Wanted: Obama

Un reportage diffusé jeudi 14 janvier dans l'émission Temps Présent, sur la Télévision Suisse Romande, montre à quel point les opposants à Obama sont de plus en plus nombreux et de plus en plus virulents aux USA. On le voit sous les traits d'Hitler, des slogans haineux et des discours hallucinants sont tenus par ceux que l'on voit dans cette vidéo.

Voici le texte de présentation de ce reportage (source: TSR)

L'élection du premier président noir des Etats-Unis a réveillé tous les espoirs. Pourtant, un an après son accession au pouvoir, son bilan est plutôt timide, notamment parce qu'au sein même de son pays, de nombreux obstacles se sont dressés sur sa route. L'avènement de l'ère Obama a provoqué un véritable séisme aux Etats-Unis. Dès le lendemain de son élection, les conservateurs sont descendus dans la rue pour tenter de bloquer tous ses projets de réforme. Ils sont unis sous la bannière des Tea Parties, un symbole révolutionnaire qui en 1773 marqua le début de la lutte des Américains contre l'Angleterre. Ils sont mus par des peurs anciennes qui puisent notamment leur force dans les théories de la conspiration chères à l'Amérique. Pour eux, Obama serait un fervent gauchiste qui menacerait leur devenir et les fondements même de l'Amérique, un homme dangereux contre lequel ils ont le devoir de se soulever.

Pour Temps Présent, Anne-Frédérique Widmann et Vanessa Goetelen se sont immergées dans la foule des mécontents. Elles décrivent les motivations et l'organisation ¿ sophistiquée et efficace ¿ de ce front contre Obama. Le reportage montre aussi comment les élus républicains et les lobbies les plus conservateurs sont passés maîtres dans l'art de récupérer ces peurs. Secondés par des stars de la télévision comme Glenn Beck et Sean Hannity, ils attisent le feu de la rébellion dans l'espoir de reprendre le contrôle du Congrès en novembre 2010 et pourquoi pas, la Maison Blanche en 2012. Quitte, selon certains, à mener les Etats-Unis au bord du gouffre.

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=...y=1263377282000

Voila pourquoi je détéste la politque.

Que des représaille sans fondement.

Petite question de conjugaison :

quelle est la différence entre le symbole et l'homme ?

L'homme se conjugue à l'imparfait ; le symbole se conjugue au plus-que-parfait.

Après, est-ce que cela justifie d'utiliser l'anachronisme pour nuire à Barack ? Que nenni ! :blush:

Obama est désormais très loin de l'image de héros qu'il a forgé pendant la présidentielle 2008 ; mais, je note qu'il y a encore beaucoup d'abrutis sur Terre.

Je ne pense pas qu'Obama se soit forgé une image de héros. Le diagnostique est plus simple : il était en campagne.

La campagne présidentiel est un formidable terrain de foot où la rhétorique joue le rôle de la balle. Et en rhétorique, on fait valoir tous les atouts possibles qui plairaient à l'auditoire.

Et le fait est que l'idée d'un président noir, que l'on se place dans l'exercice rhétorique ou dans la réalité sociale américaine, était exceptionnelle. On n'avait pas vu ça depuis... depuis... depuis la série 24H.

Seulement la prise de conscience du public est d'autant plus lourde de conséquences que le symbole était puissant. Barack Obama essaie tout de même de se démarquer comme il le peut de ses prédécesseurs, par des mesures particulières (travailler sur la Sécu etc.). Est-ce pour substituer à l'image mis en avant à la campagne une autre ?

la jalousie de certains,les ménent vers la haine,c'est l,esprit humain :blush:

Je ne pense pas qu'Obama se soit forgé une image de héros. Le diagnostique est plus simple : il était en campagne.

La campagne présidentiel est un formidable terrain de foot où la rhétorique joue le rôle de la balle. Et en rhétorique, on fait valoir tous les atouts possibles qui plairaient à l'auditoire.

Et le fait est que l'idée d'un président noir, que l'on se place dans l'exercice rhétorique ou dans la réalité sociale américaine, était exceptionnelle. On n'avait pas vu ça depuis... depuis... depuis la série 24H.

Seulement la prise de conscience du public est d'autant plus lourde de conséquences que le symbole était puissant. Barack Obama essaie tout de même de se démarquer comme il le peut de ses prédécesseurs, par des mesures particulières (travailler sur la Sécu etc.). Est-ce pour substituer à l'image mis en avant à la campagne une autre ?

Obama a largement alimenté son image de messie censé Changer le monde. Durant la campagne présidentielle, beaucoup de ses beaux discours m'ont fait rire d'autant plus que ses supporters étaient complètement et naïvement gaga de lui et de ses jolis mots roses. Son opération séduction - ou conte hollywoodien - fut un bon anesthésiant pour faire rêver la populace ; mais, maintenant, la dure réalité réapparaît : Mister Obama n'est qu'un fantoche bouffé par des lobbies financiers, politiques et militaires voraces. Comme dit Chomsky, Obama était le "moins pire des deux maux".

Le problème des élections présidentielles, dans quel que pays que ce soit, c'est que le peuple pense qu'en élisant un président ayant telle ou telle vue pour le pays, il va faire tout ce qu'il a dit qu'il ferait... On omet toujours de dire au peuple, que pour que le président puisse faire ce qu'il souhaiterait faire (là, je ne parle que de ceux qui ont de réels projets et intentions de changement, pas de ceux qui font des promesses purement électoralistes, qu'ils n'ont a aucun moment l'intention de tenir), il faudrait qu'il n'y ait aucune opposition pour contrecarrer ses projets de loi, pour s'opposer au financement de tel ou tel projet de santé, etc.

On élit un homme... qui ne gouverne pas tout seul, et qui n'aura jamais l'appui de tous les élus.

Moi ce que je trouve étonnant avec Obama c est surtout qu il se soit pas deja fait assassiner: un président noir et en plus réformateur a gauche! Etant donné la longue tradition d assassinat des présidents aux Etats-Unis j aurais pensé qu il serait pas resté longtemps en vie.