Faites taire la meute...

L'AMITIé et la fraternité se construisent laborieusement.

Elles ne se décrètent pas. Mais la haine, elle, est un sentiment qu'un simple vent de folie peut semer.

Aujourd'hui, nous constatons avec tristesse et amertume qu'un ouragan souffle du côté des berges du Nil. On ne peut pas croire que la bêtise humaine ait pu franchir le

Rubicon. On ne peut pas croire qu'un simple match de football ait pu susciter autant de ranc¿ur. Le mal se guérit quand il n'atteint pas les âmes et ses stigmates sont effacés avec le temps. N'est-il pas encore arrivé le temps, pour nos «frères égyptiens» de faire taire ces va-t-en guerre qui appellent au lynchage, qui appellent à trucider

tout ce qui est algérien et qui sèment la haine à tous vents ? Une rencontre sportive ne peut pas, l'espace

de deux mi-temps, creuser un fossé que notre sens de la retenue ne peut plus combler. Nous avons souffert des années durant en voyant notre équipe nationale se

faire étriller par les plus modestes formations d'Afrique, mais nous n'avons jamais appelé au lynchage.

Nous n'avons jamais voulu faire endosser aux autres la responsabilité de nos échecs. Nous avons vécu

la joie des autres sans dégurgiter notre fiel. Nous avons subi les pires affronts et endurer les plus viles injustices, mais nous n'avons jamais sonné les tocsins pour appeler

au «djihad» contre nos pourfendeurs. Humbles, nous l'avons toujours été et sportifs nous avons toujours

applaudi les exploits des autres. La défaite nous l'avons toujours acceptée quand elle nous a été infligée par des équipes qui nous surclassent. Le Gabon (3-0) et le Nigeria (5-1) ont eu droit à une standing ovation. Nous n'avons pas caillasse leurs bus et n'avons jamais remué les remugles du temps pour leur trouver des défauts ou des poux. Fiers, nous restons algériens jusqu'à l'ultime souffle. Nous n'acceptons jamais le déshonneur. Et aujourd'hui des voix s'élèvent pour nous charger de tous les défauts. Et puis un match de football ou une qualification en coupe du monde ne peuvent pas servir d'alibi pour bâtir une stratégie de

perpétuation d'un règne. Les stratèges du «Raïs» se sont plantés en se servant d'un hypothétique exploit des Pharaons pour baliser la voie à la lignée des Moubarak. Nous compatissons avec les égyptiens qui vivent en Algérie. La peur est un sentiment humain et nous n'accepterons jamais qu'un mal leur arrive. Hospitaliers, nous ne faillirons pas à nos traditions séculaires

et ce ne sont pas les gesticulations d'un Amrou Dib, plongé dans une logorrhée incurable, qui nous

montreront les règles de la bonne conduite. Accepter sportivement la défaite et soyez justes. Le temps a fini par user votre équipe nationale. Le leadership

que vous vouliez imposer à l'Afrique est aujourd'hui révolu. La hiérarchie dans le football africain

est en train d'être bousculée. C'est un fait que vous devez

accepter. Au-delà, les élucubrations cathodiques de vos chaînes satellitaires et leurs attaques contre

l'Algérie doivent cesser car, et cela est plus qu'un conseil, elles deviennent ridicules. Mais ne dit-on pas que le ridicule ne tue pas ? Soyez sportifs, acceptez la défaite et faites taire la meute.

Quels sont les motifs de ces violences ?

Je parle sur la parte apparente de l'hisberghe, moi je suis choqué quelque peu par la scène que nos joueurs avaient subie à leur descente d'avion, n'est pas allé descente d'avion, n'est pas allé avec de dos de la cuillère en direction des responsables du sport égyptien. Pour lui, « avant le fameux match du 14 novembre au Caire, les chances étaient de notre côté, nous avons une équipe de pros qui s'adaptent généralement à toutes les situations, malheureusement, ce qui s'est passé dans le bus durant le trajet de l'équipe nationale entre l'aéroport et l'hôtel juste après leur arrivée dans la capitale égyptienne a complètement saqué le moral de la troupe à Saâdane ». Il poursuit : « L'incident provoqué par les responsables du sport égyptien était prémédite, il n'y a eu aucune protection et aucune protection et aucune sécurité pour nos éléments, d'ailleurs, comment on a pu atteindre le bus qui transportait nos joueurs si cela n'était pas fait sciemment ? Cet incident a eu un effet négatif, il a complètement crispé nos représentants, les multiples mauvaises passes, soit pour l'adversaire ou vers la touche, nous donnent cette preuve que nos joueurs avaient très mal dirigé le coup. »

Il y avait dans le bus de l'équipe nationale un journaliste de Canal+, Guillaume Pivot, et un cameraman de cette même chaîne qui a filmé les fameuses images montrant de l'intérieur du bus les vitres brisées et à propos des quelles les journalistes d'Al Jazeera, avec leurs copains égyptiens, avaient abondamment spéculé sans aucune retenue en avertissant les téléspectateurs qu'il s'agissait d'images de You Tube, sous entendant par là que ces preuves étaient « à prendre avec des pincettes ».

Malheureusement donc pour les Egyptiens et tous ceux qui ont voulu démentir la thèse d'une lâche agression envers l'équipe d'Algérie, il y avait un témoin à charge qu'ils auront du mal à accuser d'avoir utilisé des effets spéciaux.

Au lendemain de l'agression au Caire des joueurs de notre équipe nationale de football, la presse égyptienne est montée au créneau pour accuser les joueurs algériens de « mise en scène » et de « comédie »¿Un domaine que maîtrise parfaitement ce pays rendu célèbre par ses « mousselssalat » ! »Il a volé, j'étais présent, il m'a juré que ce n'était pas lui, je l'ai cru », dit un proverbe de chez nous qui s'applique parfaitement à la situation.

Comment peut on invoquer l'esprit sportif aux enfants en saccageant tout, sous le prétexte débile d'un match perdu :blush:

Explique toi bien Svp?