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Comment interprêtez-vous cette phrase?


Scisni'

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Membre, Posté(e)
Scisni' Membre 47 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Comment interprétez-vous : Ton corps est un royaume dont je suis déjà roi ?

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Membre, Posté(e)
jelama Membre 6 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

moi personellement j'interprete sa, dans le sens ou tu connais le corps de l'autre personne dans ces moindres detaile, un pli un grain de beautee, au toucher!!!

si c le cas alors c ton royaume,et tu en es belle et bien le roi

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

ça dépend dans quel contexte ^^

é une époque de plus en plus reculée, il n'y avait pas de différence entre le le roi et le royaume. C'était le symbole d'une symbiose totale et complète.

Par exemple, si le roi était malade, le royaume vivait une période sombre, et inversement. (C'était de droit divin cette histoire, c'est un truc qu'on a tendance à oublier :coeur: )

é notre époque, qui considère plus la propriété que la symbiose, ça reflète plus un sentiment d'appartenance du corps de l'autre. l'appartenance à un "roi" qui s'approche plus d'un "propriétaire terrien" que d'autre chose :blush:

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Ton corps est un royaume dont je suis déjà roi ?

Version guerre : j'ai lutté, bataillé, puis conquis et envahi ton corps, il m'appartient, j'en suis le Maître.

Version romantique : ton corps recèle tant de beaux paysages et de monts et de merveilles, le fait que tu me l'offres en fait déjà de moi le roi.

Version poétique :

la vue de ton corps mince

a fait de moi un prince

et que tu t'offres à moi

fait de moi un roi

de mes reins tu es reine

de tes seins.... :coeur: Euh, je me freine. :coeur:

Version vulgaire : tu es ma chose, ma serve, t'as qu'à m'obéir, déshabille-toi et ferme ta :blush:

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Invité I feel you
Invités, Posté(e)
Invité I feel you
Invité I feel you Invités 0 message
Posté(e)
Ton corps est un royaume dont je suis déjà roi ?

:coeur: j'te repasse dessus ce soir !! :blush:

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Membre, Posté(e)
Scisni' Membre 47 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'aime beaucoup ton interprétation Titsta :blush:

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Invité marire
Invités, Posté(e)
Invité marire
Invité marire Invités 0 message
Posté(e)

Je pencherais pour la dernière version de Chapacha. La personne qui a dit ça, si quelqu'un l'a dit, s'y croit un peu trop et mériterait de se faire remettre à sa place vite fait.

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Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
é une époque de plus en plus reculée, il n'y avait pas de différence entre le le roi et le royaume.

Apparemment ;

Surat Al Baqarah

.255. Dieu ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même ¿al-Qayyum¿. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône ¿Kursiy¿ déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand..

Ici le trone de dieu est synonyme de royaume et dire que il déborde les cieux et la terre c'est que son royaume s'étent au delà de sa création en fait il est le royaume et le roi.

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Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)

J'interprête ceci : tu es ma chose, tu m'appartiens.

Un royaume, ça n'existe pas, ce qui existe, c'est la terre. On ne parle de "royaume" que dès lors qu'il y a un roi ; ce n'est donc pas sur la terre qu'il faut s'attarder mais sur le lien Roi / royaume, ce que la formulation met en évidence d'ailleurs.

Royaume / Roi = Ton corps / Moi

Le royaume et le Roi :

Le Roi domine le territoire. Tout lui est soumis, et particulièrement les fruits du travail de la terre, richesse des nobles, en vertu des liens de vassalité. En échange, le Roi donne sa protection contre les éventuelles agressions extérieures.Le Roi fixe les lois et organise leur application. Il possède les trois pouvoirs : législatif, juridique, exécutif. Autrement dit, il fixe les règles, il est détenteur du jugement et il sévit.

Le Roi tire son autorité de sa naissance ; il est destiné au trône.

-> Amour autoritaire, protecteur, paternaliste. Bienveillant mais rigoureux. Idée d'une prédestination ("on est faits l'un pour l'autre")

Ton corps et toi :

Reste à savoir ce que tu es, toi, dans tout ça. N'es-tu que le corps ? Es-tu autre chose ? é mon avis, ça veut surtout dire que ce fonctionnement concerne la vie du corps, c'est-à-dire ce qui a trait à la sexualité et à la fidélité. Après, c'est à toi de voir...

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Invité marire
Invités, Posté(e)
Invité marire
Invité marire Invités 0 message
Posté(e)

:blush:

Alors fais gaffe, car s'il y a roi, c'est qu'il y Roi, à savoir une personne morale, qui subsistera une fois la personne physique prétendant régner sur ton corps disparue.

La domination de ton corps ne dépend pas d'une personne mais du régime même de ton corps et de son système. S'il y a un roi, finalement, rien ne nous dit comment ton corps est gouverné ; il nous manque encore quelques éléments pour savoir si celui-ci, et certains de ses membres, ont conservé un peu de pouvoir.

Car Karbomine, ce n'est pas le Roi qui détient tous les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif, c'est le monarque, quand il détient les pleins pouvoirs, car il peut bien sûr les partager avec d'autres organes. D'ailleurs, il me semble que la monarchie constitutionnelle britannique est une démocratie..?

Un roi peut détenir les pleins pouvoirs, mais peut aussi n'avoir pour objet que celui de représenter je ne sais quelle grandeur que l'on devrait attribuer à l'Etat, et patati et patata... et donc ne servir à rien. Enfin je crois.

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Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)

Euh... oui, c'est pas faux ! Je me rends compte que j'ai pris "Roi" au sens médiéval - françoué - en occultant tout autre type de royauté. Un peu comme Titsta d'ailleurs. Sans doute le souvenir des amours courtoises a-t-il effacé mon réalisme...

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Membre, Posté(e)
coeur bleu Membre 6 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il doit vraiment ètre bien avec elle,on n'a pas envie de déranger :blush:

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

C'est vrai que le roi n'est pas le monarque. (super intéressant comme topic :coeur: ^^ ).

Mais bon, la nuance me semble quand même subtile, et en l'occurance, ici, je pense qu'on parle clairement plus du monarque que de la notion de Roi.

surtout parce que c'est quand même employé avec un gros "je" suis [déjà] le roi... humm...

J'interprête ceci : tu es ma chose, tu m'appartiens.

Un royaume, ça n'existe pas, ce qui existe, c'est la terre. On ne parle de "royaume" que dès lors qu'il y a un roi ; ce n'est donc pas sur la terre qu'il faut s'attarder mais sur le lien Roi / royaume, ce que la formulation met en évidence d'ailleurs.

Royaume / Roi = Ton corps / Moi

Le royaume et le Roi :

Le Roi domine le territoire. Tout lui est soumis, et particulièrement les fruits du travail de la terre, richesse des nobles, en vertu des liens de vassalité. En échange, le Roi donne sa protection contre les éventuelles agressions extérieures.Le Roi fixe les lois et organise leur application. Il possède les trois pouvoirs : législatif, juridique, exécutif. Autrement dit, il fixe les règles, il est détenteur du jugement et il sévit.

Le Roi tire son autorité de sa naissance ; il est destiné au trône.

-> Amour autoritaire, protecteur, paternaliste. Bienveillant mais rigoureux. Idée d'une prédestination ("on est faits l'un pour l'autre")

Ton corps et toi :

Reste à savoir ce que tu es, toi, dans tout ça. N'es-tu que le corps ? Es-tu autre chose ? é mon avis, ça veut surtout dire que ce fonctionnement concerne la vie du corps, c'est-à-dire ce qui a trait à la sexualité et à la fidélité. Après, c'est à toi de voir...

C'est une définition très législative et factuelle de la royauté :coeur:

J'aurai plutôt dis renaissance que médiévale ta vision des choses, limite révolutionnaire, ou post-révolutionnaire.

Le roi n'avait pas qu'un pouvoir juridique. D'ailleurs, la source de son pouvoir n'était en rien juridique. C'est à la période de la révolution qu'on a commencé à vouloir coller du juridique là dedans. (ce qui était une idée totalement révolutionnaire ^^ )

Bien qu'à mon avis, c'est plutôt le roi soleil qui a lancé l'idée, que les révolutionnaires n'ont fait que reprendre à leur sauce plus tard.

C'est une manière "récente" et très "objective" de décrire les rapport entre le roi et son royaume, qui ne prend pas vraiment en compte l'importance capitale du subjectif et du sacrée à cette époque où la rationnalité n'était pas vraiment de mise.

C'est vrai qu'il faut que je précise que, quand je parlais de la symbiose entre le roi et le royaume, je parlais même pas de l'époque des lumières ^^

Et comme on demandais l'interprétation d'une phrase poétique, je pense que c'est plus le côté subjectif du rapport entre le roi et son royaume qui devrait primer sur le côté "légal".

Après, je demande encore le contexte dans lequel tu as entendu cette phrase. Si c'est un poème ancien, ou si c'est un mec qui te l'a raconté.

Dans le dernier cas, il y a de trèèèès fortes chances que ladite symbiose roi/royaume sois quelque chose de très flou qui me semble surtout s'effacer devant l'idée de son plaisir à la "propriété" de ton corps, qui perce pas mal dans le texte quand même.

Après, on pourra toujours lui trouver des excuses du type "monarchie constitutionnelle" voir "démocratique"... mais si l'idée me semble géniale, c'est quand même un brin du rattrapage aux branches :snif:

J'avais écris une fois un long texte qui faisait un parallèle entre la séduction et les roi/royaume/tyran/conquérant etc...

Je vais essayer de te le retrouver :blush:

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Membre, Filets de Sagesse Singulière à l'Orange., 57ans Posté(e)
Benjjj Membre 1 906 messages
57ans‚ Filets de Sagesse Singulière à l'Orange.,
Posté(e)

Le jour ou ma copine m'a dis : je suis ta chose, joues de moi

C'est en lisant cette phrase que cela me rappelle à ce bon souvenir

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Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)
Bien qu'à mon avis, c'est plutôt le roi soleil qui a lancé l'idée, que les révolutionnaires n'ont fait que reprendre à leur sauce plus tard.

C'est Montesquieu qui a identifié les trois pouvoirs qui constituaient la moanrchie absolue.

C'est une manière "récente" et très "objective" de décrire les rapport entre le roi et son royaume, qui ne prend pas vraiment en compte l'importance capitale du subjectif et du sacrée à cette époque où la rationnalité n'était pas vraiment de mise.

L'auteur de la citation n'est pas d'époque, de toute façon.

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Invité marire
Invités, Posté(e)
Invité marire
Invité marire Invités 0 message
Posté(e)
C'est vrai que le roi n'est pas le monarque. (super intéressant comme topic :coeur: ^^ ).

Mais bon, la nuance me semble quand même subtile, et en l'occurance, ici, je pense qu'on parle clairement plus du monarque que de la notion de Roi.

surtout parce que c'est quand même employé avec un gros "je" suis [déjà] le roi... humm...

En fait, je suis pas complètement sûre de saisir la nuance, je m'en suis rendue compte à la moitié de mon dernier post ; est-ce que le monarque gouverne à lui tout seul, et le roi, lui, représente l'Etat ("Oui, oui, l'Etat c'est moi") ? C'est à dire que l'Etat c'est le roi, le reste n'existe pas (d'ailleurs, c'est ce dont tu parlais dans ton premier post, non ? ), alors qu'un Etat représenté par le peuple, peut n'être gouverné que par le monarque ? Ainsi le Royaume Uni est une démocratie car c'est le peuple qui est souverain, il est l'Etat et la reine... gouverne... mais dans ce cas on ne devrait pas dire d'elle qu'elle est une reine, mais une monarque ? Puisque c'est une démocratie, donc il n'y a pas que la reine qui compte, mais tout le peuple...?

:blush:

Si tu peux m'éclairer sur la distinction roi/monarque... je suis toute ouïe parce que je ne suis pas sûre de m'avancer...

