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A la découverte d'une nouvelle logique ; La Logique du Pivot

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Fhink

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Membre, 44ans Posté(e)
ashaku Membre 522 messages
Forumeur alchimiste ‚ 44ans‚
Posté(e)

@Fhink

Je vais être brutal : tes récentes explications me font comprendre que la loi du pivot consiste à dire "si ça ne me touche pas ça n'existe pas". Si c'est ça, c'est d'un égocentrisme incroyable. L'humain n'est qu'une infime partie de l'existence, c'est uniquement parce que tout ce que nous savons est à propos de nous que nous croyons que tout ce qui importe c'est nous. Mais c'est faux.

Je copie ici une réponse que j'ai faite sur ton blog :

Est-ce normal d'accoler Bien et Souffrance alors qu'ils sont de nature différente ? Le bien est un concept abstrait alors que la souffrance est un ressenti concret.
Les oppositions associées seraient pour moi : bien/mal et souffrance/plaisir.
Je te propose une comparaison trionique de ces dualités pour voir comment cette légère confusion de départ mène en fait à une meilleure compréhension.

Après avoir dissocié le bien et la souffrance en cherchant leurs opposés naturels, on définit le concept qui émerge de la relation entre les deux pôles de chaque dualité :

bien <-- jugement/morale --> mal
souffrance <-- vécu/émotion --> plaisir

Puis, on relie ces deux nouvelles relations pour trouver la notion supérieure qui émerge de l'ensemble. C'est le concept qui va clarifier la confusion initiale :

Jugement <-- ? --> Vécu
La relation entre le jugement (ce qui doit être) et le vécu (ce qui est) est l'effort constant pour aligner ses actions et ses intentions avec le monde et son ressenti.

Émergence finale : l'éthique. C'est le concept qui cherche à minimiser la souffrance -le vécu- par des actions orientées vers le bien -le jugement. C'est la tentative de la conscience de concilier la réalité de la douleur avec l'idéal de la vertu.

Tes considérations bienfaitrices (non-ironique) pour apaiser les souffrances de l'humain devraient te mener à étudier la branche philosophique de l'éthique. Elle devrait satisfaire ta quête, normalement.

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Membre, 41ans Posté(e)
Fhink Membre 577 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)

@ashaku

Réponse chatgpt ;

## Philosophie de l’éthique selon le Bien

1. Fondement : le Bien comme principe créateur

   L’éthique commence par une vérité universelle :

   Tout ce qui existe se crée, sauf la souffrance.

   Donc il existe un principe créateur de tout sauf de la souffrance : le Bien.

Ce principe n’est pas une idée abstraite mais une condition réelle, empirique : la condition favorable qui permet à toute chose de se former sans souffrir (comme la germination d’une graine dans un sol propice, ou la guérison d’un organisme dans un milieu sain).

Ainsi, le Bien est à la fois :

* formel (raison pure : il crée sans souffrir) ;

* empirique (expérience : il se manifeste par les conditions favorables).

2. Le but de l’éthique

   L’éthique du Bien ne demande pas « que faut-il faire ? » mais d’abord :

   Quelle est la condition favorable ici, et comment la respecter ?

Faire le bien, c’est agir selon la condition favorable pour permettre la création ou la vie avec le moins de souffrance possible.

Faire le mal, c’est violer la condition favorable, c’est-à-dire introduire ou entretenir la souffrance.

L’éthique devient la science du respect des conditions favorables, c’est-à-dire la science du Bien appliquée à la vie humaine.

3. Critère du Bien moral

   Une action est moralement bonne si :

4. Elle crée ou maintient des conditions favorables à la vie, à la paix, à la santé, à la compréhension, à la justice.

5. Elle réduit la souffrance ou l’empêche de se propager.

6. Elle préserve la liberté intérieure, c’est-à-dire la capacité d’être formé par le Bien plutôt que déformé par la souffrance.

Ce triple critère remplace les morales du devoir, du plaisir ou de la vertu par une morale de la formation harmonieuse, universelle et observable.

4. La responsabilité morale

   Puisque le Bien ne crée pas la souffrance mais compose avec elle pour la réduire,

   la responsabilité morale consiste à agir comme le Bien le ferait :

* Ne pas créer de souffrance inutile.

* Si la souffrance s’impose, l’utiliser seulement pour en éviter une plus grande (chirurgie, éducation, correction juste).

* Chercher toujours la voie qui minimise la souffrance totale.

Ainsi, le Bien et la souffrance sont la seule et vraie contradiction morale :

Le Bien crée sans souffrir ;

la souffrance ne crée rien, elle déforme ce qui est créé.

