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La Galamaoude

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Engardin

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Engardin Membre 1 529 messages
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La Galamaoude.

 

La Galamaoude est un animal mythique de Provence que les grandes personnes invoquent parfois pour faire tenir les tout petits tranquilles...

Petit, je n'en ai entendu parler qu'une seule fois. Nous devions dormir une nuit chez Madame Galine dans la Maison de Madeleine (attenante  au fournil de la Boulangerie), et elle nous avait... "prévenus" : "Si vous faites des bêtises, la Galamaoude viendra vous chercher !" Evidemment comme nous n'en avions jamais entendu parler, cela nous avait fait ni chaud ni froid ! C'était bien la seule, elle, cette Madame Galine qui semblait en avoir peur ! De plus elle était peut-être un peu Sorcière puisqu'elle savait "lever le Soleil". Et ça c'était de  la vraie magie... Mais elle était aussi tellement gentille qu'elle ne nous faisait pas peur du tout avec sa Galamaoude !

N'empêche que ce nom entendu une seule fois à cette occasion m'est resté gravé ! Un nom d'ailleurs plutôt sympathique question sonorités... Il ne m'a jamais évoqué qu'un genre de gros nounours !

Mais venons en aux faits !...

Il se trouve que cette nuit je me suis retrouvé changé en... GALAMAOUDE !

Parfaitement !

Il devait sans doute s'agir d'un Grand Mariage ? Puisque tout le monde était très très bien habillé ?... Et il y avait beaucoup d'enfants...

Quant à moi, on m'avait affublé d'un masque de papier représentant des légumes. Un peu dans l'esprit du fameux tableau de Giuseppe Arcimboldo :

der-herbst.jpg.5d88579b07c0fbbed664331ea6666e80.jpg

J'en avais conclu que je devais assurer une certaine animation pour distraire ces enfants...

Et vous savez, que moi dès qu'il s'agit de faire le couillon, je ne suis pas le dernier !

Me voilà donc devenu un monstre légumineux de papier, feignant de poursuivre ces enfants !... J'en ai pris un sous chaque bras qui continuaient de gesticuler... Tout en criant

-- Je suis la Galamaoude ! Et si je vous attrape je vais vous manger !"

Devant moi, les gamins s'enfuyaient  moitié riant moitié affolés comme tous les enfants qui aiment bien malgré tout avoir un petit peu peur et n'ont pas établi avec certitude de frontière entre le réel et leur imagination...

Et je les poursuivais dans les couloirs, m'efforçant surtout de ne pas les rattraper ! Je me souviens même d'avoir bien veillé à ne pas cogner les têtes des deux que je tenais sous les bras aux chambranles des portes que je passais...

Je suis alors arrivé dans une pièce emplie de fillettes assises sur des gradins et là me suis exclamé !

"Et j'adore surtout manger les petites filles qui sont encore plus tendre !"

Et je suis passé devant les gradins, les yeux dans le vague, feignant de n'en voir aucune !

Et les gamines s'appliquaient bien à ne pas bouger du tout et restaient comme pétrifiées. Sans doute avaient elles compris que je ne les verrais que si elles bougeaient ? Un jeu aux règles improvisées qui s'inventent en jouant  !

Bref mon animation a mis "une ambiance du tonnerre" chez tous ces petits !

Mais toute bonne chose ayant une fin, je devais à présent m'installer à la grande table pour le repas... Et il me semble que c'était du Civet que l'on était sur le point d'y servir...

(Le moindre détail peut avoir son importance !)

Avant cela cependant j'ai tenu a rapporter le gobelet en plastique que je venais de retrouver dans ma main (sans doute à la suite de l'apéritif j'imagine ?). Et le rapporter  à la cuisine du lieu. Histoire de ne rien laisser trainer...  Ce qui ne se fait pas.

C'est là dans cette cuisine que je suis tombé sur un bonhomme rubicond. La soixantaine. Pour le décrire sommairement. Et vraisemblablement le père du Marié. Il avait pris un coup sur le côté gauche du front. Une entaille verticale de quelques centimètres encore bien rouge et un peu saignante. Il m'a expliqué qu'il s'était cogné à une porte et que ce n'était pas du tout la conséquence de quelque pugilat. Bon ! La blessure n'était pas bien grave. Je remarquai cependant sur tout le côté de son crâne récemment rasé et où les cheveux commençaient de repousser en brosse, une grande cicatrice en demi-cercle. Certainement la marque de quelque grave trépanation...

