L'Iran proche d'avoir le potentiel pour créer une arme nucléaire

L'Iran proche d'avoir le potentiel pour créer une arme nucléaire

C'est ce qu'a déclaré le président russe Dmitri Medvedev. Des propos d'une rare fermeté de la part de ce pays habituel allié de l'Iran.

L'Iran est proche d'avoir les moyens de mettre au point une arme atomique, a estimé lundi 16 juillet le président russe, Dmitri Medvedev, une déclaration d'une rare fermeté de la part de la Russie sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.

"L'Iran est proche d'avoir le potentiel qui, en principe, peut être utilisé pour créer une arme nucléaire", a-t-il ainsi déclaré, selon Interfax, au cours d'une réunion à Moscou avec les ambassadeurs de Russie. C'est la première fois que la Russie exprime ses craintes de manière aussi claire sur l'évolution du programme nucléaire iranien, alors que Moscou a durci ces derniers mois sa position à l'égard de Téhéran, deux pays traditionnellement alliés.

Dmitri Medvedev a aussi regretté qu'un tel potentiel ne constitue pas en soi une violation du Traité de non-prolifération nucléaire: "C'est l'un des problèmes", a-t-il estimé, jugeant par ailleurs que "la partie iranienne ne se comportait pas de la meilleure des manières", selon les agences russes. "Clarifier toutes les questions en suspens répondrait avant tout aux intérêts de l'Iran", a encore insisté le président russe.

Série de sanctions

Moscou a voté en juin, avec les autres grandes puissances du Conseil de sécurité de l'ONU, en faveur d'une quatrième série de sanctions financières et militaires contre Téhéran en raison du refus iranien de suspendre ses activités nucléaires sensibles, en particulier l'enrichissement d'uranium.

Des sanctions qui "ont un sens, c'est un signal destiné à stimuler le processus de négociations. Maintenant, il faut de la patience et une reprise rapide du dialogue avec Téhéran", a relevé par ailleurs le président russe. "Si la diplomatie laisse passer cette chance, ce sera un échec collectif", a averti Dmitri Medvedev, "nous appelons systématiquement Téhéran à faire preuve de l'ouverture et de la coopération nécessaires avec l'AIEA", l'Agence internationale de l'énergie atomique, a-t-il encore souligné.

L'Iran, qui affirme que son programme nucléaire a un objectif exclusivement pacifique, a fait savoir la semaine dernière qu'il pourrait, sous condition, reprendre en septembre le dialogue avec legroupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).

Rapprochement russo-américain

Le durcissement de la position russe à l'égard de l'Iran coïncide avec le rapprochement russo-américain initié par les présidents Medvedev et Barack Obama, une politique que le locataire du Kremlin a de nouveau vanté mardi.

"Les vestiges de la guerre froide appartiennent de plus en plus au passé, nous n'avons pas le droit d'interrompre le processus visant à établir des relations de compréhension mutelle entre les grandes puissances que sont la Russie et les Etats-Unis", a estimé Dmitri Medvedev.

Cette déclaration intervient alors que Moscou et Washington sortent tout juste d'un scandale d'espionnage rocambolesque qui s'est soldé par le premier échange d'espions entre les deux pays depuis la fin de la guerre froide.

(Nouvelobs.com avec AFP)

Ce qui est intéressant c'est de prendre un peu de recul pour regarder la mise en perspective croissante du positionnement autant géomilitaire que géostratégique.

La Russie après avoir refusé de livrer les S-300, vient donc réaffirmé (ce qui était dit il y a quelques jours) sur la capacité active de l'Iran à pouvoir oeuvrer pour se doter d'une arme nucléaire.

On ne va plus chercher à discuter du pourquoi il faut ou il ne faut pas, nous ne sommes pas décisionnaire et tout porte à croire que l'Iran ne sera pas laisser allant en direction d'une nucléarisation effective de sa capacité (militaire).

La Russie donc, vient se placer officiellement dans le camp de ceux qui refusent que l'Iran se dote de l'arme, ils jouent gros aussi puisque certains courant terroristes pourraient chercher à récupérer des saloperies chez l'Iran tout proche. C'est donc le même alignement qui s'opère depuis quelque temps face au terrorisme islamiste dont la Russie est aussi victime.

Le second point qui vient pousser la Russie à se reprocher de la question américaine c'est que la position de l'Iran et de sa capacité balistique amène le bouclier anti-missile aux portes de Moscou et ça ils n'en veulent pas. Aussi, pour réduire le déploiement croissant au coeur de l'Europe de l'Est, ils vont tenter de réduire ce qui en est la cause.

Sur l'échiquier, il y a une prise de distance avec la Chine, dont la Russie aurait pu se rapprocher. On peut trouver ça currieux pour d'ancien alliés proche, pour les héritiers du communismes, mais le contexte global va pousser la Russie dans les années qui viennent à s'éloigner drastiquement de la Chine.

