"romantique"? ça existe encore?

S'il reste qu'un romantique sur terre, je serai ce dernier :smile2:

Dommage pour toi, je te fais de la concurence.

Le romantisme est maintenant qualifié de "niaiserie", de "naïveté sentimentale" voire même de "mise en scène".

Les gens ont oublié ce qu'est le romantisme. Le romantisme n'est pas que le fait d'offrir des fleurs à sa petite amie ou un dîner aux chandelles.

Le romantisme, avant d'être une suite d'actions (parfois fallacieuses), est avant tout une attitude générale, un état d'esprit et non un mouvement d'humeur spontané qui est censé surprendre votre conjoint (e) (cela veut dire dans ce cas que d'habitude... )

:smile2:

c'est joli, c'est mignon, c'est chou tout plein mais c'est à mille lieux des Souffrances du jeune Werther, tu aurais accueilli ta femme dans le noir, un pied sur un escabeau, une corde au cou en lui déclamant que tu ne pouvais plus l'aimer car tu ne sais pas cuisiner et que les bougies c'est comme l'amour ça brule et ça s'éteint, ok ça aurait pu être un peu romantique

Sérieusement, d'accord. Je crois que finalement je rejoins Nénou et Coast dans leur vision des choses et notamment Coast quand il dit:

Le romantique vit en quelque sorte en décalé avec le monde et relativement ancré sur lui même parce que justement le monde tel qu'il l'appréhende ne lui convient pas spécialement, cela ne veut pas nécessairement dire qu'il n'y trouve pas sa place, cela ne veut pas non plus dire qu'il vit en état de souffrance perpétuelle. Hugo ne s'est pas suicidé et c'est un bon exemple dans la mesure où son "romantisme" ne l'a pas rendu aveugle aux autres, à la société, au monde qui l'entourre, et qu'il s'est même investi politiquement. Il était donc dans l'action et pas seulement dans la contemplation de son égo

Bref le romantique a une sensibilité ce qui ne signifie pas qu'elle l'étouffe pour autant, ce qui le caractérise davantage à mon sens que sa sensibilité, c'est son besoin d'évasion qui peut ensuite dans les cas extremes se manifester par un repli sur soi. Là c'est plus selon moi un probléme relationnel, psychosocial, une dérive qui stigmatise juste qu'il n'a pas trouvé de moyen d'exprimer et sa sensibilité et son goût pour le rêve.

Aprés bien sûr qu'on retrouve un "folklore" ou une imagerie romantique, un look parfois, mais bon..comme pour tout..

Le soucis c'est que la plupart du temps, lorsque quelqu'un se dit lui même romantique , il est plutôt dans le folklore que dans une expression du romantisme en tant que mouvement culturel. C'est comme si les gens arrivaient en masse sur un sujet pour dire "je suis surréaliste" ... sauf que surréaliste n'a pas encore son étiquette label rouge, ça peut être classe en société, mais c'est trop récent pour le folklore et la dénaturation populaire, sans oublier le look et toussa...je vous accorde que les cheveux dans le vent, les vêtements noirs et l'air contemplatif sont plus faciles à adopter que les moustaches de Dali :smile2: