Aller au contenu

SteCatherine

Membre
  • Compteur de contenus

    1 335
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Points

    9 [ Donate ]

À propos de SteCatherine

  • Date de naissance 27/08/1979

Informations Personnelles

  • Titre
    Femme Poulpeuse
  • Sexe
    Femme
  • Lieu
    Lille

SteCatherine's Achievements

Baby Forumeur

Baby Forumeur (1/14)

11

Réputation sur la communauté

  1. Une remarque émanant d'une personne ne saurait être généralisable à un ensemble. C'est là dessus que se fonde la pensée discriminante non ? Les pauvres ( "femelles" ... si si , c'est tellement fortement sous entendu dans tes propos que ça vaut la peine d'aller au bout de la pensée) combattent sur des tas d'autres front, mais rien n'empêche celles et ceux (beh oui, y'a moins de féministes mecs que de femmes, mais y'en a ... vi vi vi ) qui trouvent ce principe discriminatoire de lutter spécifiquement contre cela. Dirait on à un parti politique qu'il se disperse quand il s'intéresse à tous les domaines de la vie ? Les organismes de lutte contre le sexisme et les groupes féministes peuvent très bien à la fois réfléchir à des questions fondamentales, et exprimer par ailleurs une réprobation tout à fait discutable ( en bon et en mauvais ) vis à vis du positionnement d'un autre groupe. Quelle pudeur specifiquement masculine ? c'est un groupe naturiste unisexe le grand orient ? Blanc Bonnet et Bonnet Blanc ... :blush:
  2. La non mixité ne me gêne pas à partir du moment où la raison d'être de l'organisme ou l'association concernée est liée à cette non mixité , et dans la mesure où il existe une alternative. La non mixité n'est pas toujours motivée par le sexisme mais elle l'est malheureusement souvent. Ici, la motivation est effectivement sexiste ( il n'y a aucune justification à l'exclusion des femmes ) , il existe cependant une alternative ( d'autres loges mixtes ) ... existe t il des loges uniquement féminines ? Honnêtement, ce n'est pas un combat que je souhaiterais mener. Il n'existe pas vraiment de religion non sexiste ( dans le sens où il y a quasi toujours une repartition des rôles selon le genre, et où cette repartition va tres souvent dans le même sens ) ... à partir du moment où , pour la paix sociale, on accepte le principe de religion ... on accepte aussi tout le lot de pensées plus ou moins sympatoches qui vont avec, tant que cela ne dépasse pas du cadre de la loi. C'est pas plaisant, mais en gros, je ne vois pas ce que l'on pourrait faire de "juste". Si je suis pour les lois imposant le progrès social lorsque cela s'avère necessaire ( comme les lois sur la parité , ou la mixité par exemple ... bien qu'elles auraient du être limitées dans le temps et reconductibles en fonction des évolutions effectives de la société ), je ne les pense pas applicables à tous les domaines. De mon point de vue, les femmes qui veulent se rapprocher de cette loge sont forcément celles qui considèrent que c'est celle ci qui se rapproche le plus de leur façon de penser. Si c'est le cas, alors la non mixité des décisionnaires, tout aussi rétrograde soit elle, correspond aussi à leur façon de penser. Entrer dans une telle communauté c'est valider la pensée, le fonctionnement du groupe. La meilleure façon de ne pas valider c'est de ne pas y entrer. Un groupe de vieux phalocrate livré à lui même ne sera jamais rien de plus...
  3. Oooh, ils sont beaux tes éléphants!

