Tutoiement du président

Au delà de N.Sarkozy il y a la fonction qu'il exerce, et son prestige, qui souffre actuellement terriblement, est touché autant de celui qui l'occupe que de ceux qui le dénigrent avec ce genre d'arguments.

Non, si un autre élu sait redonner de la noblesse à cette fonction.

L'acharnement antisarkozyste répond à l'acharnement des derniers sarkophiles à peu prés aussi objectifs qu'un membre du Temple Solaire pourrait l'être sur sa belle religion. Je pense à un Bertrand, un Lefebvre... Et de spécimens de fo(i)rum comme on a pu en connaître.

Tu ne pense pas que Mitterand était aussi un très grand comédien ? Ou tragédien, peut-être. :blush: La comédie, je crois que ça fait partie du jeu, qui peut imaginer qu'un président dise la vérité, vraiment. Je me demande si Sarkozy, finalement, ne mentirait pas plutôt moins que d'autres.

mitterand etait un grand strateg, et toute verite n'est pas bonne a dire, le president actuel en supposant qu'il mente moins ( j'en suis pas convaincue) j'aimerai qu'il le fasse avec panache

je lui en demande pas plus

Tu ne pense pas que Mitterand était aussi un très grand comédien ? Ou tragédien, peut-être. :blush: La comédie, je crois que ça fait partie du jeu, qui peut imaginer qu'un président dise la vérité, vraiment. Je me demande si Sarkozy, finalement, ne mentirait pas plutôt moins que d'autres.

Mitterrand , Giscard , Chirac , Pompidou , De Gaule étaient des hommes trés différents mais ils avaient tous une chose en commun : l'interêt de la France

Certes ils pensaient tous à eux aussi , les frais de bouche de Chirac représentent des sommes astronomiques et la presse ne s'est pas privée de le dénoncer , certes Mitterrand a mis sur écoute beaucoup de gens pour préserver son secret , certes Giscard était guindé jusqu'au dernier degré , certes la politique de De Gaule a conduit à mai 68 et à son départ mais TOUS avait une vision pour l'avenir de la France , TOUS avaient un regard qui portait loin

On est à des années lumiéres de Sarkozy : aucun programme hormis satisfaire les lobbys les plus riches , le pouvoir sert son égocentrisme et ça ne va pas plus loin , c'est un Berlusconi 100%

Trouve moi une difference entre Berlusconi et Sarkozy , tu verras , c'est pas si facile quand il faut la trouver.

Il ne s'entoure que de seconds couteaux au gouvernement pour pouvoir contrôler et ne pas avoir d'ombre ( il va essayer de torpiller Fillon , pour ça faut qu'il le garde , dehors il serait un ennemi plus redoutable encore et incontrôlable) , c'est la seule chose qui compte pour lui , la seule et unique, n'en doute pas un seul instant.

L'acharnement antisarkozyste répond à l'acharnement des derniers sarkophiles à peu prés aussi objectifs qu'un membre du Temple Solaire pourrait l'être sur sa belle religion. Je pense à un Bertrand, un Lefebvre... Et de spécimens de fo(i)rum comme on a pu en connaître.

Non, je ne crois pas, ou du moins cette tentative de légitimation me paraît bien désuète.

Je crois que pour les instigateurs de cette traque (par exemple le bon M.Joffrin, né Mouchard, ça ne s'invente pas), il y a hélas d'autres raisons moins avouables. Et ensuite il y a les suiveurs, le sempiternel et accablant troupeau des bêlants, les couineurs rituels qui en profitent dans l'outrance pour soigner des complexes que sans doute N.Sarkozy et sa façon d'être auront réveillés.

Tous les hommes politiques arrivés à cette fonction ont eu leurs Bertrand ou Lefebvre, et tous n'ont pas eu droit à ce cortège de bassesse.

Y'a pas d'essence divine , c'est sur la durée qu'on voit si quelqu'un est compétent ou pas , pas sur des campagnes d'election

Quand une grande majorité des gens n'achétent pas , c'est pas les gens qui ont tort , c'est pas l'orientation de droite ou de gauche (là on est à 50/ 50) , alors c'est quoi ? C'est le mec

Notre Sarko a beau nous avoir dit à 2 reprises devant les caméras "j'ai changé" (rappelle toi) , il n'a toujours pas changé , comment le pourrait-il?