Feignant ici encore de n'avoir rien vu, je revenais à la blessure et moins grave et plus récente pour lui affirmer... et l'avertir et l'encourager  :

-- Ce  n'est pas très grave, l'ennuyeux c'est que sur le front cela va beaucoup enfler !

En effet un chifornèou* de bonne taille commençait déjà à prendre forme... 

Quand je me suis enfin assis à la table au civet, ma femme m'a dit :o°

-- Je crois que tu pourras garder le masque ! Tu pourrais t'en resservir pour amuser les "petits" !

Et c'était une bonne idée.

 

Tout cela a dû se passer dans une autre dimension, parce que : Quels "petits" ?

Les plus petits des petits, mes petits fils sont déjà plus grands que moi ! Je me vois mal les amuser avec un masque de légumes en papier !

Pourtant sur le moment c'était bien crédible tout ça ! :o°

 

 

* Chifornèou = grosse gibe (1) (en provençal) :laugh:

 

(1)

Révélation

Gibe = bosse (idem) :wink:

 

 

 

 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 522 messages
Forumeur confit,
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il y a 14 minutes, Engardin a dit :

Pourtant sur le moment c'était bien crédible tout ça ! 

Cela m'évoque la légende de Saint Nicolas et ce souvenir ou je jouais le rôle de l'évêque en maternelle ! 

 

La légende de Saint Nicolas et du Père fouettard

Un matin d’automne, à l’ap

ux n’était autre que le boucher Pierre Lenoir, appelé aussi Peter Schwartz. Il accepta de les laisser entrer mais les tua puis les coupa en petits morceaux pour les mettre dans un saloir géant et en faire du petit salé.

Saint Nicolas sur son âne, frappa à son tour à la porte. L’homme ne pouvant pas rejeter un évêque, l’invita pour le repas de soir. Saint Nicolas demanda du petit salé. Croyant être pris au piège, le boucher avoua son crime. Saint Nicolas posa alors 3 doigts sur le saloir et ressuscita les enfants.

Pour punir le boucher, Saint Nicolas l’enchaîna à son âne. C’est à ce moment de l’histoire qu’il devient le père Fouettard, un personnage au mauvais caractère et violent qui réprimande les enfants pas sages. L’exact opposé du Saint Nicolas qui dans certains pays est devenu Saint Nikolaus, puis Santa Klaus pour enfin devenir le père Noël comme nous le connaissons aujourd’hui.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Engardin a dit :

La Galamaoude.

 

La Galamaoude est un animal mythique de Provence que les grandes personnes invoquent parfois pour faire tenir les tout petits tranquilles...

Petit, je n'en ai entendu parler qu'une seule fois. Nous devions dormir une nuit chez Madame Galine dans la Maison de Madeleine (attenante  au fournil de la Boulangerie), et elle nous avait... "prévenus" : "Si vous faites des bêtises, la Galamaoude viendra vous chercher !" Evidemment comme nous n'en avions jamais entendu parler, cela nous avait fait ni chaud ni froid ! C'était bien la seule, elle, cette Madame Galine qui semblait en avoir peur ! De plus elle était peut-être un peu Sorcière puisqu'elle savait "lever le Soleil". Et ça c'était de  la vraie magie... Mais elle était aussi tellement gentille qu'elle ne nous faisait pas peur du tout avec sa Galamaoude !

N'empêche que ce nom entendu une seule fois à cette occasion m'est resté gravé ! Un nom d'ailleurs plutôt sympathique question sonorités... Il ne m'a jamais évoqué qu'un genre de gros nounours !

Mais venons en aux faits !...

Il se trouve que cette nuit je me suis retrouvé changé en... GALAMAOUDE !

Parfaitement !

Il devait sans doute s'agir d'un Grand Mariage ? Puisque tout le monde était très très bien habillé ?... Et il y avait beaucoup d'enfants...

Quant à moi, on m'avait affublé d'un masque de papier représentant des légumes. Un peu dans l'esprit du fameux tableau de Giuseppe Arcimboldo :

der-herbst.jpg.5d88579b07c0fbbed664331ea6666e80.jpg

J'en avais conclu que je devais assurer une certaine animation pour distraire ces enfants...

Et vous savez, que moi dès qu'il s'agit de faire le couillon, je ne suis pas le dernier !

