Aller au contenu

Le Moi ou l'Ego ?


Anksunamun

Messages recommandés

Membre, 47ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Premièrement,

Le moi et l'ego sont deux concepts qui portent à confusion.

Il y a le moi substantiel (constant) dissimulé sous des paramètres variables que sont les facultés intellectuelles et le physique : Pensée 582 de Pascal : l'amour consiste en le fait d'aimer une personne pour ses qualités changeantes, le "moi" substantiel est illusoire.

Le problème se pose alors quand on remarque que prendre soin de ses "paramètres variables" (intellectuels, physiques) sert à faire briller ce l'on appelle "ego", qui naît à l'adolescence et qui ne disparaît pas (tel le désir, on inhibe on inhibe on inhibe sans jamais annihiler ! c'est la dure réalité que tente d'effacer les idéaux bouddhistes et spiritualistes en général).

Or Pascal réfutait des penseurs qui introduisaient un "moi" derrière les paramètres variables ...

D'où la confusion.

Qu'est-ce que l'ego ? Qu'est-ce le "moi" ?

Soigner les paramètres variables sert à faire briller l'ego. Où se situe cet ego ? Peut-on faire de lui le "moi" que réfutait Pascal ? Ce serait confondre orgueil et subjectivité... ?

Deuxièmement,

La position philosophique la plus prudente qui soit, à mon sens, serait un "poppo-kantisme", ou "kanto-popperisme" : application de la théorie de la falsification (toute théorie non falsifiable (non réfutable) ne peut être admise) + système transcendantal (système d'accès à la connaissance pour tout sujet) que l'on doit au génie des Lumières.

Faisons un peu de philosophie de l'action : parmi les paramètres qui vont déterminer mes actes, il y a mes valeurs, mes principes (mes désirs, envies, ...).

On peut penser que la fidélité à mes principes est garantie par un désir égoïste inconscient. Sauf que la notion d'ego est problématique.

On pourrait supposer que toute action a une cause égoïste (l'altruisme serait ainsi un besoin égoïste inconscient d'humanisme et d'harmonie), sauf que :

- en considérant Popper, ce serait valider une théorie absolument irréfutable, ce qu'interdit la théorie de la falsification ;

- en considérant Kant, ce serait préjuger la nature nouménale humaine ; autrement dit ce serait tomber dans le gouffre de l'illusion transcendantale (ce dont on n'a pas accès dans notre condition de sujet transcendantal)

Survient alors une aporie quand, comme moi, on trouve le postulat de l'égoïsme total particulièrement vraisemblable.

Il me paraît logique de :

- Proposer une réponse au premièrement puis passer au deuxièmement ;

- Ou bien passer au deuxièmement en sautant le premièrement, ce qui permet d'employer la définition usuelle d'ego sans s'enchevêtrer dans des difficultés sémantiques.

C'est au choix.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

Wiki a réponse à presque tout :blush: :

L'ego en tant que concept philosophique

L’ego serait, selon certains auteurs, l'équivalent psychologique de la conscience, au sens philosophique. Mais à la réflexion, un ego est un je, au sens cartésien : un je qui perçoit des informations, les traite ou en exprime. Ce qui peut nous amener à dire, dans une conception platonicienne de la conscience de soi, que l'ego est un je sans la conscience.

On parle d'alter ego pour faire référence à cette entité qui compose l'autre, mais qui est semblable au moi.

L'ego en tant que concept psychanalytique

Cette notion est au cœur de ce qu'on appelle l'ego-psychology, doctrine psychanalytique développée aux états-Unis par Ernst Kris, Heinz Hartmann et Rudolph Loewenstein. Sur le même axe de réflexion, Anna Freud a fait de l'ego le centre de la réalité du sujet.

Cette théorie vise une adaptation à la réalité et s'appuie sur les travaux de Freud après 1920, où il donne une importance croissante au moi et aux mécanismes de défense.

L'ego en tant que concept sociologique

La valorisation de l'ego est exprimée par le terme anglais egoboo (ego boost).

L'ego dans la spiritualité

Pour un certain nombre de courants spirituels, l'ego serait la représentation fausse qu'un individu se ferait de lui-même. Cette représentation ferait écran à la vraie nature de l'homme. Certains auteurs parlent de l'ego comme d'une fausse personnalité constituée de souvenirs et d'expériences. Elle diffèrerait de la personnalité originelle de tout être humain, produit de sa naissance et de son héritage génétique. Une telle confusion produirait une illusion qui priverait ceux qui en sont prisonniers d'une vraie liberté et les enchaînerait à des schémas de souffrance (égocentrisme, orgueil, vanité, amour-propre, perception erronée du monde).

Dans cette conception, une personne libérée de son ego connaît l'éveil spirituel. Les méthodes pour se libérer de l'emprise de l'ego sont diverses et chaque école spirituelle a plus ou moins la sienne

Dans le champ de la spiritualité moderne et du transpersonnel, l’ego est souvent utilisé en distinction du Soi (le moi supérieur). En anglais : Self ou Higher-Self.

Pour certains enseignements spirituels, les relations humaines, et ce qu’elles entraînent à l’échelle planétaire, s’effectuent par “ego” interposés. Pourtant, l'ego n'a pas réellement de réalité, il ne serait qu'un « complexe » produit par des constructions mentales ou des dysfonctionnements psychiques[2].

L'ego selon le bouddhisme

Le bouddhisme perçoit l'ego comme une construction mentale ne correspondant à aucune réalité tangible. Il s'interroge ainsi : Où l'ego peut-il être situé ? Dans les bras, dans les jambes ? L'objectif serait de réaliser qu'il n'est ni dans le corps ni dans l'esprit. Cette voie consiste, entre autres, à libérer l'être humain de cette perception qui le place au centre de tout, et surtout, de le libérer de la souffrance, qui a pour cause notamment la croyance à l'existence du moi. Voir le concept de non-soi.

sinon d'après Château_Musée :

e = virtualité

go = en anglais, aller de l'avant

(c'est ma manière très personnelle de décortiquer les mots, des fois ça correspond à leur étymologie, d'autres fois ce n'est pas le cas... ici ce n'est pas le cas)

je vois donc cela comme un potentiel d'objectivité dans un océan de subjectivité, cet océan comprenant la psychologie, le subconscient, le moi, le surmoi, tout ça tout ça, etc

(devenir rocher au milieu du fleuve, devenir arbre en dépit du vent.....)

et encore, heureusement qu'on ne parle pas de l'âme, quoique je me demande si beaucoup de tentatives de définition de l'égo ne gagneraient pas en clarté en utilisant ce concept, histoire de distinguer ce qui peut l'être, au moins intellectuellement, enfin bon

notez aussi que ce n'est que mon avis actuel, là tout de suite, mais ça peut changer.......

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
Agnomen Membre 101 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Il faut replacer en fait le moi comme Freud dans ses topiques entre le ça (pulsionel) et le surmoi(consience) pour bien le comprendre, c'est un frêle équilibre

L'égo serait plutot le soi que le moi

En effet il y a peu être confusion mais tout ceci est assez loin pour moi et je n'ai pas envie d'aller fouiller mon grenier a la recherche de mes vieux cahiers :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

intéressante cette distinction entre le soi et le moi, pas seulement à cause de la rime, le soi pouvant être considéré comme le "moi" observant le moi en train de penser au moi qui fera agir le moi.....

c'est de la soie pour les sens, cette distinction entre le soi et le moi

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
Agnomen Membre 101 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Le soi se différencie donc du moi en représentant plus que le moi. une projection du moi surhabillé en sorte.

Hum le doliprane me guette :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Stefan124 Membre 440 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)
le désir, on inhibe on inhibe on inhibe sans jamais annihiler !

Si, il y a une différence entre l'espoir et le désir.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

espoir : croire que ce qu'on fait actuellement est utile

désir : vouloir quelque chose qu'on n'a pas

j'ai bon ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
Agnomen Membre 101 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Le désir c'est très pulsionnel, on y lit "envie", l'espoir c'est déjà plus judéo-chrétien, on y lit "espérance", c'est un peu dieu et le diable ces deux mots.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×