Ca commence comme ça et ça finit par prendre confiance...

Je vois bien le prochain entretien Sarko/Obama, du genre "wesh ma couille, ça gazouille à la maison blanche? Allez, tape m'en cinq on est photographiés".

Le tout en lachant une bonne grosse caisse.

:blush: La honte...

Tous les hommes politiques arrivés à cette fonction ont eu leurs Bertrand ou Lefebvre, et tous n'ont pas eu droit à ce cortège de bassesse.

Non, ce stade d'abaissement de soi à force de ramper tient du record. L'enfouissement est en vue. La courtisanerie est un phénomène vieux comme le monde mais jamais, en tout cas dans la Vème, on ne l'a vue aussi péniblement affichée.

Sur la vie privée, l'acharnement vient de ce que jamais les Français n'ont éprouvé un si féroce désaveu, un tel rejet. Du coup, tout est bon pour, selon l'antienne, décidément aussi rebattue qu'inoxydable : "se dépêcher d'en rire plutôt que d'en pleurer".

Tu vois, par exemple, beaucoup savaient que la brune Barzach avait goûté les joies du "cinq minutes douche comprise" mais cela n'a jamais donné de telle campagne de railleries et de ragots. Pourquoi ? Parce qu'il y avait un sentiment de sympathie pour le gaillard Chirac. Un lien qui passait les clivages politiques, lui a rompu ce lien, ou ne l'a jamais vraiment tissé.

ouai cher pa jaime pa sarco' il tutoi se qil veu mai il respecte pa les regle ( tan mieu comme sa il serra pu president)

le mess' vien de:la cousine eloigner qi partage le conte avec ninette059

Trouve moi une difference entre Berlusconi et Sarkozy ,

Des différences, on peut en trouver. Mais elles ne seront jamais supérieures aux similitudes.

Non.

Bon, tu as raison, forcément raison. C'est tout à fait normal quel que soit le forum, quels que soient les sujets politiques envisagés, de se retrouver enseveli sous la haine ordinaire d'une horde de frustrés, dont le seul argument réside souvent dans la hauteur de talonnettes, ou les rides masqués d'une chanteuse reconvertie. Tout ça est parfaitement sain, logique et cohérent.

Sauf que moi ça m'ennuie, et ce qui m'ennuie me nuit. Et donc je le dis.

Et j'affirme que dans cette phobie qui vous hante, jour et nuit, mot après mot, phrase après phrase, il y a d'autres enjeux qu'un simple petit bonhomme qui est devenu roi pour l'alimenter et la ressasser. Les névroses ont parfois, souvent, toujours, besoin de raccourcis, sans jeu de mots aucun pour le coup.

Et de toute façon, je déteste les cohortes de couineurs. Ils se paluchent en défilant toujours pour les mauvaises raisons en feignant d'être animés par les bonnes.

Passons.

Des différences, on peut en trouver.

Et notamment une qui est fondamentale, et qui devrait arrêter là toute forme de digression, pour autant qu'on veuille parler de politique, et non purger sa mauvaise bile : Berlusconi gouverne avec une dizaine de ministres ou secrétaires d'Etat issus de la droite populiste, poujadiste et nationaliste, xénophobe et homophobe, la Lega Nord de Bossi.

Et j'affirme que dans cette phobie qui vous hante

A partir d'une réaction saine, ne pas hurler avec les loups, tu tombes dans un autre excès. Celui de généraliser, de caricaturer les positions.

Elles sont pourtant d'une grande diversité. De nature et de qualité. Tu as l'antisarkozyste mondain qui trouve le personnage... d'un vulgaire... L'antisarkozyste populaire qui lui reproche de l'avoir embobiné sur le pouvoir d'achat, et qui constate que le seul pouvoir d'achat à avoir augmenté est celui du président. L'anisarkozyste nationaliste qui lui reproche ses origines hongroises... etc. On peut continuer à trouver des catégories, presque à l'infini, tant le personnage à qui tu as su accoler quelques adjectifs idoines a su faire contre lui l'unanimité.

