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Rouillan retourne en prison, Besancenot se mobilise

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Yavin

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
la liberté d'expression pour moi ne doit pas etre sans limite.

je ne suis pas un extremiste et pourtant je trouve normal qu'on aille en prison quand on incite (même qu'oralement) les gens au racisme, au sexisme ou au terrorisme.

donc voila ce que j'en fait, et je n'en rougis surement pas. :snif:

pour ce qui est de black survival, il serait bien que toi même tu connaisses le sujet avant de t'exprimer. surtout quand le seul argument qu'on est capable de donner pour défendre quelqu'un c'est: " le type qu'ils ont tué, c'était un salaud alors bon c'est pas grave" :snif:

Ha j'ai dit c'est pas grave ? Je dis avec De Gaulle que les veaux se mobilisent toujours sans savoir que cette affaire pue la merde à plein nez mon petit.

Je connais pas le sujet ? A priori mieux que tous ici.

Enfin il fallait la taule il l'a eu alors ne faites pas comme lui, ne jouez pas les justiciers, sinon il y a des gens payer par l'Etat pour s'occuper de ça...

J'ai dit c'est pas grave parrait-il ! :snif: Au contraire j'ai dit non seulement ils l'ont tué mais en plus cela constitue une entrave à la justice.

Mais je pleure pas moi ! Parce que ça pue la merde.

B.S.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)
la liberté d'expression pour moi ne doit pas etre sans limite.

je ne suis pas un extremiste et pourtant je trouve normal qu'on aille en prison quand on incite (même qu'oralement) les gens au racisme, au sexisme ou au terrorisme.

donc voila ce que j'en fait, et je n'en rougis surement pas. :snif:

Sauf que ce n est pas ce qu il a fait.

Il a sous entendu qu il ne regrettais rien mais il n a appellé a rien du tout.

Il a purgé sa peine point barre.

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Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Sauf que ce n est pas ce qu il a fait.

Il a sous entendu qu il ne regrettais rien mais il n a appellé a rien du tout.

les sous entendu sont sujets à interpretations.

il est évident que la tienne n'a rien d'objective.

les juges sont là pour ça. :snif:

je sais bien qu'il est dans l'air du temps de cracher sur la justice (aussi bien a droite qu'a gauche d'ailleurs) mais je ne mange pas de ce pain là.

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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Avant de dire des conneries Ixtab, va faire des études de droit : perpétuité en droit français ça n'a jamais voulu dire rester toute sa vie en prison mais accomplir une peine incompressible. Point barre. La prison à vie n'existe pas en droit français. Ce qu'il faut savoir c'est qu'en droit chaque mot a un sens particulier.

surtout avant de dire à une personne sa méconnaissance dans un domaine et d'employer des termes peu respectueux, tu pourrais déjà nous expliquer ce que dit le Code de Procédure Pénale en ce qui concerne la perpétuité, la peine incompressible et nous parler des articles 720 et suivants

Second point. Dans la situation géopolitique actuelle Rouillan ne représente aucun danger. Je rappelle que la Fraction Armée Rouge a littéralement décrété la fin de la lutte armée. Et que Rouillan ne l'envisage pas dans le contexte actuel. Comme tout les autres révolutionnaires, y compris ceux qui ne sont pas en prison et ont pignon sur rue, il l'envisage dans un futur incertain mais cela ne veut rien dire du tout. Tous les partis et militants révolutionnaires envisagent la lutte armée, sans pour autant être susceptible de le faire avant la fin de leur vie.

Rouillan dit : Mais en tant que communiste, je reste convaincu que la lutte armée à un moment du processus révolutionnaire est nécessaire, cela suffit pour dire qu'il représente encore un danger et dire ou penser qu'il ne le fera pas il n'y a qu'une façon d'en être sûr c'est qu'il reste en prison

Troisième point. Votre sur jugement sur Rouillan se fonde sur l'ignorance. Tous ceux qui l'ont suivi étudié, lu, analysé ne partagent votre avis peu éclairé et basé sur des idées reçues. Certains des policiers et militaires qui ont été chargés de son dossier ont beaucoup de respect pour lui.