Et ça m'aiderait peut-être à comprendre pourquoi on devrait penser que cette phrase vient plus d'un monarque que d'un roi parce qu'il dit "je"...

C'est une définition très législative et factuelle de la royauté :coeur:

J'aurai plutôt dis renaissance que médiévale ta vision des choses, limite révolutionnaire, ou post-révolutionnaire.

Le roi n'avait pas qu'un pouvoir juridique. D'ailleurs, la source de son pouvoir n'était en rien juridique. C'est à la période de la révolution qu'on a commencé à vouloir coller du juridique là dedans. (ce qui était une idée totalement révolutionnaire ^^ )

Bien qu'à mon avis, c'est plutôt le roi soleil qui a lancé l'idée, que les révolutionnaires n'ont fait que reprendre à leur sauce plus tard.

C'est peut-être anachronique mais en même temps le côté "tu me donnes tout et en échange je te protège" ça fait pas un peu plus système féodal que post féodal ?

C'est une manière "récente" et très "objective" de décrire les rapport entre le roi et son royaume, qui ne prend pas vraiment en compte l'importance capitale du subjectif et du sacrée à cette époque où la rationnalité n'était pas vraiment de mise.

C'est vrai qu'il faut que je précise que, quand je parlais de la symbiose entre le roi et le royaume, je parlais même pas de l'époque des lumières ^^

Et comme on demandais l'interprétation d'une phrase poétique, je pense que c'est plus le côté subjectif du rapport entre le roi et son royaume qui devrait primer sur le côté "légal".

Et pourquoi un poète n'aurait-il pas pour inspiration la paperasse, le droit et toutes ces conn..... ? :snif:

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)
C'est Montesquieu qui a identifié les trois pouvoirs qui constituaient la moanrchie absolue.

En fait, je ne pensais pas à l'identification des trois pouvoirs.

Je pensais surtout qu'en caricaturant le pouvoir absolu, le roi soleil avait amené à une meilleure prise de conscience de ce qu'était ce pouvoir. Ainsi que des limitations qu'il faudrait lui apporter ^^

En fait, je suis pas complètement sûre de saisir la nuance, je m'en suis rendue compte à la moitié de mon dernier post ; est-ce que le monarque gouverne à lui tout seul, et le roi, lui, représente l'Etat ("Oui, oui, l'Etat c'est moi") ?

C'est le roi soleil qui avait dit "l'état c'est moi".

Il me semble que cette notion d'état est apparue pour éviter les divisions des royaumes qui avaient eu tant de mal à s'unifier.

Qu'avant, il n'y avait que la notion de territoire, et qu'après, est apparu la notion d'un "état" à préserver, qu'on ne pouvait plus découper comme une tarte entre les successeurs.

Après, ce que j'ai perçu de la notion que tu as avancé est extrêmement intuitive, il ne faut surtout pas prendre mes définition ou mes points de vu comme représentatif de ceux d'historien ou d'un quelconque dictionnaire :blush:

Ce que tu as dis m'a fait penser à la phrase célèbre "le roi est mort, vive le roi". Et, si je ne me trompe, a celle qui l'a précédé qui devait être quelque chose comme "le roi ne meure pas en France".

J'avais imaginé du coup, effectivement, une distinction entre le poste de roi, la "personne morale" qui fait corps avec le royaume, et celui de monarque, attaché à la personne physique.

L'auteur de la phrase étudié insistant lourdement sur l'état de sa personne (non seulement le "je" mais le "suis" roi, il me semblait donc bien plus parler du monarque que de la notion de royauté. C'est pas comme s'il avait dit : "je me sens comme un roi dont le royaume serait ton corps". qui me semblerai plus mettre en valeur cette notion abstraite de "roi" )

Mais après, je t'avoue qu'il doit certainement avoir une nuance sur la notion de monarque tout autre, et que je ne connais pas ^^

En particulier sur les points dont tu parles, et les monarchies "symboliques" dans les états démocratiques.

C'est peut-être anachronique mais en même temps le côté "tu me donnes tout et en échange je te protège" ça fait pas un peu plus système féodal que post féodal ?

Tu as raison, à une époque assez reculée, les "rois" étaient surtout des chefs, pas vraiment des êtres de droits divin.

(Je pense à l'époque des rois fainéants) bien qu'il faille tout de même se méfier de ce qu'on sait de ces époques.

Pour ce qui est arrivé plus tard, par contre, je ne pense pas que la soumission au roi tenais sur le "je te protège".

C'était très certainement ce genre de chose qui posait le pouvoir des seigneurs nobles locaux sur leur population, avec la réserve que s'il n'y avait que ça, ça n'aurai en rien justifié que seuls les nobles pouvait protéger. (ça me semble issue d'un contrat trop "égalitaire" pour coller vraiment avec la notion de noblesse telle qu'elle était perçu à l'époque)

Je pense que c'est surtout la seule argumentation qui ai tenu le coup jusqu'à nos jours, malgré nos changement de pensées vis à vis de la noblesse ou des droits divins.

Mais pour en revenir au roi, il était un seigneur très faible parmi les autres, pendant très longtemps.

Je ne pense pas qu'à ces époques c'était la "protection" qu'il apportait qui justifiais la soumission des seigneurs souvent plus puissant que lui.

On peut apporter de nos jour l'idée de "l'unité" du royaume qu'il aurait fallu respecter, mais je pense que l'idée de respecter cette symbiose ce lien mystique entre le roi et son royaume, allant de pair avec celle de sa légitimité et de sa noblesse, comptait bien plus que la simple puissance physique de l'armée dirigée.

Dans le même ordre d'idée, l'allégeance au seigneur, liée à la féodalité, tenais beaucoup à la reconnaissance que pouvait avoir un "féodé" envers son seigneur, et tenait pas mal avec la notion de valeur sacrée de la parole. Ce qui donnais plus d'importance à "l'impression" "l'aura" qui devait être reconnu pour se féoder, qu'à la force physique du conquérant. Se "féoder" n'était pas un acte de reconnaissance d'une puissance supérieure, dont on aurait alors pu se libérer dès la diminution de cette puissance.

C'est d'ailleurs un bon truc cette histoire de "légitimité" qui ne tiens pas à la simple force physique, puisqu'il permet de tenir un royaume même en n'étant pas nécessairement le plus puissant ^^

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Membre, 44ans Posté(e)
alexdesdébats Membre 4 280 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Je me poserais des questions sur la personnalité de la personne qui dit ca à première vue! (poccessivité excéssive possible) mais il y a plein d'autres paramètres à prendre en compte comme:

-La façon de le dire

-Le moment

-Le lieu

-La relation entre les deux interlocuteurs

C'est un attachement dans la majorité des cas et ca peut-être considérée comme une sorte de romantisme...

Le problème survient si le degrés d'attachement n'est pas réprociproquement de la même intensité.

Ensuite vient la potencielle problématique du sujet sous divers formes possible (jalousie excessive, pervers narcissique, mégalomanie, quiproquo sur la véritable relation....etc)

Quoiqu'il en soit personne n'est "l'objet" de personne! Si pour l'individu c'est évident, no soucies c'est de l'affection ou de l'amour rien de plus.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

Il faut aussi prendre en compte le côté provocation :D très présent quand on drague :o°

(Je ne sais pas pourquoi, les filles adorent ce genre de chose, en général ^^ )

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Hors de tout contexte, cette phrase m'apparait dominatrice et possessive, jalouse. Dans ce qu'elle évoque mais aussi dans sa tournure ("je suis déjà le roi", c'est quelqu'un qui prend ce titre et non quelqu'un qui le reçoit en don "royaume + roi = territoire sacré, à défendre, propriété).

"Ton corps est un royaume, le mien. Il m'appartient déjà. " J'y lis un romantisme possessif machiste ou vieux jeu. Une phrase prononçable par un musulman traditionnaliste ou un phallocrate parisien, ou autre du même tonneau.

C'est dur de juger : on peut lui donner 10 000 sens et 10 000 intentions sans aucun autre élément.

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