Les rentiers

Beaucoup tapent sur les patrons les accusant de s'enrichir sur le dos des salaries...

Mais que dire des rentiers ! Ces gens se permettent de ne pas travailler. Ils gagnent a la bourse en quelques mois ce que d'autres passent des annees a amasser en se tuant au travail... Leur seul merite est d'avoir su trouver un bon filon... Ils encaissent les benefices du travail d'autrui sans en ressentir aucune culpabilite, aucun remords.

Les patrons petits ou grands ont au moins ce merite de bosser. D'etre responsable de la bonne marche de l'entreprise...Eux n'ont aucune responsabilites, et encore s'ils ne gagnent pas assez c'est eux qui obligent a licencier...

Aujourd'hui tout revient aux detenteurs du capital qu'ils aient pris part au travail ou non !

Mais comment renverser les choses, comment remettre a la tache ces faineants ? Faire la revolution ? Dans quel sens ?

J'attends vos propositions pour un monde plus juste

Certainement pas en appliquant la politique sociale coréenne.

lol !

Mais depuis quand a-t-on l'obligation d'avoir un point de vu unique et coherent dans tous les sujets du forums ?

Aujourd'hui tout revient aux detenteurs du capital qu'ils aient pris part au travail ou non !

Tout ? non.

De l'ordre de 16% des richesses produites. Mais 1%, il est vrai que ce serait déjà de trop.

Mais comment renverser les choses, comment remettre a la tache ces faineants biggrin.gif ?

En revenant sur les privilèges qu'on leur vend depuis 1986.

La variable clef me semble être en effet l'étendue des sphères respectives de la propriété publique et de la propriété capitaliste.

L'évolution du partage de la valeur ajoutée au profit des rentiers et aux dépens des travailleurs depuis 1983 a été consolidée par la privatisatioin des entreprises publiques à partir de 1986.

Plus les secteurs soumis à la propriété capitaliste sont nombreux, plus la part de la rémunération du capital peut être élevée.

En rendant à la collectivité les secteurs privatisés, on priverait les rentiers des revenus liés à ces secteurs.

La soumission au régime de la propriété privée du capital des ex grandes entreprises publiques n'a aucune signification économique ; elle n'a aucun autre but que d'offrir aux rentiers de nouveaux placements et de nouveaux revenus.