Faut-il avoir un avis sur tout?

Il me vient une question en regardant la section philosophie de ce forum ; Je découvre en lisant les nombreuses questions qui y sont posées qu'il y a vraiment beaucoup d'interrogations particulièrement problématiques que je n'ai jamais pris le temps de soulever pour moi-même, et qui demanderaient certainement de longues heures de réflexion avant de pouvoir trouver un début de réponse (qui restera toujours personnelle bien entendu).

C'est un peu d'ailleurs la raison pour laquelle je suis sur ce forum : trouver toujours plus de questions à me poser (C'est ma façon de comprendre le fameux "Deviens toi-même."). Je pense que certaines questions resteront à jamais en dehors de notre vie (elles ne nous interpellent pas toutes). Il faudrait néanmoins avoir une réponse (fût-elle personnelle) aux questions qui nous concernent, si nous voulons vraiment apparaître (naître) pour ce que nous sommes.

Pensez-vous qu'il faille donc avoir un avis sur tout?

que nous fassions ou pas certaines choses, tant que cela est analysable comme un choix, nous sommes obligés d'avoir un avis sur tout

et notamment sur ce sujet : bon sujet d'après moi

Bonjour :blush:

Les interrogations qu'une question peut provoquer, sont parfois plus interessantes que la reponse.

L'important est peut etre de comprendre la question et pourquoi elle a ete posee plutot que d'avoir un avis.

Pour ma part je n'ai pas d'avis sur tout.

Ne pas avoir d'avis sur un sujet n'est-ce pas s'en foutre ? et s'en foutre n'est-ce pas un avis ?

:blush: Hi !

Au niveau de la boite de réception (la tête), si l'on reçoit des milliers d'informations par jours la plupart sont considérées vite-fait comme étant futiles même si parfois elles sont enregistrées pour s'en resservir plus tard.

Avoir des idées sur tout est donc le commun de l'intelligence. Quant à les dire et en discuter: c'est autre chose. D'ailleurs, l'interlocuteur ne sera pas forcément disposé a les comprendre où avoir le temps d'en discuter. Ainsi, tombons-nous (comme en notre subconscient) en phase d'approche qui ne sont pas toujours adéquates à l'interprétation.

Donner son avis, c'est bien. En discuter c'est autre chose.

Lire un journal est une réception d'informations comme écouter quelqu'un. Comme il est impossible de discuter, d'échanger des points de vue avec un journal, l'on se tournera donc vers ses proches ou Internet pour des complémentarités.

Même si un article dans un journal a été soumis à sa relecture avant la publication, il n'en reste pas moins que des questions peuvent êtres à venir. Quant aux dialogues s/Internet, ils sont plutôt spontanés, et donc ne peuvent êtres pris qu'avec suspicion et mesures de réflexion.

Chacun de nous a sa propre expérience des choses, et chacun de nous la partage tous les jours.

Bonjour!

Faut il avoir avis sur tout...?

Ce qui me saute tout de suite a

l'esprit et que j'ai remarqué d'ailleurs,c'est les cons ont tjrs un

avis sur tout

il est vrai que cela alimente les discutailles e que parler pour ne rien dire entretienne les relations humaines

Pour faire court,ce poser les bonnes questions pour mieux se connaître,

pour mieux "naître"comme tu dis est pas simple...mais quand tu sais

déjà que tu es comme tout le monde"les autres" avec tes différences qui sont elles même comme les...autres...

Aime ton prochain comme toi même...il te ressemble tant! :blush:

un raccourci facile,mais qui m'a facilité la vie,ma vie...la mienne!

Merci à tous pour vos réponses.

Bonjour :blush:

Les interrogations qu'une question peut provoquer, sont parfois plus interessantes que la reponse.

L'important est peut etre de comprendre la question et pourquoi elle a ete posee plutot que d'avoir un avis.

Pour ma part je n'ai pas d'avis sur tout.

Bien observé! Il est vrai que toutes les questions ne sont pas toujours pertinentes selon le référentiel ; par exemple, je vois mal un athée se demander si Dieu laisse les hommes libres ou si il dirige le monde de façon déterministe. Ou encore, celui qui pense que l'amour ne se commande pas ne se demandera pas si il doit aimer son prochain comme lui-même... Nous sommes effectivement enfermés dans un points de vue qui annule la pertinence ou l'utilité de certaines questions.

Mais je pense qu'il y en a d'autres qui restent pertinentes ou utiles, et auxquelles les réponses restent manquantes car non formulées. C'est sûrement un lieu-commun, mais je pense que personne ne me contredira si j'affirme qu'on apprend tout au long de sa vie (nos questionnements sont constamment abreuvés de nos expériences). Je ne pense pas qu'on puisse avoir un avis sur tout, mais en fait je me demande plutôt si c'est un idéal qui vaut la peine d'être poursuivi.

Ne pas avoir d'avis sur un sujet n'est-ce pas s'en foutre ? et s'en foutre n'est-ce pas un avis ?

Je préfère ne pas confondre avoir un avis sur la question (avoir une réponse) et avoir un avis à propos de la question (inutilité, impertinence, etc...)

Pour avoir un avis sur un sujet faut-il nécessairement réfléchir sur celui-ci ? Un avis se forme-t-il après une réflexion ou une sensation ?

1 ==> Je trouve que le concept de la peine capitale est dépassé

2 ==> J'éprouve une certaine satisfaction lorsque le meurtrier de ma soeur se fait ôter la vie...

Laquelle de ces deux propositions peut être considérée comme une opinion ? L'une est le fruit de ma raison, l'autre de ma nature.

Pensez-vous qu'il faille donc avoir un avis sur tout?

Il faut se confronter aux choses, en tout cas. Plus on le fait, plus on se complète, je crois. Et en ce faisant, on se forge forcément des avis, qu'ils soient préalables ou experts.

Cet avis, cependant, doit être humble car on ne peut pas avoir réponse à tout (un avis n'est pas une réponse, c'est juste le résultat d'une confrontation de soi à une question. Plus la confrontation est longue et nourrie, plus on aura un avis complet. Mais ça n'est jamais fini. ).

Et comme c'est une quête sans fin, je serais plutôt du côté de ceux qui sont dans le mouvement curieux, plutôt que dans la finalité.

Quelqu'un qui est dans la finalité aura des avis arrêtés, définitifs et se construira dans l'illusion "d'avoir fait le tour de la question". Ces avis peuvent s'arrêter très tôt : au préjugé. Se nourrissant seulement de ce qui va dans son sens. Voir et vivre le monde comme ça est illusoire et ça me fait peur, ça me semble limiter notre humanité. Se figer.

Quelqu'un qui pense dans l'infini avancera constamment (tout en n'oubliant pas de s'arrêter un peu de temps en temps) et sans forcément être dans la tyrannie angoissante du doute, pourra être dans l'appétit de nourrir encore plus ses avis. L'avis n'est arrêté que faute de pitance et il peut ainsi aller très loin. Et grandir, mûrir.

Ce sont deux façons de vivre différentes par rapport à l'ignorance infini : ne plus se poser de questions ou s'en poser tout le temps.

Ce qui me saute tout de suite a

l'esprit et que j'ai remarqué d'ailleurs,c'est les cons ont tjrs un

avis sur tout

Non, les cons sont ceux qui croient avoir tout le temps le meilleur avis, sur tous les sujets, sur quiconque. :blush:

J'ai un avis sur beaucoup (trop) de choses, j'aime bien aller aux questions et m'y essayer. Il y a des sujets où cet avis est tout à fait faible et ridiculement frêle; et la première chose est de le reconnaître quand on s'avance en territoire inconnu (de soi, mais pas forcément d'autres).

Mais mes avis ont une qualité : ils mangent vite !

Je ne dis pas ça pour me vanter mais juste qu'il ne faut pas confondre la curiosité et l'esprit d'aventure mental à la prétention d'absolue ou la bêtise à l'emporte-pièce.

Et la considération d'autrui est importante aussi. On prête souvent plus d'importance à son propre avis ("parce qu'on voit ses propres pensées de près et celles des autres de très loin").

Hors, l'esprit d'autrui est notre ami : il pense pour nous ! Lui accorder du crédit, s'est s'offrir parfois quelques beaux raccourcis, ou sentiers nouveaux.

juste mon avis...

je crois qu il est présomptueux d avoir un avis sur tout...

parce que cela voudrait dire avoir réfléchit à tout...à toutes les situations, à tous les cas de figures...

Or cela me parait impossible...il faudrait prendre en compte chaque histoire, chaque personne , leur vies , leur ressenti...du moins pour donner un avis un minimum éclairé...

aprés oui, on peut sans reflechir dire que l on pense ça ...ou ça...mais cet avis denué de toute reflexion, ne nous ménera pas à grand chose!

Un avis reste un avis qui souvent devient un conseil et les conseilleurs ne sont pas les payeurs :blush:

Reste que de donner un avis n'est il pas basé sur sa propre expérience,a la façon dont on a assimilé telle ou telle expérience de vie,a la façon dont on c'est "tiré"d'un bon ou mauvais pas,donner son propre avis n'est il pas une façon d'être sûr que son "vécu"son approche du a l'expérience est la meilleur car elle a était vécu,mais les capacité de l'autre avec une autre approche,ton mauvais pas,pour lui deviendra pour lui un bon et "l'avis" deviendra un mauvaise avis,un mauvais conseil!

tel est mon avis

Et comme c'est une quête sans fin, je serais plutôt du côté de ceux qui sont dans le mouvement curieux, plutôt que dans la finalité.

C'est cette curiosité qui t'honore ; je pense que c'est pour cette raison que tu es intéressant à lire sur ce forum. De mon côté, j'ai assez souvent expérimenté qu'approfondir une question devient douter encore plus de la réponse à y apporter. Tu dis qu'on peut conserver une grande curiosité sans sombrer dans un doute systématique, mais je pense que c'est dans ce cas une curiosité avec un parti pris (Ce qui n'est pas pour te blâmer.). A mon humble avis, il faut assumer nos partis pris si l'on veut porter une réponse vraiment intéressante.

Tout dépend de la démarche dans laquelle on se situe ; ou bien on s'intéresse à une question pour enrichir notre propre points de vue (notamment par la prise en compte des arguments des thèses concurrentes), ou alors on s'y intéresse pour atteindre une certaine forme d'objectivité (on forme une synthèse qui tente d'englober les différentes prises de position.)

Un avis reste un avis qui souvent devient un conseil et les conseilleurs ne sont pas les payeurs

C'est un avis intéressant... :blush:

Il est vrai même que souvent, la réponse que nous apportons lorsque nous rencontrons une problématique n'est pas celle que nous avons pu imaginer. Comme le dit Barfaust, on peut vivre certains évènements d'une façon que par ailleurs nous ne cautionnons pas (On peut être contre la peine de mort et se sentir satisfait de la mort du meurtrier d'une soeur.) Une réflexion est d'autant plus aboutie qu'elle emploie la raison avec rigueur, mais au quotidien ce sont nos émotions qui nous font agir. Encore une raison de douter du bien fondé d'une démarche de questionnement systématique...