Que cette belle (ou non) unanimité soit composée entièrement de phobiques, d'obsédés et de névrosés, j'en doute.

Et notamment une qui est fondamentale,

Elle est relative. Sarkozy n'a pour l'instant pas franchi le Rubiconi. C'est vrai, quoique l'alliance avec De Villiers... Mais en période électorale, il sait aller planter sa tente dans les champs boueux de l'extrême-droite. Il leur tape sur l'épaule, montre son beau karcher (qu'il se dépêchera de remiser aussitôt les échéances passées), vitupère la burqa, le mouton dans la baignoire, bref montre ses petits muscles de coq gaulois. Berluscon a au moins le mérite d'aller jusqu'au bout de cette logique de rassemblement.

Que cette belle (ou non) unanimité soit composée entièrement de phobiques, d'obsédés et de névrosés, j'en doute.

Je n'ai jamais d'ailleurs prétendu cela.

Ceux que je vise sont principalement préoccupés par les histoires élyséenne de culotte et de talons. Les mêmes qui sans doute ne pipaient mot dès lors que Bousquet se rendait régulièrement à l'Elysée comme d'autres vont à confesse, regardaient ailleurs lorsqu'un bâtiment de pêche à l'info goûtait aux eaux profondes du port d'Auckland, ou encore qu'un écrivain tombait malencontreusement de vélo, un micro vissé au fond de chaque tympan.

Etre de gauche, c'est être honnête, y compris dans sa critique.

J'aime pas les politiciens.

J'ai l'esprit collectif et non individualiste.

Donc je n'aimait pas spécialement les prédécesseurs du Président actuel.

Mais il a réussi à me les faire tous regretter, sans exception.

Et pour ne pas reconnaitre qu'il n'a absolument AUCUNE classe, il faut être d'une mauvaise foi bien montée.

Elle est relative. Sarkozy n'a pour l'instant pas franchi le Rubiconi. C'est vrai, quoique l'alliance avec De Villiers... Mais en période électorale, il sait aller planter sa tente dans les champs boueux de l'extrême-droite. Il leur tape sur l'épaule, montre son beau karcher (qu'il se dépêchera de remiser aussitôt les échéances passées), vitupère la burqa, le mouton dans la baignoire, bref montre ses petits muscles de coq gaulois. Berluscon a au moins le mérite d'aller jusqu'au bout de cette logique de rassemblement.

Encore un procès d'intention gratuit, qui ne résiste ni à l'épreuve des faits, ni même à celle de la logique la plus élémentaire.

Prenons un exemple simple, puisque nous en sommes reduits à si peu : si N.Sarkozy et son parti avaient été alliés à la mouvance brune comme Berlusconi l'est en Italie, aux dernières régionales Vauzelle perdait PACA (et d'autres avec), et par conséquence tu n'aurais pu te réjouir de la belle unanimité versée par les urnes contre celui qui a remplacé le diable dans ton enfer personnel...etc etc.

C'est tout de même particulièrement malhonnête de prêter des intentions dans un premier temps, pour ensuite exploiter les faits qui contredisent ses propres assertions initiales.

En cela, je ne change pas d'avis : ce que je lis de l'opposition livrée à N.Sarkozy est souvent édifiant de bêtise, et, allons plus loin, cela n'annonce rien de bon pour la gauche en 2012. Même si le PS a corrigé un peu le tir, sur ce plan.

C'est tout à fait normal quel que soit le forum, quels que soient les sujets politiques envisagés, de se retrouver enseveli sous la haine ordinaire d'une horde de frustrés, dont le seul argument réside souvent dans la hauteur de talonnettes, ou les rides masqués d'une chanteuse reconvertie. Tout ça est parfaitement sain, logique et cohérent.

Vi.

Et les hordes peuvent se donner la main. On s'arrêtera sur les histoires de cul d'un Strauss Kahn, sur les dents refaites et la bourditude d'une Ségolène, sur l'alcoolisme prétendu de la grosse vache Aubry. Et j'en passe.