Finalement dans ce dossier, on voit bien (c'est l'idée que je défends) que la Chine va finir plus ou moins isolé au conseil de l'ONU et va avoir du mal à faire entendre une voix parvenant à protéger l'Iran. Cet isolement diplomatique n'est pas bon à dire vrai et va surement contraindre la Chine à jouer en sous main...

Bonjour.

Et alors qui 'est - ce que ça peut nous F......, que l'Iran et proche de la Bombe!

comprendrez jamais faire autant de cinéma autour de ça, les autres pays plus dangereux, comme Israel, le Pays le Plus dangereux de la planète avec leurs grands frères les ricains. et les valets de ces deux pays.

moi ce n'est pas de l'Iran que j'ai peur mais des Dirigeants Israeliens, et quelques pays africains liée avec l(organisation de Ben Laden)!

et la montée de l'islam partout dans le Monde! cela mérite méfiance.

a+

La Chine comme la Russie se sont ralliées aux trois autres du conseil de sécurité car elles se sont senties d'une part humiliées par l'Iran qui semble peu intéressé par leur médiation (l'Iran a préféré signer un accord avec la Turquie et le Brésil, ce qui a humilié Chine et Russie, d'ailleurs la Chine a voté 48h plus tard des sanctions contre l'Iran pour la 1e fois).

De plus l'Iran a finalement refusé que la Russie lui fournisse du combustible.

Sinon je remarque que ça fait depuis la fin des années 90 qu'on nous dit régulièrement que cette fois c'est sur, l'Iran aura la bombe d'ici deux à trois ans. Dans tous les cas, il ne faut pas se leurrer, ils l'auront un jour ou l'autre et après? Le nucléaire est pour eux un simple moyen d'être reconnu comme puissance régionale et en cela il ne sont pas très éloignés de la politique de la France des années 50/60...

L'Iran m'effraie beaucoup moins qu'Israël ou le Pakistan, car en Iran le président qui est cinglé n'a aucun pouvoir réel sur le nucléaire. Tout ce qu'il peut faire c'est s'agiter. Le Guide suprême est beaucoup plus rationnel.

Au delà du débat sur le nucléaire iranien, c'était plus la position russe qui m'intéressait ici.

En ce cas mon premier paragraphe reste pertinent.

Pour le compléter je dirais que les Russes ont tenté de faire cavalier seul, parfois sur la même position que les Chinois. En gros montrer qu'ils existent et qu'ils ne sont pas forcément sur la même ligne que les Occidentaux (ce qu'ont essayé de faire le Brésil et la Turquie sans grand succès d'ailleurs).

Et du coup ils ont essayé de se poser en interlocuteur privilégié de l'Iran, mais cela a échoué pour plusieurs raisons. Déjà, historiquement, les Iraniens se méfient des Russes qui ont essayé de les envahir. De plus, ils redoutent que ce soit un coup des Russes pour s'imposer comme suzerain de l'Iran, sentiment renforcé par l'Histoire. Enfin, il y a la question de fierté nationale qui est en jeu, et les Iraniens n'ont pas joué le jeu sur les propositions ou les accords passés avec la Russie.

Les Iraniens ont donc court-circuité les Russes, en traitant avec les Brésiliens et les Turcs et en refusant ce qu'ils avaient au début accepté à savoir un nucléaire civil sous contrôle russe (c'est eux qui devaient fournir le combustible à l'Iran selon leur accord).

Du coup les Russes, comme dans une moindre mesure les Chinois, se sont sentis humiliés et se sont donc ralliés à la position occidentale.

le grand marchandage qui precede toute guerre se precise pour celle qui nous attend.

les russes ont obtenus ce qu'ils voulaient,pauvre georgie.....

les chinois negocient encor,taiwan ??????

La Géorgie n'est pas fondamentalement ce qui les inquiète le plus.

Je ramène ici un article qui illustre bien la problématique russe vis à vis de l'Asie centrale. (j'ai mis en évidence la partie qui nous intéresse)

Avenir de l'Armée russe : réflexion après les man¿uvres

Vostok-2010 (Orient-2010) a constitué les man¿uvres les plus importantes de l'histoire russe depuis la fin de l'Union Soviétique en se déroulant sur un territoire s'étendant de la Région d'Altaï à Vladivostok sur terre, dans l'air et sur mer avec la participation de plus de 20 000 hommes, 75 appareils volants, 40 navires de combat et bâtiments auxiliaires. Les man¿uvres avaient pour but de tester la structure de direction de troupes sur les trois niveaux suivants : commandement opérationnel et stratégique, commandement opérationnel, brigade. D'autres éléments nouveaux du système de commandement et d'approvisionnement des forces armées ont également été testés afin de relever les défauts à corriger. Konstantin Makienko, expert du Centre russe d'analyse des stratégies et des technologies, a commenté les man¿uvres en ces termes :

- Les dernières man¿uvres ont entièrement démenti le mythe très répandu selon lequel les dirigeants du ministère de la Défense russe seraient en train de détruire l'armée. De toute évidence, l'armée vit et se développe. Les unités ayant participé aux man¿uvres ont démontré leur combativité en dépit du fait qu'elles ne faisaient pas partie des meilleurs districts militaires et que leurs armements étaient loin d'être ultramodernes.