La justice et la pénitentiaire avait tellement de respect pour Rouillan qu'il lui ont fait passer ses meilleures années dans un palace et qu'après lui avoir donner de l'air ils l'ont renvoyé dans ses bases qu'il à mon avis regretté

Quatrième point. Pour votre gouverne je vous rappelle que Trotsky auquel se réfèrent Besanceno et la LCR était un partisan du terrorisme révolutionnaire. A contrario de Rouillan qui lui prone la lutte armée mais est opposé au terrorisme. Nuance.

c'est vrai qu'être tué par un terroriste, un illuminé ou .... il y une nuance :snif:

B.S.

Weapon

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Allez pour ce débat je vous laisse moi je décroche. Désolé mais ça me gonfle. Pas tellement vos interventions mais je préfère passer à autre chose. Ne comptez plus ici, de réponse de ma part.

B.S.

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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Mais non ! Jugement fondé sur l'ignorance ! On ne juge pas quelqu'un sans connaître le dossier. A part que 1) tu crois savoir que Rouillan est un meurtrier ors il n'a tué personne et n'a pas été condamné pour ça, tu connais son dossier ? Tu as lu un seul de ses écrits, tu connais ses faits et gestes ? Je ne me cache pas et je suis une des personnes dans ce pays qui sait de quoi elle parle. Je ne suis contraint à aucune obligation de réserve alors je ne vois pas pourquoi je me tairais...

Alors éclaire notre lanterne est met en ligne l'arrêt rendu à l'encontre de Rouillan

Ensuite, Action Directe, n'est peut-être pas un groupe terroriste du point de vue du droit international et d'un point de vue criminologique je parlerais de "justiciers autoproclamés", nuance.

bah voyons toujours des nuances, mais la justice n'a que faire de tes nuances

Par ailleurs je te rappellerais qu'une des victimes de ces jeunes romantiques écervelés était passible du Tribunal Pénal International, compétant pour les crimes de guerre et que malheureusement, elle ne sera jamais jugée puisqu'elle est morte. C'est en tout cas mon point de vue. Je persiste et signe, c'est mon opinion. Et point barre.

ton point de vue, ici de même met en ligne ce que tu avances

B.S.

Weapon

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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Allez pour ce débat je vous laisse moi je décroche. Désolé mais ça me gonfle. Pas tellement vos interventions mais je préfère passer à autre chose. Ne comptez plus ici, de réponse de ma part.

B.S.

tu peux partir, tes posts manquent de substance

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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Bah ils sont tous aussi justiciers que Rouillan dans ce débat. Mais bon il a finit sa peine il va sortir.

B.S.

PS :

avant de partir répond aux questions posées et pour ce qui est de sa peine, je te renvois au ccp. Et l'affaire n'est pas terminé puisqu'il a le droit de faire appel. Et j'ajoute qu'il sortira un jour probablement

Modifié par WEAPON
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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

La LCR condamne les propos de Rouillan

Réagissant d'abord à la demande de réincarcération de Jean-Marc Rouillan réclamée par le parquet de Paris après ses propos tenus dans L'Express, à laquelle elle se déclare "opposée", la LCR a réaffirmé son opposition à la lutte armée et dit être "en désaccord avec les déclarations récentes de Jean Marc Rouillan". "Du point de vue de la LCR, il (Rouillan, ndlr) avait sa place dans ce nouveau parti (NPA, ndlr) à partir du moment où il renonçait à ses actions du passé", explique un communiqué.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/politique/...lan_153442.html

http://www.liberation.fr/politiques/010112...ion-de-rouillan

Rouillan a déclaré:Je suis communiste insurrectionnel, même si ça me fait mal voir, dit-il. Je ne suis pas guévariste pour mettre le portrait du Che dans ma chambre. J'assume totalement mon passé. Mais je n'incite pas à la violence !» Il explique : «Je commettrais une erreur en lançant un appel à la lutte armée. Je sais qu'une lutte armée comme celle des années 70 ou 80 ne peut plus se faire sur les mêmes bases. Ces mouvements s'étaient développés dans une grande effervescence révolutionnaire qui n'existe plus.»

http://www.liberation.fr/politiques/010112...c-de-ses-propos

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

WEAPON je répond par politesse mais j'espère que ça te suffira...

B.S.

1.

