poèmes de guns

Encore des espoirs,

encore de la confusion,

ne rien laisser choir,

s'en faire une raison.

Se libérer et respirer,

apprendre à se maitriser,

poursuivre les aléas,

se regarder ici et là.

Te déposer belle amitié,

t'en couvrir d'heureux sourires,

ne surtout pas laisser traîner,

haine et faux soupirs !

Courage pti nounours

joli et réaliste,merci &va de moi

a la dérive

je suis comme un brin de paille

qu'on aurait jetté a la baille

je pars a la dérive

je t'avais dans la peau

mais fallait que tu t'esquives

j'essayes de mettre la tête hors de l'eau

mais impossible de regagner la rive

je pars a la dérive

j'aimais être avec toi

mais tu glissais entre mes doigts

je suis comme une bouteille de verre

un sos jetté a la mer

je pars a la dérive

je suis comme un évadé du bagne

sur son radeau

ressemblant a un mégot

au milieu de l'océan

je pars a la dérive

sans toi je ne peux vivres

faut que tu arrives

je veux bien me noyer

mais dans tes yeux délavés

tu es la seule qui puisse me sauver

la seule a qui je me livres

sinon,je pars a la dérive

PSYCHO

je suis un psycho

mon monde est bien plus beau

que le votre

bande d'apôtre

je suis un psycho

et fier de l'être

bande de spectre

je vomis ma haine

aux pieds des bourgeois

je craches mon venin

a la face de la société

je prends des poses obscènes

avec des partenaires de choix

et fais de vicieux calins

devant une caméra cachée

je suis un psycho

mieux dans ma peau

que dans celle d'un autre

vous êtes mes tous mes hôtes

je suis un psycho

depuis ma naissance,damned!

et je vous emmerde!

vivre en enfer est mon fantasme

connaitre multiples orgasmes

avec divers diablesses

vivre d'histoires de fessses

il y'a longtemps que je crois plus

aux anges tout de blancs vêtus

je fumes,je baises,je bois!

et je suis le roi!!

La maladie d'amour.

dédicacé pour guns.

Qu'elle est triste, la maladie d'amour,

Celle qui restera un si long parcours...

Bâton de pèlerin parti quarante années

Dans un désert aride aux espoirs morts-nés.

La détermination de l'ermite qui s'en va

Ne subsiste alors que pour quelques pas.

Bientôt au loin de toute tendresse,

Les pieds râpant le sable pour caresse,

Ce sont tout d'abord les larmes, comme si

C'était la seule eau qui retenait en vie ;

Puis, des visions kaléïdoscopiques

Enchantent les sens bernés, héliotropiques.

L'on se croit alors psychosé,

Névrosé, dissocié... ¿ Désenchanté

Est le mot qui pourtant reste tant,

Lorsque la tristesse se retournant

Contre autrui projette son fiel,

Une bile qui n'a pour nom, elle,

Que tristesse. Tristesse encore,

Tristesse toujours, tristesse du corps,

Tristesse de l'âme, ce que l'on est triste!

Ce que l'on est bête quand on est triste!

love bang

une idylle nait dans un regard

vit dans un mensonge

meure dans un retard

on croit a la nuit des songes

aux contes de fées

mais tout compte fait

ce n'est qu'une histoire inspiré

par un mauvais romancier

vaut mieux cotoyer la mort

comment oublier la chaleur de ton corps?

love bang

déchirure dans le coeur

blessure dans l'âme

cicatrice dans la mémoire

chagin d'amour

torture éternelle

déprime fidèle

love bang

le couple,remède contre la solitude

s'enfermant dans des habitudes

l'amour n'est qu'éphémère

la fin te laisse un gout amer

tu restes sur ta fin

l'amitié n'a pas le même assassin

ces mots tendres ne voulaient rien dire

te laisseront-ils des souvenirs?

vaut mieux a chercher a se détruire

comment oublier la candeur de ton sourire?

love bang

C'est parfois en silence,

qu'on s'y retrouve le mieux,

se satisfaire de son absence,

s'accrocher à ce peu.

C'est simplement à ne rien dire,

que l'on soumet un acte,

réfléchir , s'en repentir,

s'octroyer un nouveau pacte.

Réécrire en sa non-présence,

ce que demain pourrait devenir,

reprendre de nouvelles essences,

sans s'arrêter, pour y parvenir .....

vivre me tue

en me donnant la vie

tu me donnes la mort

sans préavis

sans remords

tu m'as jeté

dans le décor

sans te soucier

de mon sort

pour combien de temps

en ai-je encore?

une bombe a retardement

dans le corps

j'ai pas de bouquins

pour éviter les maladies

pour prendre tel ou tel chemin

c'est quoi l'existence?

avoir des enfants?

c'est quoi la chance?

éviter les accidents?

j'ai pas de recettes

pour concocter les sentiments

j'ai pas de chronomètre

pour arrêter le temps

En te laissant vivre,

tu as fait ton chemin,

rien ne t'arrête, tu t'enivres,

seul espoir du matin.

Combien de moment encore,

supporter les mêmes refrains,

pas de promesses, rien n'est d'or,

taire son chagrin.

Laisser le temps agir sereinement,

prendre force en soi,

se retrouver en ami sincèrement,

se construire un petit toit .

Blessé dans ta tête

Et blessé dans ton corps

Tu ne fais plus la fête

Tu te sens déjà mort!

Pourtant il faut y croire

Essayer de revivre

Se dire que l'espoir

Empêche de mourir!

Que devant toi, enfin

S'ouvrira une route

Où t'attend un destin

Qui enlévera tes doutes!

Et que refleuriront

Tous ces beaux paysages

Pour te dire qu'au fond

Tout passe, et puis s'efface...

merci cosette et evasive! très joli et réaliste!

Un pti passage,

avant de te laisser,

marquer cette page,

une dernière fois abandonnée.

gros bisous