  4. Letôl était reputé pour sa bienveillance et sa sagesse. Les Araks qui s'étaient regroupés sous son autorité le portaient tous en grande estime et se montraient prêt à appliquer ses décisions. Letôl avait considéré l'arrivée du peuple chat comme un présage heureux depuis le premier jour de leur arrivée, mais les jours et mois passant, d'inévitables tensions étaient nées de cette rencontre. Même s'ils étaient tous des hommes, les araks devaient rester les araks et préserver leur territoire et leur culture. Il en allait de la survie de la tribu. No Lana s'en remettait à Letôl. Bien qu'elle respectât profondément les Araks et les remerciait de leur hospitalité, No Lana se sentait profondément liée à la vie nocturne. Son coeur était pour toujours resté lié à ses racines, sa terre, ses cultures. Cela s'était révelé encore plus vrai après la perte de ses frères. Ce n'était pas le cas de Do-Vor et de Ban-Fe qui se plaisaient en Aoutie..même si Ban-Fe regrettait au fond de lui la liberté de la vie nomade. Agrag avait conscience qu'il ne pourrait se réaliser en tant qu'homme auprès de sa tribu. Son destin s'était intimement lié à celui des hommes chat, et plus particulièrement No-Lana , depuis le jour de leur rencontre. Il avait toujours rêvé d'un grand destin et ses talents de chasseurs ne suffisaient pas à faire de lui une personnalité reconnue de tous les Araks. Il était respecté de son groupe et de ses frères et soeurs...mais ça ne lui suffisait pas. Agrag était jeune, fougueux, aventureux. Il avait goûté à cet ailleurs, cet autrement possible, il avait compris que le monde était vaste et qu'il y avait beaucoup à apprendre. Agrag voulait connaître le monde des chats, la vie nocturne, leur méthode de chasse , leur culture, leur croyance. Agrag serait toujours un Arak, mais il voulait partir. Letôl proposa à No Lana de faire d'Agrag son compagnon et de l'emmener sur le territoire des hommes chats. En échange, il lui proposa d'accepter Do-Vor et de tout mettre en oeuvre pour qu'il puisse s'integrer à la tribu des Araks, s'il décidait d'abandonner la vie nocturne. En gage de bonne volonté, Do-Vor pourrait fonder un foyer avec la compagne de son choix au sein de ses protégés. Letôl, comme No Lana, ignorait la volonté de Ban-Fe. Il lui faudrait de toute façon prendre une décision.
  5. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Bienvenue dans le jeu :blush:
  6. Les nouveaux venus semblaient préférer vivre la nuit. Les Araks n'en furent pas étonnés quand ils comprirent que ces hommes veneraient l'esprit du chat sauvage. Ils en avaient également l'agilité, facilitée par leur longs membres graciles, tandis que les Araks étaient souvent plutôt petits et trapus. Les membres les plus valides se révelèrent d'incroyables chasseurs, bien qu'ils ne participaient qu'aux battues les plus matinales ... ou partaient parfois seuls la nuit pour poursuivre les petits gibiers. Leur chef, No Lana, peinait pourtant à s'intégrer à la nouvelle tribu. Elle communiquait essentiellement avec ses pairs , à l'exception d'Agrag, de Migkili et de sa famille. Cela provoquait de l'irritation chez certains Araks, eux même mal à l'aise vis à vis des hommes chats. L'autre sujet d'irritation était l'attrait que ces mêmes hommes chats paraissaient avoir auprès de nombreuses femmes Araks. Même si leur venue avait été considérée comme un évenement heureux par la grande majorité de la tribu, la notion de mélange n'avait pas forcément frappé les esprits. La plupart des Araks avaient pensé que les hommes chats resteraient les hommes chats et les Araks...des Araks. L'idée d'unions possibles entre les deux en effrayait plus d'un, et quelques takanes commençaient à souffler discretement l'idée que les esprits en seraient fort mécontents. Jamais on avait vu des chats sauvages et des mammouths aller ensemble dans les rocheuses... Par opposition, une grande majorité des takanes s'interessaient de près à la spiritualité des hommes chats, qui avaient une reflexion et une conception de la nature plus approfondis que la plupart des Araks. Surtout, ils en savaient plus sur les esprits de la nuit, et sur la Lune, qu'ils veneraient... Les Araks s'étaient jusqu'à présent peu souciés des éléments, les considérants plus comme des outils manipulables par les esprits , que comme des entités à part entière. Cette perception différente pouvait autant provoquer l'interêt que le rejet. Si les Araks étaient évolués et ingénieux, ils étaient en même temps parfois assez refractaires au changement et ceux ci ne parvenaient souvent à s'imposer que dans le temps, à moins que leur interêt ne soit immédiat.
  7. Je n'arrive pas à faire quelque chose d'original, il faut que je m'habitue à ce principe. Merci de participer, ça m'amuse beaucoup.

  8. SteCatherine

    Inglourious Basterds

    Je vais peut être me faire taper dessus mais je n'ai pas trouvé Christophe Walz si génialissime. Le personnage et sa direction y sont pour beaucoup...rien de neuf sous le soleil à mon humble avis. La prestation de Mélanie Laurent et celle de Brad Pitt me semblent tout autant honorables... Concernant le film ... dommage pour les longueurs. Ca aurait pu être un grand film mais ça ne l'est pas, parce qu'on décroche. J'ai l'impression qu'on décroche tous plus ou moins dans la salle du bar, où on se rend compte que le temps à passé depuis la première minute et qu'il va sans doute encore s'en passer pas mal avant la fin. J'ai aussi l'impression d'une accumulation de scenettes, mais sans être fan de Tarantino, il me semble que ça fait partie de sa "patte" non ? La fin du film est jouissive. Force est de constater que l'audacieuse liberté prise avec l'Histoire en vaut la peine. Au final, un film sympatoche, quand même dans le haut du panier des derniers films que j'ai vu ... mais avec le sentiment du "passé à côté"
  9. Je ne t'oublie pas, mais je réfléchis.