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2.

dossier : « L'HéGéMONIE DES éTATS-UNIS é L'éPREUVE »

<h1 class="crayon article-titre-3615 title">Quand « notre » ami Saddam gazait ses Kurdes</h1> La recherche des armes chimiques et bactériologiques irakiennes a été au coeur de la récente crise du Golfe. Le refus de Bagdad de laisser les experts des Nations unies inspecter les sites présidentiels, où elles seraient dissimulées, devait justifier la nouvelle campagne de bombardements. Les temps changent. Il y a dix ans, le gazage systématique des populations kurdes du Nord de l'Irak avait nettement moins ému les Etats- Unis. Six mois après le martyre de la ville de Halabja, la Maison Blanche devait même accorder 1 milliard de dollars de crédits supplémentaires à M. Saddam Hussein. A l'époque, il est vrai, le futur « nouvel Hitler » était encore l'allié de l'Occident contre la Révolution islamique d'Iran... <h4 class="signature">Par Kendal Nezan</h4> LE 16 mars 1988, au beau milieu d'une matinée printanière, des bombardiers irakiens font irruption dans le ciel de Halabja, une ville de 60 000 habitants située à l'extrémité sud du Kurdistan irakien, à quelques kilomètres de la frontière iranienne (1).

La veille, la ville était tombée dans les mains des peshmergas (maquisards) de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de M. Jalal Talabani, soutenus par des Gardiens de la révolution iraniens. Habitués aux offensives et contre-offensives se succédant dans le conflit irako-iranien ravageant la région depuis septembre 1980, les habitants croient d'abord qu'il s'agit d'une opération de représailles classique. Ceux qui en ont le temps se réfugient dans des abris de fortune. Les autres sont surpris par des bombes chimiques que des Mirage et des Mig irakiens déversent, vague après vague. Une odeur nauséabonde de pomme pourrie envahit Halabja. A la tombée de la nuit, les raids aériens cessent et il se met à pleuvoir. Les troupes irakiennes ayant détruit la centrale électrique, c'est à la lumière des torches que les habitants partent à la recherche des leurs, morts, dans la boue.

Le spectacle qu'ils découvrent le lendemain est épouvantable : des rues jonchées de cadavres, des gens frappés par la mort chimique au milieu des gestes ordinaires de leur vie, des bébés tétant encore le sein maternel, des enfants tenus par la main par leur père ou leur mère immobilisés, comme dans un instantané, pétrifiés sur place. En quelques heures, il y a eu 5 000 morts, dont 3 200, n'ayant plus de famille, sont enterrés dans une fosse commune.

Les images de ce massacre font le tour du monde grâce à des correspondants de guerre iraniens, relayés par la presse internationale qui se rend sur les lieux et accorde une certaine place à cet événement sans précédent. Car l'usage des armes chimiques est formellement prohibé par la convention de Genève de 1925 - seule l'Italie de Benito Mussolini a enfreint cette interdiction durant sa guerre d'Abyssinie. Cette fois, c'est contre sa propre population qu'un Etat use de gaz chimiques...

A vrai dire, l'Irak a eu recours aux armes chimiques contre les Kurdes dès le 15 avril 1987, deux semaines après la nomination d'un cousin de M. Saddam Hussein, M. Hassan Ali Al Majid, comme chef du bureau des affaires du Nord, c'est-à-dire du Kurdistan. Le décret no 160 du 29 mars 1987 du Conseil de commandement de la révolution (CCR) l'investissait de pleins pouvoirs pour mettre en oeuvre la solution finale au problème kurde, que ni la politique d'arabisation intensive, ni les déplacements de population, ni les exécutions des « meneurs », ni une guerre qui durait par intermittence depuis 1961 n'avaient pu résoudre.

Investi du pouvoir de vie et de mort, le proconsul irakien décide d'évacuer et de détruire tous les villages, de regrouper leurs habitants dans des camps aménagés le long des grands axes routiers et d'éliminer physiquement les populations considérées comme hostiles. Dans le cadre de cette stratégie, l'usage des armes chimiques est préconisé à la fois pour « nettoyer » les réduits des maquisards et les villages de montagnes difficiles d'accès.

