c'est plutôt moi qui doit l'être

Car dans mon « Clin d'oeil » précipité

Je me suis trompée d'une misérable lettre

Que je suis allée « dare dare », rectifier.

Le « Boujour » hideux, et redevenu « Bonjour »

Cela me soulage et me ravie au passage

Mais je serai plus rassurée, si Toto11 en faisant un tour

Remplace dans son quote, l'erreur de mon message

(Merci! )

Désolé, c'est moi,

j'aimerai bien t'aider, mais voilà

je n'ai pas tout compris...

Tes mots sonnent bien...

c'est comme un jardin...

mais je suis pas d'ici...

Aide-moi à comprendre...

je saurai attendre...

et serai surtout ravi...

Seuls¿

Le petit pois qui colle

Au fond de la casserole

Le petit enfant isolé

A chacune des récrés

Le chômage du coeur

Célibataire pleureur

La fan qui se désole

Du mariage de son idole

Celui qui n'a jamais été

Comme il aime, aimé

Le vilain petit canard

A l'écart dans la mare

Les souvent oubliés

Somaliens, Sénégalais

Gargamel au milieu

Des schtroumpfs tout bleus

La veuve qui pleure

Ses anciennes heures

La Belle au bois dormant

Somnolant pendant 100 ans

L'amoureux trop vite oublié

Par son ex déja recasé

Celui qui possède tout

Qui ne désire plus rien du tout

La catherinette qui fête déjà

Sa soixantième année de célibat

Le narcissique qui vit pour lui

Qui ne connaît le sens de l' « ami »

La mère de famille divorcée

Qui seule doit tout gérer

La cerise sur le gâteau

Qui se retrouve bien seule en haut

La goutte d'eau un peu naze

Qui fait déborder le vase

Un cheveu qui tombe « bloup »

Un sans faire exprès, dans la soupe

Le long silence qui suit

Une boutade chez des amis

L'ivrogne qui noit ses peines

Tas de bouteilles malsaines

Le pauvre chômeur recalé

A son entretien raté

Le premier soir chez lui

De celui qui quitte enfin le nid

Le dépressif qui passe ses heures

A refaire un monde meilleur

Le détenu dans sa cellule

Qui recoud les trous de son pull

Le dom juan usé

Qui ne sait plus aimer

La voisine, le cousin,

Le voisin, la cousine

La maitresse, le fou furieux,

Le pigeon, le footeux

Le chat, le chien,

Le papa, le gardien

Le copain, le policier

Le fêtard, l'angoissé

La morale de cette histoire

Si morale il doit y avoir

Le petit pois qui colle,

au fond de la casserole,

regarde les autres ptits pois,

et s'dit qu'il est pas l'seul!

P hotographie

H âllée

O mbragée

T out à coup retrouvée parmi les méandres de l'

O oubli.

G riffure du passé

R essurgissant

A insi, soudainement

P ar le biais d'un bout de papier.

H ier

I insoutenable

E siole La Luciole*

Je voudrais être peintre

Et sur son corps mes doigts comme pinceaux

Je voudrais être musicien

Et sur son corps mes doigts jouer du piano

Je voudrais être sculpteur

Et sur son corps mes doigts graver du rigolo

Je voudrais être chanteur

Et sur son corps mes doigts être doux trémolos

Je voudrais être écrivain

Et sur son corps mes doigts inventer des mots

Je voudrais être hypnotiseur

Et sur son corps mes doigts faiseurs de dodos

Je veux te serrer dans mes bras

Sans dire je voudrais comme ça

Je t'aime¿

Pour remonter un peu tout ça

Un poème écris à deux mains à l'occasion d'un jeu, on va dire! J'ai marqué le la, avec un vers tiré d'une poésie de Emily Jane Brontë , que j'aime baucoup. éa a donné ceci:

Je ne pleurerai pas

Je ne pleurerai pas de te voir me quitter

Ni appréhende cet instant fatidique

Mon coeur en bon seigneur, s'y est bien préparé

Composant solitaire paroles et musique

Je ne pleurerai pas nos complices fou rires

Ni ces années gâchées, à ne penser qu'à toi

Les heures à t'attendre ne me feront plus souffrir.

Ni tes sanglots, ni tes promesses ne m'apitoient !

Je suis cette statue impassible et austère

L'oeuvre, que ton génie n'a pas su contrôler

Tes mains sur mon corps ont effacé le mystère

D'un amour innocent que j'espérais trouver.

Tu n'es plus que ce point opaque à l'horizon

A tes mots, mon esprit n'accorde plus de sens

Mon c¿ur abandonné va quitter sa prison

De chair et de mensonges; enduite de ton essence

Tu peux partir tu vois; je ne pleurerai pas

Ou alors d'allégresse, de te voir me quitter

J'ai raté tant de choses, à l'ombre de tes bras

Que j'ai soif de renaître... et faim de liberté

J.Bartes et J.F Cadoret

Vraiment, j'aime beaucoup... Un bel exemple d'amertume...Dommage qu'un amour puisse finir ainsi... En tout cas, bravo !

Malheureusement c'est toujours ainsi que se termine un amour :D .......En tout cas, je suis bien contente que ça t'aies plus

J'ai bien aimé ça aussi...Autre forme d'amertume, plus expéditive (on va dire)

Je fonce...me défonce...au réglisse...et je glisse...à la colle...je rigole...sans pouvoir...te voir...je ris...réussi...une ou deux passe...et je ramasse...deux, trois cailloux...que je lance en face...qui rebondissent après coup... C'est comme quand je me donne...à cet acte que je préfère...qu'elle soit fraîche, qu'elle soit bonne... Pour monter...s'envoyer en l'air... Ca grimpe, ça file, ça cartonne...Tu la vois la lumière? C'est biblique...maléfique...ras-le bol...de te voir...je m'égare...dans ce col...sans fin...ce destin...qui t'afflige...te néglige...ma pauvre fille...Si tu savais... Comme je déteste...ce que tu es...Et puis tu restes...tu me promets... tes jours heureux... Je te les laisse... ton amoureux...au bout d'une lesse... c'est malheureux... voire grotesque... ma pauvre fille... Tu planes pour moi... je planes sans toi... tu m'as voulu... tu m'as eu... tu t'accroches... je t'ai bien eu... Pauvre cloche... C'est la vertu... Qui se venge... De tes moeurs étranges... Tu a semé...puis récolté... Tu es trop belle... ma pauvre fille... Et tu le sais... comme c'est vil... cette hirondelle... au coeur de chien... qui prend, qui jette...comme un kleenex... les coeurs hommes... Alors, je donne... une petite claque...sur ta petite gueule...d'enfant pourrie...

C'est pas mal! Faut savoir le faire...trouver les mots et surtout le bon rithme

z'êtes trop fort !!

Disparue

Clarisse a disparu,

Comme elle était venue.

Mais quel dommage,

Qu'elle ait tourné la page,

Sans même un signe de la main.

Il aurait pourtant suffit d'un rien

Un simple au revoir griffonné

Juste pour dire qu'elle partait ...