  10. SteCatherine

    Le jeu d'Y

    Et bien , ça prend quand même un peu forme tout ça :smile2:
  11. Les nouveaux venus semblaient appeurés, affamés et mal en point. Le plus jeune, gravement blessé, risquait bien de franchir les portes de la mort dans la journée. Agrag les avait menés en premier lieu chez Migkili, le takane le plus érudit de sa tribu, pour qu'il puisse sauver le petit homme et qu'il empêche les autres de se fletrir. Ils avaient, en effet, l'air de craindre particulièrement les morsures du soleil, leur peau incroyablement blanche avait brûlé plus que de rigueur sur le chemin du retour. L'ensemble de la tribu s'était rassemblée, curieuse, autour de la Goumol abritant la famille de Migkili. Même la mort d'un mammouth ne pouvait mobiliser autant les esprits que cette rencontre aussi incroyable qu'inattendue. Bien sûr, il y avait des légendes, des récits qui se transmettaient de génération en génération, laissant entendre que d'autres êtres de la même espèce pouvaient habiter par delà l'Aoutie. Après tout, les Araks avaient eux même longtemps voyagé avant de s'établir dans ces terres généreuses, certains s'étaient parfois éloignés de la tribu, d'autres avaient été exclus. Cependant, il était clair que ces étrangers n'étaient pas des Araks : ils étaient plus grands , plus fins, plus pâles, parlaient un autre langage et se mouvaient un peu différemment. La femme qui apparaissait être le khegi de ces voyageurs effectuait des gestes étranges, comme rituels, lorsqu'elle rencontrait quelqu'un. Après avoir étendu le jeune garçon et recouvert ses plaies de feuilles aux vertues cicatrisantes, Migkili tendit un pot d'omela à sa compagne pour qu'elle passe l'enduit sur la peau rougie des nouveaux venus. Les hommes étaient sur leur garde, decontenancés par ce que l'on voulait leur faire. La femme chat leur fit signe d'optempérer. L'omela sentait fort, mais il suffit de quelques secondes pour comprendre qu'elle apaisait leurs brûlures. Bientôt, Letôl, le Khegi d'Agrag et Migkili, se présenta dans la Goumol. Après reflexion, il décida d'accueillir en fête l'arrivée des autres hommes. La mort du mammouth et leur participation à cette chasse ne pouvait être qu'un bon présage. Migktili approuva. Cette nuit, un grand feu illuminera la nuit , les chants et les dances s'éleveront pour remercier les esprits de la nature, et on se partagera la viande savoureuse et fraîche du grand mammouth abattu dans la matinée.
  12. Les chasseurs s'étaient mis en route de bonne heure pour pister l'animal. Agrag avait bon espoir en dirigeant ce petit groupe de jeunes Araks...il rêvait de devenir un grand Khegi et la mise à mort d'un mammouth était un bon moyen d'être reconnu par ses pairs. Après plusieurs heures de marches dans les brumes matinales, ils furent interloqués de voir l'animal s'arrêter et se mettre en position d'attaque face à un invisible agresseur. Rares étaient les autres animaux à se risquer à attaquer un mammouth en pleine force de l'âge, sauf s'il était déjà mal en point... De drôles de cris se firent entendre à leurs oreilles, comme des cris humains...mais un peu différents. Pour savoir, pour comprendre, il fallait s'approcher encore davantage. Agrag ne savait quelle décision prendre. Il emmena avec lui les quatre chasseurs les plus abiles et forts en laissant derrière lui la majorité du groupe. Les silhouettes qui se dessinaient étaient bien humaines...similaires tout en semblant étranges, curieuses. Les araks ne reconnaissaient pas les visages, ni le langage. Les vêtements étaient différents et même la façon de se mouvoir semblait l'être. Il n'y avait que peu de temps pour réflechir , il fallait réagir au plus vite : Les chasseurs appelèrent le reste des leurs en lançant des cris de ralliement. Les étrangers se tournèrent vers eux, interloqués, dans un instant qui sembla durer une éternité, quelques secondes immobiles dans le temps...avant de revenir à l'urgence : la survie. Les araks s'acharnèrent sur le mammouth à coups de lances empoissonnées. Les élans de la bête se faisaient plus hésitants, plus lents , mais toujours aussi dangereux et brutaux. Certains étrangers avaient déjà péris sous les énormes pattes de l'animal, n'ayant pu ou n'ayant su s'éloigner avant d'être surpris. Les araks connaissaient la bête, savaient se tenir à distance. D'une certaine façon, les nouveaux venus étaient une chance dans cette chasse : ils maintenaient l'attention du mammouth et evitaient aux araks d'avoir à s'approcher de trop prêt. Le bilan sera pourtant lourd pour eux : l'animal vénéré ne pouvait être si aisément combattu. Après deux heures de lutte acharnée, l'animal vascilla enfin et, sentant la fin proche, n'opposa bientôt plus de résistance lorsque les hommes l'escaladèrent pour l'achever. Agrag était fier : il avait mené le groupe qui avait abattu le mammouth et il pourrait ramener lui aussi une découverte au village...
  13. Hello,

    Merci pour le ptit mot hier ^^

  14. Hello,

    Merci pour le ptit mot hier ^^

×