Battle de poésie, votez !

1)

Tu étais belle princesse bénie que je croisai un jour en compagnie de

ma solitude.

Du flot des humains indifférents tu t'illustrais, fragile, ironique, souriante.

A ce moment-là je devins peu de chose soudain si grand comme un

oiseau géant.

Je souhaitai te plaire tout à coup, alors que je ne savais comment te parler,

Ta détresse me flattait, ta fragilité m'émut, j'aurais voulu être

complice de ton ironie.

Je me sentais maladroit et fier de ma gaucherie, petits gestes sans

but, parcelles de moi.

Petit canard boiteux j'étais transcendé par mon besoin de toi non loin

de ta présence.

Tu commenças à me faire souffrir dés que je t'aperçus j'anticipai ton

humour cruel.

Absente de mon univers, quotidien insipide que j'aurais balancé à

l'oubli sur la seconde.

Cygne géant du lac des canards qui ne boitent pas instant mémorable

plus fort que nous.

Je ne saurai jamais lequel résista davantage à cette inspiration, si tu

changeas d'un iota.

Il y eut un avant et un après puisque l'indifférence me gagna à mon

tour, les autres.

Bouffée d'optimisme envie de te revoir, voire te toucher, te saisir, une

place à ton côté.

Cicatrices de la vie, des princesses comme toi la planète en regorge

elles me blessent.

Me laissent dans une attente invraisemblable flambeaux d'espoirs

jalonnant le chemin qui laisse mon âme

Aux regrets, à l'insatisfaction d'une existence monotone fade pour laquelle

elle n'est point née.

2) Duelicieux

Par une nuit sans sommeil,

Dans un élan de colère et de dépit,

Exacerbé par un jour sans soleil

Qui aurait dû s'achever par un instant de répit,

Le ciel devint pour le moins orageux.

Poussé par un motif insoupçonné,

Un être ébranla la tranquillité de ces lieux

Et vint troubler la quiétude tant espérée.

Par de douces paroles effilées,

Elle débuta une série d'attaques sinueuses.

Puis, de tailles en estocs, chaque fois plus déterminée,

Elle se lança dans la bataille en fière bretteuse.

Jouant de la plume comme de lames,

Tantôt preux défenseurs, tantôt vils attaquants,

Touchant en surface comme au plus profond de l'âme.

Les heures périrent dans cette joute de déments.

Et le combat perdura jusqu'à l'aube,

Emportant avec lui la beauté de la nuit,

Pour qu'enfin, en un éclair, elle me daube.

Pour qu'au final, je lui dise ceci:

Mademoiselle la lune, de ses rayons ardents,

A réveillé le loup qui guettait l'occasion.

Sans retenue aucune, je vous le dis maintenant:

Vous éveillez en moi un désir profond.

3)

Sous ses doigts le fusain voletait sur la toile dans des crissements pénibles déchirant

par moments le silence de la pièce.

Parfois il quittait sa place et s'approchait du modèle comme un chat devant un oiseau,

Puis précipitamment rejoignait l'esquisse et retouchait un trait, une ombre, une courbe

Le corps nu sur le sol, torturé, incongru, recroquevillé dans une pose douloureuse

exprimait sa vie sur le jute glauque.

L'atmosphère de l'atelier sentait la souffrance, la douleur et la peine. Par terre,

contre les murs, faces invisibles, des tableaux reposaient enfin.

Lorsque repu de son modèle, imbibé de son âme et de sa chair il posait le fusain, il

changeait l'esquisse contre une toile nouvelle, vierge et soumise. Et prenant

ses pinceaux il travaillait sans mollesse, mélangeant les couleurs, étendant la pâte

en couches précises, sculptant les détails, allant jusqu'au bout de son art.

Il puisait dans ses ressources la force de peindre. Chaque geste comptant pour saisir

toute une vie, comme quelque chose d'impudique, il rendait ce corps à son

impression première.

Dans ce combat entre l'homme et la toile, pas de place pour le doute, la main

Etait sure et la matière rebelle. Et lorsque épuisé, le modèle évaporé, il retombait

lourd sur son fauteuil déchiré, la toile recouverte d'un linceul nuptial prenait son vrai nom :

...Une ¿uvre.

