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"Viol correctifs" de lesbiennes en Afrique du Sud


Invité Rhadamanthe

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Invité Rhadamanthe
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Invité Rhadamanthe
Invité Rhadamanthe Invités 0 message
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Le pays de Nelson Mandela, l'Afrique du Sud, connu pour avoir mis fin à l'apartheid, autorise le mariage entre personnes du même sexe depuis 1996. Mais la nation arc en ciel voit ses couleurs ternies par une pratique qu'on a appelé "viol correctif" ou "viol thérapeutique". Elle vise les lesbiennes, souvent originaires des townships, et consiste à violer une femme lesbienne pour "corriger" sa sexualité. En deux mots, le truc qui se passe dans la tête du violeur c'est "je te viole parce que tu es une femme, et pas un homme", ou bien "tu dois coucher avec des hommes pour te soigner". Voilà en gros.

Le viol correctif, parfois aussi collectif, a fait une victime dans l'équipe nationale de football d'Afrique du Sud : Eudy Simelane. Cette dernière a été violée puis tuée par des garçons de son township, non loin de chez sa mère, et a tristement contribué à ce que la presse internationale braque les yeux sur cette pratique. Qui d'ailleurs va bien au delà de la seule Afrique du Sud, on en parle dans ce pays là de par la médiatisation de Eudy Simelane, mais aussi de par le fait que, dans le monde, ce pays a une sorte d'aura concernant la lutte contre les discriminations. Et qu'une telle pratique dans ce pays est perçue comme antithétique.

Selon un rapport d'ActionAid, 500 000 viols sont commis en Afrique du Sud chaque année. C'est l'un des pays les plus touchés du monde en la matière. En moyenne, sur 25 hommes déférés en justice pour viol, 1 seul est condamné. La police sud Africaine est aussi accusée de laxisme, et de ne pas prendre au sérieux ces viols. La situation sud-africaine telle que dépeinte dans le rapport de Action Aid, met en évidence l'abîme existant entre la loi, ses dispositions et leur application, entre le niveau de volonté législative et celui de transformation de l'éthos social. Dans plusieurs cas, des lesbiennes qui ont été violées racontent que c'est victimes de la duplicité de proches, amis ou parents, qu'elles se sont retrouvées dans les circonstances où l'agression a été commise.

Sources :

http://www.paperblog.fr/2015008/afrique-du...leur-sexualite/

http://www.genreenaction.net/spip.php?article6994

http://www.tetu.com/actualites/internation...s-soigner-14209

http://www.youtube.com/watch?v=v4MiJ74tpP0

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Membre, Posté(e)
La Chaise En Alu Membre 282 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
La situation sud-africaine telle que dépeinte dans le rapport de Action Aid, met en évidence l'abîme existant entre la loi, ses dispositions et leur application, entre le niveau de volonté législative et celui de transformation de l'éthos social.

Si tu mêles l'el-kebir à ça et en plus si tu emploies des mots compliqués, ça va pas aider à comprendre. Athos contre le mouton, j'aurais compris, parce qu'un bon gueuleton, ça ne se refuse pas, surtout qu'après l'embrochage au fleuret on peut poser l'arme sur deux lance-pierres géants et mettre le feu en-dessous...

NB : ne pas oublier de tourner et d'arroser la bête (lui enlever la tête, la peau et les entrailles est un plus).

Donc ces salopes ne veulent vraiment pas coucher avec des hommes, des vrais. Elles ne savent pas ce qu'elles loupent, et c'est une façon bien à eux de les mettre au jus (ah ah). Mais ce ne sont pas des méthodes. Un viol, enfin messieurs, c'est la façon la plus directe d'aller en prison, car malheureusement, la justice rigole de moins en moins avec ces choses-là, oui oui, même en Afrique, fut-elle du Sud. Car ça n'arrive que là, hein, rassure-nous ? Mince,non, mais tu ne précises pas... Donc la justice, malgré son bandeau, elle n'est pas jouasse : 4% de condamnations, vous me direz, c'est peu, oui mais c'est un chiffre non nul bordel de borde, et quand ça commence, dieu seul sait où ça peut s'arrêter. Je suis sûr qu'avec ses airs de ne pas y toucher, Dame Justice broute le gazon.

Il y eu un temps béni (ou maudit suivant le côté de la barrière) ou le viol était une aimable plaisanterie, on appelait ça le "Méhelabiencherché", ça fait un peu barbare, mais c'était une charmante coutume toléré par la maréchaussée qui en ce temps là avec les souliers cloutés. Mais assez de vieux machins qui sentent l'histoire et la poussière, atchoum !

La pédagogie, c'est pas évident, il me paraît clair que ces hommes sont des auto-didactes. Et oui, tout le monde n'a pas la chance d'avoir Christian Estrosi :blush:

Et se former tout seul, c'est pas évident, la théorie, c'est bien jolie, mais quand on sait pas parler aux femmes ? Alors que la pratique, c'est instinctif, un coup de bite vaut mieux qu'un beau discours, et ça permet d'éviter la phase "contradiction".

Encore une fois, on peut s'insurger. Tu parlais donc de l'Aid el-kebir, on peut faire un lien, me regarde pas comme ça en bêlant ! De la même façon que seule la femme peut se voiler (et on s'en fout de la religion, mais je sens bien que tu voulais aborder ce champ là) et que l'homme non, au nom de quoi les homosexuels n'ont-ils pas droit eux aussi à ce petit cours de redressement moral ? C'est assez injuste : alors on va répliquer que les femmes c'est des gentilles, tout ça. Alors que non, elles sont juste nulles au bras de fer et n'ont pas de kiki :coeur:

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Et après, on va nous dire que le féminisme est un combat du passé :blush: :coeur:

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