C'est le bon état du moral du corps des officiers qui mérite une mention spéciale. Ceux-ci se montrent intéressés par le succès de la réforme actuelle de l'armée et ils comptent sur ce succès, a précisé Konstantin Makienko.

Cela étant la situation est différente pour ce qui est des hommes de troupe. Ce fait a été constaté par l'observateur de RIA Novosti et par Konstantin Makienko. La situation varie selon les armées et dépend largement de la formation de base des soldats. Les officiers de l'infanterie motorisée, jusqu'aux commandants de bataillon, estiment que la réduction du nombre de soldats et sous-officiers servant sous contrat a eu des répercussions négatives sur le niveau de préparation des pelotons et des compagnies.

En évaluant l'aptitude des dirigeants du ministère de la Défense à remplir leur mission, on peut dire que la Russie dispose à l'heure actuelle de l'administration militaire la plus adéquate depuis la chute de l'URSS. Il est évident toutefois que le radicalisme de la réforme militaire, sa rapidité, la résistance inévitable du milieu militaire et les conditions économiques difficiles entraîneront inéluctablement des erreurs et des abus. Parmi les échecs les plus significatifs, on peut déjà citer l'insuccès du passage au principe de l'armée de métier, une grande tension sociale due à une réduction accélérée du corps des officiers, la réforme du système d'enseignement militaire trop hâtive et mal conçue, ainsi que de nombreux autres déconvenues dont le retard technique de l'armée russe par rapport aux armées des pays les plus développés. Toutes ces erreurs doivent être corrigées car la combativité des forces armées en dépend.

A quelles guerres la nouvelle armée russe doit-elle se préparer ? Il est évident que l'époque des guerres qui duraient pendant de longues années entre les grandes puissances est révolue : l'armement nucléaire exclut un tel scénario. Les conflits les plus probables, dans lesquels l'armée russe pourrait être impliquée, sont les conflits locaux aux frontières de la Russie et de l'ancienne Union Soviétique au cours desquels l'armée russe pourrait se voir confrontée aux adversaires les plus divers, à partir des armées régulières jusqu'aux innombrables bandes en passant par des groupements terroristes.

Konstantin Makienko estime que c'est l'Asie Centrale qui représente le plus grand danger d'un éventuel conflit armé avec la participation directe de la Russie :

- De toute évidence, les Etats-Unis et l'OTAN contrôlent de plus en plus mal la situation en Afghanistan et il n'est pas exclu qu'ils soient obligés de se retirer de ce pays dans un avenir proche. C'est le retour au pouvoir des Talibans qui paraît le plus probable dans ce scénario. Or, l'avènement au pouvoir des radicaux islamistes deviendra un catalyseur inévitable des conflits sur le territoire des anciennes républiques soviétiques de l'Asie Centrale déjà en proie aux contradictions. Les régimes autoritaires faibles du Tadjikistan, du Turkménistan et de l'Ouzbékistan, sans parler du Kirghizstan, qui est presque un Etat failli, risqueraient de devenir une proie facile des Talibans. De ce fait, la Russie doit tenir compte d'un éventuel brasier gigantesque en Asie Centrale qu'elle devra prévenir ou, en cas d'échec, éteindre ne serait-ce que pour préserver sa propre stabilité intérieure. On aimerait vraiment croire que la réforme de l'armée aura porté ses fruits avant que la situation décrite ci-dessus ne devienne réalité, a conclut Konstantin Makienko.

La décennie à venir ne promet pas une vie facile à la Russie. Le succès de la réforme actuelle de l'armée russe est donc d'autant plus crucial.

Par Ilia Kramnik, pour RIA NOVOSTI

les chinois negocient encor,taiwan ??????

Les chinois négocieront toujours Taïwan

le grand marchandage qui precede toute guerre se precise pour celle qui nous attend.

les russes ont obtenus ce qu'ils voulaient,pauvre georgie.....

les chinois negocient encor,taiwan ??????

Et de quelle guerre s'agit-t'il, si tu voulais bien préciser ??

l'agression qui se prepare contre l'iran sous couvert du pretexte nucleair,guerre qui fut decidée il y longtemps et qui donc logiquement se raproche de plus en plus.

comme les domino democratiques n'ont pas marchés,on change de methode

La Géorgie n'est pas fondamentalement ce qui les inquiète le plus.

elle ne les inquiete pas,elle les interesse...

quand a l'article,il est vrai que les "terroristes" caucasiens posent probleme,la promesse d'une reponse plus cruelle(pour reprendre le terme utilisé par medvedev dernierement)donne une idée de ce qui se trame dans ce coin.

quand a un eventuel retrait des americains d'afghanistan,il se passera bonne lurette avant qu'il ne soit d'actu.

l'oncle sam ne lachera pas les minerai recement decouvert ainsi que le petrole de la caspienne.

C'est vrai que le minerai ne sera pas abandonné comme ça