Menées à partir du 15 avril contre une trentaine de villages dans les provinces de Suleymanieh et d'Erbil, les premières expériences chimiques de M. Hassan Al Majid font des centaines de morts et se révèlent redoutablement efficaces. Le 17 avril, après une attaque à l'arme chimique qui fait 400 morts dans la vallée de Balisan, 286 survivants, blessés, tentent de se rendre à Erbil pour s'y faire soigner. Ils sont arrêtés par l'armée et abattus.

Afin de convaincre ses collègues, et notamment le président Saddam Hussein, de l'efficacité de sa méthode, le chef du bureau des affaires du Nord fait filmer les massacres, les déportations et l'effet des gaz chimiques sur la population. Formés par les spécialistes de la Stasi est-allemande, les services irakiens ont un goût prononcé pour les archives, même concernant leurs actions les plus horribles. Lors du soulèvement kurde de mars 1991, une partie de ces archives tombera dans les mains de la résistance, qui les fera passer aux Etats-Unis à l'organisation humanitaire Human Rights Watch. La garde et l'exploitation de ces 18 tonnes de documents policiers et politiques sont assurées par l'université du Colorado, et ils seront bientôt accessibles sur Internet. Grâce à eux, on peut retracer l'histoire de la campagne génocidaire du régime du président Saddam Hussein contre les Kurdes.

<h3 class="spip"> 400 000 morts en quinze ans </h3> ON apprend ainsi que, le 26 mai 1987, M. Hassan Al Majid réunit les responsables du parti Baas et leur déclare : « Dès que nous aurons terminé les déportations, nous commencerons à les attaquer [les pershmergas] de partout. (...) Nous les encerclerons alors en petites poches et les attaquerons avec des armes chimiques. Je ne les attaquerai pas avec des armes chimiques juste un jour, je continuerai de les attaquer pendant quinze jours. (...) J'ai dit aux camarades-experts que j'ai besoin de groupes de guérillas en Europe pour tuer tous ceux [les opposants kurdes] qu'ils peuvent. Je le ferai, avec l'aide de Dieu. Je les vaincrai et les poursuivrai en Iran. Je demanderai alors aux Moudjahidines [du peuple iranien] (2) de les attaquer là-bas (3). »

Le 3 juin 1987, le proconsul signe sa directive personnelle no 28/3650 : celle-ci déclare « zone interdite » un territoire couvrant plus de 1 000 villages kurdes d'où toute vie humaine ou animale doit être éliminée. Selon cette instruction, « toute circulation de nourriture, de personnes ou de machines vers des villages prohibés pour des raisons de sécurité est totalement interdite (...). Concernant les moissons, elles doivent être terminées avant le 15 juillet et, à partir de cette année, l'agriculture ne sera plus autorisée dans cette région (...). Les forces armées doivent tuer tout être humain ou animal présent dans ces zones ».

Munies de ce blanc-seing, les forces irakiennes se lancent dans un assaut qui atteint son apogée avec les opérations « Anfal » (du nom d'un verset du Coran autorisant le pillage des biens des infidèles), entre février et septembre 1988. La dernière de ces opérations est lancée le 25 août, quelques jours après le cessez-le-feu entre l'Irak et l'Iran, qui met fin à huit ans de guerre. Seize divisions et un bataillon d'armes chimiques, soit au total 200 000 hommes soutenus par l'aviation, mènent une « campagne de nettoyage final » dans la province kurde du Bahdinan, qui longe la frontière turque. Cette opération provoque l'exode vers la Turquie de près de 100 000 civils.

En juillet 1988, l'armée dynamite et rase complètement la ville de Halabja, que les Kurdes considèrent comme un haut lieu de culture. La cité a même acquis une certaine notoriété dans le monde anglo-saxon, grâce à la fascination qu'exerçait sur les Britanniques sa souveraine du début du siècle, Adela Khanum, protectrice des arts. A cette Médicis en terre d'islam, Londres, devenue puissance mandataire après la Grande Guerre, avait décerné le titre de Khan Bahadur - la princesse des Braves. Renommés depuis Xénophon pour leur habileté dans le maniement des armes traditionnelles et dans l'art de la guerre, ces Braves ont finalement été vaincus par un ennemi invisible : les gaz.

