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Abandonnée par l’État, la dernière usine de papier journal 100% recyclé est en sursis

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Marcuse

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Membre, 25ans Posté(e)
Marcuse Membre 718 messages
Forumeur expérimenté‚ 25ans‚
Posté(e)

Le défilé des gouvernements met en danger le redémarrage de la seule usine de papier journal recyclé de France, près de Rouen. Trois ans après en avoir fait la promesse, l’État n’a toujours pas apporté son soutien financier.

 

« À chaque changement de gouvernement, personne ne vous rappelle si vous n’êtes pas derrière en train de pousser. » Alors que des milliers de manifestants convergent à Rouen pour la manifestation intersyndicale du 18 septembre contre la politique d’austérité, Cyril Briffault ne décolère pas. Représentant CGT de la papeterie Chapelle Darblay, l’homme se bat pied à pied depuis maintenant six ans pour sauver son usine qui, avant l’annonce de sa fermeture en 2019, était la seule de France à produire du papier journal recyclé.

 

https://reporterre.net/L-Etat-oublie-sa-promesse-de-sauver-la-seule-usine-de-papier-recycle-de-France

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 781 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Marcuse a dit :

Le défilé des gouvernements met en danger le redémarrage de la seule usine de papier journal recyclé

 

Pourquoi voudrais-tu que l’État apporte son soutien financier, c’est-à-dire l’argent des  contribuables, au relancement d’une usine privée fermée depuis 7 ans ?

Ce redémarrage signifierait quoi ? Que l’argent de nos impôts, par exemple les taxes que nous payons sur l’essence ou sur tout ce que nous achetons, devrait servir aux actionnaires du Groupe Fibre Excellence, par ailleurs entreprise canadienne, à gonfler le cours des actions de leur entreprise. Donc les dividendes des propriétaires du site.

En outre, l’entreprise ayant son siège au Canada, ne paierait pratiquement pas d’impôts en France.

Si le projet se réalisait, après que l’État ait injecté des sommes énormes dans l’affaire, les canadiens créeraient, disent-ils, 170 emplois. Ce qui correspondrait au bout du compte à faire payer aux contribuables français plusieurs centaines de milliers d’euros par poste créé, parce que même l’investissement pour réhabiliter et transformer l’usine serait supporté par le contribuable. Celui de Rouen, mais également tous les contribuables français, au nom de la générosité actuelle du gouvernement envers la Bourse. Générosité inépuisable lorsqu’il s’agit de prétendues aides au développement et à la recherche.  

Et si l’opération se réalisait, les canadiens propriétaires gagneraient beaucoup d’argent.  Argent qui irait directement dans les poches des investisseurs canadiens, et dans leurs dividendes boursiers.

Qui serait le cocu dans l’histoire ?

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