Me voilà donc devenu un monstre légumineux de papier, feignant de poursuivre ces enfants !... J'en ai pris un sous chaque bras qui continuaient de gesticuler... Tout en criant

-- Je suis la Galamaoude ! Et si je vous attrape je vais vous manger !"

Devant moi, les gamins s'enfuyaient  moitié riant moitié affolés comme tous les enfants qui aiment bien malgré tout avoir un petit peu peur et n'ont pas établi avec certitude de frontière entre le réel et leur imagination...

Et je les poursuivais dans les couloirs, m'efforçant surtout de ne pas les rattraper ! Je me souviens même d'avoir bien veillé à ne pas cogner les têtes des deux que je tenais sous les bras aux chambranles des portes que je passais...

Je suis alors arrivé dans une pièce emplie de fillettes assises sur des gradins et là me suis exclamé !

"Et j'adore surtout manger les petites filles qui sont encore plus tendre !"

Et je suis passé devant les gradins, les yeux dans le vague, feignant de n'en voir aucune !

Et les gamines s'appliquaient bien à ne pas bouger du tout et restaient comme pétrifiées. Sans doute avaient elles compris que je ne les verrais que si elles bougeaient ? Un jeu aux règles improvisées qui s'inventent en jouant  !

Bref mon animation a mis "une ambiance du tonnerre" chez tous ces petits !

Mais toute bonne chose ayant une fin, je devais à présent m'installer à la grande table pour le repas... Et il me semble que c'était du Civet que l'on était sur le point d'y servir...

(Le moindre détail peut avoir son importance !)

Avant cela cependant j'ai tenu a rapporter le gobelet en plastique que je venais de retrouver dans ma main (sans doute à la suite de l'apéritif j'imagine ?). Et le rapporter  à la cuisine du lieu. Histoire de ne rien laisser trainer...  Ce qui ne se fait pas.

C'est là dans cette cuisine que je suis tombé sur un bonhomme rubicond. La soixantaine. Pour le décrire sommairement. Et vraisemblablement le père du Marié. Il avait pris un coup sur le côté gauche du front. Une entaille verticale de quelques centimètres encore bien rouge et un peu saignante. Il m'a expliqué qu'il s'était cogné à une porte et que ce n'était pas du tout la conséquence de quelque pugilat. Bon ! La blessure n'était pas bien grave. Je remarquai cependant sur tout le côté de son crâne récemment rasé et où les cheveux commençaient de repousser en brosse, une grande cicatrice en demi-cercle. Certainement la marque de quelque grave trépanation...

Feignant ici encore de n'avoir rien vu, je revenais à la blessure et moins grave et plus récente pour lui affirmer... et l'avertir et l'encourager  :

-- Ce  n'est pas très grave, l'ennuyeux c'est que sur le front cela va beaucoup enfler !

En effet un chifornèou* de bonne taille commençait déjà à prendre forme... 

Quand je me suis enfin assis à la table au civet, ma femme m'a dit :o°

-- Je crois que tu pourras garder le masque ! Tu pourrais t'en resservir pour amuser les "petits" !

Et c'était une bonne idée.

 

Tout cela a dû se passer dans une autre dimension, parce que : Quels "petits" ?

Les plus petits des petits, mes petits fils sont déjà plus grands que moi ! Je me vois mal les amuser avec un masque de légumes en papier !

Pourtant sur le moment c'était bien crédible tout ça ! :o°

 

 

* Chifornèou = grosse gibe (1) (en provençal) :laugh:

 

(1)

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Je crois bien que dans tous les recoins de la planète il existe un terme désignant ce type de croque-mitaine invoqué pour faire peur aux petits enfants. Pour se faire une idée, cf. l'article fouillé de Wikipedia intitulé "Croque-mitaine": 

Dans cet article figure la GARAMAUDA (terme utilisé dans les Bouches-du-Rhône), qui semble très proche de la GALAMAOUDE que tu mentionnes. 

