Ma nana est une vraie sirène

Chapitre1

Dans un hyper marché de la région de Lille

C’est le soir du réveillon du nouvel an.Je viens acheter quelques mets de luxe dans un hyper marché. J’ai décidé de m’offrir un repas inoubliable, digne des plus grandes tables de la grande gastronomie Française. Je commence par l’entrée : une boite de petites saucisses Olida, cela fera très bien l’affaire. Ensuite le plat de résistance : je me dirige dans une allée encombrée de caddys.Il fait chaud dans le magasin. L’ambiance est joyeuse.

Je m’arrête au rayon épicerie et me dit qu’une boite de pâté de campagne en promotion conviendras très bien pour ce repas mémorable.Pour la boisson je m’offre le must ; une canette de bière Stella. Au passage je vole une jolie bougie rouge que je mets prestement dans un endroit que la décence m’oblige à taire.

Avant de partir je prends une baguette et comme dessert; rien !! pas assez de fric .Me voilà prêt pour une orgie culinaire qui ferait pâlir de jalousie le grand Rabelais. Je suis vraiment heureux de passer ce réveillon en famille moi !!plus moi-même et ma solitude.On va se faire une méga teuf tous les trois.

Dans l’allée centrale, je croise un couple.Ils doivent avoir mon âge. Ils se sourient. ils se tiennent par la main ils sont heureux. Je souris tristement, mois aussi je voudrais tenir une main…une main de femme. Un gamin me bouscule, un caddy me tamponne. L’yper marché est plein à craquer. Il fait trop chaud.

La lumière éblouissante des néons me fait mal aux yeux. J’ai plus l’habitude des éclairages vifs, depuis que je vis dans un cagibi situé dans un parking souterrain. Je regarde l’heure à la montre d’un vieux type coiffé d’un béret. Je trouve qu’il a le nez allumé par la picole, il à certainement déjà pris un acompte sur le réveillon.

Il faut que je me dépêche dans une heure les portes de la cave du parking seront fermées. Je n’ai pas envie de passer le réveillon dans la rue, ou avec des alcolos dans un foyer. je passe prés du rayon lingerie féminine par hasard. Moi aussi je voudrais avoir des petites culottes de femmes, pourvue quelles soient occupées par leur propriétaire.

J’aperçois de trois quart une femme les bras levés ; elle examine un string. Elle à une très belle chevelure d’un blond vénitien. Elle est bien foutue.Je trouve que jupe tube qui s’étale à même le sol, lui donne un aspect bizarre. J’ai envie d’aller lui parler. Je passe devant un grand miroir. Il me renvoi l’image d’un clodo c’est normal je suis habillé comme un clodo et je vis comme un clodo. Je suis devenu un clochard. Mais j’ai envie de m’approcher d’elle. Je me dit en moi-même « - tu vas te faire jeter pauvre con !! et je me réponds « - je m’enfous j’ai l’habitude !! ». je me dirige vers elle,et lui dit -Bonjour je m’appelle Charlie !! :blush:

Port autonome de Dunkerque

Je ne suis pas très bien. J’ai froid !, je grelotte je suis complètement gelé. Je me sens comme au lendemain d’une méga cuite. J’ai du mal à comprendre ce qu’il m’arrive. Une bise glaciale balaie l’immense quai cimenté sur le quel je me trouve. Il est éclairé en pointillé, par des lampadaires qui diffusent une faible lumière blafarde. Je caille…je suis transi. Au loin une sirène de bateau retentie. J’entends le clapotis de l’eau. Mes souvenirs commencent à revenir. Je tourne la tête et pousse un hurlement !!!

Charlitoune