Les destructions des villes et villages kurdes se poursuivent en 1989. En juin de cette même année, Qala Diza, une ville de 120 000 habitants à la frontière iranienne, est évacuée, dynamitée et rasée. C'est le dernier acte majeur de cette campagne. Le 23 avril 1989, par le décret no 271, le Conseil de commandement de la révolution révoque les pouvoirs spéciaux conférés à M. Hassan Al Majid et, en décembre, le président Saddam Hussein, estimant la question kurde réglée, abolit le comité des affaires du Nord du CCR qu'il avait créé dix ans auparavant.

Au terme de cette folie génocidaire, 90 % des villages kurdes ont été rayés de la carte (4), ainsi qu'une vingtaine de bourgades et de villes. Les campagnes sont truffées d'environ 15 millions de mines afin de les rendre impropres à l'agriculture et à l'élevage. Et 1,5 million de paysans kurdes ont été internés dans des camps. Depuis 1974, la guerre de Bagdad contre les Kurdes se solde par plus de 400 000 morts, dont près de la moitié disparus, soit environ 10 % de la population kurde de l'Irak.

Le sort des disparus est évoqué, en mai 1991, par une délégation kurde lors des pourparlers de paix - qui n'aboutiront pas - avec Bagdad. Interrogé sur le destin des 182 000 personnes dont nul n'avait de nouvelles, M. Hassan Al Majid s'emporte : « Vous exagérez toujours les choses. Le nombre total de gens tués pendant l'Anfal n'a pas dû excéder 100 000 ! » Quant aux moyens utilisés, il n'en fait pas mystère dans le compte-rendu d'une réunion tenue en janvier 1989 (5) : « Suis-je supposé les garder en bonne forme, prendre soin d'eux ? Non, je les enterrerai avec des bulldozers. Ils me demandent les noms de tous les prisonniers pour les publier. Où est-ce que je suis censé mettre ce nombre énorme de gens ? J'ai commencé à les distribuer entre les gouvernorats. J'ai dû envoyer des bulldozers ici et là. »

<h3 class="spip"> Protections occidentales </h3> LE régime ne craint alors aucune réaction internationale. Dans la cassette de la réunion du 26 mai 1987, le proconsul Al Majid proclamait : « Je vais les tuer tous avec des armes chimiques ! Qui va dire quelque chose ? La communauté internationale ? Je l'emm... ! (6) » Si son langage est brutal, le boucher du Kurdistan, promu plus tard gouverneur du Koweït, puis ministre de la défense, affiche un cynisme justifié.

Considéré à l'époque comme un rempart laïque contre le régime islamiste de Téhéran, l'Irak est soutenu par les pays de l'Est et de l'Ouest ainsi que par l'ensemble du monde arabe, à l'exception de la Syrie. Les Etats occidentaux lui fournissent tous des armes et des crédits, avec une mention spéciale pour la France : outre la vente de Mirage et d'hélicoptères, Paris va jusqu'à lui prêter, en pleine guerre contre l'Iran, des avions Super-Etendard. L'Allemagne livre à Bagdad une grande partie de la technologie des armes chimiques et, dans une insolite coopération militaire Est- Ouest, des ingénieurs allemands perfectionnent les Scud irakiens d'origine soviétique -

ils en allongent la portée afin qu'ils puissent frapper les villes iraniennes éloignées comme Téhéran.

Malgré l'immense émotion de l'opinion publique à la suite du gazage de Halabja, la France, puissance dépositaire de la convention de Genève de 1925, s'est contentée d'un communiqué sibyllin condamnant l' « usage d'armes chimiques où que ce soit ». L'ONU dépêchait sur place un expert militaire espagnol, le colonel Dominguez, dont le rapport, rendu public le 26 avril 1988, se bornait à noter que « des armes chimiques ont de nouveau été employées tant en Iran qu'en Irak » et que « le nombre de victimes civiles augmente (7) ». Le secrétaire général de l'ONU déclarait le même jour que « les nationalités sont difficiles à déterminer, tant pour les armes que pour les utilisateurs de celles-ci ».

Assurément, les puissants alliés de l'Irak ne souhaitent pas une condamnation de Bagdad. En août 1988, la sous-commission des droits de l'homme des Nations unies estime, par 11 voix contre 8, qu'il n'y a pas lieu de condamner l'Irak pour des violations des droits humains ! Seuls les pays scandinaves, l'Australie et le Canada ainsi que des organismes comme le Parlement européen et l'Internationale socialiste sauvent l'honneur en condamnant clairement l'Irak.