GARAMAUDA: Bête noire, monstre imaginaire dont on fait peur aux enfants[71]. Le terme viendrait de Caramandus, chef Albicoï qui assiéga Marseille peu après sa fondation[71],[72] https://fr.wikipedia.org/wiki/Croque-mitaine

En Espagne, c'est EL COCO (eau-forte de Goya): 

 

image.png

 

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Engardin Membre 1 529 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
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il y a 38 minutes, tison2feu a dit :

 

Je crois bien que dans tous les recoins de la planète il existe un terme désignant ce type de croque-mitaine invoqué pour faire peur aux petits enfants. Pour se faire une idée, cf. l'article fouillé de Wikipedia intitulé "Croque-mitaine": 

Dans cet article figure la GARAMAUDA (terme utilisé dans les Bouches-du-Rhône), qui semble très proche de la GALAMAOUDE que tu mentionnes. 

GARAMAUDA: Bête noire, monstre imaginaire dont on fait peur aux enfants[71]. Le terme viendrait de Caramandus, chef Albicoï qui assiéga Marseille peu après sa fondation[71],[72] https://fr.wikipedia.org/wiki/Croque-mitaine

En Espagne, c'est EL COCO (eau-forte de Goya): 

 

image.png

 

Oui !

 J'avais aussi vu cette orthographe de "Garamauda" : C'est exactement la même bête ! Et le même nom, si l'on considère qu'en provençal,  le "R" notamment entre deux voyelles est légèrement roulé  quasiment comme un "L" !

J'ai d'ailleurs tapé "galamaoude" tel quel sur google et j'ai découvert qu'à St Maximin (St Max pour les intimes !) Des gens on appelé leur "boutique" "La Galamaoude " ! :)

J'ai ainsi vu le "boli" (au XVIe S.) --la terre bolaire--  Ainsi écrit à Brignoles et "bori" ici à la Roque - à 15 km !

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Engardin Membre 1 529 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
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Cette nuit a été terrible !

J'ai fait deux fois à pieds à travers les collines le trajet Hyères, ici (à la Roque). Une vingtaine de kilomètres !

 Et pour le second retour, j'étais épuisé et j'avais un mal aux jambes comme jamais. Je n'arrivais pratiquement plus à avancer. Plus à mettre un pied devant l'autre. Tout ça parce qu'une première fois revenu ici j'ai réalisé que j'avais oublié ma robe de chambre à Hyères.

A travers collines j'avais cependant fait de belles rencontres... Des gens sympatique dans des maisons des bois... Si bien que la deuxième fois sur le chemin du retour nous nous sommes rencontrés comme de vieux amis.

A Hyères il avait été question d'un livre écrit sur Toulon. Comme "les mémoires historiques d'un Toulonnais"...

 Ce qui m'a fait penser à "La Sinse". Un auteur Toulonnais, Sénès de son vrai nom ;  né à Solliès-Toucas ; et qui avait écrit  des "Scènes de la vie Toulonnaise" -titre probable- (première moitié du XIXe... @tison2feu tu connais ?

Je dois les avoir quelque part dans mes livres : il faut absolument que je les retrouve !

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tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
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Il y a 6 heures, Engardin a dit :

Cette nuit a été terrible !

J'ai fait deux fois à pieds à travers les collines le trajet Hyères, ici (à la Roque). Une vingtaine de kilomètres !

 Et pour le second retour, j'étais épuisé et j'avais un mal aux jambes comme jamais. Je n'arrivais pratiquement plus à avancer. Plus à mettre un pied devant l'autre. Tout ça parce qu'une première fois revenu ici j'ai réalisé que j'avais oublié ma robe de chambre à Hyères.

A travers collines j'avais cependant fait de belles rencontres... Des gens sympatique dans des maisons des bois... Si bien que la deuxième fois sur le chemin du retour nous nous sommes rencontrés comme de vieux amis.

A Hyères il avait été question d'un livre écrit sur Toulon. Comme "les mémoires historiques d'un Toulonnais"...

 Ce qui m'a fait penser à "La Sinse". Un auteur Toulonnais, Sénès de son vrai nom ;  né à Solliès-Toucas ; et qui avait écrit  des "Scènes de la vie Toulonnaise" -titre probable- (première moitié du XIXe... @tison2feu tu connais ?

Je dois les avoir quelque part dans mes livres : il faut absolument que je les retrouve !

Grâce aux éléments que tu donnes, on peut retrouver facilement les références de ces deux ouvrages:

- Mémoire pour servir à la ville de Toulon en 1793, Ange Thomas Zénon Pons, 1825 

- Scènes de la vie provençale, Célestin Sénès dit La Sinse, 1886

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Engardin Membre 1 529 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
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Il y a 14 heures, tison2feu a dit :

Grâce aux éléments que tu donnes, on peut retrouver facilement les références de ces deux ouvrages:

- Mémoire pour servir à la ville de Toulon en 1793, Ange Thomas Zénon Pons, 1825 

- Scènes de la vie provençale, Célestin Sénès dit La Sinse, 1886

C'est quand même fou de rêver un truc comme ça !