4) Pour toi je pourrais

Pour toi, je pourrais être immense

étre poète, ou prosaïque,

Mélancolique ou romantique

Plus défenseur et cinglant

Je pourrais me dresser

Contre les impertinents

Même si je n'ai pas d'épée,

Je n'ai que mes mots

Mais sais encore les acérés

Quand il le faut

Le chevalier ou le cavalier

Pour un combat ou pour une danse

Je pourrais aussi me taire

Me faire discret, me cacher

Ne ressortir qu'à ta demande

Je pourrais être désinvolte et rebelle

Ou sérieux mais pas cruel

Non ca je ne peux pas...

Je pourrais t'emmener au 7ème ciel,

...Mais là, j'outrepasse...

Je pourrais te faire voyager,

Dans des pays ou des continents,

Juste par les histoires que je dirai

Je pourrais aussi t'offrir mes rêves

Et peut être un bout de mon univers...

Le bout blanc ou le bout noir

A toi de voir...

Je ne pourrais pas décrocher la lune

Par contre, car elle est déjà morte

Mais je pourrai accrocher des étoiles

Dans ce ciel laissé libre

Je pourrais te livrer mon c¿ur

Mais en morceau, ou te montrer ces fleurs

Que je n'aime pas cueillir

Je pourrais être tout ou n'être rien

Me blottir ou être magicien,

étre là ou ici, ici ou là

Je pourrais t'expliquer le ciel

Te parler d'éternel,

Te montrer ces endroits

Que tu n'imagines pas...

Je pourrais n'être qu'une ombre,

Un tableau, une parenthèse

Un frère, un ami, un amant

Juste une épaule ou tout un corps

Juste pour toi... A ton aise

Mais là, devant toi

Je ne puis être que moi...

Moi qui écoute en boucle, silencieux

Ces dernières choses que tu as à me dire

Ces derniers mots pour moi, pour tous

Cette triste épitaphe... Adieux.

5)

Glousser comme une poule sur la paille perchée,

Pleurer de rire, pouffer jusqu'à s'en étrangler.

Faire de notre vie un grand éclat de rire,

Le sourire aux lèvres, parler, d'un rien s'amuser.

Jean qui rit en Tunisie, Jean qui pleure dans son pays

Antoine "fleur de pivoine" blagueur de l'infini

Contrepèteries, blagues coquines, ne pas rire est interdit.

Le ciel est bleu, la mer est belle, ainsi coule la vie.

Rires des frasques d'Eole, coquin ce vent.

Qui soulève les robes des belles de maintenant,

Déverse la bonne humeur en accent chantant

Comme les cigales qui criquètent sur les troncs craquants.

Fou rire que rien n'arrête, c'est éclatant.

Laissez-vous aller, cela chassera maints tourments.

Clown blanc au regard triste, clown gai pour les petits et grands

Gardons nos yeux d'enfants, les notes gaies illumineront ces moments.

6) A L'OMBRE DU VIEUX CHéNE

Ma lame s'agite sur le centenaire.

J'unis nos deux lettres sur ce vieux tronc,

Dans l'espoir que mon nom,

Soit un jour gravé sur ton c¿ur de pierre.

L'écorce m'invite à la célébration

Du déchaînement des passions,

Comme la toile révèle l'artiste

Et la partition libère le pianiste.

La dague vient à me demander

Mes dernières volontés,

Avant de laisser seules les traces éternelles

De mon amour passionnel.

Je lui répondais que mon ¿uvre était terminée.

Que j'allais m'en aller sans peine

En rêvant que l'air de guitare seiche que je lui ai composé

Je pourrais un jour le lui jouer, ici, à l'ombre du vieux chêne.

7)

L'astre rouge scintille au-dessus des vignes

Aphone comme une bougie immense dans un vieux bureau

L'air nourri d'une odeur d'anciens in-octavo

Austère et sombre, m'appelle au loin un arbre d'âge digne.

Le plant d'aconit bleu que j'ai planté il y a longtemps

Auquel jour après jour ai versé un peu de mon sang.

Happe-moi, ma mie, ô doux souffle qui s'adresse

Intérieurement à moi en Esprit ; dryade, brouillard,

Hyène à qui je viens confier ma défunte carcasse,

Ingurgite-moi aux tréfonds de ta Nuit noire.

Honni soit qui mal y pense, lorsque, parfois,

Immobile, je cours, à travers les feuilles, vers Toi.

Waaaaaa que de talents!! Bravo à tous!!

Mais mon vote s'en est allé sans hésitation aucune pour le poème numéro 4:'pour toi je pourrais' que je trouve magnifiquement écrit,gorgé de sensibilité et vraiment touchant!

L'amour peut nous faire nous transcender,aller au delà de ses propres désirs pour l'autre, sans n'avoir aucune certitude quant à l'avenir du couple car on est deux à décider de l'aboutissement de ce voyage...et ce poème l'exprime très bien!

