CLAROSY

S'il y a une leçon à tirer de cette crise, c'est qu'elle permettra de retrouver les vraies valeurs, celles de solidarité, de partage, comme dans bien des cas par le passé. Nous avons vu, nous avons observé que les décennies de prospérité d'après guerre ont paradoxalement généré l'égoïsme, le repliement sur soi. Beaucoup de richesses ont été produites en même temps que se développent la précarité, la famine dans les pays du sud.

La crise actuelle semble s'installer dans la durée et s'étend à toutes les nations du monde. Elle est apparue tout d'abord au niveau des institutions financières et touche désormais les structures économiques et sociales. Aujourd'hui les banques prêtent de moins en moins aux entreprises qui, elles-mêmes, investissent moins et donc produisent moins. Les consommateurs de leur côté adoptent une attitude à l'épargne, s'acquittent juste de leurs dépenses incompressibles (frais d'alimentation, de soin de santé, de logement...). L'économie stagne, sinon regresse. Tous les médias du monde font état au quotidien de la cause de la crise: Spéculations et malversations financières. Face à la crise, les citoyens que nous sommes qui subissent déjà ou vont en subir les conséquences, ont-ils une alternative à proposer ? Vers quel nouveau modèle de société tendre ? Quelles sont vos réactions ?