Les choses ne commencent à bouger qu'après la fin du conflit irako-iranien et l'afflux en Turquie, en septembre 1988, de réfugiés fuyant une nouvelle offensive à l'arme chimique. François Mitterrand, le président français, dans un communiqué du 7 septembre, exprime son « inquiétude devant les informations concernant les moyens de répression employés à l'encontre des populations kurdes en Irak, et notamment l'emploi des moyens chimiques ». Sans vouloir s'immiscer dans les problèmes qui relèvent de la souveraineté irakienne, ajoute-t-il, il estime que les « liens d'amitié qui unissent l'Irak et la France l'autorisent d'autant plus à faire connaître son sentiment ». Le président George Bush, pour sa part, fait bloquer une résolution adoptée, à l'initiative du sénateur Claiborne D. Pell, par les deux Chambres et prévoyant des sanctions contre l'Irak. La Maison Blanche accorde même à Bagdad une nouvelle ligne de crédit de 1 milliard de dollars.

C'est seulement après l'occupation, en août 1990, du riche émirat du Koweït que le président Saddam Hussein deviendra la bête noire des Etats-Unis et qu'il sera qualifié de « nouvel Hitler » par le président George Bush. Utile, l'épouvantail survivra à la guerre du Golfe : non seulement les troupes américaines ne feront rien pour renverser le dictateur, mais elles laisseront, au printemps 1991, sa garde présidentielle écraser dans le sang la révolte populaire à laquelle le président des Etats-Unis avait pourtant appelé le peuple irakien...

<h4 class="signature">Kendal Nezan.

</h4>
<h1 class="vertTitrePays"> PRINCIPES DU DROIT INTERNATIONAL CONSACRéS PAR LE STATUT DU TRIBUNAL DE NUREMBERG </h1>

Date:1950 | 6 | 5 Sélection et mise en page par l'équipe de Perspective Monde

Le tribunal de Nuremberg, qui a siégé du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, a servi à juger les principaux dirigeants nazis accusés de crimes commis lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Principes du droit international consacrés par le statut du tribunal de Nuremberg et dans le jugement de ce tribunal, 1950.

PRINCIPE 1

Tout auteur d'un acte qui constitue un crime de droit international est responsable de ce chef et passible de châtiment.

PRINCIPE 2

Le fait que le droit interne ne punit pas un acte qui constitue un crime de droit international ne dégage pas la responsabilité en droit international de celui qui l'a commis.

PRINCIPE 3

Le fait que l'auteur d'un acte qui constitue un crime de droit international a agi en qualité de chef d'Etat ou de gouvernant ne dégage pas sa responsabilité en droit international.

PRINCIPE 4

Le fait d'avoir agi sur l'ordre de son gouvernement ou celui d'un supérieur hiérarchique ne dégage pas la responsabilité de l'auteur en droit international, s'il a eu moralement la faculté de choisir.

PRINCIPE 5

Toute personne accusée d'un crime de droit international a droit à un procès équitable, tant en ce qui concerne les faits qu'en ce qui concerne le droit.

PRINCIPE 6

Les crimes énumérés ci-après sont punis en tant que crimes de droit international.

a. Crimes contre la paix:

i) Projeter, préparer, déclencher ou poursuivre une guerre d'agression ou une guerre faite en violation de traités, accords et engagements internationaux;

ii) Participer à un plan concerté ou à un complot pour l'accomplissement de l'un quelconque des actes mentionnés à l'alinéa i.

b. Crimes de guerre:

Les violations des lois et coutumes de la guerre qui comprennent, sans y être limitées, les assassinats, les mauvais traitements ou la déportation pour les travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction perverse des villes ou villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.

c. Crimes contre l'humanité:

L'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation ou tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions sont commis à la suite d'un crime contre la paix ou d'un crime de guerre, ou en liaison avec ces crimes.

PRINCIPE 7

La complicité d'un crime contre la paix, d'un crime de guerre ou d'un crime contre l'humanité, tels qu'ils sont définis dans le principe 6, est un crime de droit international.