Merci pour cette invitation au voyage qu'est l'amour et encore bravo à l'artiste en question,dont il me tarde de connaître le pseudo!

Bisous!!

svp attendez encore avant de votez car je suis en cours d'édition merci !

J'ai déja voté, tant pis!!

Puis si tu pouvais rajouter le titre du poème à côté de son numéro ça serait bien ...

Sa ne changera rien ! L'ordre reste le même !

C'est juste que l'un des poètes voulais des couleurs dans son texte et que nje sais pas le faire !

Sa ne changera rien ! L'ordre reste le même !

Ce n'est pas une question d'ordre ! C'est juste qu'à côté d'un numéro on met le titre..... Par respect pour les auteurs et pour les lecteurs .....

M'enfin c'est ton sujet hein....

si je n'ai pas de titre je sais pas le mettre non plus sans quoi je l'aurais fait !

Désolé Celi !

dslé bug

Puis si tu pouvais rajouter le titre du poème à côté de son numéro ça serait bien ...

Ce n'est pas une question d'ordre ! C'est juste qu'à côté d'un numéro on met le titre..... Par respect pour les auteurs et pour les lecteurs .....

M'enfin c'est ton sujet hein....

Et je répondais à Soleil d'été ! Comme quoi son vote restait le même que celui pour lequel elle à voté !

Numéro 3 : vous avez du talent...

Petite précision importante afin que sa ne porte point préjudice à l'auteur ! " On pourrais penser que le texte n° 1 est de moi vus les derniers évènements sur le forum ! Mais non ! "

Le poème n° 1 n'est pas de moi ! Je ne participe pas à ce concours ! Ce pour que les votes soient équitables !

Merci svp d'en tenir compte dans vos votes !

Je suis assez épatée par tous ces textes ! Franchement bravo tout le monde, et j'aimerais je l'avoue savoir qui sont les auteurs de chacun de ces poèmes.

Merci à tous et toutes et bravo encore.

Chapacha, peut-être que les auteurs auraient davantage envie de s'identifier si chacun(e) indiquait pour quel texte il ou elle a voté, enfin je sais pas, c'est point une critique mais bon j'ai quand même l'impression qu'il y en a qui se mouillent pô trop....

J'ai voté pour plusieurs textes (bah oui c'est un vote à choix multiple ), 2, 3, 4, 5 et 6 je crois .

Alors ?

A voté

Sans argumentaire, parce que la poésie, on ne peut pas juger le fond ou la forme, parce que quand je lis un texte comme ça, c'est juste le ressenti qui compte.

En tout cas, bravo à tous

ah ben mince alors nan mais même, je sais pô un choix argumenté, parce que sinon, les votes bisounours c'est bien joli mais pas très constructif, enfin je trouve (au niveau de la personnalité du votant j'entends bien)...... mais qu'attendre de toute manière d'une membre + finalement..... enfin.....

en tout cas pour l'instant je ne clique pas sur weborama parce que justement le vote pour ffr apparemment c'est compliqué y a des critères précis c'est pô évident.....

Et bien pour tout dire, la versification des poèmes que j'ai sélectionnés me fait envisager un réel travail en profondeur de l'auteur, une émotion quasi palpable, rendue à travers un choix de mots choisis et employés avec une certaine rigueur. A travers l'austérité du propos, j'ai ressenti les attentes émotionnelles d'écrivains déchirés entre l'absence de l'être aimé et le retour à leurs racines au travers de l'expression d'émotions qui bien qu'inavouées, en tout cas pas de manière directe, sont présentes dans chaque vers et dans l'intensité des tournures employées. Je ne m'étendrai pas sur les poèmes pleins d'emphase où la passion jaillit sous chaque mot, où le feu qui couve à l'intérieur de l'auteur explose en un feu d'artifice de locutions plus diaphanes les unes que les autres, chacune brisant le cercle fermé des amours romantiques pour se diluer dans une poésie plus gironde que la muse qui l'a inspirée elle-même. Le poème n° 3, par exemple, est un pur joyau de sobriété décrivant de manière ténue quoique forte l'émotivité de l'artiste envahi de sensations déclenchées par le simple contact du fusain contre la toile qui devient alors vivante à travers les rimes et atteignant l'oeil et le moi profond de la lectrive jusqu'alors impavide mais tout à coup avide que je suis. Qiant au n°5, malgré le ton léger et primesautier qu'a voulu employer l'auteur, il est clair qu'il masque une déchirure, un traumatisme parfaitement révélé dans les allitérations et les substantifs tantôt gais tantôt nostalgiques, où percent un désespoir irriguant chaque vers de ses allusions légères mais néanmoins perceptibles lorsque l'on veut aller plus loin que la simple lecture passive et que l'on tente de fournir une analyse un peu poussée, bien que la difficulté de la réflexion soit patente et tout à fait handicapante pour un membre +, difficulté toutefois dérisoire au regard de celle de voter sur weborama pour certains membres non classifiés + et qui devraient donc pourtant, selon la norme édictée par eux-mêmes, faire preuve d'un niveau un peu plus élevé.