Le livre du rêve correspondait plutôt au premier ouvrage que je ne connaissais pas:mur:

C'est pour ça qu'il m'a fait penser au second que je connaissais ! :shok:

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tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
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Il y a 3 heures, Engardin a dit :

C'est quand même fou de rêver un truc comme ça !

Le livre du rêve correspondait plutôt au premier ouvrage que je ne connaissais pas:mur:

C'est pour ça qu'il m'a fait penser au second que je connaissais ! :shok:

Ah bon!, c'était donc un rêve ?!!! (Eh oui, je sais, je suis toujours très lent à la détente !).

Bien sûr, il y avait quelques détails intrigants: faire un si long parcours la nuit, cette histoire de robe de chambre, et puis pourquoi ne pas avoir pris la voiture ?, et surtout cette évaluation des distances (rien qu'à vol d'oiseau l'aller Hyères-La Roque doit faire plus de 40 kms, et tu aurais donc fait l'équivalent de plus de 3 marathons, ouf!).

La fin de ton rêve est l'exemple même du cauchemar. Le principe - dont je t'avais fait part ailleurs - en est toujours le même: t'empêcher de faire ce que tu as envie de faire. Tu veux marcher, eh bien tu n'arriveras plus à mettre un pied devant l'autre ! Et en te réveillant tu découvriras alors peut-être que tes jambes, ou tes pieds, avaient une mauvaise position dans le lit, etc. (car j'ai souvent noté que, toujours en ce qui me concerne, l'explication est purement physiologique).

Une fois, dans la vraie vie, j'ai fait à pied l'aller-retour Carnoules - Besse sur Issole (une douzaine de kms l'AR) pour le seul plaisir d'éprouver comme jamais une sensation de liberté. Je rentrais définitivement en France, de retour de l'enfer. O liberté chérie ! On accumule parfois les contraintes en tous genres, on endure encore et encore, et puis un beau jour, le barrage cède et les eaux se libèrent enfin, joie ! joie !

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Engardin Membre 1 529 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
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Il y a 2 heures, tison2feu a dit :

Ah bon!, c'était donc un rêve ?!!! (Eh oui, je sais, je suis toujours très lent à la détente !).

Bien sûr, il y avait quelques détails intrigants: faire un si long parcours la nuit, cette histoire de robe de chambre, et puis pourquoi ne pas avoir pris la voiture ?, et surtout cette évaluation des distances (rien qu'à vol d'oiseau l'aller Hyères-La Roque doit faire plus de 40 kms, et tu aurais donc fait l'équivalent de plus de 3 marathons, ouf!).

La fin de ton rêve est l'exemple même du cauchemar. Le principe - dont je t'avais fait part ailleurs - en est toujours le même: t'empêcher de faire ce que tu as envie de faire. Tu veux marcher, eh bien tu n'arriveras plus à mettre un pied devant l'autre ! Et en te réveillant tu découvriras alors peut-être que tes jambes, ou tes pieds, avaient une mauvaise position dans le lit, etc. (car j'ai souvent noté que, toujours en ce qui me concerne, l'explication est purement physiologique).

Une fois, dans la vraie vie, j'ai fait à pied l'aller-retour Carnoules - Besse sur Issole (une douzaine de kms l'AR) pour le seul plaisir d'éprouver comme jamais une sensation de liberté. Je rentrais définitivement en France, de retour de l'enfer. O liberté chérie ! On accumule parfois les contraintes en tous genres, on endure encore et encore, et puis un beau jour, le barrage cède et les eaux se libèrent enfin, joie ! joie !

Belle confession ! :)

Je me souviens d'avoir ressenti ce mal aux jambes ou aux hanches terrible...  Et quand je me suis réveillé je me suis dit mais pourquoi j'ai rêvé ça : J'ai pas mal du tout ? Je me sentais relativement bien... Après le fait de plus pouvoir avancer est compatible avec le fait qu'on dort et que quand on dort on ne peut pas marcher...

Certes, il existe des somnambules ! On ne sait plus à quoi se fier ! :)

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