la dépréssion

au départ de ma dépression ma pudeur n'a pas été respectée et je me suis enfermée dans un constant sentiment d'insécurité.cela s'est traduit par des addictions dont je me sors,mais certaines sont présentes encore.quand je me sens perdue je me polarise sur l'argent car cela ne trahit pas.quand je dis on m'a fait...c'est quelques personnes et dans mon fonctionnement j'en suis devenue écorchée vive.j'ai souvent le désir de ne pas exister pour ne pas géner et que mes paroles ne soient pas perçues comme mensonge ou exagération.je m'en veux tout le temps quand je parle de mes problèmes intimes car toujours peur de représailles.alors le plus souvent je préfère me taire et éviter les souffrances.parler ici,dans ce sujet me fait souffrir car j'ai le sentiment de toucher et de blesser d'autres comme si j'étais surveillée constemment.je pense que l'homme a un coté de bonté que je touche par mes dire et j'ai peur de faire souffrir.et j'ai des convictions spirituelles qui m'incitent à supporter et à me sécuriser comme je peux au prix de m'en éloigner.je suis compliquée et souvent je me demande si je suis normale.à plus...

salut lovelye je suis sauvée grace à l'invalidité,je peux ainsi me cacher car j'ai perdu une image de moi,une identité je quitte mème la région pour rhabiller ma pudeur et mon intimité,je vis dans la peur d'ètre connue et cataloguée :blush: j'ai regardé des reportages sur tes maladies,c'est difficile pour toi surement d'ètre comprise dans tes douleurs car la fibromyalgie est depuis peu reconnue.et comme on ne peux voir que ta personne qui souffre,on a du au début te prendre pour quelqu'un qui se plaint tout le temps.ma souffrance non plus ne se voit pas car je ris le plus souvent mais en ayant peur des relations suivies sauf celle de mes amis.mème de ma famille j'ai des appréhensions et je me méfie donc je ne me confie pas et évite de parler de mes problèmes car peur de m'en créer.je suis faite pour ètre solitaire...

:blush: salut c¿ur bleu,je viens de lire ton message,et ça me fait plaisir de voir que quelqu'un s'interresse a ma maladie " la fibromyalgie" c'est vrai qu'elle est peu connu et que ça ne se vois pas forcément! sauf quand je boite,mais c'est aussi parce-que j'ai une polyarthralgie lombaire qui est venu se rajouter a la 1er maladie il y a 3 ans!je tiens le coup pour mes enfants et mon mari qui comptent sur moi,j'ai beaucoup de chance,je reconnais;je suis attrister de voir du moins de savoir comment les gens ont put te traiter malgré tes souffrances.....excuse moi de te le dire mais ce n'est pas très " humain" de leur part!la souffrance est une chose que l'on ne choisi pas,et se voir moquer ou mépriser est terrible,d'autant plus quand on est dépression et qu'il faut quand même essayer de vivre le plus " normalement" possible;je comprend que parfois on est envie de voir personne et de s'isoler, pour ne pas " embeter" ou pour ne pas etre regarder comme une bête bizarre,chose que nous ne sommes pas!mais dis-toi aussi qu'il y aura toujours quelqu'un quelque part pour te comprendre et te soutenir.bon courage.

j'ai une collègue qui avait de la polyarthrite aux extrémités mains et pieds,ils étaient tout déformés et elle avait de fortes crises quand il faisait chaud.j'ai admiré son courage malgré sa souffrance.comme tu dois souffrir et etre souvent sous cortisone,ce n'est pas ma panacée!

j'ai souffert mais rien laissé paraitre.je souffre encore car j'ai toujours des appréhensions mème dans la gentillesse .je ne peux plus croire qu'on m'accepte car souvent déçue.il y a eu des gens gentils mais je n'osais m'attacher car crainte qu'ils ne soient influencés à me tourner le dos.au boulot je n'arrètais pas de travailler car je ne pouvais me méler aux autres normalement.je lançais des bons mots ou mettais une ambiance conviviale mais au bout d'un moment ,il y avait la phrase qui me disais que ça suffisait.le pire c'était en période des fètes ,tout le monde excité et je savais que j'allais en recevoir les effets de la part de certains.je ne passais pas noel en famille car trop loin et problèmes familiaux.j'ai toujours tout pris comme une écorchée vive.toute réflexion me mène à méditer sur ma place ou non,sur ce que je peux améliorer pour ne pas géner.mes amis me connaissent et il est difficile de vraiment m'apprivoiser.dès le départ,je sais si ça le fait ou pas.un moindre détail peut me faire reculer.je ne suis pas facile à vivre si on se pose des questions car je le sens et me ferme comme une huitre.je vis mal qu'on se force avec moi.ou qu'on condescende à me trouver des qualités pour en fait se faire mousser.j'ai horreur d'ètre un sujet de discussion car ça ne m'a jamais apporté rien de bon.