Je suis assez épatée par tous ces textes ! Franchement bravo tout le monde, et j'aimerais je l'avoue savoir qui sont les auteurs de chacun de ces poèmes.

Merci à tous et toutes et bravo encore.

Les auteurs serons dévoiler sur " Un fil en rime sa vous dis " au moment opportun !!!

Chapacha, peut-être que les auteurs auraient davantage envie de s'identifier si chacun(e) indiquait pour quel texte il ou elle a voté, enfin je sais pas, c'est point une critique mais bon j'ai quand même l'impression qu'il y en a qui se mouillent pô trop....

c'est pas totalement faux ! Sa pourrait être une très bonne forme d'encouragement à persévérer pour certain ne savent pas qu'ils ont un réel talent !

A voté

Sans argumentaire, parce que la poésie, on ne peut pas juger le fond ou la forme, parce que quand je lis un texte comme ça, c'est juste le ressenti qui compte.

En tout cas, bravo à tous

Bravoooo touché !!!!

Et bien pour tout dire, la versification des poèmes que j'ai sélectionnés me fait envisager un réel travail en profondeur de l'auteur, une émotion quasi palpable, rendue à travers un choix de mots choisis et employés avec une certaine rigueur. A travers l'austérité du propos, j'ai ressenti les attentes émotionnelles d'écrivains déchirés entre l'absence de l'être aimé et le retour à leurs racines au travers de l'expression d'émotions qui bien qu'inavouées, en tout cas pas de manière directe, sont présentes dans chaque vers et dans l'intensité des tournures employées. Je ne m'étendrai pas sur les poèmes pleins d'emphase où la passion jaillit sous chaque mot, où le feu qui couve à l'intérieur de l'auteur explose en un feu d'artifice de locutions plus diaphanes les unes que les autres, chacune brisant le cercle fermé des amours romantiques pour se diluer dans une poésie plus gironde que la muse qui l'a inspirée elle-même. Le poème n° 3, par exemple, est un pur joyau de sobriété décrivant de manière ténue quoique forte l'émotivité de l'artiste envahi de sensations déclenchées par le simple contact du fusain contre la toile qui devient alors vivante à travers les rimes et atteignant l'oeil et le moi profond de la lectrive jusqu'alors impavide mais tout à coup avide que je suis. Qiant au n°5, malgré le ton léger et primesautier qu'a voulu employer l'auteur, il est clair qu'il masque une déchirure, un traumatisme parfaitement révélé dans les allitérations et les substantifs tantôt gais tantôt nostalgiques, où percent un désespoir irriguant chaque vers de ses allusions légères mais néanmoins perceptibles lorsque l'on veut aller plus loin que la simple lecture passive et que l'on tente de fournir une analyse un peu poussée, bien que la difficulté de la réflexion soit patente et tout à fait handicapante pour un membre +, difficulté toutefois dérisoire au regard de celle de voter sur weborama pour certains membres non classifiés + et qui devraient donc pourtant, selon la norme édictée par eux-mêmes, faire preuve d'un niveau un peu plus élevé.

Ouawwww qu'elle analyse ! je suis stupéfait de façon positive !!!!

Merci Chapacha

J'ai voté, c'est trop tard..

Je n'avais pas vu le 7.

Là ce n'est plus du talent...

lalala, hihihi... magistral!

Un miracle c'est produit durant la nuit sur ce topique !!!!!! Si je vous jure ! Le poème n° 7

L'auteur voulait que je lui mette son texte en couleur hors je savais pas comment le faire .

j'ai donc éditer le concours avec son texte en noir !

:D Eh là ce matin hop il y a de la couleur !!!! :geek: :geek: Et exactement ou il le fallait !

Un tout grand merci à la petite fée ou au lutin qui à réaliser le souhait de l'auteur et le mien également ! :coeur: