Anelka, l'insolent de classe mondiale

FOOT - L'attaquant des Bleus a traversé cette Coupe du monde comme u fantôme sur le terrain. Comme en un enfant gâté en dehors...

De notre envoyé spécial à Knysna (Afrique du sud),

Il y avait quelque chose de goguenard chez Nicolas Anelka, jeudi soir. Dans les couloirs du stade de Polokwane, l'attaquant des Bleus a rejoint le bus avec ce sourire roublard, provocateur, juste après la déroute de son équipe face au Mexique. Avant son passage, on n'avait eu droit qu'à des larmes (Evra), des visages fermés (Toulalan) ou des regards braqués vers le bas (Gourcuff). Le buteur n'a pas lâché un mot, comme à son habitude depuis son arrivée en Afrique du sud. Mais intérieurement il devait se passer beaucoup de choses derrière cette mine de sale gosse, content de son coup fourré. Un peu plus tôt, il a osé se rebeller.

Comme le rapporte L'Equipe, Nicolas Anelka a bien éructé quelques insultes au visage de Raymond Domenech. Une histoire de mère aux activités douteuses, paraît-il. Les mots ont fusé au milieu du vestiaire, confirmant au passage que Domenech n'est plus un sélectionneur respecté. Depuis ce clash, il attend toujours des excuses de la part du buteur insoumis. Vendredi à l'entraînement, on a Anelka trottiner comme les autres, sans broncher. A priori, la dernière image du joueur de Chelsea qui pourrait quitter le groupe, viré pour indiscipline par la fédé.

Envoyé au casse-pipe en pointe

Avant le dernier match de mardi, face à l'Afrique du sud, cet épisode illustre l'implosion d'un groupe, toujours gangréné par ses égos. Raymond Domenech pensait être vacciné en écartant Benzema et Nasri. La rébellion a germé sur un autre terreau. On en oublierait presque qu'en décembre dernier, le joueur de Chelsea parlait du sélectionneur comme quelqu'un avec qui il n'avait jamais eu de problèmes relationnels. En tout cas, bien moins que Jacques Santini ou Roger Lemerre. Pendant cette Coupe du monde, il n'a apprécié le positionnement que lui a imposé Domenech. Il lui reproche de l'avoir envoyé au casse-pipe en le plaçant seul en pointe. Lui qui n'aspire qu'à jouer dans une position de neuf et demi, en soutien d'un buteur de métier.

Au final, Anelka est passé totalement au travers de ses matchs, décrochant en permanence, ralentissant le jeu au point de devenir contre-productif pour l'équipe de France. Mais comme pendant toute la préparation, le sélectionneur a renouvelé sa confiance au joueur de 31 ans, qui s'efforcera de vite oublier sa première Coupe du monde. Depuis son arrivée à Knysna, il y a quinze jours, on n'a vu chez lui qu'arrogance et détachement. Au point de s'interroger sur sa motivation, l'importance qu'il accorde réellement à l'événement. Ces derniers mois, la prolongation de son contrat semblait plus l'obséder que sa participation à cette Coupe du monde qu'il traverse comme un tournoi de quartier. A priori le dernier.

En conférence de presse, Florent Malouda avait pourtant démenti le je-m'en-foutisme de l'enfant de Trappes. «Il faut le laisser tranquille, il est critiqué sur son attitude alors qu'il a besoin de confiance, glissait-il au sujet de son partenaire à Chelsea, avant le match contre le Mexique. Il n'a qu'une envie, c'est de mettre tout le monde d'accord et de faire basculer l'opinion du bon côté.» Pas sûr qu'en insultant le sélectionneur, il ait réussi le coup parfait.

Romain Scotto, à Knysna

salut ,seulement pour te dire qu'il existent déja 3 topics sur le sujet !!!

Au passage la position que souhaite Anelka (celle qui la en club ) , il faut savoir que c'est la position ou tu cours le moins après le gardien de but !

Mince ok blue , j avais pas vu :'( Mais la ca precise qu ANelka va etre vire avant la fin de coupe du monde par la Federation pour insolence !