Amon Düül I

Amon Düül I ne pouvait pas bénéficier de la structure stable de leur collègues. Du fait d'avoir choisi un concept de plaque tournante, aucun consensus ne pouvait se créer. Quatre albums ont pu être enregistrés, malgré le fonctionnement anarchique du groupe. Ces quatre albums sont composés d'improvisations collectives réalisées sous psychotropes.

Les membres se sont séparés vers 1969/1970, soit un an après leur formation.

Le deuxième album Yeti signifia leur percée internationale, notamment au Royaume-Uni. Les journalistes d'alors se plaisaient à les comparer à Pink Floyd ou à Velvet Underground.

Mais le changement de producteur en 1975 a été un coup mortel infligé au groupe, dans la mesure où ils étaient devenus une marchandise ayant un potentiel commercial et ils n'avaient donc plus beaucoup d'influence sur leur publications. Le groupe se sépare en 1978.

Renaissance(s)
Au début des années 1980 apparaissent à nouveau deux groupes. Chris Karrer, Falk Rogner et Renate Knaup essayèrent de réanimer Amon Düül II, tandis que John Weinzierl tenta sa chance avec un groupe gallois nommé Amon Düül (UK). Ni l'un ni l'autre sont arrivé à recréer l'aura qu'entourait le groupe une décennie plus tôt.

Il faudra attendre les années 1990 qui offriront la possibilité d'un revival du Krautrock pour pouvoir assister à un comeback des groupes phares d'alors: Can, Birthcontrol et Amon Düül recommencent alors à publier

Phallus Dei... Véritable chef d'oeuvre...