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
lundi 5 février 2007

<h1 class="interColor1">L'Iran et le nucléaire</h1>

Le dossier est revenu au premier plan avec la polémique autour des déclarations de Jacques Chirac, la semaine dernière, sur la bombe iranienne. L'occasion de revenir sur les coulisses de cette nucléarisation, une histoire secrète dans laquelle la France occupe une place importante.

C'est une femme, Dominique Lorentz, qui a révélé les dessous de cette histoire à travers ses livres publiés depuis 10 ans aux éditions Les arènes : « Une guerre », « Affaires atomiques », « Secret atomique » et son dernier ouvrage : « Des sujets interdits ».

Elle démontre que le véritable enjeu des attentats qui ont ensanglanté Paris, dans les années 80, et le dossier des otages français du Liban, était un enjeu NUCLEAIRE, lié au règlement du contentieux Eurodif.

« Eurodif » est un complexe européen d'enrichissement de l'uranium, implanté à Pierrelatte, dans la Drôme. En 1974, la France signe un vaste accord de coopération nucléaire avec l'Iran du Shah. Téhéran prête 1 milliard de dollars pour financer l'usine Eurodif et devient actionnaire du consortium - ce qui lui donne droit à 10% de la production en uranium enrichi.

Après la révolution iranienne, en 79, la France veut couper les ponts mais les mollahs vont très vite réclamer leur dû : à savoir l'application de cet accord Eurodif.

C'est donc un bras de fer qui s'engage. Avec des attentats et des assassinats très symboliques, comme celui de Georges Besse, le PDG de Renault assassiné par Action Directe, le 17 novembre 86. Mais Georges Besse, c'est d'abord l'homme du nucléaire, montre Dominique Lorentz, le président-fondateur d'Eurodif.

Interrogé en 2002, lors d'un parloir téléphonique, le fondateur du groupe terroriste Action Directe, Jean-Marc Rouillan, condamné à la prison à perpétuité, récusait tout lien direct avec des groupuscules iraniens. Mais il reconnaissait que Besse était bien une cible nucléaire (son).

Et le jour même où le « nucléocrate » Georges Besse est assassiné, la France verse 330 millions de dollars à l'Iran, comme premier remboursement du volet financier du contentieux Eurodif. L'usine Eurodif sera d'ailleurs rebaptisée « Usine Georges Besse ».

Mais le volet financier du contentieux Eurodif ne suffit pas à l'Iran. Le point d'achoppement reste effectivement le volet NUCLEAIRE, le plus sensible. Après la victoire de Jacques Chirac aux législatives de 86, une cohabitation très dure s'installe au sommet de l'Etat.

Le 6 mai 88, deux jours avant le deuxième tour de la présidentielle, Matignon rend public un accord signé par le premier ministre Jacques Chirac avec Téhéran.

Où l'Iran retrouve son statut d'actionnaire d'Eurodif contre la libération des derniers otages, libérés effectivement 48H plus tôt.

Jean-Bernard Raimond était alors ministre des affaires étrangères (son).

Malgré ce « coup de poker » de Jacques Chirac, François Mitterrand est réélu à l'Elysée. Et c'est la gauche qui va appliquer l'accord négocié par la droite avec l'Iran ! Accord final conclu à Téhéran, le 29 décembre 91, suivi de très près par Roland Dumas au quai d'Orsay (son).

En réalité, une collaboration nucléaire n'est jamais anodine. Comme le confirme Yves Girard, ancien vice-président de Framatome et de Technicatome, qui a négocié avec l'Iran (son).

Et aujourd'hui ? « La France ne peut accepter un Iran doté de l'arme atomique » affirmait jeudi dernier l'Elysée.

Pourtant, ce sont de multiples coopérations avec les occidentaux qui ont permis à l'Iran d'avoir la bombe à sa main, comme l'explique Dominique Lorentz (son).

Car le vrai problème demeure celui de la prolifération. Selon un rapport de l'ONU cité par Dominique Lorentz, 44 pays ont aujourd'hui la capacité de produire des armes nucléaires.

« Des sujets interdits » de Dominique Lorentz vient de sortir aux éditions Les arènes.