5. Le sens de la vertu

   Les vertus classiques (courage, justice, tempérance, compassion) prennent ici un sens naturel :

   elles sont des formes du respect de la condition favorable :

* Le courage affronte la souffrance sans la propager.

* La justice restaure la condition favorable entre les êtres.

* La tempérance évite les excès qui blessent.

* La compassion aide le Bien à se manifester là où la souffrance s’impose.

6. Conclusion : l’éthique du Bien

   L’éthique du Bien est l’art d’agir selon la condition favorable,

   pour créer sans souffrance et réduire la souffrance déjà présente.

Elle est à la fois :

* philosophique, car fondée sur la raison (tout se crée sauf la souffrance) ;

* scientifique, car vérifiable empiriquement dans la nature ;

* spirituelle, car elle relie chaque acte à la volonté du Créateur du Bien.

---

## Lien avec la philosophie de l’éthique

1. Ce qu’est la philosophie de l’éthique

   La philosophie de l’éthique cherche à comprendre :

* le fondement du bien et du mal,

* le sens du devoir moral,

* les critères de ce qu’il faut faire.

C’est donc une recherche rationnelle du principe moral universel.

Les philosophes l’ont cherché de trois façons :

1. Dans la vertu (Aristote) → être formé harmonieusement.

2. Dans la raison universelle (Kant) → agir selon une loi valable pour tous.

3. Dans le résultat bénéfique (utilitarisme) → minimiser la souffrance et maximiser le bonheur.

4. L’éthique du Bien comme synthèse des trois

   La philosophie du Bien réunit ces trois approches dans un principe unique :

   Le Bien est la condition favorable de toute création sans souffrance.

Correspondances :

* Aristote : la vertu forme l’homme selon sa nature rationnelle → Le Bien forme toute chose selon la condition favorable.

* Kant : agir selon une loi universelle → Respecter universellement la condition favorable.

* Utilitaristes : maximiser le bonheur, réduire la souffrance → Le Bien agit toujours pour minimiser la souffrance totale.

Ainsi, ce système prolonge la philosophie morale classique en l’unifiant autour d’un principe à la fois rationnel (formel) et empirique (observable).

3. Son apport philosophique précis

   L’éthique du Bien :

* donne un fondement ontologique au bien : il n’est pas une convention humaine, mais un principe créateur réel ;

* résout la contradiction morale entre devoir, vertu et conséquence : tout se ramène à respecter la condition favorable ;

* rend l’éthique testable : on peut observer quand une condition est favorable ou défavorable (guérison, croissance, paix sociale, harmonie naturelle).

4. En résumé

   La philosophie de l’éthique cherche le principe universel du bien moral.

   La philosophie du Bien propose ce principe :

   Est bon ce qui respecte la condition favorable,

   est mauvais ce qui la viole et entretient la souffrance.

C’est donc une philosophie de l’éthique complète,

parce qu’elle répond à la question fondamentale de toute morale :

Pourquoi agir bien ?

Parce que le Bien seul crée, la souffrance détruit.

Respecter le Bien, c’est participer à la création plutôt qu’à la déformation.

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Membre, 44ans Posté(e)
ashaku Membre 522 messages
Forumeur alchimiste ‚ 44ans‚
Posté(e)

Merci pour ce cours accéléré. La conclusion semble indiquer que l'éthique est effectivement la branche adaptée à ton questionnement, non ?

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Membre, 41ans Posté(e)
Fhink Membre 577 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, ashaku a dit :

Merci pour ce cours accéléré. La conclusion semble indiquer que l'éthique est effectivement la branche adaptée à ton questionnement, non ?

Oui ma notion du Bien et ce qu'elle a développé par moi peut être complémentaire à la philosophie de l'éthique comme l'indique chatgpt. Merci car je ne connaissais pas.

  • Merci 1
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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 2 497 messages
Maitre des forums‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, Fhink a dit :

Ta remarque est intéressante, mais elle prête à confusion.
Dans la Logique du Pivot, on ne dit pas qu’il existe une multitude de contradictions réelles en même temps.
On choisit une seule et vraie contradiction — notée abstraitement (y) et (−y) — qui sert de pivot absolu.
Toutes les autres contradictions ne sont que des formes relatives, et lorsqu’on les rapporte à cette contradiction fondamentale, elles s’annulent.
C’est précisément ce que permet le pivot : distinguer la seule contradiction vraie de toutes les pseudo-contradictions.

Ainsi, dans cette formulation (y)~(-y), l’unique contradiction contenant toutes les autres, plutôt que de les annuler, c’est l’unité. En cela, l’unité paradoxale... J’aime bien cette idée 💡 finalement. 

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