Heureusement qu'il y a Marianne pour ma "culture" politique. :blush:

si N.Sarkozy et son parti avaient été alliés à la mouvance brune comme Berlusconi l'est en Italie

C'est là où tu déformes. C'est dommage parce que je sais que tu peux être subtil, si tu t'en donnes la peine. En effet, je n'ai pas dit que Sarkozy s'était allié à la "mouvance brune". J'ai dit, et je peux le redire, qu'il avait racolé -notamment en 2007- et braconné sur les terres fangeuses de l'extrême-doite.

Lequel racolage a d'ailleurs donné, dans un premier temps, un report de voix exceptionnel en sa faveur (il n'eût pas été obtenu sur la seule haine du bas du Front envers les "gauchistes). Puis, dans un deuxième temps, sur un désaveu, une fois faite la part entre les promesses et la réalité une fois les voix empochées. Dont acte.

Mitterrand , Giscard , Chirac , Pompidou , De Gaule étaient des hommes trés différents mais ils avaient tous une chose en commun : l'interêt de la France

Certes ils pensaient tous à eux aussi , les frais de bouche de Chirac représentent des sommes astronomiques et la presse ne s'est pas privée de le dénoncer , certes Mitterrand a mis sur écoute beaucoup de gens pour préserver son secret , certes Giscard était guindé jusqu'au dernier degré , certes la politique de De Gaule a conduit à mai 68 et à son départ mais TOUS avait une vision pour l'avenir de la France , TOUS avaient un regard qui portait loin

On est à des années lumiéres de Sarkozy : aucun programme hormis satisfaire les lobbys les plus riches , le pouvoir sert son égocentrisme et ça ne va pas plus loin , c'est un Berlusconi 100%

Trouve moi une difference entre Berlusconi et Sarkozy , tu verras , c'est pas si facile quand il faut la trouver.

Il ne s'entoure que de seconds couteaux au gouvernement pour pouvoir contrôler et ne pas avoir d'ombre ( il va essayer de torpiller Fillon , pour ça faut qu'il le garde , dehors il serait un ennemi plus redoutable encore et incontrôlable) , c'est la seule chose qui compte pour lui , la seule et unique, n'en doute pas un seul instant.

Je me demande si tu n'es pas un peu aveuglé pour ce qui concerne Sarko versus ses prédécesseurs : Chirac, ça été un système effarant de corruption mis en place pendant des décennies, vas faire un tour du côté de ce journaliste qui enquêtait vers Tahiti sur un supposé compte bancaire japonais et dont on n'a toujours pas retrouvé le cadavre.

Souviens-toi Giscard et les rumeurs diamantifères etc.

Mitterand et fils, papa-m'a-dit et la françafrique. :blush: Le rôle de Barril dans le génocide Rwandais.

De Gaulle était un très grand comédien, ses discours en attestent.

Vision de la france, je veux bien te l'accorder. Sarkozy en a une également, ne t'en déplaise, même si elle ne te convient pas. Il engage des réformes qui pour certaines auraient été nécessaires il y a des décennies, elles n'ont pas été engagées à cause de la veulerie des précédents présidents.

Vi.

Et les hordes peuvent se donner la main. On s'arrêtera sur les histoires de cul d'un Strauss Kahn, sur les dents refaites et la bourditude d'une Ségolène, sur l'alcoolisme prétendu de la grosse vache Aubry. Et j'en passe.

Heureusement qu'il y a Marianne pour ma "culture" politique. :blush:

Oui, il y a souvent des analyses intéressantes dans Marianne. Et ce sont les rares à critiquer cette tendance à s'opposer histoire de s'opposer.

L'anti-sarkozysme primaire ne sert pas la gauche. Il donne l'impression que toute critique contre le président est critique car elle porte contre le président. Et il laisse à penser, ce qui n'est pas nécessairement faux d'ailleurs, que la critique pour la critique sert à camoufler l'absence de contre-propositions de la gauche.

Jugeons les hommes, leurs idées et leurs actes. Pas leur étiquette.