Un dossier de Benoît Collombat.

http://www.radiofrance.fr/franceinter/chro...ex.php?id=52314

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Rouillan et les attentats massacres...

in Glucksamschlipszig

Le roman du GLUCK

éditions L'esprit frappeur

Ce que les boites à penser appelaient terrorisme. Pas celui contre les pauvres bien évidemment, celui dans le métro avec son idée de "personne n'est innocent", vraie d'ailleurs mais inapplicable en tant que notre justice. Celle de notre classe. Car les massacres sont le crédo des guerres de l'ordre et il s'en repait encore et toujours pour se fonder tel qu'il est en fin de compte. Un Etat d'exception.

Modifié par Black Survitual
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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
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Trotsky et terrorisme ---> ICI

Bonne lecture je crois en avoir fourni pour un moment.

Désolé WEAPON mais l'arrêt de la cour concernant Rouillan je ne le trouve pas sur internet.

Ensuite petit propos pour vous faire chier tous : qui a vraiment tué René Audran ?

Mystère on le saura jamais. Toujours est-il que j'ai un doute dans cette histoire. Mais bon, faire vingt ans pour un truc qu'on a pas fait c'est un peu gros...

B.S.

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

LE TERRORISME d'APRES LE DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE

Action Directe était-il un groupe terroriste ? La question reste juridiquement posée.

PS : Le droit international n'a que faire des codes français...

B.S.

Le droit international humanitaire mentionne-t-il spécifiquement le terrorisme ? Oui, le droit international humanitaire mentionne spécifiquement, et en fait interdit, les « mesures de terrorisme » et les « actes de terrorisme ».

La IVe Convention de Genève (article 33) prévoit que « [...] Les peines collectives, de même que toute mesure d'intimidation ou de terrorisme, sont interdites », tandis que le Protocole additionnel II (article 4) interdit les « actes de terrorisme » contre les personnes qui ne participent pas ou ne participent plus aux hostilités. Le but principal de ces dispositions est de mettre en évidence que ni les personnes, ni la population civile ne doivent être l'objet de punitions collectives, qui engendrent notamment un état de terreur.

Les deux Protocoles additionnels aux Conventions de Genève proscrivent, eux aussi, les actes visant à semer la terreur parmi la population civile. « Ni la population civile en tant que telle ni les personnes civiles ne devront être l'objet d'attaques. Sont interdits les actes ou menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi la population civile » (PA I, article 51(2) et PA II, article 13(2)).

Ces dispositions sont un élément essentiel des règles de droit international humanitaire qui régissent la conduite des hostilités, c'est-à-dire la manière dont les opérations militaires sont menées. Elles interdisent les actes de violence qui, durant un conflit armé, n'apportent pas d'avantages militaires manifestes. En outre, il est important de garder à l'esprit qu'une attaque contre des objectifs militaires, même si elle conforme au droit, peut répandre la terreur parmi les civils. Les dispositions en question prohibent les attaques qui ont précisément pour objectif de terroriser les civils, par exemple les campagnes de bombardements ou de tirs isolés contre des civils dans les zones urbaines.

Le texte complet ----> ICI

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Lisez bien les textes ci-dessus et visionnez les vidéos.

Souvenez vous que lorsque j'ai dit "ordure" et "boucher" on m'a accusé de diffamation et d'appel au meurtre.

J'ai appelé à tuer quelqu'un ? J'ai dit qu'il fallait les tuer ?

Non j'ai dit qu'il fallait juger Audran au Tribunal Pénal International pour crimes de guerre, nuance.

Mais vous avez bien lu, ou si vous prenez la peine de lire, quel qualificatif peut-on donner à un criminel de guerre, car, selon moi, c'est mon opinion, c'est un fait indéniable.

Quand à Rouillan, il m'importe peu en vérité et si vous ne l'avez pas compris, je ne défend pas son honneur. Ce qui m'importe c'est que la campagne médiatique contre Rouillan, prive indirectement, des victimes innocentes du terrorisme d'Etat (1), d'une sépulture décente.

B.S.

Note 1 : Le droit pénal international reconnait l'existence du terrorisme d'Etat.---> ICI

Modifié par Black Survitual
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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quelle nuit tu as du passer ! j'imagine que ça du être passionnant. Bon ceci dit vu qu'il faut que je lise, cela va mettre du temps donc ne t'inquiète pas les réponses sauront à la hauteur du temps que tu as passé à faire des recherches

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